France: Un étudiant condamné pour avoir publié la photo d’un policier sur les réseaux sociaux

Un jeune homme de 23 ans a écopé de quatre mois de prison avec sursis pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photographie d’un CRS, révèle La Provence. Il l’accusait d’avoir tué un jeune le 4 août, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Le jeune homme devra suivre un stage de citoyenneté. (illustration)
© ARCHIVES / OUEST-FRANCE Le jeune homme devra suivre un stage de citoyenneté. (illustration)

Persuadé de la culpabilité d’un policier après la mort d’un jeune de 19 ans le 4 août à Marseille (Bouches-du-Rhône), un étudiant avait trouvé une photographie d’un CRS et l’avait publié sur Snapchat. Il a été condamné pour « traitement illégal de données à caractère personnel relatives à la qualité de fonctionnaire ou de personne chargée d’une mission de service public », a révélé La Provence mercredi 11 août.

Il a écopé de quatre mois de prison avec sursis, d’une amende de 1 000 € et devra suivre un stage de citoyenneté.https:

Depuis hier un policier en poste à Marseille était menacé par des voyous sur les réseaux sociaux, à visage découvert suite à un contrôle. Un suspect a été interpellé ce matin. Chacun doit savoir que tout sera fait pour protéger nos forces de l’ordre. pic.twitter.com/tBu8U1UZRP— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 6, 2021

Le ministre de l’Intérieur intervient

Dans son post, il avait accusé le policier d’avoir tué par balles un jeune homme. « Voilà la photo de la tête de condé qui a tiré sur le mec à la Belle-de-Mai qui est mort, avait écrit le mis en cause. Il m’a contrôlé avec des collègues, on était à moto, il […] fait le vaillant à Marseille. Partagez les gars. » Le Marseillais avait été interpellé vendredi 6 août. Une arrestation saluée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter.

Concernant les circonstances de la mort du jeune homme de 19 ans, une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale pour l’usage de l’arme. Une autre pour « tentative d’homicide » a été confiée à la police judiciaire.

Ouest France