Affaire extorsion présumée de fonds : Le commissaire adjoint de Calavi donne sa version des faits

Les 4 policiers arrêtés en mars dernier et poursuivis pour « abus de fonction et extorsion de fonds » ont comparu, jeudi 25 mai dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A l’occasion, le commissaire adjoint de Calavi, qui fait partie des mis en cause, a donné sa version des faits.

Les  policiers arrêtés en mars dernier et poursuivis pour « abus de fonction et extorsion de fonds » ont comparu, jeudi 25 mai dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A l’occasion, le commissaire adjoint de Calavi, qui fait partie des mis en cause, a donné sa version des faits.

Selon ses explications, rapportées par Bip Radio, un collègue lui a signalé la présence d’un cybercriminel qui réside à Abomey-Calavi. Il décide donc de s’y rendre à son domicile avec deux agents.

Sur place,  ils perquisitionnent  le domicile du présumé cybercriminel. Toutefois, il confie que la perquisition n’a pas permis de trouver des preuves matérielles qui attestent que ce dernier est un cybercriminel. Il décide alors de le relâcher.

Mais une fois libéré, le présumé cybercriminel porte, à son tour, plainte contre les 02 agents et le commissaire adjoint. Il accuse ces derniers de lui avoir soutiré 17 millions de FcFa contre sa liberté. Entre temps, le plaignant disparaît dans la nature.

Lors des débats, le conseil d’avocat des policiers  a plaidé pour une liberté provisoire de leurs clients.

Une demande rejetée par le ministère  public qui leur reproche d’avoir laissé partir un présumé cybercriminel sans aucune procédure formelle après une perquisition.

L’audience a ensuite été renvoyée en juillet pour statuer sur la demande de liberté provisoire. En attendant, les mis en cause retournent en prison.

M.A