Bénin/Evasion de Georges Bada, décès d’un détenu au CNHU : Me Fatiou Ousman dénonce le « silence des autorités »

Georges Bada, condamné à 6 ans de prison dans le dossier 39 ha a réussi à tromper  la vigilance de l’Agence pénitentiaire du Bénin. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Adjagbo, puis transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM), l’ex maire de la commune d’Abomey-Calavi a réussi à s’évader dans la nuit du jeudi 17 mars 2022.

 

Georges Bada, condamné à 6 ans de prison dans le dossier 39 ha a réussi à tromper  la vigilance de l’Agence pénitentiaire du Bénin. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Adjagbo, puis transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM), l’ex maire de la commune d’Abomey-Calavi a réussi à s’évader dans la nuit du jeudi 17 mars 2022.

Sébastien Kinsiklounon, un autre détenu condamné dans la   même affaire de 39 Ha pour « abus de fonction » et évacué au CNHU/HKM a laissé sa peau. L’ex-secrétaire général de la mairie d’Abomey-Calavi a rendu l’âme au petit matin de ce vendredi 18 mars 2022.

Sur ces deux sujets, pas grand mot du Gouvernement du Bénin, si ce n’est un communiqué de l’Agence pénitentiaire du Bénin pour informer de l’évasion de Georges Bada et inviter les béninois (ses) à alerter les autorités en cas de découverte du fugitif. Pour l’heure, pas de réaction du ministre de la justice, ou des autorités à divers niveaux pour apporter plus de précisions.

 

Attitude qui fâche Me Fatiou Ousman. Sur son compte méta, l’Avocat au barreau de Dijon a dénoncé le comportement des autorités béninoises après l’évasion de Georges Bada et le décès de Sébastien Kinsiklounon.

« Drôle de pays… », a-t-il introduit avant de pousser son coup de gueule «  Un détenu, et pas des moindres, s’évade et… Rien… Silence des autorités. Un autre détenu meurt à l’hôpital et…Là encore, rien… Pas de son, pas d’image ».

Pour Me Fatiou Ousman, «  l’action publique ne s’accommode pas d’un silence ».

Le Gouvernement appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Fatiou Ousman à propos de Joël Aïvo : « Deux mois déjà qu’un jeune et brillant professeur d’université, expert près les nations unies, est détenu arbitrairement … »

« Deux mois déjà (15 avril-15 juin) qu’un jeune et brillant professeur d’université, expert près les nations unies, est détenu arbitrairement par un régime qui n’a pas supporté qu’il lui tienne tête et qu’il ait mis à nu sa mascarade électorale.

« Deux mois déjà (15 avril-15 juin) qu’un jeune et brillant professeur d’université, expert près les nations unies, est détenu arbitrairement par un régime qui n’a pas supporté qu’il lui tienne tête et qu’il ait mis à nu sa mascarade électorale.

60 jours que, du fait du prince du moment et sur des chefs de prévention aussi fictifs qu’inexistants, un homme, un patriote, est privé de sa liberté et de ses droits pour avoir osé se dresser face à l’arbitraire et pour avoir dénoncé les dérives d’une gestion opaque et nocive.

Si la place d’un opposant est en prison, alors ma place est à ses côtés. Aujourd’hui et demain.

Comme FJA, je dénonce les reculs démocratiques orchestrés par les puissants illégitimes du moment.

Comme lui, je fustige le discours consistant à opposer Démocratie et Développement, posture de facilité politique et de paresse intellectuelle pour ceux qui excècrent la liberté et l’adversité.

Avec le professeur AÏVO, je pense, j’affirme même, que l’on peut faire mieux pour les béninois, tous les béninois, en garantissant le respect de leurs droits, l’ancrage de la démocratie et une gestion rigoureuse de la chose publique sans complaisance ni favoritisme.

Le Bénin appartient aux béninois seuls.

Ce pays ne sera pas l’instrument des privilèges de quelques uns au détriment de la majorité à qui l’on présente de la cosmétique infrastructurelle comme des avancées, alors que leur quotidien est de plus en plus difficile.

C’est pour avoir eu ce courage de dénoncer cette imposture politique et ce mirage économique que Frédéric Joël AÏVO est aujourd’hui détenu.

Ce n’est pas pour autre chose.

Par Fatiou Ousmane

#liberezjoelaivo

#liberezlesotagespolitiques