On est encore loin d’une sortie de crise à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Le mouvement de débrayage lancé la semaine dernière par la Fédération nationale des étudiants du Bénin(Fneb), l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) se poursuit dès ce mardi 13 février suite à l’échec des négociations entre la ministre de l’Enseignement supérieur et les responsables des trois associations estudiantines.
Manassé AGBOSSAGA
La motion de 72heures de grève des trois associations estudiantines sera à son 2è acte dès ce mardi. Pour cause, la rencontre entre la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et les responsables étudiants de la Fneb, de l’Unseb et de l’Uneb, du vendredi 9 février dernier a accouché d’une souris. Du moins, selon les mots des responsables étudiants.
En effet selon le communiqué des associations estudiantines, aucune avancée n’a été notée à l’issue des échanges qui ont portées sur les 15 points de revendication, dont les décrets 2017-485 portant modalités de collaboration des associations estudiantines avec les autorités universitaires et l’Etat central, les critères d’attribution des allocations d’études universitaires.
A en croire les responsables étudiants, Marie-Odile Atanasso a affiché sa volonté manifeste de foncer et de mettre en application les décrets querellés. A titre d’exemple, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique aurait laissé entendre que les bourses et secours s’octroieront en fonction des disponibilités budgétaires.
Mais face à ce qu’ils qualifient « d’acharnement du gouvernement contre l’étudiant », les trois associations estudiantines ont décidé de poursuivre le combat en reconduisant la motion de grève.
C’est dire que pendant trois jours, les travaux dirigés, les cours, les compositions, les travaux pratiques et autres seront perturbés. Les uns et les autres sont donc avertis !