Adé Fidégnon sur le nouveau calendrier portant célébration des religions traditionnelles : « l’arbre ne peut s’élever qu’en enfonçant ses racines dans la terre nourricière »

Au Bénin, les députés ont adopté le 30 juillet 2024 une nouvelle loi fixant la date de la fête annuelle des religions traditionnelles. Autrefois célébrée les 10 janvier, les religions traditionnelles seront célébrées désormais chaque deuxième vendredi du mois de janvier avec la journée du jeudi veille chômée. Expert en Gouvernance et Démocratie, Adé Fidégnon salue ce vote. Lire son propos explicatif.

Au Bénin, les députés ont adopté le 30 juillet 2024 une nouvelle loi fixant la date de la fête annuelle des religions traditionnelles. Autrefois célébrée les 10 janvier, les religions traditionnelles seront célébrées désormais chaque deuxième vendredi du mois de janvier avec la journée du jeudi veille chômée. Expert en Gouvernance et Démocratie, Adé Fidégnon salue ce vote. Lire son propos explicatif.

Adé Fidégnon :  « L’affirmation identitaire est un acte de souveraineté autant pour les adeptes, les nationaux que pour l’économie via la manne touristique. Disposer davantage de jours pour sa célébration en fait le festival-ciment d’unité nationale.

L’impact du vodoun (animisme) porté par la traite négrière aux quatre coins du globe est le plus puissant soft power qui soit. Religion de concorde se démarquant du bô (mysticisme) est grâce au commerce triangulaire un patrimoine universel dont la nation béninoise est dépositaire, par conséquent son affirmation renforcée, à travers un nouveau calendrier, fait légitimité.

Ceci est la communion certaine entre nos mânes et la gouvernance pour la révélation de notre potentiel culturel, de nos valeurs.

Retenons que l’arbre ne peut s’élever qu’en enfonçant ses racines dans la terre nourricière.

Adé Fidégnon, Expert en Gouvernance et Démocratie