Bénin : Le FMI approuve un accord pour la mise en place d’un nouveau programme économique et financier de 400 milliards (Communiqué)

Le Conseil d’Administration du FMI approuve en faveur du Bénin, un accord historique pour la mise en place d’un nouveau programme économique et financier innovant de 42 mois

Mise en place d’un nouveau programme économique et financier innovant de 42 mois pour le Bénin : Le FMI approuve l’accord

Le Conseil d’Administration du FMI approuve en faveur du Bénin, un accord historique pour la mise en place d’un nouveau programme économique et financier innovant de 42 mois

Après l’accord technique obtenu en avril dernier avec les services techniques du Fonds Monétaire International (FMI), le Conseil d’administration de l’institution a approuvé ce vendredi 08 juillet 2022 pour le Bénin, la mise en place pour une durée exceptionnelle de 42 mois, d’un programme économique et financier inédit caractérisé par une combinaison de deux instruments différents

Ce programme, de par sa nature est une première de l’histoire du FMI. Il a été conçu exclusivement aux pays disposant de capacités institutionnelles suffisantes pour mettre en œuvre des programmes dont les montants dépassent la limite normale d’accès à un instrument combinant e la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et le Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC). Il est particulièrement inédit à plusieurs égards :

– Il est ancré sur l’ambitieux programme de réformes à travers le Programme d’Actions du Gouvernement 2021-2026 et le Plan National de Développement ;

– sa durée est de 42 mois (la durée maximale pour ce type de programme est habituellement de 36 mois) ;

– le montant exceptionnellement important du financement : un montant total d’environ 400 milliards de FCFA ; et

– le décaissement de près de la moitié du montant total de l’accord dès 2022, la première année de mise en œuvre.

Les ressources ainsi mobilisées permettront au Bénin de répondre aux besoins de financement urgents liés aux chocs actuels (pandémie de la Covid-19, guerre en Ukraine et les problèmes sécuritaires régionaux), préserver la stabilité macroéconomique  et contribueront à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) à travers un meilleur accès aux  services publics de base et une meilleure présence de l’État dans les zones vulnérables.

La conclusion de cet accord vient récompenser les efforts d’assainissement des finances publiques engagés par le Gouvernement depuis 2016 à travers une plus grande mobilisation des recettes fiscales et l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques.

Fait à Cotonou, le 08 juillet 2022

BTP: Le FMI mijote la disparition de l’entreprise panafricaine Ebomaf

On connaissait du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait, c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf ( Entreprises Bonkongoun Mahamadou et fils) en disent long…

On connaissait  du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des  pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait,  c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination  des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux  du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils)  en disent long.

Manassé AGBOSSAGA

« Afrique de l’ouest : LE FMI TRAQUE LES DETTES CACHEES », ainsi écrivait le magazine  « La Lettre du Continent » dans sa parution du numéro 813 du mercredi 04 décembre 2019. Dans cette publication, le magazine  prétend que le Fmi mène une campagne  active contre le système des garanties souveraines, qui selon le journal en ligne,  est utilisé par  de nombreux Etats africains « pour masquer leur niveau réel d’endettement ». Le magazine indique d’ailleurs que le sujet a été longuement abordé dans les coulisses de la conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à laquelle participaient plusieurs chefs d’Etats africains  dont ceux du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso.

Le FMI programme la mort d’Ebomaf ?

Ce qui attire l’attention, c’est que ‘‘La Lettre du Continent’’ ne tarde pas à cracher le morceau. Plus loin, le magazine, souvent très bien informé’, dévoile indirectement le plan diabolique empreint d’impérialisme qui se cache derrière la prétendue « traque des dettes ».

Expliquant que  les garanties souveraines sont largement utilisées  dans les contrats d’énergie ou du BTP, le magazine révèle que les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garantis. En outre, le journal ajoute que les pourparlers ne visent aucune entreprise nommément, mais  « ciblent particulièrement le secteur du BTP qui selon ‘‘La lettre du Continent’’ « fait un usage de plus en plus immodérée des garanties ».

L’objectif est il d’empêcher l’entreprise de traiter avec ses partenaires traditionnels et manquer plus de fonds pour exister?

Fidèle à sa vision d’empêcher le développement de l’Afrique avec des programmes qui ne répondent pas aux réalités du continent,  le Fmi donne des raisons de répondre par l’affirmatif. Dans ce cas, l’institution lance ainsi petit à petit l’assaut de destruction d’une entreprise panafricaine qui résiste à la concurrence des multinationales étrangères. Car, Ebomaf, c’est avant tout, une entreprise panafricaine qui fait preuve de professionnalisme et de notoriété. Ebomaf,   c’est avant tout,   une entreprise qui fidèle au respect du cahier des charges a su s’imposer sur le continent africain. Preuve, l’entreprise a,  dans le strict  respect des normes internationales,   obtenu des marchés de construction d’infrastructures routières dans plusieurs pays dont le Libéria, la Côte d’Ivoire.

Ebomaf, c’est aussi et surtout une entreprise panafricaine qui appartient à un digne du fils du continent  en la personne de Mahamadou Bonkoungou.

Jaloux de ce joli tableau, le Fmi après ses précédents destructeurs programmes  uniquement concoctés pour l’Afrique revient à la charge pour éliminer une entreprise panafricaine sous le couvert « d’une traque de la dette ». Cette fois avec aux commandes Christalina Georgieva.