Israël devient le premier pays à interdire le commerce de la fourrure animale pour la mode

Israël a acté l’interdiction du commerce de toute fourrure animale pour la mode. La fourrure animale reste toutefois autorisée pour le commerce rituel.

Israël a acté l’interdiction du commerce de toute fourrure animale pour la mode. La fourrure animale reste toutefois autorisée pour le commerce rituel.

Israël a interdit mercredi par décret ministériel le commerce de fourrure animale pour la mode, devenant le premier pays à adopter une législation aussi stricte, a annoncé le ministère de l’Environnement. »Le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l’enseignement et de certaines traditions religieuses », affirme le ministère dans un communiqué, précisant que l’interdiction entrera en vigueur dans six mois.

L’utilisation de la fourrure, rituellement utilisée pour les « Schtreimel », ce chapeau de véritable fourrure que portent certains juifs ultra-orthodoxes, reste donc autorisée.

Des fourrures animales exposées lors d'un salon dédié à Moscou, en 2017. (photo d'illustration)
© Mladen ANTONOV / AFP Des fourrures animales exposées lors d’un salon dédié à Moscou, en 2017. (photo d’illustration)

« L’industrie du commerce de la fourrure provoque des souffrances inimaginables aux animaux et ce décret va transformer le marché de la mode israélienne le rendant meilleur sur le plan du respect des normes environnementales », a déclaré dans le communiqué Gila Gamliel, la ministre de l’Environnement.

Une décision symbolique

Le ministère a également publié une lettre envoyée par Jane Halevy-Moreno, directrice de la Coalition internationale anti-fourrure (IAFC), saluant ce décret qualifié de « geste historique ».

« Israël est le premier pays au monde à fermer ses portes à cette cruelle industrie », écrit Jane Halevy-Moreno. Israël avait déjà interdit en 1976 l’élevage d’animaux pour leur fourrure.

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Plusieurs pays à travers le monde ont instauré des interdictions partielles de commerce de la fourrure, notamment pour des espèces particulièrement menacée, comme le phoque.

L’interdiction totale du commerce de fourrure n’est en vigueur que dans certaines villes, comme Sao Paulo au Brésil ou encore dans l’Etat de Californie. L’Inde a déjà passé une règlementation similaire à l’échelle du pays, mais seulement pour les peaux de vison, de renard et de chinchilla.

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