Politique: Azannaï assume sa maitrise de la fraude électorale et clarifie

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale…

Le président du parti Restaurer l’Espoir est constant. Candide Azannaï assume sa grande maitrise de la fraude électorale. Présent à une rencontre politique ce jeudi 14 février 2019 organisée par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a assumé sa casquette d’expert de la fraude tout en apportant quelques clarifications sur le sujet.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï ne renie pas ses déclarations relatives à  sa maitrise de la fraude électorale. Intervenant à l’occasion d’un échange politique initié par l’Association béninoise de droit constitutionnel, il a réitéré ses propos qui ont fait la polémique. Le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé qu’il s’y connait en fraude électorale. « La fraude,  moi je suis expert.  Je le dis », a-t-il martelé.

Toutefois, le président du parti Restaurer l’Espoir a apporté quelques clarifications. Candide Azannaï a révélé ce qui, l’a amené à s’intéresser à la fraude électorale. Et à en croire ses propos, l’échec de Nicéphore Soglo, en 1996 alors qu’il était président de la République et candidat à sa propre succession en est pour beaucoup.   « Tel qu’on a échoué, j’ai dit aux gens,  allons étudier la fraude », révèle t-il.

Candide Azannai fait savoir qu’il était nécessaire après cet épisode d’aller à la racine pour comprendre les mécanismes de la fraude électorale. Et à en croire ses propos, il lui a fallu quatre années pour comprendre dans les moindres détails les mécanismes de fraude.  « J’ai compris comment il est possible de frauder », confie t-il.

L’ancien compagnon de Patrice Talon souligne que c’est ainsi qu’il a installé pour la première fois au Bénin, la brigade anti fraude. « J’ai compris que pour arrêter une fraude, il y a des mécanismes », indique t-il, avant d’ajouter «  Pour faire le bien,  il faut comprendre le mal.  Si vous voulez être ingénieur du bien,  soyez d’abord expert du mal ».

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Non déclaration de patrimoine : Eric Houndété, ce mauvais élève qui veut lutter contre la fraude électorale

A en croire les informations du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), le premier vice président de l’Assemblée nationale est en conflit avec la loi. En effet au cours de deux sorties médiatiques (17 septembre et 05 décembre 2018), Jean Baptiste Elias a révélé l’identité des fonctionnaires, agents de l’Etat, élus du peuple qui n’ont toujours pas satisfait à l’obligation de déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes…

Etonnant, mais vrai ! Le député  Eric Houndété veut  jouer le policier qui surveillera la transparence du scrutin législatif de 2019. Pourtant le premier vice président de l’Assemblée nationale n’a pas fait  preuve de transparence sur la déclaration de patrimoine comme l’exige la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption.

Manassé AGBOSSAGA

A en croire les informations du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), le premier vice président de l’Assemblée nationale est en conflit avec la loi. En effet au cours de deux sorties médiatiques (17 septembre et 05 décembre 2018),  Jean Baptiste Elias a révélé l’identité des fonctionnaires, agents de l’Etat, élus du peuple qui n’ont toujours pas satisfait à l’obligation de déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes.

Le point fait par le président de l’ANLC révélait que le député Eric Houndété et plusieurs de ses collègues n’avaient toujours pas satisfait à cette obligation. Si certains députés ont réussi à se rattraper, le premier vice président de l’Assemblée nationale a préféré violer la loi.

Pourtant l’article 7 du décret n°2012-338 du 02 octobre 2012, stipule que « la déclaration du patrimoine est adressée à la juridiction financière compétente dans les 15 jours suivant l’entrée en fonction et à la cessation de fonction…»

Elu en 2015, Eric Houndété a semblé ignorer cette disposition. Etonnante attitude  pour un député qui est à sa quatrième mandature et qui porte le costume de premier vice-président de l’Assemblée nationale, 7è législature.

En attendant que la Cour suprême ne réagisse à la plainte du président de l’ANLC contre Eric Houndété et ses autres collègues retardataires, on est en droit de se poser la question de savoir si l’homme qui veut lutter contre la fraude électorale est bien placé pour parler de transparence et de respect des textes.

C’est juste une question d’un  Kpakpato.