Affaire délimitation des frontières entre le Bénin et le Togo : Les assurances du ministre de l’Intérieur

Un appel consécutif aux récents évènements qui ont eu lieu dans la localité d’Akaradé, commune de Bassila, une localité frontalière du Togo. Il informe aussi que le Bénin a entrepris la réaffirmation de ses frontières avec ses voisins dans un esprit de promotion de la cohésion sociale et le développement de la coexistence pacifique avec les pays voisins.

Dans un communiqué en date du vendredi 02 Juin 2023, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, monsieur Alassane Séidou, appelle les autorités locales, les parties prenantes et la presse à s’abstenir de propager de fausses informations susceptibles d’entraver la cohabitation pacifique entre les peuples du Bénin et du Togo.

Un appel consécutif aux récents évènements qui ont eu lieu dans la localité d’Akaradé, commune de Bassila, une localité frontalière du Togo. Il informe aussi que le Bénin a entrepris la réaffirmation de ses frontières avec ses voisins dans un esprit de promotion de la cohésion sociale et le développement de la coexistence pacifique avec les pays voisins.

Avec le Togo, les travaux de la Commission mixte paritaire de délimitation de la frontière ont abouti à la réaffirmation de la ligne frontière à travers la construction de 243 bornes frontières et un projet de construction de bornes de densification, conformément aux documents coloniaux hérités par les deux pays.

En conséquence, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique rassure le peuple béninois de ce que l’Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers (ABEGIEF) travaille au quotidien pour la sauvegarde de l’intégrité du territoire national et suit en permanence les travaux de la réaffirmation des lignes frontières entre le Bénin et ses voisins.

Source : Gouv Bénin

Peut être une image de texte

Peut être une image de texte

Covid 19 : Levée des mesures exigées pour la traversée des frontières du Bénin (Communiqué)

Communiqué du Ministre de la santé relatif à la levée des mesures exigées pour la traversée des frontières dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19.
À compter du jeudi 16 juin à 00 heure, l’entrée sur le territoire béninois aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes est libre de présentation de tout document en rapport avec la Covid-19.

Communiqué du Ministre de la santé relatif à la levée des mesures exigées pour la traversée des frontières dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19.
À compter du jeudi 16 juin à 00 heure, l’entrée sur le territoire béninois aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes est libre de présentation de tout document en rapport avec la Covid-19.
Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Peut être une image de texte

Terrorisme au Bénin : Le ministre de l’Intérieur Alassane Séidou nuance et cite les communes à risque

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Le « terrorisme n’est pas installé au Bénin ». Et ce Malgré les nombreuses attaques enregistrées sur son territoire. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique lors de son passage dans le Magazine  »Gouvernement en Action’’.

Pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin, mais « est à nos frontières ».

Le ministre de l’Intérieur fait remarquer que le système de riposte et les services de renseignement empêchent les terroristes de s’installer sur le territoire béninois. Ces derniers sont alors obligés d’opérer des incursions dans certaines localités du pays, a-t-il ajouté.

Les communes menacées par le terrorisme

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a indiqué que « toutes les communes qui ont de frontières avec le Burkina-Faso » où le terrorisme est installé « sont concernées ».

« Il s’agit des communes qui sont au nord ouest et parmi ces communes, nous avons, la commune de Karimama, la commune de Banikoara, la commune de Kérou, la commune de Tanguiéta, la commune de Matéri, la commune de Cobly.

Et lorsque nous venons au nord est, vous avez la commune de Malanville, la commune de Ségbana, la commune de Kalalé, la commune de Nikki un peu.

Et quand vous remontez dans les Collines, vous avez la commune de Savè, la commune de Ouèssè.

Et plus au sud, dans le plateau, vous avez la commune de Kétou », a précisé Alassane Séidou ajoutant « voilà les communes qui aujourd’hui ont des frontières avec des pays où il y a le terrorisme. La menace est au niveau des frontières de ces communes ».

Alassane Séidou a toutefois rassuré que les forces de défense et de sécurité sont présentes à ces endroits pour « constituer un rempart » afin « d’empêcher que le terrorisme puisse entrer dans notre pays ».

Il dira d’ailleurs que c’est cette présence qui « oblige » les terroristes « à faire des incursions et à replier aussitôt ».

« C’est parce qu’il y a des ripostes. S’il n’y avait pas de réaction, ils se seraient installés », a-t-il martelé.

Pas de panique donc…

Manassé AGBOSSAGA