A moins de 4 mois des législatives de janvier 2023, des partis de la mouvance unissent leurs forces. Par exemple, l’Union progressiste a fusionné avec le Parti du renouveau démocratique pour donner naissance à l’Union progressiste le renouveau. Ce cas de figure pourrait il se répéter du côté de l’opposition ?
A moins de 4 mois des législatives de janvier 2023, des partis de la mouvance unissent leurs forces. Par exemple, l’Union progressiste a fusionné avec le Parti du renouveau démocratique pour donner naissance à l’Union progressiste le renouveau. Ce cas de figure pourrait-il se répéter du côté de l’opposition ?
Interrogé sur la question, le secrétaire administratif du parti Les Démocrates a directement exclu cette hypothèse.
Kamar Wassangari a écarté une fusion des partis de l’opposition pour affronter les législatives de 2023. Un choix pour éviter de se faire piégé comme en 2019, a-t-il, laissé entendre.
« Les difficultés rencontrées par les formations politiques de l’opposition en 2019 dans le processus de mise en conformité, la prudence de ces formations de l’opposition comme Les Démocrates, amènent aujourd’hui à ne pas engager un processus de fusion parce que ça serait une porte ouverte qui pourrait être utilisée comme en 2019 », a-t-il déclaré au micro de Frissons Radio.
Evoquant la fusion de l’UP et du PRD à quelques mois de l’échéance, il a laissé entendre que c’est l’avantage de leur appartenance à la mouvance, synonyme d’aucun blocus au ministère de l’Intérieur.
« Ceux qui engagent ce projet de fusion à deux mois du dépôt des dossiers de candidature, c’est ceux qui sont sûrs que le ministre de l’intérieur pourrait leur délivrer séance tenante tout document pour se porter candidat aux prochaines législatives », a lancé le secrétaire administratif du parti d’opposition Les Démocrates.
Ça discute entre partis de l’opposition
Si la thèse de fusion est définitivement écartée, Kamar Wassangagri a toutefois rassuré que des discussions sont en cours entre les partis de l’opposition.
Il a indiqué que ces « discussions » et « consultations » visent à « trouver la meilleure formule qui puisse permettre aux formations de l’opposition de prendre part à ces élections et de les gagner ».
Kamar Wassangari a confié que lorsque cette « meilleure stratégie qui va permettre aux partis de l’opposition de gagner sera arrêtée », elle sera « mise sur la place publique ».
En attendant, pas de projet de fusion, synonyme d’une nouvelle baignade dans le même fleuve.
Manassé AGBOSSAGA