Bénin : RLC déclare sa ‘‘mort politique’’, UP le Renouveau a dévoré ça

Fin de vie de Restaurer la Confiance (RLC) ! 2 ans après sa création, le parti présidé par Iréné Agossa vient de ‘‘déclarer sa mort politique’’.

Fin de vie de Restaurer la Confiance (RLC) ! Deux ans après sa création, le parti présidé par Iréné Agossa vient de ‘‘déclarer sa mort politique’’.

En effet, à la faveur d’un congrès extraordinaire du parti à Grand-Popo, samedi 20 mai 2023, qui a réuni les membres du bureau national, les coordonnateurs départementaux, les congressistes ont décidé de la dissolution de RLC.

Les ex membres du parti ont, à la fin du congrès, opté pour une fusion absorption avec l’Union progressiste le Renouveau (UP-R).

« Il faut désormais une mutation profonde pour pouvoir faire face au développement de notre pays. Nous avons une mission, puisqu’en, évaluant déjà l’enjeu, nous nous avons dit l’UP le Renouveau n’a qu’à conduire cette mutation », a déclaré le président du parti politique ‘‘défunt’’, Iréné Agossa.

Cette adhésion à l’Union progressiste le renouveau est tout sauf une surprise. Iréné Agoosa, et les siens, qui se réclamaient de l’opposition, avaient déjà appelé à voter pour le parti présidé par Joseph Djogbénou lors des législatives du 08 janvier.

 Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023 au Bénin : Pas de projet de fusion des partis de l’opposition ! Kamar Wassangari dit pourquoi

A moins de 4 mois des législatives de janvier 2023, des partis de la mouvance unissent leurs forces. Par exemple, l’Union progressiste a fusionné avec le Parti du renouveau démocratique pour donner naissance à l’Union progressiste le renouveau. Ce cas de figure pourrait il se répéter du côté de l’opposition ?

A moins de 4 mois des législatives de janvier 2023, des partis de la mouvance unissent leurs forces. Par exemple, l’Union progressiste a fusionné avec le Parti du renouveau démocratique pour donner naissance à l’Union progressiste le renouveau. Ce cas de figure pourrait-il se répéter du côté de l’opposition ?

Interrogé sur la question, le secrétaire administratif du parti Les Démocrates a directement exclu cette hypothèse.

Kamar Wassangari a écarté une fusion des partis de l’opposition pour affronter les législatives de 2023. Un choix pour éviter de se faire piégé comme en 2019, a-t-il, laissé entendre.

« Les difficultés rencontrées par les formations politiques de l’opposition en 2019 dans le processus de mise en conformité, la prudence de ces formations de l’opposition comme Les Démocrates, amènent  aujourd’hui à ne pas engager un processus de fusion parce que ça serait  une porte ouverte qui pourrait être utilisée comme en 2019 », a-t-il déclaré au micro de Frissons Radio.

Evoquant la fusion de l’UP et du PRD à quelques mois de l’échéance, il a laissé entendre que c’est l’avantage de leur appartenance à la mouvance, synonyme d’aucun blocus au ministère de l’Intérieur.

«  Ceux qui engagent ce projet de fusion à deux mois du dépôt des dossiers de candidature, c’est ceux qui sont sûrs que le ministre de l’intérieur pourrait leur délivrer séance tenante  tout document pour se porter candidat aux prochaines législatives », a lancé le secrétaire administratif du parti d’opposition Les Démocrates.

Ça discute entre partis de l’opposition

Si la thèse de fusion est définitivement écartée, Kamar Wassangagri a toutefois rassuré que des discussions sont en cours entre les partis de l’opposition.

Il a indiqué que ces « discussions » et « consultations » visent à « trouver la meilleure  formule qui puisse permettre aux formations de l’opposition  de prendre part à ces élections et de les gagner ».

Kamar Wassangari a confié que lorsque cette «  meilleure stratégie qui va  permettre aux partis de l’opposition de gagner sera arrêtée », elle sera « mise sur la place publique ».

En attendant, pas de projet de fusion, synonyme d’une nouvelle baignade dans le même fleuve.

Manassé AGBOSSAGA