Depuis janvier 2018, les policiers et les gendarmes béninois sont regroupés en un seul corps. Les vocables Police nationale et Gendarmerie nationale ont alors cédé leur place au vocable Police républicaine. Un changement de nom qui tarde à entrer dans les habitudes des béninois. Et le lapsus du premier patron de la Police républicaine en dit long. Alors qu’il participait à la séance de travail entre le ministre de la Justice et les têtes couronnées ce mardi 27 mars 2018 à la tour administrative au sujet des crimes rituels, le Général Nazaire Hounnonkpè a évoqué l’ancienne dénomination pour qualifier la troupe qu’il dirige avant de se rattraper plus loin.
« Les réseaux sociaux et autres médias font large échos d’un phénomène ignoble qui se produirait dans notre pays, phénomène baptisé tout de suite crimes rituels. Et face à l’ampleur des descriptions qui sont faites sur les réseaux sociaux, la direction générale de la Police nationale a automatiquement pris les taureaux par les cornes », a pourtant lancé le directeur général de la Police Républicaine.
Cette bourde confirme que l’appellation Police républicaine n’est pas encore totalement ancrée dans les habitudes des béninois, y compris des premiers concernés.
Manassé AGBOSSAGA