Elle met un faux ventre pour obtenir un congé maternité…son mensonge éclate au grand jour

Quand une femme veut quelque chose, elle est prête à tout. Confirmation avec ce fait divers qui nous vient tout droit de la Géorgie.

Quand une femme veut quelque chose, elle est prête à tout. Confirmation avec ce fait divers qui nous vient tout droit de la Géorgie.

Là bas, une femme a usé de stratagème hors du commun pour obtenir un congé maternité.

Comme le rapporte The Mirror, ce samedi 05 mars 2022, une jeune femme de 24 ans a réussi à berner tout le monde avec un faux ventre.

Elle a mis un faux ventre et a pu obtenir un congé maternité de sept mois.

Les faits remontent à octobre 2020.  Pendant plusieurs semaines, la jeune femme va faire croire à son employeur qu’elle attend un enfant pour obtenir des congés.

Et pour donner du crédit à son mensonge, elle va jusqu’à mettre un faux ventre de grossesse.

Et si sa stratégie marche pendant plusieurs jours, elle sera toutefois prise la main dans le sac.

Comme tout finit par se savoir, le pot-aux-roses est dévoilé. Et ce au bureau.

Son faux ventre choisit le mauvais pour la trahir. Alors  qu’elle marche jusqu’à son bureau, son faux ventre tombe. Ses collègues sont étonnés…fin du mensonge.

Kpakpato Medias, vous laisse, imaginez sa tête à cet instant !!!

Manassé AGBOSSAGA

Un premier sénateur noir pour l’État de la Géorgie

Le symbole est puissant : pour la première fois de son histoire, la Géorgie a élu au Sénat un Afro-Américain, Raphael Warnok, pour représenter cet ancien État confédéré.

Pour la première fois de son histoire, la Géorgie a élu au Sénat un Afro-Américain, Raphael Warnok, pour représenter l’ancien État confédéré.© Jim Watson Archives Agence France-Presse Pour la première fois de son histoire, la Géorgie a élu au Sénat un Afro-Américain, Raphael Warnok, pour représenter l’ancien État confédéré.

Un retournement de l’histoire que le pasteur n’a pas manqué de souligner peu après sa victoire, confirmée dans la nuit de mardi à mercredi : « Parce que ceci est les États-Unis, les mains âgées [de ma mère] de 82 ans qui ramassaient le coton d’un producteur ont pu se rendre aux urnes pour choisir son plus jeune fils pour devenir un sénateur américain. »

Aux États-Unis, « tout est possible, et c’est pourquoi j’aime tant ce pays », a ajouté l’homme de 51 ans mercredi matin sur les ondes de CNN.

Celui qui a été choisi il y a 14 ans pour devenir pasteur à l’église baptiste Ebenezer, où officiait Martin Luther King Jr., a d’ailleurs annoncé qu’il souhaitait continuer à prêcher tous les dimanches pour maintenir ce contact intime avec le peuple américain.

Selon les derniers résultats disponibles, après le dépouillement de 98 % des votes, Raphael Warnok a remporté 50,6 % des voix. Son opposante, la sénatrice républicaine sortante Kelly Loeffler, a pour sa part mis la main sur 49,4 % des suffrages. Dans la deuxième course sénatoriale en Géorgie, le démocrate Jon Ossoff menait en début d’après-midi avec 50,2 % des voix, alors que le sénateur actuel, David Perdue, le suivait de près avec 49,8 % des suffrages.

Bien qu’aucun grand média n’ait encore confirmé sa victoire, le jeune démocrate de 33 ans a diffusé en début de journée mercredi une déclaration virtuelle dans laquelle il mentionne que « c’est avec humilité qu[’il] remercie le peuple de la Géorgie de [l]’avoir élu pour le servir au Sénat américain ».

Dans un communiqué diffusé mercredi, le président désigné des États-Unis, Joe Biden, s’est aussi dit convaincu de la victoire prochaine des deux candidats démocrates. « [Les électeurs de la Géorgie] veulent de l’action face aux crises que nous traversons. Sur la COVID-19, sur le soutien économique, sur le climat, sur la justice raciale, sur le droit de vote et sur tant d’autres sujets. Ils veulent que nous avancions, mais que nous avancions ensemble », a-t-il déclaré.

Dépouillement

Dans un immense hangar bétonné au sous-sol du Georgia World Congress Centre, des dizaines d’employés électoraux s’affairaient toujours à ouvrir les enveloppes, mercredi midi, puis à acheminer les bulletins dans de grands bacs blancs de l’United States Postal Service vers des scanneurs. Une fois compilés, les résultats sont ensuite envoyés par voie électronique aux instances électorales, explique sur place Regina Waller, responsable des communications pour le département des élections du comté de Fulton. « Le tout doit être terminé à 15 h cet après-midi. »

Pour cette chaude lutte en Géorgie — qui permettra de déterminer qui, des démocrates ou des républicains, contrôlera le Sénat — plus d’un million d’électeurs ont voté par la poste et plus de deux millions ont voté par anticipation.

Mardi soir, le président Trump — continuant d’affirmer que l’élection présidentielle lui a été volée et que le processus électoral est frauduleux — y est allé d’une nouvelle déclaration incendiaire sur le processus électoral en Géorgie : « On dirait qu’ils sont en train de mettre en place une grande “décharge électorale” contre les candidats républicains. En attendant de voir de combien de votes ils ont besoin ? » a-t-il écrit sur Twitter.

Double camouflet

Cette rhétorique, répétée à n’en plus finir par le président sortant depuis sa défaite du 3 novembre, pourrait d’ailleurs avoir découragé des électeurs républicains à se rendre aux urnes pour le deuxième tour des élections sénatoriales, croient plusieurs observateurs. Dans ce qui était probablement le dernier grand rallye de sa présidence, Donald Trump avait néanmoins imploré ses partisans, rassemblés lundi soir à l’aéroport régional de Dalton, dans le nord-ouest de la Géorgie, d’aller voter pour bloquer l’élection des deux candidats démocrates, dépeints comme des « extrémistes radicaux de gauche ».

Mais le vent semble avoir bel et bien tourné en Géorgie, un État traditionnellement républicain qui a créé la surprise en novembre en élisant Joe Biden à la présidence par une mince avance de 12 000 voix (0,2 % du suffrage). Les efforts de la communauté noire pour faire inscrire ses membres sur les listes électorales — des efforts menés notamment par Stacey Abrams, ex-candidate démocrate au poste de gouverneur de la Géorgie, et par les mouvements New Georgia Project et Fair Fight — pourraient avoir joué un rôle névralgique dans l’issue du vote.

Depuis l’élection de novembre, la Géorgie se trouve au cœur des attaques de Donald Trump contre l’intégrité du processus électoral. Lundi soir, face à la foule conquise d’avance qui scandait « Fight for Trump » sous d’immenses drapeaux américains accrochés à des grues, le président sortant avait d’ailleurs promis de revenir en Géorgie « dans un an et demi pour faire campagne contre [le] gouverneur et [le] secrétaire d’État », tous deux des républicains, mais qui ont refusé de renverser les résultats de la présidentielle à sa faveur. Le président s’était également dit amèrement déçu de la Cour suprême, instance à laquelle il a nommé trois juges conservateurs, mais qui n’est pas intervenue pour bloquer l’élection de Joe Biden. « La Cour suprême nous a abandonnés », a-t-il dit.

La possible double victoire démocrate en Géorgie — qui pourrait être confirmée dans la journée de mercredi — survient le jour même où le Congrès se réunit à Washington pour certifier la victoire de Joe Biden, un double camouflet pour Donald Trump.

Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat–Le Devoir.

USA: Trump enregistré tentant de faire changer les résultats électoraux en Géorgie

USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE© Reuters/TOM BRENNER USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE

(Reuters) – Le président américain, Donald Trump, a fait pression sur le principal responsable des opérations électorales de Géorgie pour tenter d’obtenir qu’il modifie en sa faveur le résultat du scrutin présidentiel du 3 novembre dans l’Etat, selon un enregistrement d’une conversation téléphonique que s’est procuré le Washington Post.

Cet appel téléphonique, passé samedi, constitue la dernière tentative en date de Donald Trump d’obtenir une remise en cause de sa défaite à la présidentielle face au démocrate Joe Biden, un scrutin marqué selon lui par des fraudes à grande échelle même si toutes ses accusations ont été rejetée par les autorités des Etats et les autorités fédérales ainsi que par des dizaines de tribunaux saisis de recours.

Le Washington Post a mis en ligne dimanche des extraits de cette conversation d’une heure entre Donald Trump et Brad Raffensperger, secrétaire d’Etat de Géorgie, en précisant que le président avait successivement flatté, imploré et menacé ce responsable républicain.

Il ajoute que Brad Raffensperger et le directeur juridique de ses services ont rejeté les demandes et les affirmations de Donald Trump pendant toute cette conversation et lui ont déclaré qu’il s’appuyait sur des théories complotistes déjà démenties.

« Le peuple de Géorgie est en colère, le peuple du pays est en colère », a dit le président, selon l’un des extraits. « Et il n’y a rien de mal à dire, vous savez, euh, que vous avez recalculé », a dit Donald Trump.

« Tout ce que je veux, c’est ça: je veux simplement trouver 11.780 voix, ce qui fait une de plus que ce que nous avons. Parce que nous avons remporté l’Etat », a ajouté Donald Trump.

La Maison blanche s’est refusée à tout commentaire. Les services de Brad Raffensperger n’ont pas répondu dans l’immédiat à des demandes de commentaire. L’équipe de transition de Joe Biden, qui doit succéder officiellement à Donald Trump le 20 janvier, n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

« MÉPRIS POUR LA DÉMOCRATIE », SELON UN RESPONSABLE DÉMOCRATE

La Géorgie est l’un des Etats clés perdus par Donald Trump le 3 novembre qui ont fait basculer le scrutin présidentiel en faveur de son adversaire démocrate. Depuis, Donald Trump a affirmé à de nombreuses reprises, sans en apporter la preuve, que les résultats du scrutin dans l’Etat avaient été truqués. Mais même s’il avait remporté les 16 « grand électeurs » de Géorgie, le président sortant aurait perdu à l’échelle nationale.

La victoire serrée de Joe Biden en Géorgie est la première d’un candidat démocrate à la présidence dans cet Etat depuis une génération et le Parti démocrate espère qu’elle lui permettra aussi de remporter les deux élections sénatoriales de mardi, décisives pour le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Avant la publication de la conversation par le Washington Post, Donald Trump avait déclaré sur Twitter dimanche s’être entretenu par téléphone avec Brad Raffensperger au sujet de la fraude électorale en Géorgie.

« Il ne voulait pas, ou ne pouvait pas, répondre à des questions comme la fraude aux ‘bulletins sous la table’, la destruction de bulletins, les ‘électeurs’ hors de l’Etat, les électeurs morts et autres. Il n’en a aucune idée », a écrit le président.

Brad Raffensperger lui a répondu, toujours sur Twitter: « Respectueusement, président Trump: ce que vous dites n’est pas vrai. La vérité va sortir. »

Les informations publiées par le Washington Post ont suscité de vives critiques de responsables démocrates, parmi lesquels le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff.

« Le mépris de Trump pour la démocratie est révélé au grand jour. Une fois de plus. Sur un enregistrement », a-t-il écrit sur Twitter. « Faire pression sur un responsable électoral pour ‘trouver’ les voix lui permettant de gagner est potentiellement criminel. Et c’est un nouvel abus de pouvoir d’un homme corrompu qui serait un despote si nous le laissions faire. Nous ne le ferons pas. »

(Michael Martina à Detroit, avec Jonathan Landay zet Nandita Bose à Washington; version française Marc Angrand)/REUTERS

Election américaine : à quelle heure vont tomber les résultats décisifs ?

Les Américains se rendent aux urnes ce mardi 3 novembre, et plus de 100 millions d’entre eux ont déjà voté de façon anticipée, par correspondance ou en personne. Pourtant, le résultat de l’élection présidentielle risque de se faire attendre.

Les Américains se rendent aux urnes ce mardi 3 novembre, et plus de 100 millions d’entre eux ont déjà voté de façon anticipée, par correspondance ou en personne. Pourtant, le résultat de l’élection présidentielle risque de se faire attendre.

Pour l’emporter, un candidat n’a pas besoin d’être majoritaire en voix au niveau national : il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats. Mais les incertitudes pèsent sur le scrutin et le vainqueur de cette bataille sans merci entre le président républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden, favori des sondages, ne sera pas connu avant mercredi matin (en France) au plus tôt, voire dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le vote par correspondance risque aussi de retarder le dépouillement, car le décompte des bulletins arrivés dans les jours suivant le scrutin est possible dans de nombreux Etats.

débat entre Trump et Biden

A quelle heure recevra-t-on les premiers résultats ?

Les premiers décomptes de votes commencent à être publiés après la fermeture des bureaux de vote dans certaines régions du Kentucky et de l’Indiana, à 18h heure locale (minuit à Paris).

La plupart des Etats fermeront leurs bureaux de vote d’ici 3h*, ouvrant la voie à un flux régulier de décomptes au fils des heures suivantes, certains Etats et circonscriptions étant connus pour être plus rapides que d’autres dans cet exercice.

La Californie, l’Etat le plus peuplé du pays, vote jusqu’à 5h* et Hawaï et l’Alaska, qui pèsent peu en termes de grands électeurs, votent encore plus tard. Mais comme les sondages sont assez clairs sur les intentions de vote dans 38 des 50 Etats américains, 12 Etats contestés sont réellement à surveiller.

Les premiers viendront des Etats de l’est du pays : la Géorgie, où les bureaux de vote ferment à 1h*, la Floride, où ils ferment selon les circonscriptions à 1h* ou 2h* et la Caroline du Nord (1h30*).

Ensuite viendra l’Arizona (ouest) où le vote s’achève à 3h*.

Sur la base des projections des médias américains, il est possible que Joe Biden soit annoncé comme vainqueur de plus de 270 grands électeurs s’il emporte la Floride et deux autres de ces quatre Etats. En revanche, si Donald Trump emporte ces quatre Etats, le résultat final resterait incertain.

* Heure de Paris

Comment le vainqueur est-il désigné?

Officiellement, le nom du vainqueur n’est annoncé que lorsque chaque Etat a certifié le décompte de ses votes, ce qui, comte tenu du vote anticipé massif, pourrait prendre une semaine ou plus par endroits. Mais le nom du vainqueur est traditionnellement donné par les grands médias américains le soir de l’élection, sur la base des projections de vote, circonscription par circonscription.

Ils déterminent le gagnant dans chaque Etat puis finalement du scrutin tout entier, lorsqu’il apparaît qu’un candidat n’a aucune chance mathématiquement de surmonter son déficit de voix et que l’autre candidat est sûr d’obtenir le nombre magique de 270 grands électeurs.

La victoire de Ronald Reagan en 1980 a été annoncée dès 20h15 heure de New York (2h15 heure de Paris), mais celle de Donald Trump en 2016 n’a été claire que bien plus tard, lorsque les décomptes ont montré qu’il avait remporté la Pennsylvanie : il était près de 8h30 du matin à Paris lorsque Hillary Clinton a reconnu sa défaite.

En 2000, cas extrême, c’est la Floride qui a décidé de l’élection, par quelques centaines de voix. Il a fallu 36 jours pour que George W. Bush soit désigné vainqueur face au démocrate Al Gore, par un arbitrage inédit de la Cour suprême.

Quand saura-t-on qui a gagné ?

Cela pourrait être aux alentours de 5h heure française, ou plus tôt si Biden emporte nettement les quatre premiers Etats contestés. Sinon, cela dépendra des autres Etats clés, ce qui pourrait durer.

Dans l’Etat crucial de Pennsylvanie, les bureaux de vote ferment à 20h heure locale (2h heure de Paris). Mais les responsables locaux ont prévenu que le décompte des votes anticipés pourrait retarder le résultat jusqu’à mercredi ou plus tard encore.

Cela pourrait être aux alentours de 5h heure française, ou plus tôt si Biden emporte nettement les quatre premiers Etats contestés. Sinon, cela dépendra des autres Etats clés, ce qui pourrait durer.

Dans l’Etat crucial de Pennsylvanie, les bureaux de vote ferment à 20h heure locale (2h heure de Paris). Mais les responsables locaux ont prévenu que le décompte des votes anticipés pourrait retarder le résultat jusqu’à mercredi ou plus tard encore.

La même chose pourrait se reproduire dans le Michigan, le Wisconsin et d’autres Etats clés. Et si les bulletins de vote doivent être vérifiés ou recomptés, il faudra peut-être attendre des jours, voire des semaines.

L’OBS