Tenté par un « challenge plus important », peut-être, la présidentielle? La réponse tranchée du ministre Aurélien Agbénonci

Invité de l’émission le ‘’Gouvernement en Action’’, ce mardi 27 juin, initié dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, Aurélien Agbénonci a subtilement été interrogé sur ses probables ambitions pour la présidentielle de 2026.

Officiellement Patrice Talon ne sera pas candidat à la présidentielle de 2026. Ce qui laisse un boulevard pour ses proches collaborateurs. Ministre des Affaires étrangères depuis plus de 6 ans dans le Gouvernement Talon, Aurélien Agbénonci  n’est-il pas tenté par ce « challenge » après de six ans au ministère des Affaires étrangères.

Invité de l’émission le ‘’Gouvernement en Action’’, ce mardi 27 juin, initié dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, Aurélien Agbénonci a subtilement été interrogé sur ses probables ambitions pour la présidentielle de 2026. Le journaliste André Dossa a, avec malice, demandé au patron de la diplomatie Béninoise s’il n’était pas tenté pas un « autre challenge plus important » après plus de six ans de présence dans le Gouvernement Talon.

Mais, ‘’tel un djabi qui rencontre un autre djabi’’, Aurélien Agbénonci a, à son tour, répondu avec malice, à la question de son vis-à-vis, sans mordre à la poussière.

 

Aurélien Agbénonci : « Il n’y a pas de place, pour des rêveries »

Aurélien Agbénonci a d’abord fait remarquer qu’il a, en toute conscience, pris « l’engagement de travailler aux côtés du président Talon ».

Il a ensuite ajouté qu’il était important d’innover pour ne pas « tomber dans la routine » après une longue présence au ministère des Affaires étrangères.

Aurélien Agbénonci poursuit et s’affiche ensuite comme un homme concentré sur le développement du Bénin et l’amélioration des conditions de vie des Béninois (ses) sous le leadership de Patrice Talon.

« La route vers le développement n’est pas facile. Il faut du travail, il faut du pain, il faut de l’eau pour tout le monde. Nous savons qu’aucun individu tout seul ne peut y arriver. C’est pour cela, que le président Talon a un Gouvernement, une équipe qui travaille avec lui … Nous sommes très occupés pour améliorer le quotidien de nos compatriotes. Il y a tellement de choses à faire », a-t-il déclaré, avant de lancer « Donc, concentrons-nous sur ce que nous faisons avec le président. Il n’y a pas de place, je crois, pour des rêveries ».

Rendez vous en 2026 pour savoir si cette dernière phrase sera toujours d’actualité !

Manassé AGBOSSAGA

Critique contre Moussa Latoundji, contre-performance des Ecureuils A : Le ministre des Sports Oswald Homéky en parle

De passage dans l’émission, ‘‘Le Gouvernement en Action’’, ce jeudi 23 juin 2022, le ministre des Sports revient sur les critiques contre Moussa Latoundji après les deux contre-performances des Ecureuils dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. Oswald Homéky a notamment défendu le sélectionneur intérimaire des Ecureuils, invitant les Béninois (ses) à ne pas perdre  confiance.

De passage dans l’émission, ‘‘Le Gouvernement en Action’’, ce jeudi 23 juin 2022, le ministre des Sports revient sur les critiques contre Moussa Latoundji après les deux contre-performances des Ecureuils dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023. Oswald Homéky a notamment défendu le sélectionneur intérimaire des Ecureuils, invitant les Béninois (ses) à ne pas perdre  confiance.

Moussa Latoundji peut compter sur le soutien de Oswald Homéky malgré les deux défaites contre le Sénégal et le Mozambique dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023.  S’exprimant sur le plateau  de l’émission, ‘‘Le Gouvernement en Action’’, le ministre des Sports a semblé rejeter l’idée du remplacement de l’actuel sélectionneur des Ecureuils, se demandant pourquoi ce changement d’avis constant des Béninois sur le profil du patron de l’Encadrement technique.

« Est-ce que le staff des Ecureuils est donc faible ?  Tantôt,  tout le peuple souhaite la promotion d’un encadreur local et tout le monde a  appelé à ça », fait il remarquer, avant de déplorer «  Au cours  de deux matchs, tout le monde dit, il est faible. Il faut le remplacer tout de suite ».

Oswald Homéky : « Nous sommes partis de loin. Nous avons  construit quelque chose.  Nous sommes à quelques mois,  à quelques années de la stabilité de la constance»

Mais pour lui, la solution n’est pas au recrutement d’un nouvel sélectionneur.  « Nous avons besoin de travailler », soutient le patron des Sports, avant d’inviter les uns et les autres à ne pas désespérer «  Les Béninois ont le droit d’être exigeants.  Je les comprends,  mais comme je le dis. Nous sommes partis de loin. Nous avons  construit quelque chose.  Nous sommes à quelques mois,  à quelques années de la stabilité de la constance.

Et Donc que les contre performances ne les choquent pas au point  de perdre confiance en ce projet qui est en place ».

Siméon AKOGBE

Terrorisme au Bénin : Le ministre de l’Intérieur Alassane Séidou nuance et cite les communes à risque

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Le « terrorisme n’est pas installé au Bénin ». Et ce Malgré les nombreuses attaques enregistrées sur son territoire. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique lors de son passage dans le Magazine  »Gouvernement en Action’’.

Pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin, mais « est à nos frontières ».

Le ministre de l’Intérieur fait remarquer que le système de riposte et les services de renseignement empêchent les terroristes de s’installer sur le territoire béninois. Ces derniers sont alors obligés d’opérer des incursions dans certaines localités du pays, a-t-il ajouté.

Les communes menacées par le terrorisme

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a indiqué que « toutes les communes qui ont de frontières avec le Burkina-Faso » où le terrorisme est installé « sont concernées ».

« Il s’agit des communes qui sont au nord ouest et parmi ces communes, nous avons, la commune de Karimama, la commune de Banikoara, la commune de Kérou, la commune de Tanguiéta, la commune de Matéri, la commune de Cobly.

Et lorsque nous venons au nord est, vous avez la commune de Malanville, la commune de Ségbana, la commune de Kalalé, la commune de Nikki un peu.

Et quand vous remontez dans les Collines, vous avez la commune de Savè, la commune de Ouèssè.

Et plus au sud, dans le plateau, vous avez la commune de Kétou », a précisé Alassane Séidou ajoutant « voilà les communes qui aujourd’hui ont des frontières avec des pays où il y a le terrorisme. La menace est au niveau des frontières de ces communes ».

Alassane Séidou a toutefois rassuré que les forces de défense et de sécurité sont présentes à ces endroits pour « constituer un rempart » afin « d’empêcher que le terrorisme puisse entrer dans notre pays ».

Il dira d’ailleurs que c’est cette présence qui « oblige » les terroristes « à faire des incursions et à replier aussitôt ».

« C’est parce qu’il y a des ripostes. S’il n’y avait pas de réaction, ils se seraient installés », a-t-il martelé.

Pas de panique donc…

Manassé AGBOSSAGA