Guerre en Ukraine: Emmanuel Macron dit à Xi Jinping qu’il compte sur lui pour «ramener la Russie à la raison»

Le président Français est en visite d’État en Chine depuis mercredi. Au deuxième jour de son séjour, Emmanuel Macron a rencontré Xi Jinping. Il a, à l’occasion, soufflé à son homologue chinois qu’il comptait sur son soutien pour « ramener la Russie à la raison » depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Le président Français est en visite d’État en Chine depuis mercredi. Au deuxième jour de son séjour, Emmanuel Macron a rencontré Xi Jinping. Il a, à l’occasion, soufflé à son homologue chinois qu’il comptait sur son soutien pour « ramener la Russie à la raison » depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, c’est le parfait amour. Et le président Français compte bien s’appuyer sur les bons rapports qu’entretiennent les deux présidents pour tenter de désamorcer la bombe en Ukraine.

Lors de sa rencontre avec Xi Jinping, ce jeudi 06 avril dans le cadre de sa visite de travail en Chine, Emmanuel Macron a directement sollicité le soutien du président chinois pour « ramener la Russie à la raison » plus d’un an après l’invasion russe.

« Je sais pouvoir compter sur vous pour ramener la Russie à la raison et tout le monde à la table des négociations », a affirmé le président français lors de cette rencontre bilatérale à Pékin, d’après des propos rapportés par l’AFP.

Emmanuel Macron dit être « convaincu que la Chine a un rôle majeur à jouer dans la construction de la paix », plaidant pour « une reprise des discussions au plus vite ».

Réagissant à cette sollicitation, Xi Jinping s’est montré ouvert à jouer le rôle de médiateur dans la guerre en Ukraine. Le président chinois a également rejeté tout recours à l’arme nucléaire et condamné toute « attaque contre des civils »

mais, interrogé par la presse sur l’éventualité d’une médiation de la Chine, la Russie a affiché son opposition.

« Bien sûr que la Chine dispose d’un potentiel formidable et efficace, s’agissant de ses services de médiation. Mais la situation avec l’Ukraine est complexe, il n’y a pas de perspective de règlement politique. Et, pour le moment, nous n’avons pas d’autre solution que de continuer l’opération militaire spéciale », a martelé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, rapporte l’AFP.

Macron appréciera !

M.A

L’intégralité de l’entretien de Patrice Talon sur la télévision française Lci

 Le président béninois, Patrice Talon était l’invité dimanche 5 mars 2023 de la chaîne française Lci. Reçu par le journaliste Darius Rochebin, il a évoqué l’actualité internationale. Guerre en Ukraine, démographie, relation France-Afrique, présence de la Chine en Afrique,. Ci-dessous, l’intégralité de de l’entretien de Patrice Talon sur la télévision française Lci.

 Le président béninois, Patrice Talon était l’invité dimanche 5 mars 2023 de la chaîne française Lci. Reçu par le journaliste Darius Rochebin, il a évoqué l’actualité internationale. Guerre en Ukraine, démographie, relation France-Afrique, présence de la Chine en Afrique,. Ci-dessous, l’intégralité de de l’entretien de Patrice Talon sur la télévision française Lci.

Darius Rochebin : Monsieur le président bonjour

Patrice Talon : Monsieur Rochebin bonjour

Vous êtes Patrice Talon, président du Bénin, un des chefs d’Etat les plus courtisés du continent africain qui est tellement courtisé en ce moment, visite du président Macron, visite du ministre russe Lavrov, visite du ministre chinois  Est-ce qu’il y a, en raison de la guerre, un moment africain ?

Peut-être on peut le dire, ce moment est actuel. Peut-être que c’est un moment africain. Cela a été flatteur pour nous.

On a entendu sur votre sol la première grande charge du président Macron contre la Russie quand il a dit que la Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales. Est-ce qu’il a raison ?

Je ne saurais le dire. Ce n’est pas mon analyse des choses. Ce qui moi me préoccupe et qui préoccupe le Bénin, c’est la guerre en Ukraine. Cette guerre, elle est malheureuse. La Russie est un ami, un ami du Bénin de vieille date et malgré l’intervention de la Russie en Ukraine, la Russie demeure un ami du Bénin. Mais ce n’est pas parce que nous sommes des amis, des peuples amis qu’il faut se garder de ne pas condamner ce que fait la Russie en Ukraine.

Cela veut dire que vous le condamnez entièrement ?

Tout à fait. Le Bénin condamne parce que l’usage de la force n’est pas à promouvoir. Cela est dangereux parce que si on banalise ce fait ou on exprime une neutralité, ce serait une façon de promouvoir l’usage de la force pour régler les conflits internationaux et cela est dangereux notamment pour les pays du Sud comme le Bénin et encore davantage pour les pays qui ont une force militaire faible ou qui n’ont pas de puissance militaire.

Vous aviez des relations personnelles presque y compris avec le président Poutine. Est-ce qu’il a commis là une erreur personnelle ?

Je ne veux pas juger de l’opportunité de son intervention.

Si, vous venez de dire que c’était essentiellement condamnable ?

Non, l’usage de la force. Est-ce que la cause est juste ? Est-ce que la cause est pertinente ? Ce n’est pas le débat. Donc, évitons de chercher si une cause fut-elle juste puisse justifier l’intervention par l’armée dans les relations internationales ? Il ne faut pas que la force soit le moyen de règlement des conflits quelle que soit la pertinence de la cause.

Comment est-ce que vous comprenez dans une partie des opinions africaines, en dépit de ce que dites, cette espèce de séduction qu’il y a toujours de la Russie ?

Toutes les grandes puissances font de la séduction. Chacun veut étendre sa sphère d’influence.

Toutes sont impériales ?

Je ne sais pas si le mot convient encore aujourd’hui, mais étendre sa sphère d’influence est tout à fait commun aussi bien à la France, à la Russie, à la Chine, aux Etats-Unis, à l’Angleterre, autrement dit toutes les grandes puissances. Les relations humaines sont d’ailleurs caractérisées par ce genre de volonté.

Monsieur le président, on assiste quand même à des choses étonnantes. La France a commis des sacrifices si considérables par exemple pour lutter par exemple contre le djihadisme au Mali. On est en 2023. On se dit que le colonialisme, c’est du passé et on voit qu’encore aujourd’hui, dans une partie des opinions africaines, il y a une séduction de la Russie, même de Wagner. Comment est-ce que vous expliquez ça ?

La Russie est dans une phase difficile. L’invasion de la Russie, c’est-à-dire la guerre que la Russie mène en l’Ukraine, l’oblige à se justifier et à étendre son cercle d’amis. Donc c’est normal que dans cette phase actuelle, elle soit plus active en termes de séduction. Mais je continue de dire que tous les Etats et les dirigeants des pays devraient s’abstenir de banaliser ou d’être neutres parce qu’on peut avoir un ami et quand l’ami fait quelque chose qui est préjudiciable pour l’ensemble de l’humanité, il faut le dire. L’usage de la force, n’est pas souhaitable parce ça devient une banalité et tout le monde le fera. Ce sera dangereux en tout cas pour les pays comme les nôtres.

Sur notre antenne, le ministre des Armées, monsieur Lecornu a dit que Wagner considère désormais la France comme ennemi numéro 1 et d’une certaine manière, il appelait à l’aide les Africains. Est-ce que vous êtes prêt à aider la France à lutter contre Wagner ?

Le Bénin n’a pas à aider un pays contre un autre. Nous ne pouvons pas  être l’allié de la France contre la Russie. Nous ne pouvons pas non plus être un allié de la Russie contre la France, ou contre la Chine et consorts. Le Bénin n’a pas d’allié de combattre avec un pays contre un autre. Wagner vient dans un environnement où nous parlons de la guerre que la Russie mène en Ukraine. L’environnement est assez pollué parce que le prestataire privé armé, parce que Wagner si je comprends bien est un prestataire privé armé. Mais la notion de faire appel à un prestataire privé militaire n’est pas nouvelle. On a vu en Afghanistan qu’il y a eu des prestataires, sociétés de prestation de sécurité privée qui sont intervenues pour protéger des édifices et consorts.

Vous pensez là aux Américains ?

Tout à fait. Donc sur le principe (ndlr Wagner) n’est pas condamnable quoique l’idéal serait que tout ce qui est armée soit plutôt d’ordre public et non privé.

Ceux qui vous entendront diront que Ah le président Talon est en train de relativiser. Il est en train de dire certes, il y a Wagner mais il y avait aussi une société privée américaine?

En effet, je relativise le principe même de l’intervention privée militaire. Mais quelle est la cause, quel est l’objectif ou quelle est la mission même qui est confiée à Wagner ? C’est purement sécuritaire.

Est-ce que c’est un danger pour vous ? Est-ce que pour vous Wagner est un danger aujourd’hui en Afrique ?

Si la mission de Wagner est purement sécuritaire au service d’un pays qui est en proie à l’insécurité, au djihadisme et qui n’a pas les moyens humains, techniques, n’a pas les hommes qu’il faut, aguerris, entrainés qu’il faut, que ces pays-là fassent appel à un prestataire privé, sur le principe, ce n’est pas condamnable pour moi.

Monsieur le président, on vous sent très prudent mais pour les opinions occidentales généralement, Wagner c’est un groupe criminel majeur à abattre. Vous avez l’air de dire que certains gouvernements africains recourent à Wagner pour leur sécurité ?

Je parle du recours à un prestataire privé armé. Maintenant si le recours n’a pas d’autres objectifs que le soutien pour une causé sécuritaire, alors là c’est condamnable. Donc, si Wagner intervient dans ces pays pas pour apporter une prestation purement sécuritaire et que ça doit servir un régime pour des exactions et consorts, cela est condamnable et doit être condamné. Il faut bien faire la différence entre les deux choses.

Est-ce que l’affaire libyenne pèse encore sur les esprits. Le fait que la chute de Kadhafi à laquelle la France n’est pas étrangère, est-ce que c’est encore présent dans les élites africaines et pas seulement ?

Les faits d’assurance sécuritaire aujourd’hui en Afrique empêchent qu’on nettoie le passé. L’Afrique est confrontée à un problème sécuritaire grave. Les armes circulent et on sait très bien que l’explosion de la Libye a été un facteur déterminant. La Libye a explosé à la suite de la chute de Kadhafi. Donc dans le quotidien des africains aujourd’hui, où on voit des armes de guerre circuler librement et aisément au détriment de la paix et de la sécurité des uns et des autres, comment on peut faire abstraction de ce que l’un des facteurs déterminants de cette situation a été l’explosion de la Libye et donc la chute de Kadhafi.

Il y a presque  une idée de faute originelle dans leur poilue, la chute de Kadhafi a amené tant de problèmes et c’est la responsabilité des occidentaux ?

Vous savez, la fin justifie les moyens. Ce qui se passe aujourd’hui est peut-être mis en balance avec ce que Kadhafi était à savoir si la chute d’un monsieur malgré tout ce qu’on  peut lui reprocher, ce qui a donc entrainé l’explosion de la Libye est-ce que, aujourd’hui quand on voit ce qui se passe comme drame en Afrique, qu’est-ce qu’il fallait faire, qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire ? S’il fallait regarder dans une boule de cristal, s’il fallait jeter des oracles, on dirait oh la la, si la zone doit être aussi une sinécure, il n’aurait pas fallu toucher à Kadhafi.

En substance, beaucoup d’Africains pensent que mieux valait Kadhafi que la situation présente ?

Vous savez le monde va heureusement ou malheureusement avec les constances du jour ou détermination du jour. Si on devrait savoir l’avenir, combien de choses on ne ferait pas, et combien de choses on ferait ?

Et pourtant le poids de l’histoire, on est ici, Rue du Faubourg Saint Honoré, deux rues plus loin à droite, il y avait le bureau de Jacques Foccart. Vous y êtes déjà allé, c’était le centre de l’empire. Est-ce que ce passif colonial pèse encore ?

Je n’ai pas le privilège d’aller dans ce bureau. Vous savez les temps ont beaucoup changé, il faut l’avouer, il faut le reconnaître. Il subsiste encore beaucoup de fantasmes au titre des relations entre l’Afrique et la France. Et la tournée actuelle du président Macron et son discours avant sa tournée, tombe bien parce que ça clarifie un peu les choses. Nos populations ont encore beaucoup l’impression que la France a beaucoup d’intérêts en Afrique et qu’elle tente à les défendre coûte que coûte. Il faut avouer que la situation n’est plus exactement pareille qu’il y a quelques décennies. Les choses ont beaucoup changé. Il faut que nous ayons le temps, l’occasion, les autorités françaises ainsi que les dirigeants africains de l’expliquer pour tuer ces fantasmes-là qui polluent la relations entre les deux peuples et au sein de l’Afrique.

Et pourtant, on en voit des manifestations de cette sensibilité aujourd’hui, la scène entre le président Tshisekedi et le président Macron, qu’en substance,   le président Tshisekedi rappelle que monsieur Le Drian a parlé d’un compromis à l’africaine et que selon lui, ça été choquant et le président Macron dit que ce n’est pas un mépris.  Selon vous, qui a raison ?

C’est le président Tshisekedi qui a raison parce que les propos de Le Drian à l’époque étaient malvenus. C’était maladroit.

Lors de la tournée du président Macron, il y a eu ces scènes extrêmement frappantes qui nous viennent d’un stade dans une banlieue de Kinshasa. Qu’est-ce que  ça représente dans l’évolution du rapport entre la France et l’Afrique ?

Ça montre bien  qu’il y a une partie de la population africaine qui évolue qui n’est pas accrochée au passé. Ce qui est d’ailleurs un handicap pour le développement quand on passe son temps à ressasser le passé. Le président Macron est un président jeune qui dit les choses telles qu’il les sent. Donc, il a l’esprit assez ouvert. Il est jeune. C’est un avantage pour voir les choses différemment et cela  beaucoup d’africains l’apprécient. Maintenant, il est nécessaire que la France affiche davantage son sentiment d’égalité avec les pays africains et que ce sentiment passé de paternalisme soit totalement effacé.

Il y a encore du paternalisme ?

Beaucoup de nos compatriotes perçoivent encore certains propos, certains faits comme du paternalisme. Il faut faire l’effort de les gommer.

Qui était le plus africain des présidents français ?

Dans quel sens ? Le plus paternaliste ou le plus progressiste pour l’Afrique ?

Qui comprenait l’Afrique?

Dans quel sens ?

Là vous jouez (rires). Il y a quelques images évidemment : de Gaulle, Mitterrand, Chirac et aujourd’hui le président Macron, mais aussi le président Sarkozy ?

Moi, je dirai que la question devrait être : qui est le président Français qui a davantage œuvré pour une coopération-développement plus active, plus visible et plus concrète ? Mais, chacun a fait un peu  sa part du job.

Vous êtes excessivement prudent. La démographie africaine est tellement forte et celle européenne faible. Est-ce qu’il y a une logique historique à ce que notamment pour payer les retraites d’une génération à venir des Africains, que cela soit plaise ou non que politiquement on apprécie le mouvement migratoire.

Il ne faut pas que les migrations ou la nécessité de combler le déficit démographique en Europe conditionnent des politiques africaines en termes de développement ou de démographie. Nous sommes confrontés aujourd’hui à un drame. Le taux de croissance de la démographie est trop élevé et en décalage avec notre capacité à investir dans les infrastructures d’éducation, de santé, la création d’emplois.

Vous êtes donc pour la restriction de la démographie ?

Il faut donc pratiquement contrôler ce taux de progression de la démographie.

De toute éternité, on a essayé mais on peut très peu jouer sur les naissances.

Beaucoup de pays y sont parvenus et il faut trouver les moyens d’inciter au contrôle des naissances et même trouver des moyens coercitifs pour que l’explosion observée ne s’éternise pas sinon, l’Afrique se portera très mal.

Quand les patrons allemands disent parfois très cyniquement on a pris des immigrés syriens parce que les immigrés syriens aideront à payer les retraites des Allemands dans 30 ans. Est-ce que ce calcul vaut pour vous les Africains en Europe ?

Nous n’allons pas développer notre politique de développement sur ce besoin de l’Occident d’avoir des immigrés pour combler leurs déficits de population démographique. Il faut que les dirigeants africains que nous sommes, nous œuvrons pour le bien-être de nos concitoyens aujourd’hui et demain. Et pour cela, il faut contrôler les naissances et limiter le taux national de la démographie pour que nos moyens soient en adéquation avec la population.

Pendant ce temps, qui arrête l’immigration ?

C’est un phénomène humain et universel qui à travers le temps, n’a jamais pu être maîtrisé par la volonté des hommes, des dirigeants d’un instant. Les peuples ont toujours bougé. L’homme a toujours circulé et circulera toujours.

La situation en Ukraine, une nouvelle équipe des puissances, la montée de la Chine qui gagne des parts de marchés en Afrique de manière tellement massive. La Chine est-elle l’avenir pour vous ?

La Chine, c’est déjà le présent. Il faut constater qu’elle est une puissance incontournable. Elle donne l’exemple de ce qu’on peut partir de rien pour se développer et devenir une puissance. La Chine m’inspire beaucoup. Le modèle chinois, l’effort sur soi, la bonne gouvernance sont des éléments qui devraient inspirer tous les pays sous-développés puisque le développement est à la portée de tout le monde.

Monsieur le président, la Chine c’est une dictature qui viole les droits humains de manière tellement massive. C’est un système dictatorial sur sa propre population et cela vous inspire ?

La liberté et la démocratie sont un bien inaliénable. Il faut que chaque individu puisse vivre librement sur terre et s’exprimer en ce qui concerne la gouvernance de sa communauté. Mais attention, il ne faut pas que la démocratie soit un leurre parce qu’on reproche à certains pays africains de ne suffisamment pas promouvoir la démocratie, les libertés et les droits de l’homme. Reprocher à la Chine de ne pas promouvoir suffisamment la démocratie, les droits de l’homme et la démocratie, moi je dis une chose, s’il y a de la démocratie sans bonne gouvernance, c’est aussi grave que le défaut de démocratie et c’est pour cela que le développement socio-économique est un impératif autant que la démocratie et la liberté sont des impératifs.

Comme on parle de l’Occident et parfois des réserves, je rappelle vous avez condamné l’invasion de l’Ukraine. Sur la Chine, le premier mouvement n’est que positif. Est-ce que c’est révélateur de l’avenir, c’est-à-dire l’immense puissance démographique chinoise et l’immense puissance démographique africaine sont appelées à être d’une certaine manière, un avenir du monde ?

Est-ce que vous n’avez pas l’impression qu’il y a 10 ans, 20 ans et aujourd’hui, les choses ont beaucoup bougé en Chine ? Est-ce que vous avez vraiment l’impression qu’aux plans de la liberté et de la démocratie, que rien n’a bougé en Chine depuis 30 ans ou 40 ans ? Moi, je suis à la charge. Je peux vous dire combien parfois, la bonne gouvernance peut heurter en apparence la promotion de la démocratie ou des libertés et parfois c’est très difficile face aux mauvaises habitudes communautaires.

Quoi qu’il en soit, parfois c’est une angoisse en Occident que l’avenir sera toujours africain, chinois, brésilien, indien et de moins en moins français allemand, danois, anglais…Est-ce que cela correspond pour vous à un sens de l’histoire ?

Tout à fait. Je n’aime pas focaliser l’image du monde sur l’Afrique parce que parfois, c’est consolateur pour nous et ce n’est pas bien. Dire que l’avenir, c’est l’Afrique. Et le présent ? Il faut travailler pour que le présent soit meilleur, qu’il y ait un bien-être et que chacun joue sa part dans l’évolution du monde et personne ne peut prédire ce que sera l’humanité dans 1000 an

Transcription : Le Matinal

Forum de l’Etat de Saxe en Allemagne : Le président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio Ali séduit, sa valise remplie de propositions de partenariat

Le Président de l’ONG « Migration-Diaspora-Développement » (MDD) Mouhaman Hodio Ali basée à Djougou dans le Département de la Donga, a effectué une mission en Allemagne. En marge de ce déplacement, il a participé au forum de l’Etat de Saxe en Allemagne sur la Politique Economique Internationale de cet État, le  02 février 2023 au Musée national de Dresden. Devant les délégations des pays partenaires de l’Allemagne, le Président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio a séduit les uns et les autres.

Le Président de l’ONG « Migration-Diaspora-Développement » (MDD) Mouhaman Hodio Ali basée à Djougou dans le Département de la Donga, a effectué une mission en Allemagne. En marge de ce déplacement, il a participé au forum de l’Etat de Saxe en Allemagne sur la Politique Economique Internationale de cet État, le  02 février 2023 au Musée national de Dresden. Devant les délégations des pays partenaires de l’Allemagne, le Président de l’ONG MDD Mouhaman Hodio a séduit les uns et les autres, revenant avec plusieurs propositions de partenariat.

Au cours de ce forum, les débats se sont focalisés sur plusieurs sujets notamment :

– La situation actuelle des crises qui secouent le monde telle que la guerre en Ukraine, le Corona virus et le terrorisme international,

– Les stratégies d’approvisionnement des produits étrangers surtout venant de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique du Sud,

– Le Rôle de la société civile dans le cadre du recrutement de la main d’œuvre qualifiée étrangère.

Plusieurs panels se sont succédés et on note les interventions de l’ancien Secrétaire Général Mondial du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieurs (HCBE) Euloge Zodéougan basé en Allemagne et du Président de l’ONG MDD. La pertinence de leurs interventions a attiré l’attention de plusieurs partenaires et ces derniers ont souhaité de nouer des partenariats d’affaire avec les opérateurs économiques béninois.

Aussi, le Ministre-Président (Gouverneur) de l’État de Saxe Reiner Haselof qui a gracieusement offert un dîner aux participants, a également accordé un temps d’échange à la délégation béninoise pour approfondir les réflexions sur les collaborations futures surtout avec les autorités béninoises permettant à avoir des relations particulières intercommunales avec les communes de son État.

La délégation béninoise a également obtenu d’autres partenaires qui interviennent dans plusieurs secteurs et après des échanges, des engagements ont été pris pour les accueillir au Bénin pour des visites touristiques et de prospection d’affaires.

2023 s’annonce donc bien …

S.E

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine accuse les Etats-Unis de « faire trainer » le conflit et de «déstabiliser» le monde

 Vladimir Poutine attaque les Etats-Unis. Le président Russe a accusé, mardi 16 août 2022, le ‘‘pays de l’oncle Sam’’ de  «faire traîner» le conflit ukrainien et de chercher à «déstabiliser» le monde.

Vladimir Poutine attaque les Etats-Unis. Le président Russe a accusé, mardi 16 août 2022, le ‘‘pays de l’oncle Sam’’ de  «faire traîner» le conflit ukrainien et de chercher à «déstabiliser» le monde.

Dans une adresse à la Conférence internationale sur la sécurité à Moscou, ce mardi, Vladimir Poutine a confié que Joe Biden joue à un vilain jeu.

«La situation en Ukraine montre que les Etats-Unis cherchent à faire traîner ce conflit», a affirmé ce mardi le président Russe, rapporte l’AFP.

Vladimir Poutine met en avant la récente visite à Taïwan de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi.

« L’aventure américaine à l’égard de Taïwan, ce n’est pas simplement un voyage d’une politicienne irresponsable, mais une partie d’une stratégie intentionnelle consciente visant à déstabiliser et rendre chaotique la situation dans la région et dans le monde», révèle t-il.

Le président Russe dénonce une «provocation soigneusement préparée» et souligne que c’est une «démonstration insolente de leur manque de respect envers la souveraineté des autres pays et leurs obligations internationales».

Vladimir Poutine a ajouté que les Américains «agissent de la même manière en cultivant la possibilité d’un conflit en Asie, en Afrique, en Amérique latine».

La maison Blanche appréciera…

Manassé AGBOSSAGA

Emmanuel Macron : « La Russie a commencé un nouveau type de guerre mondiale hybride »

Emmanuel Macron crache sur la Russie et Vladimir Poutine. Lors de son périple Béninois dans le cadre de sa tournée africaine, mercredi 27 juillet 2022, le président Français a accusé le président Russe de mener une « guerre en hybride », depuis l’invasion en Ukraine.

Emmanuel Macron crache sur la Russie et Vladimir Poutine. Lors de son périple Béninois dans le cadre de sa tournée africaine, mercredi 27 juillet 2022, le président Français a accusé le président Russe de mener une « guerre en hybride », depuis l’invasion en Ukraine.

« La Russie, je le dis ici très clairement, pour nous Européen, mais pour le continent Africain, a commencé, au fond, un nouveau type de guerre mondiale hybride… la Russie a lancé une offensive contre l’Ukraine, c’est une guerre territoriale qu’on pensait disparue  du sol européen. C’est une guerre du début du XIX voire du XX è siècle. Je parle dans un continent qui a subi les impérialistes coloniaux. La Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales. Elle décide d’envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts.», a lancé le président Français à la question de savoir s’il redoutait une coupure du gaz Russe, lors de la conférence de presse conjointe, animée avec son homologue Béninois.

Emmanuel Macron a ensuite dénoncé l’utilisation de l’information, l’énergie et  l’alimentation comme instruments militaires au service d’une guerre impérialiste continentale contre l’Ukraine.

« Il font chantage sur l’alimentation. Ils font chantage parce que c’est eux qui ont bloqué les céréales en Ukraine.  C’est eux qui régulent les céréales. Il n’y a eu aucune sanction sur l’alimentation décidée par qui que ce soit. C’est eux qui décident  de comment réguler le robinet, fermer, faire monter les prix, les baisser, laisser venir la nourriture ou pas. Puis, ils font une tournée partout en expliquant que c’est de leur  faute », s’offusque Emmanuel Macron.

S’agissant de l’information, le président Français a fait remarquer que la Russie de Poutine use des règles démocratiques avec les services de pseudo journalistes pour divulguer  une propagande au service d’un régime contre une forte rémunération.

« Les médias russes ne sont pas libres…ils utilisent cela pour mener leurs guerres, diviser les opinions publiques et pousser leur avantage », a-t-il déclaré.

Sur l’énergie, Emmanuel Macron a laissé entendre que la Russie fait « pareil avec les Européens » même s’il a relativisé.

« C’est plus compliqué néanmoins parce que les revenus de la Russie dépendent en grande partie de leur capacité à vendre aux Européens ce gaz. Mais, on ne déplace pas un gazoduc en six mois » a-t-il indiqué.

Face à tout cela, Emmanuel Macron invite les Africains à la prudence et à ne pas croire aux paroles mielleuses de Vladimir Poutine.

« Quand vous les voyez poindre leur tête chez vous, n’y voyez pas autre chose, même s’ils vous tiennent le discours inverse », a prévenu l’hôte de Patrice Talon.

Manassé AGBOSSAGA

Guerre en Ukraine : Macky Sall s’envole pour la Russie sur « invitation » de Vladimir Poutine, tête-à-tête entre les deux présidents ce vendredi

Le président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine effectue un court déplacement en Russie. « Sur invitation » de Vladimir Poutine, Macky Sall se rend dans le pays pour discuter des voies et moyens pour un retour au calme dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Le président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine effectue un court déplacement en Russie. « Sur invitation » de Vladimir Poutine, Macky Sall se rend dans le pays pour discuter des voies et moyens pour un retour au calme dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Selon le service presse de la présidence sénégalaise, Macky Sall se rend en Russie sur « invitation de SEM Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie ».

Le président de la République du Sénégal et Président en exercice de l’Union Africaine  a d’ailleurs quitté Dakar ce jeudi 2 juin 2022.

Macky Sall s’entretiendra ce vendredi 3 juin, à Sotchi, avec le Président Poutine sur les voies et moyens pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Le service presse de la présidence sénégalaise ajoute  que « la libération des stocks de céréales et de fertilisants dont le blocage affecte particulièrement les pays africains » sera également au cœur des échanges entre les deux présidents.

L’arrivée de Macky Sall en Russie fait suite à la réunion du Bureau élargi de l’Union Africaine le 10 mai 2022.

Manassé AGBOSSAGA

Pour cet Enseignant à l’Uac, « la paresse de l’ensemble des Béninois provoquera la famine dans le pays » avec la guerre en Ukraine

Les Béninois sont ils devenus paresseux ? Oui, répond Thierry Alavo. Et pour l’enseignant chercheur à l’Université d’Abomey –Calavi (Uac), cette « paresse » risque de plonger le pays dans la « famine » avec cette guerre en Ukraine.

Les Béninois sont ils devenus paresseux ? Oui, répond Thierry Alavo. Et pour l’enseignant chercheur à l’Université d’Abomey –Calavi (Uac), cette « paresse » risque de plonger le pays dans la « famine » avec cette guerre en Ukraine.

Avec la guerre en Ukraine, Thierry Alavo craint le pire pour le Bénin. L’enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi prédit une « famine » généralisée dans le pays avec des  Béninois, notamment des jeunes, de plus en plus habitués à la « paresse ».

« La guerre en Ukraine a provoqué une augmentation exagérée des prix, mais c’est la paresse de l’ensemble des Béninois qui provoquera la famine dans le pays », prévient le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme.

Sur la base de son vécu personnel,  l’Universitaire et Agronome confie que les jeunes étudiants sont de plus en paresseux, refusant le travail de la terre,

« A l’Université, en essayant de motiver les jeunes à plus d’efforts, je me rends compte qu’on est traité de vampire par ces jeunes qui sont majoritairement très paresseux, roublards et malhonnêtes. Et beaucoup considèrent les travaux champêtres comme dénigrants; et pourtant, cela procure bien-être mental et dignité », raconte t-il.

Thierry Alavo parle de « kakistocratie »

Pour Thierry Alavo, « la kakistocratie » en est pour beaucoup avec la nomination « à des postes élevés, des roublards et autres individus uniquement pour leurs noms de famille et / ou village ».

L’Universitaire soutient qu’en nommant des gens ainsi, on montre clairement aux « jeunes qu’on n’a pas besoin de fournir d’efforts pour gagner sa vie ».

Tout en invitant l’Etat à « aider les producteurs de cultures vivrières à accroître leurs rendements en s’attaquant aux ravageurs, de façon professionnelle », Thierry Alavo recommande de «  travailler notre mentalité » pour se mettre à l’abri de la famine.

Manassé AGBOSSAGA

 

Bénin- Ce qui retarde la revalorisation des salaires selon Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du Gouvernement

Le Porte-parole du Gouvernement était face à la presse ce vendredi 06 mai 2022. A l’occasion, Wilfried Léandre Houngbédji a révélé ce qui retarde la revalorisation des salaires des travailleurs, comme promis par le président Talon après sa réélection pour un second mandat.

Le Porte-parole du Gouvernement était face à la presse ce vendredi 06 mai 2022. A l’occasion, Wilfried Léandre Houngbédji a révélé ce qui retarde la revalorisation des salaires des travailleurs, comme promis par le président Talon après sa réélection pour un second mandat.

D’après les déclarations du Porte-parole du Gouvernement, le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine en est la principale raison.

« S’il n’y avait pas eu cette guerre,  la revalorisation aurait commencée », a-t-il avancé,

Wilfried Léandre Houngbédji soutient que le Gouvernement dispose de  « liquidité » pour revaloriser les salaires des travailleurs,  mais face à cette guerre inattendue, le Gouvernement s’est vu dans l’obligation de mettre  cette « liquidité » à la disposition de « l’ensemble de la population ».

« … il y a de la liquidité qu’on a injectée ailleurs…  Ça veut dire que le Gouvernement en faisant son annonce  avait déjà  prévu de quoi mettre en œuvre… Mais nécessité n’a pas de loi et l’urgence fait que les ressources qui étaient prévues pour améliorer de suite les salaires,  on est obligé de toutes les façons de les utiliser d’abord pour sauver l’ensemble de la population », a-t-il justifié…

Un son de cloche qui risque de provoquer la colère du secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB),  Kassa Mampo, lui qui indiquait que le Gouvernement n’avait pas attendu la fin de la guerre en Ukraine pour fixer les salaires des secrétaires exécutifs des mairies.

Manassé AGBOSSAGA

Fin de la Guerre en Ukraine avant d’augmenter le Smig : Kassa Mampo dit niet, « On n’a pas attendu la fin de la guerre pour fixer les salaires des secrétaires exécutifs des mairies »

Les trois Centrales  et Confédérations syndicales,  les plus représentatives à savoir la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) étaient face au président Talon, le mardi 26 avril dernier au Palais de la marina. A la  fin des échanges, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti  (Smig) à 30 % dans les prochains mois, avec l’accord des syndicats,   a été annoncée.

Les trois Centrales  et Confédérations syndicales,  les plus représentatives à savoir la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) étaient face au président Talon, le mardi 26 avril dernier au Palais de la marina. A la  fin des échanges, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti  (Smig) à 30 % dans les prochains mois, avec l’accord des syndicats,   a été annoncée.

Seulement voilà, quelques jours après cette rencontre le secrétaire général de la CSTB semble rejeter ‘‘cet accord’’. En effet à l’occasion d’une marche initiée dans la ville de Cotonou à l’occasion de la fête du travail, Kassa Mampo a exprimé son mécontentement.

Pour lui, le Smig qui passerait  de 40000 Fcfa à 52.000 Fcfa ne comble pas les attentes des travailleurs, sans oublier qu’aucun accord n’a été trouvé sur la question de la revalorisation des salaires.

« Aucune revendication pratiquement n’est satisfaite. Le Smig à 52000 Fcfa,  c’est dérisoire », se désole-t-il avant d’ajouter, « nous voulons un minimum de 64000 Fcfa».

Kassa Mampo ne veut pas en entendre parler

Dans sa déclaration, le Sg  de la Cstb a invité le Gouvernement à ne pas se réfugier derrière la guerre en Ukraine. Pour lui, le président Talon ne doit pas conditionner l’augmentation du Smig et la revalorisation des salaires des travailleurs à la fin du conflit.

« Nous voulons que la revalorisation des salaires du secteur public se fasse le plutôt possible et on nous renvoie jusqu’à octobre. On nous dit il faut qu’on ait la chance que les effets de la guerre soient amoindris. Non,  on ne joue pas à la loterie », martèle Kassa Mampo,  d’un ton ferme.

Le sg  de la Cstb rappelle que le Gouvernement n’a pas attendu la fin de la guerre en Ukraine avant de  mieux payer les députés, ministres, secrétaires exécutifs des mairies  dénonçant au passage les salaires politiques.

« On n’a pas attendu la fin de la guerre pour fixer les salaires des députés,  des ministres, des secrétaires exécutifs des mairies », avance le Syndicaliste

Un autre son de cloche qui intervient au lendemain de la rencontre et qui risque de mal résonner du côté du palais de la Marina.

Manassé AGBOSSAGA

Guerre en Ukraine: La Russie suspendue du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a suspendu ce jeudi 07 avril 2022, la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Nouvel épisode du feuilleton ‘‘invasion de l’Ukraine par les troupes russes’’ !

L’Assemblée générale de l’ONU a suspendu ce jeudi 07 avril 2022, la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale, 93 pays ont voté pour l’exclusion temporaire de la Russie au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. 24 pays ont voté contre cette suspension tandis que 58 pays se sont abstenus.

Toutes les abstentions, n’étaient pas prises en compte dans la majorité des deux-tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.

Sans surprise, la Chine a voté contre la suspension de la Russie, dénonçant au passage une « démarche hâtive »,  la mise « de l’huile sur le feu » et un « précédent dangereux ».

Autres pays à s’inscrire dans le même registre,  l’Iran, le Kazakhstan, le Bélarus, ou encore   la Syrie.

Mais pour Washington, qui a voté en faveur de la résolution, la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme qui siège à Genève accentue « l’isolement » de Moscou sur la scène internationale depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février.

Après la Lybie en 2021, la Russie devient la deuxième nation à être suspendue du Conseil des droits de l’Homme des Nations.

Manassé AGBOSSAGA