Bénin: Yayi soumis à une « torture morale » selon l’Opposition

L’opposition réagit à la situation particulière que traverse le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), depuis le 1er mai. Réunis au sein du comité national de résistance, les partis de l’opposition ont, à travers une sortie médiatique effectuée dans l’après-midi du lundi 13 mai, dénoncé la présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi et ses corolaires. Pour les partis de l’Opposition, « l’état de siège » qui s’observe au domicile de l’ancien président de la République est une torture morale.

Bénin: Yayi soumis à une « torture morale » selon l’Opposition

Depuis le 01er mai, Boni Yayi vit une situation particulière. Son domicile, situé à Cadjèhoun est sous forte surveillance policière. Face à la presse, ce lundi 13 mai 2019, l’Opposition a laissé entendre que l’ancien président de la République est soumis à « une torture morale ».

Manassé AGBOSSAGA

L’opposition réagit à la situation particulière que traverse le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), depuis le 1er mai. Réunis au sein du comité national de résistance, les partis de l’opposition ont, à travers une sortie médiatique effectuée dans l’après-midi du lundi 13 mai, dénoncé la présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi et ses corolaires. Pour  les partis de l’Opposition, « l’état de siège » qui s’observe au domicile de l’ancien président de la République est une torture morale.

« Boni Yayi  est soumis à une torture morale… La torture est un crime », s’insurge l’opposition par la voix de l’Honorable Eric Houndété.

Les forces de l’Opposition confient qu’il est d’ailleurs impossible ou difficile à ses  proches, à ses  collaborateurs, et même à son médecin de lui rendre visite. A en croire la déclaration lue par le premier-vice président de l’Assemblée nationale, les personnes qui résident chez l’ancien président de la République ne sont pas autorisées à sortir du domicile.

En courroux contre cet état de chose, les partis de l’Opposition invitent Patrice Talon à vite corriger le tir. « Ce sont  des exactions,  des exagérations,  des provocations qui ne peuvent pas continuer…Nous appelons le gouvernement à mettre un terme à cela le plus rapidement possible », lance l’Honorable Eric Houndété.

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