Azannaï dit que le Bénin est devenu autre chose jusqu’à un prisonnier hospitalisé a ‘‘tonsi min’’ et a laissé « seringue » et « perfusion »

Candide Azannaï, qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas, c’est un homme politique avec un art oratoire unique en son genre. Une aisance dans le discours politique qui  permet à l’auteur du ‘‘ Edjin ko nin tchéké’’ d’aborder l’actualité avec humour et de toujours accrocher l’assistance.

Candide Azannaï, qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas, c’est un homme politique avec un art oratoire unique en son genre. Une aisance dans le discours politique qui  permet à l’auteur du ‘‘ Edjin ko nin tchéké’’ d’aborder l’actualité avec humour et de toujours accrocher l’assistance.

Et au cours d’une sortie politique dans la commune d’Abomey-Calavi, Candide Azannaï l’a encore prouvé.

Dénonçant la dictature sous le régime de la rupture, il a abordé, à demi-mot, et avec humour, l’évasion d’une ancienne autorité communale.

Le président du parti Restaurer l’Espoir a souligné que le Bénin est devenu autre chose, à tel point, qu’un  détenu qui était hospitalisé a préféré prendre la clé des champs.

Il a confié que ce dernier a préféré ‘‘tonsi min’’ avec la maladie, laissant « seringue » et « perfusion » pour ne pas mourir en prison ou à l’hôpital.

Toutefois, Candide Azannaï a pris le soin de ne pas nommer le fugitif.  »On est à Calavi non, je ne veux pas appeler le nom de quelqu’un », a juste glissé, en langue locale fon, l’ancien député.

Déconnecté de l’actualité au 229 ces temps-ci, même Kpakpato Medias n’est pas en mesure de vous dire de qui il s’agit.

Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023 au Bénin : Le précieux conseil de Saka Saley à Houndété et aux candidats du parti Les Démocrates

Absent sur la ligne de départ, Nourou Dine Saka Saley s’est adressé aux leaders et aux 218 candidats qui représenteront les couleurs de son parti Les Démocrates pour les législatives de 2023. Loin de la polémique et des mécontentements suite à son absence sur la liste ou celles d’autres leaders beaucoup plus connus, il a préféré insister sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège de la « surmédiatisation des absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents ».

Absent sur la ligne de départ, Nourou Dine Saka Saley s’est adressé aux leaders et aux 218 candidats qui représenteront les couleurs de son parti Les Démocrates pour les législatives de 2023. Loin de la polémique et des mécontentements suite à son absence sur la liste ou celles d’autres leaders beaucoup plus connus, il a préféré insister sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège de la « surmédiatisation des absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents ».

Pour lui, il faut impérativement éviter cette erreur politique pour ne pas « dévaloriser les candidats et rendre les absents déterminants et cruciaux dans le sort des candidats désignés ».

« C’est une trop grande, injuste et illusoire responsabilité à faire porter aux absents », prévient celui qui se fait appeler ‘‘l’opposant tchigan’’.

Engagé pour le sacre de sa formation politique au soir du 08 janvier 2023, Nourou Dine Saka Saley interpelle les leaders et les 218 candidats du parti d’opposition Les Démocrates.

« Il faut que les dirigeants et les 218 candidats se rendent plus visibles et plus légitimes à mériter cette lourde mission », recommande-t-il, ajoutant que « Personne mieux qu’eux- mêmes ne peut et ne doit le faire ».

Pour lui,  « ils sont les ‘‘élus’’  présentés au suffrage des populations en mal et en soif de s’exprimer après des années de privation de ce droit ».

La balle est à présent dans le camp de Houndété et des 217 candidats dont certains sont inconnus au bataillon.

Manassé AGBOSSAGA

« Dans quel pays, on peut faire élection et Djogbénou sera élu ?», Azannaï tacle à nouveau le président de l’UP le Renouveau

Décidément, Candide Azannaï n’a pas fini son palabre avec Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique samedi dernier à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, critiqué le président de l’Union progressiste le Renouveau.

Décidément, Candide Azannaï n’a pas fini son palabre avec Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique samedi dernier à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, critiqué le président de l’Union progressiste le Renouveau.

S’adressant à ses partisans en langue locale fon et sous une forte pluie, il a ouvertement accusé Joseph Djogbénou d’avoir détruit la démocratie béninoise en inventant le certificat de conformité en 2019 alors qu’il était à la tête de la Cour constitutionnelle.

Candide Azannaï a ensuite dénoncé son atterrissage à la tête de l’UP le Renouveau. Il souligne que Joseph Djogbénou a pris la tête du parti « sans congrès » et en quelques jours, « chassant »  au passage Bruno Amoussou.

Pour lui, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle veut maintenant remplir une autre mission au cours d’une parodie d’élection, référence aux législatives de 2023.

Et là-dessus, Candide Azannaï demande aux militants venus écouter son message : « Dans quel pays, on peut faire élection et Djogbénou sera élu ?».

Comme si cela était impossible, l’ancien ministre de la Défense ironise et fait remarquer que c’est lui qui avait guidé ses pas et tenir sa main en 2015 pour le conduire au Parlement.

Joseph Djgbénou fera-t-il un nouveau vu et ignoré à ce nouveau tacle de son ancien collègue au gouvernement?

Manassé AGBOSSAGA

FcBe et Les Démocrates : Même pipe, même tabac selon Candide Azannaï qui parle de deux partis ‘‘awiwos’’

Candide Azannaï n’a pas fini de régler ses comptes avec le parti de l’ancien président Boni Yayi. Au cours d’une sortie politique à Tankpè, dans la commune d’Abomey-Calavi, samedi dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, attaqué le parti Les Démocrates. Seulement, cette fois-ci, il n’a pas épargné Paul Hounkpè et consorts.

Candide Azannaï n’a pas fini de régler ses comptes avec le parti de l’ancien président Boni Yayi. Au cours d’une sortie politique à Tankpè, dans la commune d’Abomey-Calavi, samedi dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, attaqué le parti Les Démocrates. Seulement, cette fois-ci, il n’a pas épargné Paul Hounkpè et consorts.

Pour Candide Azannaï, la FcBe et Les Démocrates, c’est du pareil au même. Il soutient que les responsables du parti Les Démocrates viennent de rejoindre la Fcbe de Hounkpè et tous deux travaillent de manière déguisée pour Patrice Talon.

En langue locale fon, il parle même de deux partis ‘‘Awiwos’’ au service de la « dictature ».

Candide Azannaï souligne que  la désignation de Boni Yayi comme  médiateur de la Cédéao en Guinée confirme que le parti Les Démocrates n’est plus un parti de l’opposition mais fait désormais de la « sous-traitance ».

Face à cela, il a appelé les uns et les autres à ne pas se faire avoir, lançant au passage « ne soyez pas complices ».

Il a promis revenir dans les tous prochains jours sur les coulisses de la validation du parti Les Démocrates aux législatives de 2023, préférant parler d’une « nomination ».

 Rendez-vous est donc pris.

 Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023 : Le message de Jude Lodjou à « ceux qui ont enterré le parti Les Démocrates »

La Cour constitutionnelle a donné raison au parti Les Démocrates dans son différend qui l’oppose à la Direction générale des Impôts quant à la non délivrance de quitus fiscaux à quatre de ses candidats. Désormais le parti présidé par Eric Houndété peut espérer prendre part aux législatives du 08 janvier 2023. Présent à l’audience ; ce jeudi, Jude Lodjou a salué le verdict de la Cour constitutionnelle, soutenant « qu’il y a encore un espace de droit et de droit constitutionnel dans notre pays ».

La Cour constitutionnelle a donné raison au parti Les Démocrates dans son différend qui l’oppose à la Direction générale des Impôts quant à la non délivrance de quitus fiscaux à quatre de ses candidats. Désormais le parti présidé par Eric Houndété peut espérer prendre part aux législatives du 08 janvier 2023.

Présent à l’audience ; ce jeudi, Jude Lodjou a salué le verdict de la Cour constitutionnelle, soutenant « qu’il y a encore un espace de droit et de droit constitutionnel dans notre pays ».

Le responsable aux opérations du parti Les Démocrates a indiqué que la Commission électorale nationale autonome (Céna) doit désormais «  identifier le parti Les Démocrates comme parti devant participer aux élections législatives de janvier 2023 » suite au verdict des sages de la Haute juridiction.

Et de lancer un message aux détracteurs du parti : « Ceux qui ont pensé que le parti Les Démocrates est enterré n’ont qu’à mieux se tenir ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Sans « abeilles » ni « chasseur », Azannaï promet de ramener Talon là où il était avant 2016 : Voici comment il compte s’y prendre

Avis à Patrice Talon ! Très cher excellence, Monsieur le président de la République, Kpakpato Medias vient, en bon kpakpato, vous souffler à l’oreille que votre ancien allié et ministre de la Défense promet de vous faire la fête.

Avis à Patrice Talon ! Très cher excellence, Monsieur le président de la République, Kpakpato Medias vient, en bon kpakpato, vous souffler à l’oreille que votre ancien allié et ministre de la Défense promet de vous faire la fête.

En effet, au cours d’une rencontre politique avec des jeunes du 12ème arrondissement de Cotonou, Candide Azannaï a juré de mener le combat pour faire partir Patrice Talon en douceur et le ramener là où il était avant 2016.

Mettant en avant son apport pour l’élection de Patrice Talon, il a promis se battra aux côtés du peuple pour la restauration de la démocratie et la fin de la dictature.

« Je suis décidé à mener le combat avec le peuple », a-t-il martelé, précisant que ce combat se fera sans « abeilles, chasseur, bâton, arme » et autres.

En revanche, Candide Azannaï a promis sillonner quartier, rue, commune, département pour sensibiliser le peuple.

A travers la « parole », « l’information », « le discours », le président du parti Restaurer l’Espoir dit être convaincu d’élever la conscience du peuple afin d’atteindre cet objectif.

Il a alors invité les uns et les autres à l’union et à l’organisation.

‘‘Agbonnon’’ est donc prévenu…

 Manassé AGBOSSAGA

Législatives : Iréné Agossa a passé tout son temps à critiquer Les Démocrates : Voilà maintenant, Hounkpè dit non à ses « exigences » ‘‘capricieuses’’ et ferme la porte à un « partenariat » avec RLC

Le parti FcBe dit non à Iréné Agossa. A travers un courrier en date du 30 octobre dernier, Paul Hounkpè a notifié à Iréné Agossa que le bureau politique du parti n’a pas donné son feu vert à ses « exigences » pour un partenariat politique pour les législatives du 08 janvier 2023.

Le parti FcBe dit non à Iréné Agossa. A travers un courrier en date du 30 octobre dernier, Paul Hounkpè a notifié à Iréné Agossa que le bureau politique du parti n’a pas donné son feu vert à ses « exigences » pour un partenariat politique pour les législatives du 08 janvier 2023.

Au président du parti RLC, le parti FcBe vient lui rappeler que « la main qui demande reste toujours en bas ».

« … En réponse à votre lettre, je viens par la présente, porter à votre connaissance que je n’ai pas reçu l’accord du bureau politique de mon parti quant à votre positionnement personnel sur la liste FcBe dans la 6ème circonscription électorale, tel que vous l’avez exigé comme condition préalable à la poursuite et à la finalisation des discussions relatives au partenariat entre nos deux formations politiques », informe Paul Hounkpè à Iréné Agossa à travers un courrier en date du 30 octobre dernier.

Le secrétaire exécutif national du parti FcBe souligne que cette décision ferme donc la porte à un partenariat entre les ‘‘Cauris’’ et le parti RLC pour affronter les législatives du 08 janvier 2023.

« Votre première exigence n’étant pas satisfaite, nous avons l’obligation d’en tirer objectivement toutes les conséquences », fait savoir le chef de fil de l’opposition à l’ancien colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021.

Et dans une formule diplomatique, Paul Hounkpè présente ses excuses pour cette annonce qui intervient seulement à quelques jours de la clôture de la réception des déclarations de candidatures à la Céna.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer tout mon regret, malgré la bonne disposition d’esprit de part et d’autre », tente de calmer le secrétaire exécutif national du FcBe.

Quand on a passé tout son temps à insulter Boni Yayi et Les Démocrates, c’est ce que ça donne.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Azannaï revient sur ce qui l’oppose à Talon

Soutien du candidat Patrice Talon à la présidentielle de 2016, Candide Azannaï a claqué la porte un an après sa nomination au poste de ministre délégué à la Défense nationale. Et depuis, c’est la lune de fiel entre les deux hommes.

Soutien du candidat Patrice Talon à la présidentielle de 2016, Candide Azannaï a claqué la porte un an après sa nomination au poste de ministre délégué à la Défense nationale. Et depuis, c’est la lune de fiel entre les deux hommes.

Au cours d’une sortie politique, samedi dernier à Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir est revenu sur ce qui l’oppose au président de la République.

Candide Azannaï jure n’avoir aucun « problème personnel » avec Patrice Talon, mais a décidé de quitter le navire parce qu’il a « remarqué dès les premiers instants que Talon voulait faire la dictature ».

« Je n’ai pas de problème personnel avec Patrice Talon. Mais ce qui nous oppose, c’est qu’il est devenu imposteur quand il a pris le pouvoir. Il est devenu un dictateur », clarifie Candide Azannaï.

Le président du parti Restaurer l’Espoir soutient qu’il n’avait pas apporté son soutien au candidat Patrice Talon en 2016 pour qu’il vienne faire la dictature.

Candide Azannaï dit avoir alors pris ses distances avec Patrice Talon parce qu’il ne peut pas « applaudir une dictature » à son « âge ».

Il soutient que son entrée en politique est guidée par la « conviction » et la « vision » et non « l’argent » et les « postes politiques ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Koovi dit que Talon est du BR, Salami dit que c’est faux, qu’il est plutôt de l’UP le Renouveau

Contrairement à ses prédécesseurs, le président Talon a fait l’option d’avoir officiellement deux blocs pour soutenir son action.   Le Bloc républicain et l’Union progressiste, désormais Union progressiste le Renouveau ont ainsi vu le jour après son élection à la tête du Bénin. Le voilà désormais à gérer les crises de jalousie de ses deux partis.

Contrairement à ses prédécesseurs, le président Talon a fait l’option d’avoir officiellement deux blocs pour soutenir son action. Le Bloc Républicain (BR) et l’Union progressiste, désormais Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) ont ainsi vu le jour après son élection à la tête du Bénin. Le voilà désormais confronter à gérer les crises de jalousie de ses deux partis.

Comme deux femmes qui se battent pour un même homme où chacune jure être la plus aimée, les deux grands blocs présidentiels se déchirent sur l’appartenance politique du chef de l’Etat. Chacun jure que Patrice Talon est de son écurie.

Par la voix de Bertin Koovi, le Bloc républicain a martelé que le président de la République est membre du parti au cheval blanc et qu’il s’était présenté à la dernière présidentielle sous les couleurs du Bloc Républicain.

« Le président Talon est le premier militant du Bloc républicain. Il a sa carte de militant. Il a été candidat en 2021 au titre du Bloc républicain. C’est avec la carte du Bloc républicain que Patrice Talon a été candidat », déclare à longueur de journée Bertin Koovi.

Mais désormais, l’UP le Renouveau réclame, à son tour, l’appartenance de Patrice Talon au parti. Invité de l’émission ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm, dimanche 30 octobre dernier, Maître Ibrahim David Salami, professeur titulaire de droit public, avocat à la Cour a soutenu que l’actuel locataire de la marina est de l’UP le Renouveau.

« Nous nous considérons que le président de la République est membre de l’UP le Renouveau », a-t-il soutenu.

Et quand le journaliste lui a signalé que sur ce même plateau, Bertin Koovi avait déclaré que « Patrice Talon est militant du Bloc républicain », le Professeur Salami rétorque « …d’autres peuvent penser le contraire…mais nous nous pensons qu’il est membre de l’Up le Renouveau.  C’est de bonne guerre… quand on a un père commun avec des enfants différents ».

Talon même doit rigoler depuis  son somptueux palais de la marina rénové.

Manassé AGBOSSAGA

 

Dépôt des dossiers pour les législatives : RAS après trois jours, car gens pleurent pour le quitus fiscal, gens veulent maintenant effectuer leurs choix

A la Commission électorale nationale autonome (Céna), les jours passent, se suivent, mais se ressemblent. Ce dimanche 30 octobre 2022, troisième jour de la réception des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023, c’était à nouveau un calme plat où on pouvait entendre les mouches volées.

A la Commission électorale nationale autonome (Céna), les jours passent, se suivent, mais se ressemblent. Ce dimanche 30 octobre 2022, troisième jour de la réception des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023, c’était à nouveau un calme plat où on pouvait entendre les mouches volées.

Toujours rien à se mettre sous la dent après le lancement des dépôts de dossier pour les législatives du 08 janvier 2023, depuis le vendredi 28 octobre dernier.

Comme vendredi et samedi, aucun parti n’a franchi le portail de la Céna, ce dimanche 30 octobre, pour le dépôt des dossiers dans le cadre des législatives du 08 janvier 2023.

A chacun ses soucis

Après trois jours d’ouverture pour le dépôt des dossiers, il faut noter que les problèmes varient d’un parti politique à un autre.

A titre d’exemple, l’heure est aux récriminations chez le parti Les Démocrates. Ce dimanche 30 octobre 2022, Eric Houndété et les siens ont effectué une sortie médiatique pour dénoncer les difficultés dans l’obtention du quitus fiscal.

« L’heure est grave et le moment est très critique. Alors que le peuple béninois en marche vers les prochaines législatives s’attend à une élection inclusive, pacifique et festive comme nous en avons hélas perdu l’habitude depuis 2019, vous êtes aussi très nombreux à vous préoccuper de la participation du Parti Les Démocrates aux élections législatives du 8 janvier 2023.

A l’heure où je m’adresse à vous, la Commission technique dont je salue la dextérité et la célérité dans le traitement des dossiers de candidature pour les législatives du 8 janvier 2023 au profit du Parti Les Démocrates, a rendu compte à la Direction du Parti de la totalité des dossiers reçus et traités. Il résulte de ce travail méticuleux que la Commission a traité des centaines de dossiers de candidatures qui couvrent les 24 circonscriptions électorales.

Conformément aux dispositions du Code électoral, les dossiers ainsi traités sont déjà prêts pour être organisés en 85 candidatures ordinaires et 24 candidatures exclusivement réservées aux femmes avec leurs suppléants. Malheureusement, pour beaucoup de dossiers, il manque le quitus fiscal.

Qu’il vous souvienne que c’est seulement le 30 septembre 2022, que la Direction Générale des Impôts, a convié les potentiels candidats aux législatives de 2023, à exprimer le besoin du quitus fiscal. Aussitôt rendu public, tous les potentiels candidats de notre Parti n’ont cessé d’effectuer les demandes dès les premiers instants aussi bien en ligne pour les uns, que par requête adressée au Directeur Général des impôts pour les autres.

Or l’article 42 du Code électoral dispose : « le Directeur Général des impôts est tenu de délivrer le quitus fiscal à tout candidat à jour du paiement de ses impôts, dans les 15 jours qui suivent la réception de la demande. Le refus de délivrance du quitus fiscal est motivé et comporte l’indication, en une seule fois, du détail des impôts non payés. Au cas où le requérant effectue le paiement exigé, le quitus lui est délivré dans les 72 heures suivant la date du paiement. »

Nous avons constaté que l’esprit de l’article 42 du Code électoral n’est pas respecté. En effet, la Direction Générale des impôts est restée muette et n’a fait aucune observation aux requérants qui, le cas échéant, devraient régulariser leur situation fiscale pour l’obtention du quitus.

Au demeurant, nous avons constaté que l’ouverture des demandes des quitus fiscaux dans le cadre des législatives par la Direction Générale des impôts est trop rapprochée de la date de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA fixée au 28 octobre.

Telle est la situation dans laquelle nous sommes en ce moment alors que nous sommes déjà dans la période de dépôt des dossiers de candidatures », a dénoncé le président du parti d’opposition Les Démocrates à la faveur d’une déclaration de presse.

Un peu dans le même sens, le président du Mouvement populaire de libération (MPL), Expérience Tébé, est allé dénoncer sur Golfe Tv, les problèmes rencontrés par l’opposition dans l’obtention de certaines pièces dont le quitus fiscal et le certificat de résidence.

Par contre, l’Union progressiste le Renouveau, parti présidentiel,  n’a visiblement aucun problème. Dans une lettre adressée aux militants, ce dimanche 30 octobre 2022, Joseph Djogbénou a, loin des questions liées à la délivrance du quitus fiscal, confié que les  « choix seront effectués dans les heures qui suivent».

« Pour l’Union progressiste le Renouveau, ces choix seront effectués dans les heures qui suivent pour établir la liste des candidats à la dignité et aux fonctions de député à l’Assemblée nationale », a annoncé le président de l’UP le Renouveau au troisième jour du dépôt des dossiers.

Sinon, la Céna ferme ses portes le 02 novembre prochain.

Manassé AGBOSSAGA