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Le 15 octobre 2022, en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International qui se sont tenues à Washington DC, Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances a procédé à la signature avec la Banque Mondiale, d’un accord de financement de 200 millions de dollars, soit environ 130 milliards de FCFA, pour la mise en œuvre du projet BRIC (Building Resilient and Inclusive Cities).
Le 15 octobre 2022, en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International qui se sont tenues à Washington DC, Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances a procédé à la signature avec la Banque Mondiale, d’un accord de financement de 200 millions de dollars, soit environ 130 milliards de FCFA, pour la mise en œuvre du projet BRIC (Building Resilient and Inclusive Cities).
Ce projet de construction de villes résilientes et inclusives est une composante importante du Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2026). Il permettra principalement le renforcement des infrastructures d’assainissement et de lutte contre les inondations dans 7 communes du Bénin, à savoir : Allada, Aplahoué, Dassa-Zoumè, Djougou, Kandi, Lokossa et Pobè.
Le projet BRIC vient en complément du Projet d’Assainissement Pluvial des Villes Secondaires actuellement en cours de mise en oeuvre dans les communes de Porto Novo, Abomey-Calavi, Bohicon, Abomey, Ouidah, Sèmè-Kpodji, Parakou et Natitingou.
La signature de cet accord de financement vient renforcer les efforts du Gouvernement visant l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Cette cérémonie de signature a connu la présence de Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Madame Coralie GEVERS, Directrice des opérations pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo ; et Monsieur Atou SECK, Représentant résident de la Banque au Bénin.
Par un communiqué en date de ce lundi 29 août 2022, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique rappelle aux populations habitant dans les zones à risques, les comportements requis pour éviter que les dégâts causés par la montée des eaux des fleuves et cours d’eau ne s’alourdissent. Alassane SEIDOU demande notamment aux populations :
Par un communiqué en date de ce lundi 29 août 2022, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique rappelle aux populations habitant dans les zones à risques, les comportements requis pour éviter que les dégâts causés par la montée des eaux des fleuves et cours d’eau ne s’alourdissent. Alassane SEIDOU demande notamment aux populations :
– d’éviter de vivre dans les maisons menaçant de ruine, susceptibles de s’écrouler par l’effet des eaux ;
– de respecter les mesures de protection civile préconisées par les autorités ;
– de suivre les alertes à travers les radios ;
– d’éviter les transports fluviaux nocturnes ;
– d’éviter de se baigner dans les cours d’eaux ou d’y faire ses besoins.
Pour recevoir de l’aide ou dénoncer tout comportement à risques, les populations sont invitées à appeler le numéro secours, le 166.
A Dogbo, dans le département du Couffo, les populations souffrent le martyr en ces temps de saison pluvieuse. Et pour cause, l’impraticabilité de la piste rurale qui mène de Dogbo à Adjintimey dans la Commune de Djakotomey. Mais joint au téléphone, Magloire Agossou, maire de la commune de Dogbo a rassuré que les dispositions sont prises pour un règlement définitif de la
A Dogbo, dans le département du Couffo, les populations souffrent le martyr en ces temps de saison pluvieuse. Et pour cause, l’impraticabilité de la piste rurale qui mène de Dogbo à Adjintimey dans la Commune de Djakotomey. Mais joint au téléphone, Magloire Agossou, maire de la commune de Dogbo a rassuré que les dispositions sont prises pour un règlement définitif de la situation.
Christophe KPOSSINOU
À chaque saison des pluies, c’est la croix et la bannière pour les usagers du tronçon Dogbo-Adjintimey (Djakotomey). Et cette année 2022 n’a malheureusement pas dérogé à la règle. En effet, suite aux dernières pluies, l’eau a pris encore en otage cette piste rurale empêchant d’office toute circulation.
En quittant Dogbo pour aller à Kpodaha, les populations doivent désormais passer par Lokossa-Dévé. Pour les habitants en provenance de Dogbo Ahomey et Kpodaha et qui veulent se rendre à Dogbo, ils doivent prendre par Aplahoué ou Dévé-Lokossa, informe notre source.
Cette situation empêche notamment les populations d’accéder aux marchés de Dogbo ou encore d’ Adjintimey pour leurs différents besoins.
Les déplacements sont désormais limités et les activités économiques sont au ralenti.
L’autre pan de la situation qui renforce les inquiétudes, c’est également l’impossibilité pour les malades de se rendre dans les centres de santé. Les femmes enceintes ne savent plus à quel saint se vouer.
Face à cette situation, les populations appellent le Chef de l’Etat, le ministre des infrastructures et des transports, le maire de Dogbo au secours afin que ce calvaire soit conjugué au passé.
La mairie est à pied d’œuvre
Le dernier, cité, apporte d’ailleurs des clarifications sur ce dossier. Joint au téléphone, le maire de la Commune de Dogbo Magloire Agossou reconnait l’impraticabilité de la piste rurale qui mène de Dogbo à Adjintimey dans la Commune de Djakotomey en saison pluvieuse.
« Cette affaire datait de très longtemps où quand il y a pluie dans une année où la saison a suivi son cours normal, l’eau abonde et on arrive plus à passer…, C’est un grand bas-fond de près de 200 mètres. Donc quand l’eau abonde, ils ne peuvent plus passer par Djakotomey avant d’aller au marché », fait-il savoir.
Mais, Magloire Agossou assure que son administration n’est pas restée les bras croisés. Selon ses propos, des dispositions sont prises et le bout du tunnel n’est pas loin. « On a négocié avec le projet ‘’Padma’’. Ils ont fait même les études environnementales et tout. Ils veulent prendre le tronçon de là jusqu’à Dékandji en compte sur près d’un milliard deux-cents (Montant du projet en FCFA, Ndlr). Donc ils sont venus, ils sont avec nous, on est en pourparlers avec eux. Même si la mairie met son budget sur 10 ans, on ne pourra pas faire un pont pour l’arranger », informe Magloire Agossou pour lever un coin de voile sur ce qui se fait de façon concrète pour palier à la situation.
Encore, un peu de patience, et ce calvaire deviendra un triste cauchemar.