Installation de la 8è législature ce jour: Le parti FcBe parle de 83 personnes nommées sans légitimité ni légalité

Après le scrutin du 28 avril dernier, sanctionné par un taux de participation d’environ 27%, les candidats proclamés élus par la Céna puis confirmés par la Cour constitutionnelle prennent fonction ce jour. Sauf revirement de situation de dernière minute, les 83 candidats élus des listes Union progressiste et Bloc républicain officialiseront l’entrée en fonction de la 8è législature.

Après le scrutin du 28 avril dernier, sanctionné par un taux de participation d’environ 27%, les candidats proclamés élus par la Céna puis confirmés par la Cour constitutionnelle  prennent fonction ce jour. Sauf revirement de situation de dernière minute, les 83 candidats élus des listes Union progressiste et Bloc républicain officialiseront l’entrée en fonction de la 8è législature.

Toutefois, le parti FcBe estime qu’on est en face d’une nomination de 83 députés par Patrice Talon. A la faveur d’une déclaration de presse lue par le ministre Alassane Tigri, le parti a indiqué que les populations ne veulent de ces 83 députés nommés à « 90% ».

Pour le parti, ces derniers sont donc sans légitimité et sans légalité, et ne sauraient représenter la Nation béninoise.

« Le parti FcBe et toute l’Opposition, à l’instar du peuple béninois ne reconnaissent ni la légalité ni la légitimité des 83 personnes nommées par le président Patrice Talon. Rejetées à 90%, elles ne sauraient en aucun cas, représenter la Nation béninoise », fait savoir le parti de l’ancien président de la République.

David Biokou qui est en mode apprentissage démarche d’un député ne sera pas d’accord hein.

Manassé AGBOSSAGA

Crise post-électorale: Les autorités religieuses et têtes couronnées invitées « à écouter toutes les tendances avant de prendre position »

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a  martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders  religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.

Manassé AGBOSSAGA

Les responsables du  parti Force cauris pour un Bénin émergent sont en courroux contre les chefs religieux et têtes couronnées. Ils l’ont fait savoir à la faveur d’une déclaration de presse lue par le secrétaire exécutif national adjoint du parti, Alassane Tigri.

En effet, le parti FcBe n’est pas content de la position et des déclarations des leaders religieux et têtes couronnées au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Pour les ‘‘Cauris’’, les leaders religieux en accusant l’opposition d’être à la base des violences des 01 et 02 n’ont pas fait preuve d’impartialité et de sagesse. Pour eux, les têtes couronnées se sont laissées trompées et sont en mission pour ternir l’image de l’opposition. D’ailleurs pour les cauris, les leaders religieux sont en déphasage avec le peuple, notamment au sujet de la situation sociopolitique du pays.

Rappel des faits

Dans leur déclaration, les cauris ont rappelé aux têtes couronnées la source de la crise post-électorale, notamment les manifestations des  01 et 02 mai. Le parti FcBe a,  par la voix de son secrétaire exécutif national adjoint,  insisté sur la  sourde oreille du pouvoir de la Rupture aux nombreux appels de la communauté nationale et internationale pour l’organisation des élections législatives inclusives.

Selon le parti, à l’appel de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et des forces de l’opposition pour l’annulation des législatives, le pourvoir a plutôt fait l’option « d’encercler la résidence du président Boni Yayi avec des engins de guerre, dans le dessein évident de l’arrêter », le mercredi 1 mai 2019.

Toutefois, le parti souligne que les populations de Cotonou et environs se sont levées comme un seul homme pour « protéger » l’ancien président de la république et la « démocratie béninoise ».

« Ce refus de l’injustice et de la mise à mort de la démocratie et des droits a conduit à un combat inégal entre, d’un côté les braves populations les mains nues, et de l’autre côté, les forces armées tirant à balles réelles », a ajouté Alassane Tigri.

Face à cela, le parti FcBe s’étonne de la réaction des têtes couronnées accusant l’opposition comme instigatrice de violence et d’incitation des populations aux actes de vandalisme, intervenue le lendemain.

« … respectées têtes couronnées et autorités religieuses, qui de Patrice Talon ou des anciens Présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi, est à la base des violences des 1er et 02 mai derniers ?… Est-ce le président Boni Yayi qui a demandé l’encerclement de sa résidence pour qu’on aboutisse au soulèvement spontané des populations arrivées massivement secourir leur ancien président ?

Est – ce la première fois dans l’histoire de notre pays, que les Béninois se sont précipités aux côtés d’un des leurs qu’ils pensent être arbitrairement inquiété par le pouvoir ? », s’interroge ensuite le parti.

Pour le parti de l’ancien président de la République, les autorités religieuses et têtes couronnées doivent plutôt écouter toutes les tendances avant de prendre position.