Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.
Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.
Manassé AGBOSSAGA
Les
responsables du parti Force cauris pour
un Bénin émergent sont en courroux contre les chefs religieux et têtes
couronnées. Ils l’ont fait savoir à la faveur d’une déclaration de presse lue
par le secrétaire exécutif national adjoint du parti, Alassane Tigri.
En
effet, le parti FcBe n’est pas content de la position et des déclarations des
leaders religieux et têtes couronnées au sujet de la crise post-électorale que
traverse le Bénin. Pour les ‘‘Cauris’’, les leaders religieux en accusant l’opposition
d’être à la base des violences des 01 et 02 n’ont pas fait preuve d’impartialité
et de sagesse. Pour eux, les têtes couronnées se sont laissées trompées et sont
en mission pour ternir l’image de l’opposition. D’ailleurs pour les cauris, les
leaders religieux sont en déphasage avec le peuple, notamment au sujet de la
situation sociopolitique du pays.
Rappel des faits
Dans
leur déclaration, les cauris ont rappelé aux têtes couronnées la source de la
crise post-électorale, notamment les manifestations des 01 et 02 mai. Le parti FcBe a, par la voix de son secrétaire exécutif national
adjoint, insisté sur la sourde oreille du pouvoir de la Rupture aux
nombreux appels de la communauté nationale et internationale pour l’organisation
des élections législatives inclusives.
Selon
le parti, à l’appel de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et des forces de l’opposition
pour l’annulation des législatives, le pourvoir a plutôt fait l’option « d’encercler
la résidence du président Boni Yayi avec des engins de guerre, dans le dessein
évident de l’arrêter », le mercredi 1 mai 2019.
Toutefois,
le parti souligne que les populations de Cotonou et environs se sont levées
comme un seul homme pour « protéger » l’ancien président de la
république et la « démocratie béninoise ».
« Ce
refus de l’injustice et de la mise à mort de la démocratie et des droits a
conduit à un combat inégal entre, d’un côté les braves populations les mains
nues, et de l’autre côté, les forces armées tirant à balles réelles », a
ajouté Alassane Tigri.
Face
à cela, le parti FcBe s’étonne de la réaction des têtes couronnées accusant l’opposition
comme instigatrice de violence et d’incitation des populations aux actes de vandalisme,
intervenue le lendemain.
« …
respectées têtes couronnées et autorités religieuses, qui de Patrice Talon ou
des anciens Présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi, est à la base des
violences des 1er et 02 mai derniers ?… Est-ce le président
Boni Yayi qui a demandé l’encerclement de sa résidence pour qu’on aboutisse au
soulèvement spontané des populations arrivées massivement secourir leur ancien
président ?
Est
– ce la première fois dans l’histoire de notre pays, que les Béninois se sont
précipités aux côtés d’un des leurs qu’ils pensent être arbitrairement inquiété
par le pouvoir ? », s’interroge ensuite le parti.
Pour
le parti de l’ancien président de la République, les autorités religieuses et
têtes couronnées doivent plutôt écouter toutes les tendances avant de prendre
position.