Niger : Mahamadou Issoufou dit non à toute intervention militaire et interpelle la Cédeao

Mahamadou Issoufou a exprimé sur ses canaux officiels, ce samedi 23 septembre 2023, son opposition à toute intervention militaire au Niger pour tenter de rétablir l’ordre constitutionnel.

Mahamadou Issoufou a exprimé sur ses canaux officiels, ce samedi 23 septembre 2023, son opposition à toute intervention militaire au Niger pour tenter de rétablir l’ordre constitutionnel.

Mahamadou Issoufou ne veut pas d’une intervention militaire de la Cédéao au Niger pour tenter de réinstaller son poulain. Sur le réseau social X et sur sa page Facebook, l’ancien président du Niger s’est catégoriquement opposé à toute intervention militaire.

« Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d’instabilité durable. Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour aucun peuple. Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute », prévient Mahamadou Issoufou.

L’ancien président du Niger réaffirme « que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable ».

En attendant, il dit être persuadé « que les chefs d’Etat de la CEDEAO puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute ».

De quoi renforcer les soupçons de désaccord entre Mahamadou Issifou et son ancien ministre de l’Intérieur.

M.A

Niger : Le Général Tiani autorise le Mali et le Burkina-Faso à voler à son secours en cas d’intervention militaire de la Cédeao

Décidément, le président autoproclamé du Niger n’a pas une assurance totale en ses 26 millions de nigériens qu’il jurait être prêts à défendre la patrie en cas d’intervention militaire de la Cédeao pour tenter de rétablir son ancien patron, Mohamed Bazoum. Malgré son discours guerrier il y a quelques jours, le général Tiani vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes sur le territoire nigérien en cas d’attaque de la force d’attente. L’annonce a été faite jeudi 24 août dans un communiqué conjoint à l’issue d’une visite de travail à Niamey du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur, et du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali.

Décidément, le président autoproclamé du Niger n’a pas une assurance totale en ses 26 millions de nigériens qu’il jurait être prêts à défendre la patrie en cas d’intervention militaire de la Cédeao pour tenter de rétablir son ancien patron, Mohamed Bazoum. Malgré son discours guerrier il y a quelques jours, le général Tiani vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes sur le territoire nigérien en cas d’attaque de la force d’attente. L’annonce a été faite jeudi 24 août dans un communiqué conjoint à l’issue d’une visite de travail à Niamey du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur, et du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali.

« s’agissant des questions sécuritaires, ils ont salué la signature par le président du Conseil national de la sauvegarde de la patrie, le Général de Brigade Adbourahamane Tiani de deux ordonnances, le 24 août 2023 autorisant les Forces de défense et de sécurité du Burkina-Faso et du Mali d’intervenir en territoire nigérien en cas d’agression », peut-on lire dans le communiqué commun.

Les chefs d’Etat-major qui disent être prêts et n’attendent que le feu vert des chefs d’Etat de la Cédeao pour rétablir Mohamed Bazoum, apprécieront !

M.A

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Peut être une image de texte qui dit ’Ces invitations ont été acceptées avec gratitude et les dates seront fixées par voie diplomatique. Pour le Burkina Faso Fait Niamey, le 24 août Pour le Mali Son Excellence Madame Ragnaghnewende Olivia Rouamba Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP Ministre des Affaires étrangéres, de Coopération Régionale des Burkinabé de Extérieur Ministre des Affaires étrangéres de la Coopération internationale Pour Niger Son Excellence Monsieur Bakary Yaou SANGARE Ministre des Affaires étrangéres,de Cooperation des Nigériens 1 extéricur Scanné avec CamScanner’

Intervention militaire de la Cédeao au Niger : Voici pourquoi le Gouvernement du Bénin n’envisage pas de consulter le Parlement

Le porte-parole du Gouvernement du Bénin se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Au cours d’une émission spéciale dénommée ‘‘Focus’’, diffusée mercredi 16 août 2023, il a réitéré l’engagement du Bénin à œuvrer aux côtés de la Cédeao pour le rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions et au retour de l’ordre constitutionnel.

Le porte-parole du Gouvernement du Bénin se prononce à nouveau sur la crise nigérienne. Au cours d’une émission spéciale dénommée ‘‘Focus’’, diffusée mercredi 16 août 2023, il a réitéré l’engagement du Bénin à œuvrer aux côtés de la Cédeao pour le rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions et au retour de l’ordre constitutionnel.

 Sur l’émission ‘‘Focus’’, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que toutes les cartes restent sur la table pour contraindre les putschistes à libérer le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet. Le porte-parole du gouvernement a toutefois fait savoir que le dialogue reste l’option privilégiée de la Cédeao pour un règlement pacifique de la crise. Il a notamment fait remarquer que l’organisation continue d’appeler au dialogue malgré l’expiration de l’ultimatum donné aux putschistes.

En cas d’échec des négociations, il n’a pas exclu le recours à la force pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Wilfried Léandre Gougbédji  explique pourquoi le Parlement ne sera pas consulté

 Et sur la question d’une intervention militaire, notamment la participation des Forces armées béninoises, le porte-parole du Gouvernement a laissé entendre que le Gouvernement n’envisage pas de consulter le Parlement.

Il a fait remarquer qu’il « ne s’agit pas d’une déclaration de guerre contre le Niger ». Le porte-parole du gouvernement fait plutôt savoir que le Bénin se veut solidaire des décisions prises par la Cédeao, évoquant une «   dynamique sous-régionale ».

« (…) il ne s’agit pas de décision contre le peuple nigérien et comme certains ont pu le dire, oui la Cédeao va en guerre, le Bénin va en guerre contre le Niger. Je dis tout de suite, le Bénin n’est pas en guerre contre le Niger. Il ne s’agit pas et il ne s’agira jamais d’une guerre du Bénin contre le peuple frère du Niger. Le peuple frère du Bénin n’a rien contre le peuple frère du Niger. Le peuple béninois et le peuple nigérien sont des peuples frères. Donc, le Bénin ne déclare pas la guerre au Niger. Il s’agit d’une action envisagée par la Cédeao en désespoir de cause pour demander aux militaires de restaurer l’ordre démocratique. Dans la logique de la Cédeao, il ne s’agit nullement d’une guerre contre les populations », a-t-il clarifié.

Wilfried Léandre Houngbédji soutient que la loi n’oblige pas le gouvernement à consulter les députés dans ce contexte.

Pour lui, il n’est point besoin d’aller s’expliquer  à l’Assemblée nationale sur une intervention militaire de la Cédeao au Niger et une probable participation des troupes béninoises.

Louis Vlavonou et les siens apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Coup d’Etat au Niger, sanctions de la Cédeao, intervention militaire : la position du Coach Patrick Armand Pognon

Patrick Armand Pognon s’invite dans la crise nigérienne. A la veille du rendez-vous décisif d’Abuja, le coach motivateur s’est adressé à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao).

Patrick Armand Pognon s’invite dans la crise nigérienne. A la veille du rendez-vous décisif d’Abuja, le coach motivateur s’est adressé à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao).

Il a invité l’organisation sous-régionale à « suspendre les sanctions » prises contre la junte, mais qui dit-il « pèsent sur le Niger ».

Patrick Armand Pognon a également exprimé son opposition à toute intervention militaire pour tenter de rétablir l’ordre constitutionnel.

« Face à la situation difficile du peuple frère du Niger, nous invitons avec respect et considération, les chefs d’Etats de la sous-région à suspendre les sanctions qui pèsent sur le Niger, à renoncer à toute intervention militaire », écrit-il dans un communiqué,

Le professeur émérite en coaching intégral recommande plutôt à la Cédeao « d’encourager les Nigériens eux-mêmes au dialogue, avec le soutien de tous ».

Dans son message, Patrick Armand Pognon a également interpellé le nouveau chef d’Etat autoproclamé du Niger.

« Nous invitons le Général Tchiani et son équipe à s’ouvrir au dialogue », a-t-il conseillé, ajoutant que « nul n’est intelligent tout seul et le Niger appartient à tous les nigériens ».

Reste désormais à savoir si les chefs d’Etat de la Cédeao en sommet extraordinaire jeudi 10 août à Abuja vont aller dans le sens du Coach Armand Patrick Pognon.

Manassé AGBOSSAGA  

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« Il ne s’agit pas d’exfiltration. Il s’agit de réinstaller le président Bazoum », la fermeté du Gouvernement du Bénin

Le Secrétaire général adjoint et Porte-parole du Gouvernement du Bénin,  Wilfried Léandre Houngbedji  ainsi que le ministre des Affaires Etrangères, Olushegun Adjadi Bakari, ont organisé, vendredi 04 août, une conférence de presse conjointe pour décrypter des sujets liés à l’actualité nationale et l’actualité internationale. Le patron de la diplomatie béninoise est notamment revenu sur  la situation politique tendue au Niger avec le renversement du président Mohamed Bazoum.

Le Secrétaire général adjoint et Porte-parole du Gouvernement du Bénin,  Wilfried Léandre Houngbedji  ainsi que le ministre des Affaires Etrangères, Olushegun Adjadi Bakari, ont organisé, vendredi 04 août, une conférence de presse conjointe pour décrypter des sujets liés à l’actualité nationale et l’actualité internationale. Le patron de la diplomatie béninoise est notamment revenu sur  la situation politique tendue au Niger avec le renversement du président Mohamed Bazoum.

 Sur la question, le ministre des Affaires étrangères s’est montré à nouveau ferme. Comme sur les antennes de Rfi,  Olushegun Adjadi Bakari a martelé que le Bénin et la communauté internationale ne reconnaissent que Mohamed Bazoum, comme président démocratiquement élu du Niger.

« (…) La position de la Cédeao est très claire. Le président Bazoum est le président démocratiquement élu du Niger et est le seul que nous reconnaissons », a-t-il soutenu.

Le patron de la diplomatie béninoise soutient, à cet effet, que la « Cédeao demande la réinstallation du président Bazoum dans sa fonction de président de la République ».

Evoquant la probable intervention militaire de la Cédeao, Olushegun Adjadi Bakari précise que l’objectif  principal n’est pas « d’exfiltrer » le président Bazoum, qui dit-il est pris en « otage », mais de le réinstaller dans ses fonctions de président démocratiquement élu du Niger.

« Il ne s’agit pas d’exfiltration. Il s’agit de réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions de président de la République », a-t-il clarifié.

Dans ses propos, le ministre des Affaires étrangères a fait remarquer que les « Forces de défense et de sécurité  sont là pour protéger le pouvoir démocratique élu » et non exercés le pouvoir.

Les membres du CNSP apprécieront …

Manassé AGBOSSAGA

Intervention militaire au Niger : Le CNSP promet une « riposte immédiate et sans préavis des FDS »

Les Putschistes préviennent la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) à quelques jours de la fin de l’ultimatum.  Dans un communiqué diffusé le jeudi 3 août dernier  le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), met en garde l’organisation sous-régionale contre  « toute agression ou tentative d’agression contre l’Etat du Niger ».

Les Putschistes préviennent la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) à quelques jours de la fin de l’ultimatum.  Dans un communiqué diffusé le jeudi 3 août dernier  le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), met en garde l’organisation sous-régionale contre  « toute agression ou tentative d’agression contre l’Etat du Niger ».

Le Général Tchiani et ses hommes promettent «  une riposte immédiate et sans préavis des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes, sur un de ses membres, à l’exception » de  ses « pays amis ».

Loin de ces menaces,  le Bénin, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigéria et autres se sont dits prêts à participer à une intervention militaire au Niger, sous l’égide de la Cédéao, en cas d’échec de l’option diplomatique.

En revanche, la Guinée, la Russie, l’Algérie, le Mali et le Burkina Faso s’opposent à un recours à la force pour restaurer Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président démocratiquement élu du Niger.

Manassé AGBOSSAGA