Jean Pliya, Basile Adjou-Moumouni, Sylvain Akindès et Jérôme Carlos : Des valeurs béninoises de grande réputation morale et éthique selon Narcisse Tomèty (Opinion)

 

Hommage à Jean Pliya et à Basile Adjou-Moumouni : deux valeurs béninoises de grande réputation morale et éthique.

Beaucoup de gens honorent les mensonges et vénèrent les menteurs du fait du rang d’influence qu’ils occupent dans la société des mortels.

De nombreuses personnalités revendiquent avec force leur attachement à Dieu et sont tout le temps en train de le glorifier. Comment alors notre foi en l’Éternel peut-elle nous autoriser à aimer Dieu dans la vérité et en même temps croire et porter en triomphe un menteur qui manipule par la méchanceté. Tout le paradoxe du mensonge se résume à cette contradiction qui accorde plus d’importance au Thanatos le malfaiteur qu’à l’Éros le bienfaiteur.

Les menteurs multiplient les interdictions pour les autres et se réservent les permissions.

Tout menteur est confronté à un sérieux problème d’éthique puisqu’il est incapable de se freiner face au plaisir de faire très mal et d’humilier.

Le mensonge est comme de la gadoue puante. Son odeur finit par rattraper le menteur pour le rendre indésirable.

Il faut prendre modèle sur les personnes qui ont voué leur vie à la vérité parce qu’ils fondent leur réputation perpétuelle sur la crainte de Dieu. Merci beaucoup à Jean Pliya et Basile Adjou-Moumouni qui ont vécu avec de grandes valeurs avant de quitter ce bas-monde. Ceci au souvenir de leur sagesse pour que les jeunes d’aujourd’hui puisse s’inspirer de la vie de ces deux personnalités. A Brazzaville, à Conakry, à Brive La Gaillarde, à Cotonou, à Bujumbura…, nous avions reçu des témoignages vivants et vibrants concernant ces deux grands hommes de science et de foi qui siègent désormais dans le cercle des ancêtres.

Il faut rendre un hommage lucide et digne à certaines personnalités vraies dans leurs vies quotidiennes.

Monsieur Sylvain Akindes est pour nous autre comparable au feu du wharf qui, toutes les nuits, illuminent nos consciences et considérations. Nous avons connu cet homme de science honnête et rigoureux sur les principes en 1980 comme un supérieur hiérarchique; mais bien avant, nous avions déjà lu quelques tirages de Kpanligan, un journal d’éducation à l’engagement patriotique. Le doyen Akindes, bien qu’étant un acteur politique ayant traversé toutes les générations depuis les indépendances est resté un homme de science qui fait preuve d’un esprit critique pragmatique. Cet ancien député et ministre force notre respect. Nous l’aimons parce que lui, au moins, n’est pas allé en politique pour siphonner les deniers publics et éduquer les Béninois aux mensonges avec des complicités agissantes pour brimer ses compatriotes. Nous retenons cette stabilité dans l’honnêteté et le dévouement comme une consécration de sa réputation indélébile ayant résisté à toutes les magouilles et souillures de la vie politique et publique. Nous vous adressons une palme de reconnaissance patriotique pour saluer votre dignité de grand homme.

Notre pensée va directement à notre respecté aîné JEROME CARLOS, un homme de culture et d’amour pour la patrie. L’infatigable chroniqueur qui essaime en nous l’audace d’aimer le Bénin par la force organisée de la bienveillance. Merci cher aîné pour cette réputation d’homme attaché aux vertus de la vérité et de la dignité humaine. L’homme des mots et syntaxes choisis pour dire la vérité avec beauté. Dire la vérité est un art, vous en avez le secret. A vous notre bouquet de tournesol. Vous, nous vous respectons beaucoup comme une valeur refuge des Béninois qui cherchent à s’affranchir de toutes les formes de dominations pour s’autonomiser.

Simon Narcisse Tomèty