Dix anciens chefs du Pentagone lancent un avertissement à Donald Trump

WASHINGTON — Dix anciens anciens chefs du Pentagone unissent leurs voix pour servir une réprimande extraordinaire au président Donald Trump. Les 10 anciens secrétaires à la défense encore vivants ont mis en garde le président sortant contre toute initiative visant à impliquer l’armée dans la poursuite d’allégations de fraude électorale, arguant que cela entraînerait le pays dans un «territoire dangereux, illégal et inconstitutionnel».

 © Fournis par La Presse Canadienne

Les 10 hommes, démocrates et républicains, ont signé un article d’opinion publié dans le Washington Post qui dénonce la volonté de Donald Trump de s’acquitter de son devoir constitutionnel de renoncer pacifiquement au pouvoir le 20 janvier.  

Après les élections du 3 novembre et les recomptages ultérieurs dans certains États, ainsi que des contestations judiciaires infructueuses, le résultat est clair, ont-ils écrit, sans mentionner le nom de Donald Trump dans l’article. 

«Le temps de remettre en question les résultats est passé; le moment du dépouillement officiel des votes du collège électoral comme il est prescrit dans la Constitution est arrivé », ont-ils écrit. 

Les anciens chefs du Pentagone ont mis en garde contre l’utilisation de l’armée dans tout effort pour changer le résultat. 

«Les efforts pour impliquer les forces armées américaines dans la résolution des conflits électoraux nous mèneraient dans un territoire dangereux, illégal et inconstitutionnel», ont-ils écrit. 

«Les responsables civils et militaires qui dirigent ou mettent en œuvre de telles mesures seraient responsables, y compris potentiellement passibles de sanctions pénales, des graves conséquences de leurs actes sur notre république.» 

Un certain nombre d’officiers supérieurs, y compris le général Mark Milley, chef d’État-Major des armées des États-Unis, ont déclaré publiquement ces dernières semaines que l’armée n’a aucun rôle dans la détermination du résultat des élections américaines et que leur loyauté est envers la Constitution et non envers un chef individuel ou à un parti politique. 

Les 10 anciens dirigeants du Pentagone ont également mis en garde dans leur article du Post contre les dangers d’empêcher une transition complète et harmonieuse au département de la Défense avant le jour de l’inauguration dans le cadre du transfert de pouvoir au président élu Joe Biden. 

Joe Biden s’est plaint des efforts déployés par des responsables du Pentagone nommés par Donald Trump pour entraver la transition. Sans mentionner un exemple précis, les anciens secrétaires à la défense ont écrit que les transferts de pouvoir «se produisent souvent à des moments d’incertitude internationale sur la politique et la posture de sécurité nationale des États-Unis», ajoutant: «Ils peuvent être un moment où la nation est vulnérable aux actions des adversaires qui cherchent à profiter de la situation. 

Les tensions avec l’Iran représentent un tel moment. Dimanche marquait un an depuis le meurtre de Qassem Soleimani par les Américains, le plus haut général iranien. 

 L’Iran a juré de venger le meurtre, et des responsables américains ont déclaré ces derniers jours qu’ils étaient en état d’alerte accrue face à une éventuelle attaque iranienne contre les forces ou les intérêts américains au Moyen-Orient. 

Dans un autre signe de tension américano-iranienne, le secrétaire à la Défense par intérim, Christopher Milller, a annoncé dimanche soir qu’il avait changé d’avis sur le renvoi du porte-avions de la Marine, l’USS Nimitz, au pays et qu’il conserverait à la place le navire en service au Moyen-Orient. 

La semaine dernière, Christopher Miller a annoncé qu’il renvoyait le Nimitz aux États-Unis, décision à laquelle des officiers supérieurs se sont opposés. En se rétractant, Christopher Miller a cité «les récentes menaces émises par les dirigeants iraniens contre le président Trump et d’autres responsables du gouvernement américain». Il n’a pas offert d’autre précision et le Pentagone n’a pas répondu aux questions de l’Associated Press. 

L’article d’opinion dans le Post a été signé par Dick Cheney, William Perry, Donald Rumsfeld, William Cohen, Robert Gates, Leon Panetta, Chuck Hagel, Ash Carter, James Mattis et Mark Esper. James Mattis était le premier secrétaire à la défense de Donald Trump; il a démissionné en 2018 et a été remplacé par Mark Esper, qui a été limogé quelques jours à peine après les élections du 3 novembre. 

Le Post a rapporté que l’idée d’écrire l’article d’opinion a commencé par une conversation entre Dick Cheney et Eric Edelman, un ambassadeur à la retraite et ancien haut responsable du Pentagone, sur la manière dont Donald Trump pourrait chercher à utiliser l’armée dans les prochains jours.

 – Par Robert Burns, The Associated Press/La Presse Canadienne

Erdogan espère « tourner une page » avec les Etats-Unis et l’UE en 2021

ERDOGAN ESPÈRE "TOURNER UNE PAGE" AVEC LES ETATS-UNIS ET L'UE EN 2021© Reuters/PRESIDENTIAL PRESS OFFICE ERDOGAN ESPÈRE « TOURNER UNE PAGE » AVEC LES ETATS-UNIS ET L’UE EN 2021

ANKARA (Reuters) – Recep Tayyip Erdogan a déclaré mercredi que la Turquie espérait « tourner une page » avec les Etats-Unis et l’Union européenne en 2021, en jugeant que son pays était victime d’une politique de « deux poids deux mesures » de la part des Américains comme des Européens.

Washington a sanctionné la semaine dernière la Direction des industries turques de la défense (SSB) pour punir l’acquisition par la Turquie du système antimissile russe S-400.

L’UE envisage quant à elle des sanctions contre la Turquie pour ses activités d’exploration d’hydrocarbures dans les eaux contestées de Méditerranée orientale.

« La Turquie est confrontée à un système de deux poids deux mesures, à la fois sur la Méditerranée orientale et sur les S-400. Nous souhaitons que l’UE se débarrasse de cette cécité stratégique qui l’affecte dès que possible », a déclaré Recep Tayyip Erdogan aux parlementaires de son Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir.

« Je pense que (le président élu des Etats-Unis, Joe) Biden démontrera l’importance qu’il convient d’accorder aux relations entre la Turquie et les Etats-Unis », a ajouté le président turc.

Recep Tayyip Erdogan a fait part ce mois-ci au président du Conseil européen Charles Michel de son souhait que la Turquie puisse bâtir son avenir avec l’Union, espérant que les deux parties sortiraient du « cercle vicieux » actuel.

REUTERS

Coronavirus: Joe Biden s’est fait vacciner

CORONAVIRUS: JOE BIDEN S'EST FAIT VACCINER© Reuters/LEAH MILLIS CORONAVIRUS: JOE BIDEN S’EST FAIT VACCINER

NEWARK, Delaware (Reuters) – Joe Biden a reçu lundi une première dose du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer et BioNTech.

Joe Biden a annoncé qu’il ferait de la lutte contre le coronavirus, qui a tué plus de 315.000 personnes aux Etats-Unis, sa priorité lorsqu’il entrera à la Maison blanche le 20 janvier.

Le président élu des Etats-Unis, qui s’est fait vacciner dans un hôpital de Newark, dans le Delaware, a exhorté les Américains à en faire de même dès qu’ils en auront la possibilité.

« Je fais cela pour montrer aux gens qu’il faut qu’ils se tiennent prêts à se faire vacciner quand ils le pourront. Il n’y a rien à craindre », a-t-il déclaré.

Joe Biden a aussi tenu à remercier les scientifiques ayant travaillé au développement du vaccin: « Je pense que l’administration Trump mérite des félicitations pour avoir mis sur point cette opération à la vitesse de la lumière. »

par Simon Lewis et Michael Martina

Biden subit une entorse au pied en jouant avec un de ses chiens

WILMINGTON, Del. — Le président élu Joe Biden s’est foulé un pied en jouant avec l’un de ses chiens, mais les spécialistes n’ont trouvé «aucune fracture évidente» en l’examinant dimanche, selon son médecin.

John Kerry

Biden a été blessé samedi et a rendu visite à un orthopédiste du Delaware Orthopedic Specialists à Newark, pour un examen dimanche après-midi, a annoncé son bureau.

Selon une déclaration de son médecin, Kevin O’Connor, Biden a subi une entorse du pied droit et bien que «les radiographies initiales indiquent qu’il n’y a pas de fracture évidente», il subira une tomodensitométrie pour un examen plus approfondi.

Les journalistes couvrant le président élu n’ont pas eu la possibilité de voir M. Biden entrer dans le cabinet du médecin, malgré de multiples demandes. En quittant le bureau du médecin pour se rendre dans un centre d’imagerie pour son examen, Biden boitait visiblement, bien qu’il marchait sans béquille ou autre aide.

Joe Biden était toujours en examen plus de deux heures après son arrivée au bureau du médecin, dimanche après-midi.

Le président élu a été blessé en jouant avec Major, l’un de ses deux chiens. La famille l’a adopté en 2018. Les Bidens ont déclaré qu’ils amèneraient leurs chiens à la Maison-Blanche et qu’ils prévoyaient également d’avoir un chat.

À 78 ans, Joe Biden sera le président le plus âgé lorsqu’il prêtera serment en janvier, mais il a fréquemment rejeté les questions sur son âge pendant la campagne électorale. Il a publié un rapport médical en décembre qui révélait qu’il prenait de la statine pour maintenir son taux de cholestérol à des niveaux sains, mais son médecin l’a décrit comme «sain, vigoureux» et «apte à s’acquitter avec succès des tâches de la présidence».

Alexandra Jaffe, The Associated Press

Trump donne son feu vert au processus de transition vers une administration Biden

Après des semaines à contester le résultat du scrutin du 3 novembre, l’actuel président américain évoque officiellement ce lundi la transition vers l’administration de son successeur, Joe Biden.Donald Trump© Mandel Ngan Donald Trump

Donald Trump a donné ce lundi son feu vert à une transition vers l’administration de son successeur et vainqueur de la présidentielle, Joe Biden. L’actuel président évoque ce pas en avant dans un tweet publié pendant la nuit en France.

Dans la foulée, l’équipe de Joe Biden a salué une étape permettant « un transfert du pouvoir pacifique ».

Cette annonce intervient alors que le vainqueur démocrate a annoncé une partie des personnalités qui formeront son gouvernement. L’ancien secrétaire d’État de Barack Obama, John Kerry, 76 ans, sera ainsi l’émissaire spécial du président américain sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier.

Biden dévoile son futur gouvernement

Au poste-clé de secrétaire d’État, Antony Blinken, 58 ans, ex-numéro deux du département d’Etat sous le président Barack Obama et l’un des principaux conseillers en diplomatie de Joe Biden. S’il est confirmé par le Sénat, il succédera à Mike Pompeo, chef de la diplomatie de Donald Trump. Le démocrate a également désigné un autre proche collaborateur, Jake Sullivan, 43 ans, comme son conseiller à la sécurité nationale. Linda Thomas-Greenfield, une diplomate afro-américaine chevronnée de 68 ans, qui a été secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique, deviendra elle ambassadrice à l’ONU. L’ancienne présidente de la Fed, Janet Yellen, est quant à elle nommée au Trésor.

Se posant en gage de stabilité, Joe Biden avait fait campagne en promettant de mettre fin au « chaos » de l’ère Trump. Ses premiers choix, sélectionnés dans le cercle de ses conseillers et collaborateurs de confiance, reflètent sa volonté de marquer le contraste avec le président républicain sortant.

BFM TV

Présidentielle américaine: Poutine refuse toujours de reconnaître la victoire de Biden

Le président russe dit attendre que la victoire de Joe Biden soit reconnue par son adversaire ou prouvée par les

chiffres.

Vladimir Poutine.© Yuri Kadobnov – AFP Vladimir Poutine.

Près de trois semaines après la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine, Vladimir Poutine ne reconnaît toujours pas le succès des Démocrates. S’il se dit prêt à travailler avec le leader des Etats-Unis, quel qu’il soit, le chef du Kremlin reste taiseux quant à l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

« Nous travaillerons avec celui qui aura obtenu la confiance du peuple américain, mais cette confiance ne peut être accordée qu’à celui dont la victoire a été reconnue par son opposant, ou après que les résultats aient été confirmés légalement », a expliqué dimanche Vladimir Poutine sur la chaîne russe Rossiya 1.

Or, Donald Trump refuse de reconnaître sa propre défaite et crie sans preuves à la fraude, cherchant devant les tribunaux à priver Joe Biden de sa victoire au scrutin du 3 novembre. Pourtant, l’écart entre les deux hommes est sans équivoque: Joe Biden a remporté près de 80 millions de voix lors du scrutin, contre un peu moins de 74 millions pour Donald Trump.

« La démocratie discréditée, le rêve de Poutine »

« Je tiens à vous assurer qu’il n’y aucun sous-entendu, ce n’est pas que quelqu’un nous plaise ou non, nous attendons simplement la fin de la confrontation politique intérieure [aux USA, ndlr] », a précisé le chef d’Etat russe.

La liste des dirigeants qui n’ont pas salué la victoire de Joe Biden se réduit mais cette tendance inquiète de nombreux responsables politiques et experts qui redoutent que dans les démocraties fragiles, comme en Afrique, les hommes forts ne prennent le milliardaire républicain en exemple pour justifier de s’accrocher au pouvoir.

Le Russe Garry Kasparov, ancien champion du monde d’échecs et opposant du président Vladimir Poutine, craint que les attaques de Donald Trump contre le processus démocratique n’entraînent « beaucoup d’attaques similaires lors de futures élections, aux Etats-Unis ou ailleurs », observe-t-il auprès de l’AFP. « La démocratie discréditée, le rêve de Poutine », a-t-il écrit sur Twitter.

BFM TV

Joe Biden annoncera mardi les premiers membres de son futur gouvernement

L’heure des premières nominations est venue aux Etats-Unis. « Vous verrez les premières nominations du gouvernement du président élu mardi de cette semaine », a indiqué Ron Klain, le futur chef de cabinet de Joe Biden, sur la chaîne ABC, sans vouloir préciser les portefeuilles concernés ou certains des noms. « Il faudra attendre que le président élu le fasse lui-même mardi », a-t-il dit.

L’heure des premières nominations est venue aux Etats-Unis. « Vous verrez les premières nominations du gouvernement du président élu mardi de cette semaine », a indiqué Ron Klain, le futur chef de cabinet de Joe Biden, sur la chaîne ABC, sans vouloir préciser les portefeuilles concernés ou certains des noms. « Il faudra attendre que le président élu le fasse lui-même mardi », a-t-il dit.

Ron Klain, un démocrate chevronné de 59 ans, avait été le premier chef de cabinet de l’ancien vice-président, à partir de 2009. Joe Biden a déjà nommé plusieurs proches conseillers qui l’entoureront à la Maison Blanche, mais le suspense persiste pour son gouvernement qui s’annonce diversifié et féminisé.

Joe Biden, qui a promis un « gouvernement qui représente l’Amérique », poursuit ainsi l’installation de son équipe de transition, malgré les multiples recours en justice des avocats de Donald Trump qui refuse jusqu’ici de reconnaître sa défaite au scrutin du 3 novembre.

La victoire de Joe Biden officielle dès lundi ?

Le président républicain a subi un nouveau revers samedi en Pennsylvanie, l’un des Etats-clés de cette élection, où un juge a fermement rejeté les allégations de fraude. La décision de ce magistrat ouvre la voie à la certification de la victoire de Joe Biden en Pennsylvanie, ce qui doit se produire lundi.

Sévère, le juge Matthew Brann a estimé que l’équipe de Donald Trump avait présenté « des arguments juridiques sans fondement et des accusations hypothétiques » dans sa plainte concernant le vote par correspondance en Pennsylvanie. Cette décision a conduit le sénateur républicain de Pennsylvanie, Pat Toomey, à reconnaître la victoire de Joe Biden. Les avocats de Donald Trump ont « épuisé toutes les options judiciaires pour contester les résultats » du scrutin dans cet Etat, a-t-il estimé.

Les républicains ont également demandé aux autorités du Michigan, gagné par M. Biden avec 155 000 voix d’avance, de reporter de 14 jours la certification des résultats prévue lundi, dénonçant des irrégularités.

Cette attitude est « nocive », a estimé dimanche Ron Klain, « mais cela ne changera pas le résultat de ce qui arrivera le 20 janvier à midi, Joe Biden deviendra le prochain président des Etats-Unis ».

Trump lâché par certains républicains

Au sein du parti républicain, un nombre croissant de responsables appellent le président à concéder sa défaite, ou au moins à accepter que l’équipe de transition de M. Biden travaille avec l’administration sortante.

Pour l’ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, membre de l’équipe de transition de Donald Trump en 2016, le comportement des avocats du président est « une honte nationale ».

Le gouverneur républicain du Maryland Larry Hogan a même estimé sur CNN que les Etats-Unis commençaient à ressembler à « une république bananière ». Et sur la même chaîne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président, John Bolton, a comparé les recours judiciaires à « lancer des pierres sur les fenêtres ».« Les gens n’ont pas à dire que ce que fait monsieur Trump est une honte, juste que c’est mal, j’en serais satisfait. »« Entre Biden et l’Europe, ce ne sera pas comme au bon vieux temps »

Le sénateur du Dakota du Nord, Kevin Cramer, a lui défendu l’insistance du président à s’assurer de l’équité du scrutin, tout en ajoutant sur NBC qu’il était « plus que temps de commencer la transition ».

Et l’élu de Californie Devin Nunes, un ardent partisan du président, a semblé reconnaître Joe Biden en vainqueur : « Voilà un gars qui se rapproche tant bien que mal de la présidence, le premier à avoir réussi sa campagne depuis sa cave sans vraiment être sorti et avoir rencontré des gens », a-t-il commenté en parlant de l’ancien vice-président de 78 ans, qui a fait une campagne largement virtuelle à cause de la pandémie de coronavirus.

 www.nouvelobs.com 

François Hollande : «L’élection de Joe Biden est une heureuse nouvelle pour la planète»

Les réactions s’enchaînent après la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. Dernière en date, celle de l’ancien président français, François Hollande.

Les réactions s’enchaînent après la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. Dernière en date, celle de l’ancien président français, François Hollande.

Sur ses comptes officiels, il a ouvertement exprimé sa joie après la victoire du candidat démocrate à la  présidentielle américaine.

« L’élection de Joe Biden est une bonne nouvelle pour la démocratie américaine, une heureuse nouvelle pour la planète avec le retour des États-Unis dans l’accord sur le climat.. », se félicite François Hollande.

L’ancien président laisse entendre que départ de Donald Trump  fait les affaires de l’Europe.

«  …Et une nouvelle opportunité pour l’Europe si elle parvient à refonder un partenariat transatlantique », ajoute t-il.

Comme quoi, François Hollande était pressé de ne plus voir Donald Trump à la maison blanche.

Manassé AGBOSSAGA

Donald Trump : « C’était une élection volée »

La nuit n’a pas porté conseil à Donald Trump. Le 45e président des Etats-Unis, battu par Joe Biden, n’en démord pas : la victoire du démocrate a été acquise frauduleusement.

La nuit n’a pas porté conseil à Donald Trump. Le 45e président des Etats-Unis, battu par Joe Biden, n’en démord pas : la victoire du démocrate a été acquise frauduleusement.

© Reuters

Toujours président en exercice malgré l’élection du démocrate Joe Biden, Donald Trump communique toujours via Twitter. Ce dimanche après-midi, le Républicain est resté sur sa stratégie post-électorale, contestant la victoire de son adversaire dans les urnes. «Nous devrions regarder les votes. Nous ne faisons que commencer la phase de vérification. Nous devrions examiner les allégations de fraude. Nous voyons un certain nombre de déclaration sous serment indiquant qu’il y a eu fraude électorale. Nous avons une histoire de fraude électorale dans ce pays. En Pennsylvanie, vous devez vérifier comment les bulletins de vote par correspondance ont été authentifiés, parce que s’il y a un problème concernant l’authentification, cela affecterait sérieusement TOUTE L’ÉLECTION – Et ce qui m’inquiète, c’est que nous avons eu plus de cent millions de bulletins de vote par correspondance dans des villes comme Philadelphie et Detroit (Michigan) avec une longue série de problèmes électoraux (pour le moins que l’on puisse dire).» Donald Trump semble donc cibler les résultats de deux Etats – le Michigan et la Pennsylvanie. «Là où cela importait, ils ont volé ce qu’ils avaient à voler», assène-t-il.

Plus surprenant, il cite ensuite… un «sondeur britannique». «Nous pensons que ces gens (les Démocrates, Ndlr) sont des voleurs. Les machines des grandes villes sont truquées. C’était une élection volée. Le meilleur éditorialiste de Grande-Bretagne a écrit ce matin qu’il s’agissait clairement d’une élection volée, qu’il est impossible d’imaginer que Biden a dépassé Obama dans certains de ces États.» Difficile de mettre un nom sur le fameux éditorialiste ou sondeur cité par Donald Trump. Il pourrait s’agir tout simplement de… Neil Farage, chef du Parti du Brexit, grand sympathisant de Donald Trump.

Paris Match

Présidentielle américaine: Réaction de Alpha Condé après la victoire de Joe Biden

Le président Guinéen vient de réagir à la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. A travers un message laconique publié sur ses comptes officiels, Alpha Condé a adressé ses félicitations à l’ancien-vice président pour sa victoire face à Donal Trump.

Le président Guinéen vient de réagir à la victoire de Joe Biden aux Etats-Unis. A travers un message laconique publié sur ses comptes officiels, Alpha Condé a adressé ses félicitations à l’ancien-vice président pour sa victoire face à Donal Trump.

« Mes sincères et chaleureuses félicitations à Joe Biden et Kamala Harris portés à la tête des États-Unis par le peuple américain »,  a-t-il écrit, avant d’ajouter « Nous continuerons à renforcer notre coopération multiforme au bénéfice de nos deux nations ».

Un appel de pied de Alpha Condé, fraîchement réélu à la tête de la Guinée pour un troisième mandat et contesté par l’Opposition ?

Manassé AGBOSSAGA