Maïs et inflation: 360 mots pour permettre au Professeur Djogbénou de tout comprendre (Opinion)

Je comprends tes préoccupations concernant l’inflation et ses causes. Permets-moi de clarifier et d’approfondir cette analyse avec des perspectives économiques et écologiques plus poussées, afin de t’aider à comprendre les dynamiques complexes à l’œuvre.

Cher Djogbenou,

Je comprends tes préoccupations concernant l’inflation et ses causes. Permets-moi de clarifier et d’approfondir cette analyse avec des perspectives économiques et écologiques plus poussées, afin de t’aider à comprendre les dynamiques complexes à l’œuvre.

Tout d’abord, il est crucial de reconnaître que l’augmentation des prix du maïs et d’autres denrées alimentaires ne peut être attribuée à un seul facteur comme l’élevage de poulet. En réalité, cela découle d’un ensemble de facteurs interconnectés, tant au niveau national qu’international. Cette complexité se reflète dans le concept économique de l’effet d’entraînement, où les fluctuations des prix sur le marché global influencent les prix locaux, surtout dans un contexte de forte dépendance aux importations.

Par exemple, la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial entraîne une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs locaux. Cela se traduit par une augmentation des prix des produits alimentaires, y compris le maïs. Ce phénomène est amplifié par la mondialisation, qui, bien que bénéfique pour certains aspects tels que l’accès à une diversité de produits, expose également les économies locales aux chocs globaux.

En approfondissant l’analyse, on peut se tourner vers les théories écologiques, telles que les travaux sur l’empreinte écologique et les limites planétaires. La production intensive de maïs pour l’alimentation animale, notamment pour l’élevage de poulet, exerce une pression énorme sur les écosystèmes. Cette production repose souvent sur des pratiques agricoles intensives qui dégradent les sols, épuisent les ressources en eau et augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, l’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques dans les monocultures de maïs contribue à la perte de biodiversité et à la dégradation des terres arables.

Les théories de l’économie écologique, comme celle de Herman Daly sur la « steady-state economy » (économie en état stationnaire), suggèrent que nous devons repenser nos modèles de production et de consommation pour respecter les limites écologiques de notre planète. Cela signifie encourager des pratiques agricoles durables, promouvoir la production locale et réduire notre dépendance aux importations.

En outre, la promotion de la production locale est essentielle pour renforcer la résilience économique. Lorsque les politiques favorisent les exportations au détriment de la consommation locale, cela fragilise notre économie face aux fluctuations mondiales. Un exemple concret est le mouvement agroécologique qui promeut des systèmes alimentaires locaux, diversifiés et résilients. Des initiatives comme celles menées par des coopératives agricoles locales peuvent réduire la dépendance aux importations, stabiliser les prix et améliorer la sécurité alimentaire.

Enfin, il est important de souligner que les politiques économiques doivent être cohérentes et bien informées pour éviter des conséquences néfastes. Les décisions prises par les dirigeants, comme les déguerpissements sans plan de relocalisation ou l’augmentation des taxes sans mesures compensatoires, peuvent exacerber les pressions inflationnistes et aggraver la situation des populations vulnérables.

En conclusion, pour faire face à l’inflation et aux défis économiques actuels, il est impératif d’adopter une approche holistique qui intègre des considérations économiques, écologiques et sociales. Cela nécessite une planification stratégique, une promotion de la production locale durable et une réduction de la dépendance aux fluctuations des marchés internationaux. En agissant ainsi, nous pouvons construire une économie plus résiliente et équitable pour tous.

Cher Joseph, les populations t’en veulent déjà pour avoir trafiquée leurs lois et maintenant tu montres une relative impréparation en matière de développement économique et de lutte contre l’inflation.

Mais il n’est jamais trop tard pour apprendre.

Prends soin de toi,

Richard Boni Ouorou 

Politologue

« L’UP le Renouveau et le BR sont des initiatives du président Talon. C’est lui qui a le volant », Epiphane Quenum

C’est un membre de l’un des deux grands partis présidentiels qui le martèle. De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace FM, dimanche dernier, Epiphane Quenum a soutenu que son parti l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc républicain appartiennent au chef de l’Etat.

C’est un membre de l’un des deux grands partis présidentiels qui le martèle. De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace FM, dimanche dernier, Epiphane Quenum a soutenu que son parti l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc républicain appartiennent au chef de l’Etat.

« Les deux partis sont des initiatives du président Patrice Talon. C’est lui qui a le volant. C’est lui qui dicte ce qu’il y a lieu de faire », a-t-il déclaré.

D’ailleurs, l’ancien député de la 16ème circonscription électorale dira de Joseph Djogbénou « qu’il n’a pas les manettes de sa présidence ».

Manassé AGBOSSAGA   

« Djogbénou est un leader organisé et à la démarche structurée. Circulez, SVP! », réplique un partisan après notre article (tribune)

Il plaît à une certaine presse de se mélanger l’esprit en plongeant chaque fois dans un tonneau vide pour faire dans le sensationnel. La trouvaille, c’est de s’attaquer à ceux dont le nom permet d’avoir une relative audience pour continuer d’exister. Depuis un moment, c’est sur Joseph Djogbénou que leur dévolu est jeté.  Et les titrailles vont dans tous les sens: Joseph Djogbénou s’ennuie; Joseph Djogbénou s’endort. Joseph Djogbénou se repose. Joseph Djogbénou se réveille. Joseph Djogbénou ceci, Joseph Djogbénou cela. 

JOSEPH DJOGBENOU! ENCORE LUI !

Il plaît à une certaine presse de se mélanger l’esprit en plongeant chaque fois dans un tonneau vide pour faire dans le sensationnel. La trouvaille, c’est de s’attaquer à ceux dont le nom permet d’avoir une relative audience pour continuer d’exister. Depuis un moment, c’est sur Joseph Djogbénou que leur dévolu est jeté.  Et les titrailles vont dans tous les sens: Joseph Djogbénou s’ennuie; Joseph Djogbénou s’endort. Joseph Djogbénou se repose. Joseph Djogbénou se réveille. Joseph Djogbénou ceci, Joseph Djogbénou cela.

L’arbre est mûr et porte des fruits arrivés aussi à maturité. On ne peut que lui jeter des pierres. Point besoin de théories philosophiques pour s’expliquer cela. Joseph Djogbénou écrit ou parle, on dit qu’il écrit et parle trop. Joseph Djogbénou passe à autre chose selon l’agenda que lui impose la charge, on dit qu’il est devenu muet et amorphe.

Les humains en général veulent rythmer les autres selon leurs propres mélodies et cadences. Ils veulent vous faire et vous voir marcher à leurs pas. C’est à eux de vous dire: “debout!” et vous lèverez. Joseph Djogbénou est un homme de parole et d’action. Joseph Djogbénou a passé depuis ces 50 printemps avec un parcours inspirant. À cet âge et avec ces chemins parcourus, on ne végète plus dans les atermoiements et les séductions forcées. L’homme est un leader organisé et à la démarche structurée. Il sait ce qu’il veut. Il sait ce qu’il peut. La providence se charge du reste!

Circulez, SVP!

Colbert SOÉDJA

Eternel démissionnaire, Joseph Djogbénou vient encore de démissionner… Orden Alladatin siègera à sa place

Entre Joseph Djogbénou et la démission, c’est une belle histoire d’amour. Et l’homme est en passe de le confirmer

Entre Joseph Djogbénou et la démission, c’est une belle histoire d’amour. Et l’homme est en passe de le confirmer

En effet, Joseph Djogbénou ne siègera pas au parlement pour le compte de la 9ème législature.  S’adonnant à son sport favori, l’avocat a adressé sa démission à l’administration parlementaire après son élection à l’issue des législatives du 08 janvier dernier, confie Peace Fm. Ainsi, Joseph Djogbénou a fait l’option de laisser son siège à son suppléant, Orden Alladatin.

Djogbénou éternel démissionnaire

Ce n’est pas la première fois que Joseph Djogbénou ne va pas au bout d’un mandat électif et rend le tablier. Elu député en 2015 sur la liste de l’Union fait la Nation, il a, plus tard, démissionné à l’arrivée de Patrice Talon au palais de la marina, en 2016. Il sera nommé ministre de la justice par ce dernier. Mais là encore, çà n’a pas duré.

Joseph Djogbénou quitte le gouvernement pour la Cour constitutionnelle, en 2018. Ici encore, il réédite l’exploite. En juillet 2022, il démissionne de la haute juridiction et est parachuté en l’espace de quelques jours, président du parti Union progressiste, qui deviendra Union progressiste le Renouveau.

Candidat à l’élection législative du 8 janvier dernier, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle, sera le seul élu sur la liste qu’il conduit dans la 16è circonscription électorale. A la veille de l’installation de la 9è législature, Kpakpato Medias apprend encore la nouvelle de sa nouvelle démission.

Si cette démission ne surprend personne, elle vient juste révéler les raisons de son entente parfaite avec Adrien Houngbédji. …

Manassé AGBOSSAGA  

Tomèty raconte comme Djogbénou l’a « déçu » et « trahi » le peuple béninois (Opinion)

Du discours d’engagement d’hier au silence de peur d’aujourd’hui, j’appréhende la sécheresse de l’arbre quand ses feuilles asséchées commencent par se détacher sous l’effet d’un harmattan rude. L’histoire d’hier est déjà écrite, il reste celle de demain à développer à partir des actes manqués de vérité et de sincérité d’aujourd’hui.

Fifamin et Tomety : l’histoire d’une rencontre mais d’un rendez-vous manqué avec l’histoire

Du discours d’engagement d’hier au silence de peur d’aujourd’hui, j’appréhende la sécheresse de l’arbre quand ses feuilles asséchées commencent par se détacher sous l’effet d’un harmattan rude. L’histoire d’hier est déjà écrite, il reste celle de demain à développer à partir des actes manqués de vérité et de sincérité d’aujourd’hui.

En 2017, avec trois autres compatriotes, nous sommes allés proposer une offre de stratégie de paix à monsieur Fifamin Djogbenou, alors ministre de la justice. Ce fut avec la forte conviction qu’il était la bonne personne qui peut intercéder auprès de monsieur Patrice Talon, président de la république, pour faire de son mandat à la tête du Bénin, un quinquennat exceptionnel de purification de la démocratie pour en faire un levier fondamental du salut collectif, un vecteur de la réforme politique et économique au Bénin par la reconstruction d’un pacte national de synergie collective pour le vivre-ensemble. Voilà l’horizon de notre postulat de départ mais à l’arrivée la déception sera grande.

J’avais à charge l’écriture d’un document budgétisé de proposition d’un débat national sur la pacification du Bénin. Nous avions avec Todjinou Pascal, Lawani et Assah Gustave présenté ce projet à monsieur Gbian, président du conseil économique et social. Le financement participatif est le mode de mobilisation de ressources de cette initiative de Concorde nationale.

Je dois rappeler que notre initiative découlait d’une rencontre avec les présidents d’institutions, des ministres du gouvernement du président Talon, des personnalités politiques de la mouvance et de l’opposition, le président du patronat béninois en la personne de monsieur Sébastien Ajavon, des juristes de haut niveau dont monsieur Frédéric Joël Aivo, constitutionnaliste de renom et doyen de Faculté.

En arrière-plan, le nom du ministre de la justice, Fifamin Djogbenou, motivait tout particulièrement ma présence dans l’équipe de cette initiative d’offre de paix. Mais pourquoi ?

Fifamin et Tomety ont la même signification symbolique dans nos traditions ancestrales. Sur le plan scientifique Fifamin et Tomety relèvent de l’hydrosocio-système, ce qui justifie mon mémoire de diplôme d’étude approfondie (DEA) sur les forêts de palétuviers de la lagune côtière du Benin soutenu en 1994.

Fiifamin est un nom socioclimatique qui signifie le temps de la fraîcheur pour le resserrement des liens, le temps propice à la bénédiction, à la grâce, à la procréation et à la paix. Qui incarne véritablement le nom Fifamin doit être un homme de droiture, de justice et d’humanisme dont la devise de vie ne peut qu’être la bienveillance et la bienfaisance. Un vrai Fifamin est un rassembleur et un champion de l’inclusion sociale, politique économique et territorial. Le vrai Fifamin combat le régionalisme et l’ethnocentrisme. Il est un réparateur des injustices sociales. Voilà le profil comportemental d’un authentique Fifamin, créateur de pont entre les riches, les moins riches, les moins pauvres et les pauvres pour faire prévaloir la solidarité nationale et la dignité humaine. C’est pourquoi, porter le nom ou le prénom Fifamin est un fardeau sacerdotal en aidant les autres à porter leurs croix. Ministre de la justice puis président de la cour constitutionnelle, c’est une grâce. Peut-on être dans ses deux positions de serviteur privilégié du peuple sans être un vrai Fifamin ?

Que dire de Tomety, un nom biosocio- géographique. Vous l’aurez beau couper, vous ne pourrez jamais éliminer toutes ses racines; il renaîtra par une régénération spontanée. Tomety ou le palétuvier est une écloserie naturelle et un lieu de sérénité où les poissons sont sous bonne protection et bien nourris pour pondre, élever des alevins qui deviendront des poissons de capture les hommes. Tomety renvoie symboliquement à la mangrove pour dire que le palétuvier ne peut souffrir de la sécheresse; c’est lui qui fait le microclimat du FIFAMIN ou zone humide fraîche, en traduction littéraire.

Cette concordance symbolique faisait que j’accordais du crédit à monsieur Djogbenou Fifamin. Mais quand il a déversé dans le cosmos des mots comme ruse et rage, j’ai méconnu mon petit Frère Fifamin.

Il a trahi ce nom d’appellation contrôlée quand mes camarades et moi l’avions rencontré dans son bureau ministériel un soir à 19h en 2017.

Il m’a déçu lors des civilités introductives en me disant crûment qu’il ne comprend pas pourquoi Tomety est aussi sévère dans ses écrits à l’égard du régime de la rupture et du nouveau départ au lieu de l’accompagner et de le soutenir. Voilà comment, on m’invitait au silence d’indifférence ou complotiste.

Énervé par ce manque d’élégance à mon endroit, j’ai sorti de ma poche pour exhibition ma carte de délégué à la conférence des forces vives de 1990 pour lui dire que je suis dans la délégation comme un défenseur légitime des acquis démocratiques perfectibles du Bénin.

J’ai découvert à cette occasion les signes avant-coureurs d’un complot de gouvernance dictatoriale au Benin qui se sont révélés comme une évidence avant même la fin de l’année 2017.

Pour preuve, le président Talon a proclamé à la face du monde en Allemagne et en France son hostilité à la démocratie après avoir proclamé en 2016 à partir de l’Élysée, aux côtés du président Hollande, que son pays est comparable à un désert de compétences. En réaction à cette humiliation inacceptable et inattendue d’un chef d’État qui jette de l’opprobre sur les cadres de son pays sans aucun ménagement à partir d’un pays qui a colonisé son propre pays, devrait-on rester sans réagir? Non, bien entendu!

De nombreux Béninois ont été choqués et je faisais partie de ce ceux-là. J’ai d’ailleurs assimilé ce discours à celui prononcé avec mépris par le président Sarkozy à Dakar qui trouvait que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire. C’est ici le lieu et l’occasion de rendre un hommage de grand respect à madame Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la culture pour avoir dénoncé sans complaisance ce discours infantilisant de Nicolas Sarkozy qui a oublié qu’il s’adressait à 55 pays d’une riche histoire avec beaucoup de scènes tragiques dont l’esclavage, la colonisation et le néolibéralisme mondial.

Ce discours tragique depuis Paris participe de la tragédie qui exposera la stratégie de violence basée sur l’insémination de la peur et la pratique de l’humiliation facile des intellectuels, de certains opérateurs économiques puis des populations des villes par les opérations de casses et déguerpissement sans modération avec à la commande un préfet du Littoral incompétent sur le plan de l’éthique et brutal sur le plan professionnel. Tout ceci au nom de la modernisation et du relèvement de l’esthétique, surtout de la ville de Cotonou.

En 2019, il y a eu deux faux dialogues politiques, celui du régime et celui de l’opposition. C’est le début de la stratégie d’exclusion et de radicalisation ayant débouché sur un vaste mouvement stalinien avec des emprisonnements politiques et des élections non incluses et des bains de sang. Depuis 1990, c’est seulement sous le régime dit de la rupture que les Béninois feront l’expérience des élections ensanglantées débouchant sur un système parlementaire monochrome et des élections locales d’exclusion des partis non alignés et non collabos.

En plus, le président Talon depuis Parakou a invité ses compatriotes à serrer leurs ceintures et ça fait six ans que ça dure. Le Benin est devenu une société étranglée. Tout n’est cependant pas imputable à la pandémie du Covid19 et à la guerre en Ukraine. Seuls les salaires politiques sont fortement valorisés au Bénin, les travailleurs sont toujours en salle d’attente pour une valorisation salariale, peut-être avant les élections législatives. Sait-on jamais!

Fifamin a été l’un des architectes du déclin de l’expérience démocratique larvaire au Bénin. Ma déception est si grande qu’à la prise de fonction de Fifamin comme président de la cour constitutionnelle, j’ai publié une lettre ouverte d’exhortation dans le journal La Croix pour formuler quelques souhaits afin que cette cour soit une vraie maison de la sagesse. Attente déçue et déchue!

Le premier des sages de la cour constitutionnelle démissionne de la présidence de cette cour pour la présidence de son parti politique six mois avant les élections parlementaires. Il a déposé sa tenue d’apparat de sage pour descendre dans l’arène en portant sa tenue de combat pour monter sur le ring électoral. A ce niveau, ce n’est plus lui l’arbitre du jeu, il est boxeur et doit s’attendre à des échanges de coups; ça passe ou ça casse. J’espère qu’il saura être un vrai gagnant ou un bon perdant avec son parti politique.

Comme quoi, c’est curieux ce mode de rupture de la sagesse car tout sage est par compassion le premier à se sacrifier pour les autres. Le contrôle de conformité de toute décision publique à la constitution est un acte majeur qui supplante tout projet politique personnel. C’est ma compréhension de la sagesse institutionnelle.

Dans son activisme au sein de la société civile, je le voyais enlever un à un ses masques d’acteur de la société civile pour l’arène politique.

L’avocat doué et brillant dans l’art de la verve avait un rêve personnel de diriger un jour le Bénin. Pourquoi pas! Seulement, son excès d’assurance et sa vitesse incontrôlée ont fini par casser le moteur.

L’homme est le produit et l’otage de ses prédispositions et ambitions mais une bonne pulsion qui n’est pas bien canalisée produit des pulsions négatives.

Fifamin a tout pour réussir son rêve mais il est trop pressé et pour finir, il a épuisé ses munitions avant même la première bataille. Je suis peiné pour lui et sa famille politique. Quel gâchis!

Nous ferons le bilan de sa force politique au soir du 08 janvier 2023. Bonne chance!

Simon Narcisse Tomèty

« Dans quel pays, on peut faire élection et Djogbénou sera élu ?», Azannaï tacle à nouveau le président de l’UP le Renouveau

Décidément, Candide Azannaï n’a pas fini son palabre avec Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique samedi dernier à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, critiqué le président de l’Union progressiste le Renouveau.

Décidément, Candide Azannaï n’a pas fini son palabre avec Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique samedi dernier à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi, le président du parti Restaurer l’Espoir a, à nouveau, critiqué le président de l’Union progressiste le Renouveau.

S’adressant à ses partisans en langue locale fon et sous une forte pluie, il a ouvertement accusé Joseph Djogbénou d’avoir détruit la démocratie béninoise en inventant le certificat de conformité en 2019 alors qu’il était à la tête de la Cour constitutionnelle.

Candide Azannaï a ensuite dénoncé son atterrissage à la tête de l’UP le Renouveau. Il souligne que Joseph Djogbénou a pris la tête du parti « sans congrès » et en quelques jours, « chassant »  au passage Bruno Amoussou.

Pour lui, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle veut maintenant remplir une autre mission au cours d’une parodie d’élection, référence aux législatives de 2023.

Et là-dessus, Candide Azannaï demande aux militants venus écouter son message : « Dans quel pays, on peut faire élection et Djogbénou sera élu ?».

Comme si cela était impossible, l’ancien ministre de la Défense ironise et fait remarquer que c’est lui qui avait guidé ses pas et tenir sa main en 2015 pour le conduire au Parlement.

Joseph Djgbénou fera-t-il un nouveau vu et ignoré à ce nouveau tacle de son ancien collègue au gouvernement?

Manassé AGBOSSAGA

Audience publique à la Cour constitutionnelle : Une innovation de Djogbénou décriée qui redonne du sourire au parti d’opposition Les Démocrates

Un mérite à Joseph Djogbénou dans cette affaire de recours du parti Les Démocrates devant la Cour constitutionnelle. Nommé conseiller à la cour constitutionnelle en 2018 puis élu président de la haute juridiction  en octobre de la même année, il a eu le mérite de bousculer les habitudes.

Un mérite à Joseph Djogbénou dans cette affaire de recours du parti Les Démocrates devant la Cour constitutionnelle dans le cadre des législatives 2023. Nommé conseiller à la cour constitutionnelle en 2018 puis élu président de la haute juridiction  en octobre de la même année, il a eu le mérite de bousculer les habitudes.

A son arrivée le plus jeune président de l’institution a modifié le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle. Désormais, les « audiences sont publiques ». Plaignants et « accusés’’ se retrouvent face à face devant un public à l’instar d’une audience au prétoire avec une cérémonie officielle d’ouverture des audiences et la tenue des débats en présence des avocats des parties devant le Juge rapporteur.

Ensuite, la phase secrète avec la présentation du rapport à la plénière et la délibération. A l’issue des débats, le Président de la Cour constitutionnelle rend publiques les décisions prises.

Les critiques pleuvent de partout et les conservateurs ne tardent pas à traiter l’avocat de tous les noms d’oiseau. Mais, Joseph Djogbénou assume son choix.

Le temps donne raison au président démissionnaire de la Cour Constitutionnelle

Et des années plus tard, le temps donne raison au président démissionnaire de la cour constitutionnelle. En effet, grâce à cette innovation, les béninois ont pu vivre en direct les temps forts de l’audience du recours du parti Les Démocrates devant la cour constitutionnelle.

Dans une totale transparence, les uns et les autres ont pu entendre les arguments de défense du président du parti d’opposition, du directeur général des Impôts au sujet de la non délivrance des quitus fiscaux à quatre candidats du parti Les Démocrates.

Les propos de Nicolas Yènoussi ont été entendus par tous, notamment le fameux « instruction ».

Dans ces conditions, la Cour constitutionnelle présidée par Razaki Amouda a dit le droit en toute transparence, ordonnant à la Céna de prendre la dernière liste déposée par le parti.

Et rien que pour ça,  le parti d’opposition Les Démocrates peut dire merci à Joseph Djogbénou, désormais à la tête du parti l’union progressiste le renouveau.

Manassé AGBOSSAGA

 

Législatives 2023 : Joseph Djogbénou craint la fraude et déplore l’absence « d’honnêteté dans la compétition politique » au Bénin

Joseph Djogbénou écrit à nouveau aux militants et militantes de l’Union progressiste le Renouveau. Dans sa traditionnelle lettre, publiée ce dimanche 13 novembre, il a notamment lancé un appel à la vigilance pour la sécurisation du scrutin du 08 janvier 2023.

Joseph Djogbénou écrit à nouveau aux militants et militantes de l’Union progressiste le Renouveau. Dans sa traditionnelle lettre, publiée ce dimanche 13 novembre, il a notamment lancé un appel à la vigilance pour la sécurisation du scrutin du 08 janvier 2023.

Et là-dessus, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a déploré l’absence  « d’honnêteté dans la compétition politique » au Bénin et semblé afficher une crainte au sujet de la fraude électorale.

« La sécurisation du scrutin à un moment où les esprits nouveaux d’honnêteté dans la compétition politique n’ont pas encore habité tous les corps anciens, et où les pratiques anciennes offrent encore une résilience intolérable préoccupe, légitiment de nouveaux citoyens », confie-t-il, jurant au passage que  « Partout les plaintes montent à maints égards ».

Face à cela, il s’est empressé de lancer un appel aux militants et militantes de l’UP le Renouveau pour la « sécurisation du scrutin ».

« …la meilleure assurance en faveur de la sécurité et de la sincérité du scrutin est la présence massive, ponctuelle et continue de l’électeur à son poste de vote. La participation élevée est la plus grande essentielle de sécurité du scrutin. Si la présence est dissuasive, l’absence est nuisible. Nous devons alors à présent chacun et chacune, tous et toutes, nous mettre en mouvement vers  l’électeur… », a-t-il alors lancé.

Quand le président d’un parti présidentiel et auteur du ‘‘certificat de conformité’’, à l’origine de l’exclusion des partis de l’opposition en 2019, parle de « sécurité » et « sincérité » du scrutin, on est bien tenté de se demander si ce « n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Législatives 2023 : Azannaï dit que Djogbénou veut faire du « kaléta » et que « c’est lui qui l’a mis au dos comme un bébé » pour l’amener au Parlement

Candide Azannaï descend  Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique dans le 13ème arrondissement de Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir a minimisé la force de frappe du président de l’Union progressiste le Renouveau et candidat tête de liste du parti dans la 16ème circonscription électorale pour les législatives de janvier 2023.

Candide Azannaï descend Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique dans le 12ème arrondissement de Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir a minimisé la force de frappe du président de l’Union progressiste le Renouveau et candidat tête de liste du parti dans la 16ème circonscription électorale pour les législatives de janvier 2023.

En langue locale fon, il a laissé entendre que Joseph Djogbénou veut juste s’offrir en spectacle en jouant au « kaléta » au cours d’une parodie d’élection.

Et pour lui, le président de l’Union progressiste le Renouveau  ne peut participer à aucune élection et tirer son épingle de jeu.

« Ils ont mis quelqu’un sur la liste et il veut faire du kaléta devant vous…Quelle élection Djogbénou peut aller ? Entre nous est-ce-que Djogbénou peut aller à une élection »  a-t-il lancé.

Avec ironie, Candide Azannaï fait savoir que c’est d’ailleurs lui qui a mis Joseph Djogbénou ‘‘au dos comme un bébé pour qu’il aille s’asseoir au Parlement’’, référence aux législatives de 2015  où les deux hommes y étaient avec la liste de l’Union fait la Nation.

Pour lui, ce qui veut se passer en janvier 2023, avec Djogbénou candidat, est en réalité une « autre nomination » avec la participation de l’homme qui a détruit la démocratie béninoise en inventant le certificat de conformité lors de son passage à la tête de la Cour constitutionnelle.

Djogbénou va-t-il accepter ce vocal ???

Manassé AGBOSSAGA

Probables candidats de l’UP le Renouveau, c’est l’heure de faire les prières : Djogbénou vient de faire une grande annonce

L’Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) n’a pas encore sa liste des 109 candidats titulaires et suppléants alors que la Céna a donné, depuis vendredi 28 octobre dernier, le top de la réception des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023. Et c’est maintenant que le parti s’apprête à tamiser les 1236 dossiers de candidatures enregistrés. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la lettre de Joseph Djogbénou adressée  aux militants et militantes de l’UP le Renouveau, ce dimanche 30 octobre 2022.

L’Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) n’a pas encore sa liste des 109 candidats titulaires et suppléants alors que la Céna a donné, depuis vendredi 28 octobre dernier, le top de la réception des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023. Et c’est maintenant que le parti s’apprête à tamiser les 1236 dossiers de candidatures enregistrés. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la lettre de Joseph Djogbénou adressée  aux militants et militantes de l’UP le Renouveau, ce dimanche 30 octobre 2022.

En effet, il a confié que   les  « choix seront effectués dans les heures qui suivent».

« Pour l’Union progressiste le Renouveau, ces choix seront effectués dans les heures qui suivent pour établir la liste des candidats à la dignité et aux fonctions de député à l’Assemblée nationale », a confié le président du parti, ce dimanche 30 octobre 2022.

Joseph Djogbénou a semblé laissé entendre que l’UP le Renouveau fera des « choix audacieux, pertinents et nécessaires ».

Probables candidats, c’est l’heure de faire toutes les prières.

Manassé AGBOSSAGA

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