Parrain de la 2è édition du Festival Hoxo : Richard Boni Ouorou prouve son amour pour la culture, son secret avec les jumeaux

La deuxième édition du Festival Hoxo a pu compter sur le soutien d’un grand amoureux de la culture béninoise. Richard Boni Ouorou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, » a spontanément répondu aux sollicitations, de la Fondation Jumeaux nationaux et Unité jumeaux et jumelles.

La deuxième édition du Festival Hoxo a pu compter sur le soutien d’un grand amoureux de la culture béninoise. Richard Boni Ouorou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, » a spontanément répondu aux sollicitations, de la Fondation Jumeaux nationaux et Unité jumeaux et jumelles.

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Le président du mouvement Libéral Bénin a parrainé cette deuxième édition qui a eu lieu du 05 au 08 juin dans la commune d’Abomey-Calavi. C’est donc avec le précieux soutien de Richard Boni Ouorou que le match d’ouverture, la caravane, le grand débat public sur la naissance gémellaire en Afrique , le concours Miss jumelle et autres activités prévues dans l’agenda de la deuxième édition du Festival Hoxo se sont déroulées sans anicroche.

Interrogé par Reporter Bénin Monde, Richard Boni Ouorou a levé un coin de voile sur les raisons de son attachement aux valeurs traditionnelles, révélant au passage son histoire avec les jumeaux.

« J’étais allé en aventure en Côte d’Ivoire. Quand j’ai eu 20 ans, je suis revenu au Bénin. Avant de partir ma grande mère, paix à son âme, m’a amené devant les jumeaux, puis m’a béni.Depuis ce temps, quand je suis retourné, j’ai eu du travail à Abidjan. Ce n’était pas un grand travail,…mais c’était quand même mieux que la vie que je vivais avant. Avec ce travail, j’allais au cours du soir… Tout ça, m’a permis d’être l’homme que je suis aujourd’hui. Après moi aussi, j’ai eu à enfanter des jumeaux. Malheureusement, une seule  est restée,. Ma fille, elle  vit actuellement Canada », a t-il confié plein d’émotion.

Ceux qui s’interrogent sur les deux statuettes  qui accompagnent Richard Boni Ouorou sont désormais éclairés.

M.A

Il n’y a jamais eu autant de naissances de jumeaux dans le monde

Ce pic des naissances de jumeaux dans le monde s’explique par l’extension de la PMA et l’âge plus tardif des grossesses, selon une étude publiée par des chercheurs vendredi.

Depuis les années 1980, le taux mondial d’accouchements de jumeaux a augmenté d’un tiers. (Photo d'illustration)

Boom sans précédent de jumeaux dans le monde« Plus de 1,6 million de paires de jumeaux naissent chaque année dans le monde », soit « près d’un bébé sur 40 », selon leur étude parue dans la revue spécialisée Human Reproduction, ce vendredi.

Depuis les années 1980, le taux mondial d’accouchements de jumeaux a augmenté d’un tiers, passant de 9,1 à 12,0 pour 1.000 accouchements, en seulement trois décennies, indique Gilles Pison, professeur au Museum national d’histoire naturelle et chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques (Ined).

Ce boom des jumeaux est préoccupant car ils sont plus souvent de petit poids, prématurés, avec plus de complications lors de l’accouchement et une mortalité plus élevée que les autres, sans oublier les difficultés pour les parents de s’occuper de deux bébés en même temps.

Plus de « faux jumeaux »

L’augmentation de la fréquence mondiale des jumeaux est due uniquement à la hausse sans précédent des grossesses de ce qu’on appelle les « faux jumeaux » (provenant de deux ovules différents), qui varie d’un continent et d’une période à l’autre.

Les vrais jumeaux, dits monozygotes, naissent partout dans les mêmes proportions, avec « un taux constant – de quatre accouchements de vrais jumeaux pour mille accouchements – ne variant pas avec l’âge de la femme, ni d’une région à l’autre », relève le Pr Pison.

La procréation médicalement assistée (PMA), qui a commencé dans les pays riches dans les années 1970, a contribué à cette augmentation des naissances multiples, de même que les grossesses plus tardives.

Le taux sanguin d’une hormone qui intervient sur la maturation de l’ovule et l’ovulation, la FSH, augmente avec l’âge et explique que la probabilité d’une grossesse gémellaire augmente jusqu’à atteindre un maximum à 37 ans. Au-delà, avant l’arrivée de la PMA, le taux de faux jumeaux diminue rapidement en raison de défaillance de la fonction ovarienne et d’un accroissement de la mortalité embryonnaire, explique le chercheur.

L’Afrique rattrapée par l’Europe et l’Amérique

Les progrès techniques de la PMA permettent depuis plusieurs années d’avoir une grossesse avec autant de succès en n’implantant qu’un seul embryon et en congelant ceux en surnombre. Une précaution qui fait que « nous avons peut-être atteint un sommet en matière de taux de gémellité, en particulier dans les pays riches où la PMA s’est le plus diffusée jusqu’ici », notent les auteurs.

Les rédacteurs de l’étude, Gilles Pison, Christiaan Monden de l’Université d’Oxford et Jeroen Smits de l’Université Radboud aux Pays-Bas, ont exploité toutes les données disponibles pour estimer le taux de gémellité dans les différents pays du monde et décrire les changements survenus en trois décennies, en comparant les périodes 1980-1985 et 2010-2015.

Sur les 3,2 millions de jumeaux naissant chaque année, 1,3 million voit le jour en Afrique (soit 650 000 paires) et autant en Asie. Le reste, environ 600 000 enfants, sur les autres continents.

Si l’Asie abrite autant de naissances de jumeaux, c’est d’abord parce qu’elle rassemble 60 % de l’humanité. Le grand nombre de jumeaux en Afrique (17 % des humains) s’explique notamment par un taux de natalité bien supérieur qu’ailleurs, qui se situe entre le double et le triple de celui des autres continents ainsi que par un taux de gémellité au départ le plus élevé du monde.

Le taux de gémellité en Europe et en Amérique du Nord, il y a 30 ans était près de moitié moindre qu’en Afrique, mais il a beaucoup augmenté depuis (atteignant respectivement 14,4 et 16,9 accouchements de jumeaux sur mille) et a presque rejoint celui de l’Afrique, qui lui, n’a pas pratiquement pas changé (17,1). La diffusion de la PMA et les maternités à un âge plus avancé ont donc entraîné « un mouvement de convergence » vers le taux élevé de l’Afrique.

Ouest France avec AFP