Criet : Romaric Boco finalement condamné à 02 millions d’amende

Romaric Boco s’en sort plutôt bien à la Criet. Poursuivi pour harcèlement par le biais d’une communication électronique dans un dossier qui l’oppose au ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato, l’acteur politique échappe à la prison, mais devra mettre la main à la poche.

Romaric Boco est enfin fixé sur son sort. Interpellé en avril dernier, son dossier judiciaire s’est achevé ce lundi 21 octobre 2024, avec une sanction financière.

Romaric Boco s’en sort plutôt bien à la Criet. Poursuivi pour harcèlement par le biais d’une communication électronique dans un dossier qui l’oppose au ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato, l’acteur politique échappe à la prison, mais devra mettre la main à la poche.

Il a été condamné à 2 millions d’amende, ce lundi 21 octobre 2024, par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Romaric Boco était accusé d’avoir harcelé le ministre du cadre de vie, José Didier Tonato dans le dossier expropriation de parcelle à Togbin. Il avait envoyé des messages au ministre pour, selon lui, signaler des irrégularités à propos de l’expropriation des parcelles à Togbin. Le ministre a dans la foulée porté plainte.
Interpellé, Romaric Boko a été déposé en prison. Il avait éensuite présenté ses excuses publiques au ministre, avant de bénéficier d’une liberté provisoire sous caution fixée à 2 millions FCFA.

S.E

Arrestation de Boko et Homéky : Le PS de la Criet dévoile les motifs

Nouvel épisode dans le dossier « Arrestation de Boko et Homéky « . Après les Avocats de la Défense, le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Mario Mètonou a animé un point de presse ce mercredi 25 septembre 2024 pour évoquer les motifs de l’interpellation de l’ancien ministre des Sports, de l’Opérateur économique, sans oublier le Commandant de la Garde Républicaine.

Nouvel épisode dans le dossier « Arrestation de Boko et Homéky « . Après les Avocats de la Défense, le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Mario Mètonou a animé un point de presse ce mercredi 25 septembre 2024, pour évoquer les motifs de l’interpellation de l’ancien ministre des Sports, de l’Opérateur économique.

Une affaire de coup d’Etat. Dans sa déclaration,le Procureur spécial de la Criet a confié que le Commandant de la « Garde Républicaine a été entrepris par le ministre Oswald Homéky pour son propre compte et pour le compte de Monsieur Olivier Boko  à l’effet d’opérer par la force un coup d’Etat dans la journée  du 27 septembre 2024 ».

Ainsi, dès « le 06 août, les intéressés ont ouvert un compte bancaire »  dans une banque en Côte d’Ivoire au profit du Commandant de la Garde Républicaine. Le solde initial est de 105 millions, a précisé Mario Mètonou.

« Pour achever de vaincre la résistance du Commandant de la Garde républicaine, ils lui ont promis et remis le 24 septembre en espèce une somme d’un milliard cinq cent millions », ajoute le PS de la Criet, précisant que « cette somme est décomptée en 129 lots de dix millions  constitués de billet de dix mille  et 42 lots de cinq millions constitués de cinq mille ».

Dans sa déclaration, Mario Mètonou a fait savoir que « cette somme aurait été mobilisée par Olivier Boko et a été chargée dans un véhicule de type 3 fois 3 de marque Toyota Prado appartenant à Homéky et munie d’une  fausse immatriculation ».

Toutefois, Oswald Homéky  « a été interpellé dans la nuit du 23 au 24 septembre un peu après une heure du matin au moment où il transmettait 06 sacs remplis de billets de banque au commandant de la Garde républicaine ».

Dans la foulée, Olivier Boko a aussi été interpellé par les éléments de la Brigade criminelle, a-t-il indiqué.

Le PS de la Criet a enfin fait savoir que la justice est aux trousses des éventuels complices.

Le prochain épisode de ce rocambolesque dossier est pour bientôt.

Manassé AGBOSSAGA 

Aucune nouvelle de Olivier Boko : Colère noire de ses Avocats

(Récit de son arrestation avec épouse)

Les  Avocats de Olivier Boko sont montés au créneau ce mardi 24 septembre 2024. Réunis au Chant d’Oiseau de Cotonou, ils sont revenus sur les circonstances de l’interpellation de leur client, avouant au passage être sans nouvelle de lui.

Les Avocats de Olivier Boko racontent le film de l’arrestation de leur client. Dans une déclaration de presse, ils ont confié que ce dernier a été interpellé en compagnie de son épouse à Cotonou alors qu’il « se rendait sur invitation aux environs de 23h47 minutes, au domicile du président Talon ».

« Alors que Monsieur Olivier Boko en compagnie de son épouse s’avançait, il a été intercepté à hauteur de l’ancien siège de la Sonacop en face de la direction Moov, sis à cotonou par un véhicule banalisé dont la plaque d’immatriculation n’était pas non plus apparente, des individus armés mettant Monsieur Olivier Boko et son épouse en joug », a indiqué Me Maître Ayodélé Ahounou.

Il poursuit et fait remarquer que  »  c’est dans cette circonstance que Olivier Boko  a été envoyé vers une destination inconnue ». Et de déplorer tout en courroux : « à l’heure où nous tenons le présent point de presse, il est impossible ni à sa famille, ni à nous-mêmes ses avocats de savoir où et  dans quel état se trouve Olivier Boko ».

Face à cela, les Avocats de l’Opérateur économique et ami intime du chef de l’Etat « exigent des autorités politico-judiciaires des déclarations quant aux lieux et conditions de détention et aux faits qui lui sont reprochés. Ils dénoncent également son « enlèvement » et la « violation des fondamentaux de l’Etat de droit ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Les avocats de Homéky et Tévoédjrè racontent le film de leur arrestation et dénoncent 

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’interpellation de Oswald Homéky et du Colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, ce mardi 24 septembre 2024. Lors d’un point de presse au Chant d’Oiseau de Cotonou, tard dans la nuit

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’interpellation de Oswald Homéky et du Colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, ce mardi 24 septembre 2024. Lors d’un point de presse au Chant d’Oiseau de Cotonou, tard dans la nuit, les Avocats de l’ancien ministre des Sports et du Commandant de la Garde Républicaine ont raconté le film de l’arrestation de leurs clients.

Selon leur déclaration, des éléments de la Brigade criminelle d’Agblangandan ont fait irruption au domicile de Oswald Homéky aux environs de 02 heures du matin, qui s’y trouvait avec le Colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè, tous deux « amis de longue date ». Une fois sur les lieux, les policiers se seraient directement dirigés vers l’un des véhicules de l’ancien ministre des Sports.

Ils auraient dans la foulée procédé à la perquisition et y ont découvert des numéraires qu’ils ont saisis. Dans la foulée, les éléments de la Brigade criminelle auraient conduit « manu militari » Oswald Homéky et le Colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè  dans les locaux de la brigade criminelle.

Violation

Pour leur Avocat, cette « saisie et les actes qui s’en sont suivis constituent une énième violation de la constitution de notre pays et des lois républicaines ». Ils rappellent, à cet effet, que l’article 53 du code de procédure pénale interdit toute visite domiciliaire, toute perquisition au-delà de 21 h et avant 06 heures du matin.

Face à cela, les Avocats de Oswald Homéky et du Colonel Djimon Dieudonné Tévoédjrè « exigent la libération immédiate et sans condition de leurs clients », tout en appelant  au « respect des fondamentaux de notre République ».

Lors de leur point de presse lu par Maître Ayodélé Ahounou, ils ont confié que leurs clients sont poursuivis pour des faits « d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Une accusation qui n’est pas inconnue au très célèbre procureur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, Mario Mètonou.

Manassé AGBOSSAGA

Actualité nationale : l’appel de Richard Boni Ouorou au peuple

Un appel qui n’est sans doute pas anodin. A demi-mot, Richard Boni Ouorou a adressé une exhoration au peuple béninois au sujet de l’interpellation de Olivier Boko et Oswald Homéky, ce mardi 24 septembre 2024.

Un appel qui n’est sans doute pas anodin. A demi-mot, Richard Boni Ouorou a adressé une exhortation au peuple béninois au sujet de l’interpellation annoncée de Olivier Boko et Oswald Homéky, ce mardi 24 septembre 2024.

Sans mentionner cette actualité qui secoue la toile, le président du mouvement Libéral a invité ses concitoyens « à aborder les événements qui retiennent aujourd’hui » l « attention nationale avec calme et discernement, en évitant toute déclaration hâtive ».

Homme de paix et amoureux de l’unité nationale, il a ensuite encouragé ses compatriotes « à abstenir de tout commentaire fondé sur l’émotion ou sur des informations non vérifiées », ajoutant que « notre République doit demeurer forte, unie et fidèle à ses principes et à ses lois ».

En attendant, Richard Boni Ouorou rassure qu’il suit « tous ces développements avec une grande vigilance ».

M.A

Bénin : arrestation annoncée de Olivier Boko et Oswald Homéky

Annoncée par Olofo aux premières heures de ce mardi 24 septembre 2024, l’inforamation relative à interpellation de deux ténors du régime de la rupture tend à se confirmer. D’après Bip radio et plusieurs médias locaux, Olivier Boko et Oswald Homeky des sports seraient interpellés à Cotonou.

Annoncée par Olofo aux premières heures de ce mardi 24 septembre 2024, l’inforamation relative à interpellation de deux ténors du régime de la rupture tend à se confirmer. D’après Bip radio et plusieurs médias locaux, Olivier Boko et Oswald Homeky des sports seraient interpellés à Cotonou.

« Les sources contactées ne démentent pas cette information, mais ne la confirment pas non plus. Des sources proches des deux familles confirment les deux interpellations, sans fournir plus de détails sur les circonstances », confie Bip Radio.
Les réels motifs de l’interpellation de l’opérateur économique et ami intime du président Talon et de l’ancien ministre des Sports relèvent de l’ordre du mystère. Les médias locaux qui se sont dépêchés à la Brigade criminelle, sont presque rentrés bredouilles.

Et à l’heure où nous mettons cet article en ligne, les autorités judiciaires n’ont pas réagi à cette actualité qui secoue la toile.

Affaire à suivre …
M.A

« J’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche », quand Wilfried Houngbédji chambre « frère Hounvi »

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Lors d’une sortie ce samedi 07 septembre 2024, l’ancien journaliste du quotidien La Nation a rappelé  qu’il était un « vrai citoyen sans peur, un compatriote sans reproche ».

« Je suis le premier défenseur de l’esprit critique. J’ai fait ça en tant que journaliste, et moi, j’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche. Je peux vous le dire sans fausse prétention et je n’ai jamais fui. Même en étant dans le service public, j’ai eu une plume critique et j’assumais les critiques. J’ai écrit Scandale sous Yayi. Yayi était au pouvoir. Il a envisagé de me mettre en prison, de me faire un procès et j’avais les preuves dans mon livre,(…). Et malgré ça, j’étais préparé à l’idée d’aller en prison .Une Ambassade de la place à Cotonou m’a appelé, pour dire on te donne. On m’a donné le visa. Tu viens chez nous, trois ans renouvelable. Je dis, je ne pars pas de Cotonou. Je reste là », a-t-il déclaré; avant d’enfoncer le clou,  » c’est ça le citoyen sans peur, sans reproches ».

En revanche, le porte-parole du Gouvernement semble accuser frère Hounvi » de mener un « activisme politique à base de calomnie et de médisance ». « On essaie de déconstruire les autres et de les défaire aux yeux de la société », déplore Wilfried Léandre Houngbédji.

Steve Amoussou, que dis-je, ‘frère Hounvi » appréciera…

Manassé AGBOSSAGA 

Après les révélations de Lomé : Richard Boni Ouorou «  »exhorte la justice à faire preuve de discernement » et à « libérer » Steve Amoussou

Richard Boni Ouorou réagit à nouveau sur le dossier enlèvement de Steve Amoussou à Lomé. Au lendemain des révélations du procureur de la République de Lomé, le président du mouvement a invité la justice béninoise à le libérer. Ci-dessous les raisons avancées.

Arrestation de Monsieur Steve Amoussou

Chers amis,

Suite aux informations diffusées et attribuées aux autorités togolaises, il est préoccupant de constater que notre pays pourrait s’engager sur une voie problématique du point de vue judiciaire.

Il est inacceptable que, dans notre pays, des individus puissent procéder à un enlèvement sans que la justice n’examine la légalité de cet acte. Le fait que la justice accepte de recevoir Monsieur Steve Amoussou, alors qu’il aurait été enlevé par des personnes ne relevant d’aucune autorité policière ou institution judiciaire, constitue une grave entorse aux principes judiciaires. Cette situation révèle un vice de procédure qui devrait immédiatement bénéficier à l’accusé présumé innocent.

La procédure d’arrestation n’ayant pas respecté les règles établies, la justice ne devrait pas permettre à la victime d’un enlèvement de comparaître devant elle. En agissant ainsi comme un receleur, la justice compromet ses propres principes.

Dans ce contexte, et compte tenu de la crise potentielle résultant de cet enlèvement présumé sur un territoire étranger, nous exhortons la justice à faire preuve de discernement en libérant Monsieur Amoussou sur la base de la présomption d’innocence et des irrégularités procédurales de son arrestation.

Nous demandons au gouvernement de faire toute la lumière sur cette arrestation et de traduire en justice les responsables de cet enlèvement, le cas échéant.

Il est inacceptable de vivre dans un pays où la peur que son voisin puisse devenir un ravisseur sous couvert de la justice devient source de psychose.

Notre rôle est d’encourager les bonnes actions commises par le régime au bénéfice de tous, mais d’aider aussi à rectifier celles qui pourraient être source de déstabilisations.

Prenez soin de vous

Boni Richard Ouorou

Malgré un grand détachement de Policiers : 20 députés LD, Mitokpè, Tèbè, Edah, et de jeunes opposants ont bravé la peur pour soutenir « frère Hounvi »

Ils l’ont annoncé, et ils l’ont fait ! Ce lundi 19 août 2024, les leaders et membres de l’opposition sont sortis pour tenter d’apporter leur soutien à l’activiste « frère Hounvi », qui devait comparaître devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Ils l’ont annoncé, et ils l’ont fait ! Ce lundi 19 août 2024, les leaders et membres de l’opposition sont sortis pour tenter d’apporter leur soutien à l’activiste « frère Hounvi », qui devait comparaître devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Parmi les opposants qui ont bravé la peur et qui ne se sont pas laissés intimider par le grand détachement de policiers à Ganhi et ses environs, on peut noter la présence des députés du parti Les Démocrates. Ils étaient au total 20 sur les 28 à se rendre sur les lieux. Selon les indiscrétions, les autres élus qui n’étaient pas de la partie sont actuellement en mission.

Toujours côté LD, Guy Dossou Mitokpè, Alassane Tigri, Nadine Okoumassoun et autres ont répondu favorablement à l’appel à la mobilisation générale pour soutenir « l’héros » que la régime de la Rupture s’apprête « à liquider ».

Autre parti de l’opposition présent ce lundi à Ganhi, le Mouvement populaire de libération (MPL). Le président Expérience Tèbè, le vice-président Billy Hounmanssè, et d’autres membres du bureau ont également apporté leur soutien moral à l’activiste politique.

Idem pour Daniel Edah, déjà présent à la conférence de presse de l’opposition, dimanche 18 août.

La mobilisation de l’opposition à Ganhi a également enregistré la participation de Habib Ahandéssi, des jumeaux Hounyo et d’autres jeunes opposants.

Face à la présence impressionnante des policiers, ces derniers, malgré leur audace et détermination, n’ont pas eu la possibilité d’accéder à la Criet. Arrivés très tôt à Ganhi, ils ont finalement quitté les lieux vers 13 heures avec l’engagement de poursuivre le combat pour la restauration de la démocratie et le respect des libertés et droits des béninois.

Manassé AGBOSSAGA

Arrestation de l’activiste politique Frère Hounvi : Le parti MPL condamne une « interpellation qui soulève des inquiétudes »

La nouvelle a pris d’assaut la toile dans la soirée du mardi 13 août 2024. Frère Hounvi, activiste politique et Chroniqueur qui donne le tournis au régime du président Patrice Talon est arrêté la veille à Lomé la Capitale Togolaise et conduit à Cotonou dans les locaux de la Police Républicaine. Dans un communiqué rendu public ce vendredi 16 août 2024 le parti Mouvement Populaire de Libération a réagi. Expérience Tébé et les siens condamnent une « interpellation qui soulève des inquiétudes », une arrestation brutale synonyme d’une atteinte à la dignité humaine. Lire ci-dessous pour plus de détails.

COMMUNIQUE DE PRESSE

N° 08/2024/MPL/PDT/SA

(RELATIF A L’AFFAIRE HOUNVI)

Le Mouvement Populaire de Libération (MPL) exprime sa profonde stupéfaction et son indignation suite à l’arrestation de l’activiste politique connu sous le nom de frère Hounvi. Nous condamnons fermement cette interpellation qui soulève des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux de la personne humaine.

Le MPL appelle à la défense des droits de Frère Hounvi, en tant que citoyen ayant exercé ses droits d’expression et d’opinion. Nous exigeons que toutes les procédures légales soient respectées et que les droits de notre concitoyen soient rigoureusement préservés.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette arrestation brutale, qui est une atteinte non seulement à la dignité humaine, mais aussi à notre vivre- ensemble, à notre attachement à la liberté et aux valeurs démocratiques.

Cette arrestation nous ramène une fois de plus à la triste réalité que la jeunesse béninoise, sous les affres de la misère et de ses ressentis quotidiens, désillusionnée et ayant perdu tout espoir d’un avenir meilleur avec le régime en place est poussée parfois dans ses derniers retranchements qui lui font porter la croix du combat noble de toute l’opposition. Les forces de l’opposition doivent respecter en toute responsabilité l’engagement et la promesse faite de rétablir la vitalité de notre démocratie, arrêter l’exclusion source de violences post électorales, obtenir la relecture des lois crisogènes, qui semble t-il sont toujours inscrite au chapitre report du calendes grecques.

En effet, malgré le poids des lois répressives qui, depuis 2016, tentent de museler les voix dissidentes, la jeunesse béninoise continue de se dresser, courageuse et inébranlable, face à l’adversité en persistant à croire que la solution est imminente. Tout ceci inspire le MPL au delà des beaux messages de soutien et de dénonciation qui foisonnent, à interpeller toute l’opposition

sur la question de savoir à quand la fin de ces arrestations, et que faisons-nous pour que durablement, jamais cela ne se reproduise plus dans notre pays.

Le MPL exhorte tout le peuple béninois et particulièrement les jeunes à agir avec circonspection par rapport aux différentes lois répressives actuellement en vigueur et ce en attendant qu’une aube nouvelle se lève sur le Bénin.

Vive la démocratie, vive le Bénin

Cotonou le 14 août 2024

Le Parti Mouvement Populaire de Libération

Le Président

Expérience A. TEBE