« je demande aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté », le président de Libéral Bénin sur l’arrestation du ‘frère Hounvi »

Son son de cloche était très attendu dans le débat relatif à l’arrestation de l’activiste Frère Hounvi, lundi dernier à Lomé. C’est désormais fait. Ce jeudi 15 août 2024, Richard Boni Ouorou a rompu le silence sur la question à travers un communiqué de presse dont Kpakpato Medias a eu copie.

Son son de cloche était très attendu dans le débat relatif à l’arrestation de l’activiste Frère Hounvi, lundi dernier à Lomé. C’est désormais fait. Ce jeudi 15 août 2024, Richard Boni Ouorou a rompu le silence sur la question à travers un communiqué de presse dont Kpakpato Medias a eu copie.

Face au silence des autorités sur l’arrestation de Steve Amoussou, alias Frère Hounvi, le président du mouvement Libéral s’est d’abord montré prudent, avant de rappeler que la transparence et le respect des droits de chacun priment dans une démocratie.

Après cette mise au point, Richard Boni Ouorou interpelle le Gouvernement Béninois et les Forces de sécurité et appelle à la transparence. « Je demande instamment aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté en communiquant publiquement sur les circonstances entourant cette arrestation…Nous avons besoin d’un éclaircissement sur les raisons de sa détention et sur les accusations qui pèsent sur lui. », peut-on lire dans le communiqué.

Pour le mouvement Libéral et son président, « cette transparence est non seulement un impératif démocratique, mais également un moyen de ramener le calme et la confiance au sein de notre communauté ».

En attendant , Richard Boni Ouorou invite le peuple Béninois à « rester vigilant et uni pour défendre nos valeurs communes ».

Manassé AGBOSSAGA

Lire ci-dessous le communiqué de presse du mouvement Libéral suite à l’arrestation de frère Hounvi

Communiqué de Presse

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Suite à l’arrestation supposée de notre compatriote et activiste, frère Hounvi, je souhaite m’adresser à vous en ces moments de grande émotion.

Il est essentiel de rappeler que dans une démocratie véritable, la transparence et le respect des droits de chacun sont primordiaux. L’arrestation d’un citoyen suscitant tant d’inquiétude mérite une attention particulière. Ainsi, je demande instamment aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté en communiquant publiquement sur les circonstances entourant cette arrestation.

Nous avons besoin d’un éclaircissement sur les raisons de sa détention et sur les accusations qui pèsent sur lui. Cette transparence est non seulement un impératif démocratique, mais également un moyen de ramener le calme et la confiance au sein de notre communauté.

Je reste convaincu que notre engagement envers la démocratie doit primer, et je suis certain que chaque acteur impliqué dans cette affaire agira avec le souci de respecter les principes qui fondent notre État de droit.

Ensemble, restons vigilants et unis pour défendre nos valeurs communes.

Cordialement,

Boni Richard Ouorou

Président libéral Bénin

Bénin : Réaction de Richard Boni Ouorou suite à l’arrestation avortée de Appolinaire Avognon, président du parti NFN

En ces temps de tensions, il est impératif de garantir que nos actions reflètent les valeurs démocratiques auxquelles nous tenons tous. L’incident concernant l’arrestation manquée du chef du parti Nouvelle Force Nationale, M. Appolinaire Avognon, souligne la nécessité d’une approche plus réfléchie et mesurée de la part de nos forces de sécurité.

Sur l’arrestation manquée du chef du parti NFN

Chers concitoyens,

En ces temps de tensions, il est impératif de garantir que nos actions reflètent les valeurs démocratiques auxquelles nous tenons tous. L’incident concernant l’arrestation manquée du chef du parti Nouvelle Force Nationale, M. Appolinaire Avognon, souligne la nécessité d’une approche plus réfléchie et mesurée de la part de nos forces de sécurité.

Nous ne devons pas permettre qu’un climat de peur s’installe, car il ne servira qu’à diviser et affaiblir notre nation. La peur n’est jamais une solution durable et peut se retourner contre ceux qui la propagent.

Notre priorité collective doit être de pacifier notre pays et de focaliser nos efforts sur les défis démocratiques et économiques qui nous attendent. Dans ce monde en perpétuelle évolution, l’unité et la sérénité sont essentielles pour avancer ensemble vers un avenir meilleur.

J’appelle donc les autorités à faire preuve de vigilance, de responsabilité et à respecter nos principes démocratiques. Il est crucial que nous travaillions main dans la main, car le développement de notre pays repose sur l’intelligence collective et notre capacité à construire un avenir commun.

Ensemble, unissons nos efforts pour surmonter les défis de notre temps. Que la paix soit notre seul objectif.

Avec détermination et espoir,

Boni Richard Ouorou

Président libéral Bénin

Appel à la mobilisation pour soutenir frère Hounvi : Guy Mitokpè et Me Renaud Agbodjo font une mise au point

Lors de leur sortie médiatique ce dimanche 18 août 2024, les partis de l’opposition ont invité le peuple béninois à « converger », lundi « vers la Criet, sis à Ganhi, à l’ancien bâtiment de la Cour suprême afin de témoigner » leur « soutien à cet héros que le régime veut liquider ». Mais à la question de savoir si ce n’est jeté les militants dans la gueule du loup en raison du code pénal, qui limite les rassemblements, le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates et le conseiller juridique du parti ont fait une importante mise au point.

Lors de leur sortie médiatique ce dimanche 18 août 2024, les partis de l’opposition ont invité le peuple béninois à « converger », lundi « vers la Criet, sis à Ganhi, à l’ancien bâtiment de la Cour suprême afin de témoigner » leur « soutien à cet héros que le régime veut liquider ». Mais à la question de savoir si ce n’est jeté les militants dans la gueule du loup en raison du code pénal, qui limite les rassemblements, le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates et le conseiller juridique du parti ont fait une importante mise au point.

Pour Guy Dossou Mitokpè, il ne s’agit pas d’un appel à la violence, mais d’une mobilisation de soutien à un citoyen qui a fait le bon combat. « En appelant les populations, nos militants à sortir lundi et à aller à la Criet,  je ne crois pas qu’il y ait une loi qui interdise qu’on puisse aller apporter son soutien à quelqu’un qui doit comparaître, s’il y a une loi dans le monde ou bien même dans notre pays qui interdit, qu’on puisse apporter son soutien à quelqu’un qui doit comparaître devant les juridictions, qu’on me le dise parce que, ce n’est que ce que nous avons demandé. On n’a pas demandé plus que ça. On n’a pas demandé aux gens de venir avec des gourdins ou de venir casser ou de brûler », a clarifié l’ancien député de la 16ème circonscription électorale.

Ajoutant de l’eau au moulin au propos de Guy Mitokpè, le conseiller juridique du parti Les Démocrates a mis l’accent sur le caractère pacifique de la mobilisation. « L’opposition appelle tous les citoyens épris de paix, épris de justice, épris de liberté qui sont conscients de ce que nous venons de loin, après la conférence des forces vives, à se mobiliser pour venir soutenir pacifiquement. Personne n »a appelé à aller faire un attroupement  ou à aller faire un meeting ou un sit-in. Nous disons que le peuple doit se tenir mobilisé auprès du frère Hounvi », a insisté Me Renaud Agbodjo, avant d’ajouter « c’est un droit constitutionnel ».

Après cette mise au point, l’Avocat a souligné que l’enlèvement du frère Hounvi à Lomé viole deux principes juridiques. Premièrement, Me Renaud Agbdjo a fait remarquer que le mis en cause  » se trouve dans un espace territorial qui n’est pas sur la puissance publique du Bénin. Deuxièmement, il a soulevé les conditions de l’interpellation du frère Hounvi qui dit-il  » n’a pas connu l’identité de ses ravisseurs » et qui également n’a pas fait objet d’un mandat d’arrêt international.

Et de dénoncer : »on ne peut pas commettre une infraction pour réprimer une infraction. L’Etat béninois  a commis une infraction criminelle pour pouvoir prétendre réparer une autre infraction criminelle « .

Difficile de dire si la justice béninoise va en tenir compte.

Manassé AGBOSSAGA 

Audition  du frère Hounvi lundi à la Criet : L’opposition appelle à une mobilisation générale et pacifique pour défendre l' »Héros » national

Près d’une semaine après l’arrestation  du « frère Hounvi » à Lomé, l’opposition béninoise ne démord pas. Ce dimanche 18 août 2024, Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération (MPL), la Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine, Daniel Edah sont montés au créneau pour condamner ce qu’ils qualifient de « rapt » ou « d’enlèvement » d’un chroniqueur pour les valeurs de la République, invitant le peuple à une mobilisation générale et pacifique, lundi 19 août pour soutenir « l’héros ».

Près d’une semaine après l’arrestation  du « frère Hounvi » à Lomé, l’opposition béninoise ne démord pas. Ce dimanche 18 août 2024, Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération (MPL), la Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine, Daniel Edah sont montés au créneau pour condamner ce qu’ils qualifient de « rapt » ou « d’enlèvement » d’un chroniqueur engagé pour les valeurs de la République, invitant le peuple à une mobilisation générale et pacifique, lundi 19 août pour soutenir « l’héros ».

L’opposition béninoise et même des personnalités politiques qui jusque-là affichaient une position centriste, à l’image de Daniel Edah,  parlent d’une seule voix sur l’affaire « frère Hounvi ».  Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération (MPL),  Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine (GSR) ont, dans une déclaration commune, dénoncé avec la dernière rigueur « l’enlèvement » et le « rapt » du frère Hounvi.

Soutenant qu’ils défendent avant tout les « principes » et non un « individu », les partis de l’opposition ont déploré la méthode utilisée pour l’interpeller à Lomé. Le gouvernement béninois  » a agi comme un état voyou, un état qui travaille avec des barbouzes » à l’encontre un homme qui a mené un « combat noble », dira le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates.

« frère Hounvi n’est ni un cybercriminel ni un délinquant »

Lors de leur conférence de presse, les conférenciers ont dénoncé la « communication mensongère » du gouvernement à travers les « Klébbés »  » pour salir le travail du « frère Hounvi ».

En réalité, Steve Amoussou, son nom à l’état civil, à travers ses chroniques a « incarné le patriotisme et les valeurs de notre République », dira l’opposition par la voix de Guy Dossou Mitokpè. Et à l’ancien ministre Alassane Tigri de renchérir « chaque vendredi , depuis près de 8 ans, frère Hounvi, dans ses chroniques s’est montré, comme un ardent défenseur des droits de la personne humaine,  il s’est montré comme un ardent défenseur de la démocratie, il a oeuvre pour sensibiliser l’ensemble du peuple sur la nécessité de la restauration de la démocratie, et de l’état de droit et des droits de la personne humaine dans notre pays… »

Pour l’opposition,  » Hounvi n’est donc « ni un délinquant ni un cybercriminel », mais « son seul crime est sa pugnacité à mettre en exergue lers dérives d’un regime finissant ».

Mobilisation générale »

Les partis de l’opposition ne se sont pas contentés de dénoncer l’enlèvement du « frère hounvi ». LD, MPL, GSR, NFN et autres ont également appelé à la mobilisation générale pour voler au secours de celui qui pendant 08 ans était devenu le   » pire cauchemar des autorités ».   « Nous demandons à tout le peuple de converger vers la Criet, sis à Ganhito à l’ancien bâtiment de la Cour suprême afin de témoigner notre soutien à cet héros que le régime veut liquider », a lancé Guy Dossou Mitokpè, en prélude à sa présentation au Procureur Mario Mètonou, lundi 19 août.

Guy Dossou Mitokpè rassure qu’aucune « psychose, aucun terrorisme d’état ne saurait empêcher notre peuple à venir à bout de ce régime finissant qui restreint les libertés et terrorise son peuple ».

Début de la confirmation ou de l’infirmation lundi.

Manassé AGBOSSAGA