Kamel Ouassagari est en colère après l’inauguration de la fresque murale de l’ex hôtel du Port de Cotonou, le mercredi 03 mai dernier, à l’issue d’une cérémonie qui a réuni la première dame Claudine Talon, plusieurs autorités gouvernementales, des acteurs du monde artistique et culturel, …Pas forcément parce que le député du parti Les Démocrates désapprouve l’initiative, mais en raison du contexte.
Kamel Ouassagari est en colère après l’inauguration de la fresque murale de l’ex hôtel du Port de Cotonou, le mercredi 03 mai dernier, à l’issue d’une cérémonie qui a réuni la première dame Claudine Talon, plusieurs autorités gouvernementales, des acteurs du monde artistique et culturel, …Pas forcément parce que le député du parti Les Démocrates désapprouve l’initiative, mais en raison du contexte.
Pour lui, le gouvernement de la Rupture a, une fois encore, manqué d’empathie et de compassion à l’endroit des familles éplorées après la double attaque terroriste à Kérou et Banikoara.
« Au moment où dans la nuit du 02 au 03 mai 2023, des béninois ont été égorgés à Kaobagou et à Yinyinrou, le gouvernement festoyait pour l’inauguration des graffitis et fresques réalisées sur la façade du mur de l’ex hôtel du Port de Cotonou », s’est insurgé le député du parti d’opposition Les Démocrates dans son intervention au sujet de sa question d’actualité adressée au gouvernement sur le drame de Dassa-Zoumè, ce jeudi 05 mai à l’Assemblée nationale.
« Si les tueries avaient eu lieu à Cotonou, Ouidah ou Abomey, étiez-vous sûr que cette inauguration allait avoir lieu ? », s’interroge Kamel Ouassagari.
Le député du parti Les Démocrates dénonce « un Bénin des uns et un Bénin des autres », à l’ère de la Rupture.
« Les autres peuvent périr, les uns s’en foutent. Aucune compassion ! C’est méchant », s’offusque l’élu démocrate.
La fresque murale inaugurée le mercredi dernier est l’œuvre de l’artiste Brésilien Eduardo Kobra, spécialiste des fresques monumentales et met en œuvre le dialogue interreligieux.
Manassé AGBOSSAGA