Kim Jong-un arrivé en Russie par train, une rencontre avec Poutine au programme

Un moyen de déplacement très particulier pour son arrivée en Russie. Le leader nord-coréen Kim Jong-un a foulé le sol russe par train.

Un moyen de déplacement très particulier pour son arrivée en Russie. Le leader nord-coréen Kim Jong-un a foulé le sol russe par train.

Parti dimanche en train de Pyongyang, il est entré en Russie mardi, a indiqué l’agence de presse russe, Ria Novosti. C’est son premier déplacement à l’étranger depuis l’épidémie de Covid-19.

L’agence de presse KCNA a, pour sa part, confié que  Kim Jong-un devrait rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, en marge du forum économique annuel à Vladivostok.

Selon certaines sources, le président russe serait à la quête d’armes et des munitions nord-coréennes pour les forces russes qui combattent en Ukraine. De l’autre côté, le leader nord-coréen chercherait à obtenir de la Russie des technologies avancées pour son programme de satellites et de sous-marins.

L’occident suit de près.

M.A

Joe Biden se dit prêt à rencontrer Kim Jong-un sous condition

Le président américain Joe Biden et son homologue sud-coréen Moon Jae-in ont prôné vendredi le dialogue avec la Corée du Nord tout en affirmant leur volonté d’oeuvrer ensemble à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.

Le président américain Joe Biden et son homologue sud-coréen Moon Jae-in ont prôné vendredi le dialogue avec la Corée du Nord tout en affirmant leur volonté d’oeuvrer ensemble à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.

Joe Biden, qui recevait son homologue sud-coréen à la Maison blanche, s’est déclaré prêt à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à la condition que ce dernier accepte de discuter de son programme nucléaire et que des responsables américains et nord-coréens préparent le terrain.

JOE BIDEN SE DIT PRÊT À RENCONTRER KIM JONG-UN SOUS CONDITION
© Reuters/JONATHAN ERNST JOE BIDEN SE DIT PRÊT À RENCONTRER KIM JONG-UN SOUS CONDITION

« Je ne ferai pas ce qui a été fait dans un passé récent, je ne lui donnerai pas tout ce qu’il cherche, notamment la reconnaissance de sa légitimité sur le plan international, et je ne le laisserai pas donner à tort l’impression qu’il devient plus sérieux sur certains sujets alors que telle n’est pas son intention », a déclaré Joe Biden.

Le président américain marque ainsi sa différence avec son prédécesseur, Donald Trump, qui avait tenu trois sommets avec Kim Kong-un, dont il avait dit avoir reçu des lettres « magnifiques ».

Joe Biden n’en a pas moins dessiné une évolution dans les relations entre Washington et Pyongyang après une déclaration de la Maison blanche affirmant en mars que le président américain n’avait pas l’intention de rencontrer son homologue nord-coréen.

REUTERS

Corée du Nord : La sœur de Kim Jong-un lance un avertissement aux Etats-Unis

Les Etats-Unis et la Corée du Sud procèdent actuellement à des manœuvres militaires conjointes dans la péninsule

Kim Yo-jong est la petite soeur du leader nord-coréen, Kim Jong-un.

Si à Washington le pouvoir a changé de main, à Pyongyang rien ne bouge pas même la rhétorique vis-à-vis de l’étranger. L’influente sœur du leader nord-coréen Kim Jong-un s’en est prise aux Etats-Unis et à la Corée du Sud dans une déclaration publiée mardi par le quotidien officiel Rodong Sinmun.

Le moment est choisi : les nouveaux secrétaires américains à la Défense et aux Affaires étrangères entament une visite à Tokyo et Séoul. Surtout, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont débuté des manœuvres militaires conjointes la semaine dernière. Kim Yo-jong offre donc « un conseil à la nouvelle administration américaine qui tente de répandre une odeur de poudre sur notre pays ».

« Si vous voulez dormir tranquille pendant les quatre ans à venir (durée d’un mandat présidentiel américain), vous feriez bien de ne rien entreprendre qui vous fasse perdre le sommeil », dit la sœur de Kim Jong-un, selon le Rodong Sinmun. Il s’agit là de la première référence explicite, sans toutefois le nommer, au nouveau président américain de la part de ce pays doté de l’arme nucléaire, plus de quatre mois après l’élection de Joe Biden à la succession de Donald Trump.

28.500 militaires américains en Corée du Sud

La politique étrangère atypique de Donald Trump avait donné lieu à des échanges d’insultes et de menaces de guerre avec Kim Jong-un, suivies d’une extraordinaire lune de miel diplomatique marquée par des sommets entre les deux dirigeants. Ces relations n’avaient finalement pas conduit à des avancées vers une dénucléarisation de la Corée du Nord, soumise à de multiples sanctions internationales en raison de son programme nucléaire.

Quelque 28.500 militaires américains sont stationnés en Corée du Sud pour la protéger d’une éventuelle attaque et Séoul et Washington. La Corée du Nord condamne les entraînements communs qu’elle qualifie de préparation d’invasion. Pour Kim Yo-jong, « le gouvernement sud-coréen a une fois encore choisi « la Marche de la guerre », « la Marche de crise » ».

 20 Minutes avec AFP

La Corée du Nord exprime ses regrets pour la mort d’un fonctionnaire du Sud

SEOUL (Reuters) – Pyongyang a exprimé des regrets vendredi pour la mort d’un fonctionnaire sud-coréen tué par l’armée du Nord, a annoncé le conseiller à la Sécurité nationale, à Séoul.

LA CORÉE EXPRIME SES REGRETS POUR LA MORT D'UN FONCTIONNAIRE DU SUD© Reuters/Denis Balibouse LA CORÉE EXPRIME SES REGRETS POUR LA MORT D’UN FONCTIONNAIRE DU SUD

SEOUL (Reuters) – Pyongyang a exprimé des regrets vendredi pour la mort d’un fonctionnaire sud-coréen tué par l’armée du Nord, a annoncé le conseiller à la Sécurité nationale, à Séoul.

Le département nord-coréen du Front uni, chargé des relations transfrontalières, a adressé une lettre au président sud-coréen Moon Jae-in au lendemain de l’annonce du décès de ce responsable du service des pêches, qui avait été porté disparu.

L’armée sud-coréenne a fait savoir jeudi qu’il avait été tué et incinéré par des soldats nord-coréens, ce qui a soulevé l’indignation au Sud, alors que Séoul s’efforce de relancer le dialogue avec le Nord.

Selon la lettre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’est dit « désolé » que l’incident ait choqué les Sud-Coréens et a estimé qu’il n’aurait pas dû se produire, a précisé le conseiller à la sécurité.

Les soldats ont tiré une dizaine de coups de feu en direction du responsable des pêches qui tentait de fuir, a-t-il poursuivi, citant toujours la lettre. Le département du Front uni y dément que son corps ait été incinéré et assure que seule son embarcation a été brûlée « dans le cadre des mesures nationales de prévention des maladies », pour éviter la propagation du coronavirus.

(Hyonhee Shin, Sangmi Cha et Jack Kim, version française Jean-Philippe Lefief, édité par Blandine Hénault)

Covid-19 : Zéro cas enregistré en Corée du Nord, le président Kim Jong Un dévoile la clé de ce succès sanitaire

Un fait rare qui mérite d’être signalé. La Corée du Nord n’a enregistré aucun cas de Covid-19 à la date du 03 juillet 2020. Du moins, à en croire les sources coréennes. ..

Un fait rare qui mérite d’être signalé. La Corée du Nord n’a enregistré aucun cas de Covid-19 à la date du 03 juillet 2020. Du moins,  à en croire les sources coréennes.  

Et à  l’occasion d’une réunion du Parti des travailleurs, le président nord-coréen Kim Jong Un a exprimé sa grande satisfaction.

« Nous avons minutieusement empêché la percée de ce virus malin » et maintenu « une situation anti-épidémique stable malgré la crise sanitaire mondiale », a-t-il déclaré, rapporte Le Parisien.

Le président nord-coréen Kim Jong Un

Le leader  Nord Coréen a mis en avant la « direction prévoyante du comité central du parti et  le  vif esprit de volontariat dont font preuve tous ceux qui suivent comme un seul homme les ordres du comité central du parti » pour expliquer ce succès sanitaire.  

Cependant,  il refuse de baisser la garde face à la pandémie du Covid-19. D’après le média d’Etat, Kim Jong Un a ordonné que  le pays « reste en alerte maximum », repoussant toute idée d’assouplissement des mesures prises contre la pandémie.

Les mesures de fermeture de frontières et d’isolement de milliers de personnes resteront donc encore en vigueur.

Manassé AGBOSSAGA