Projet du code électoral : Nourou-Dine Saka Saley détecte deux grandes failles

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral…

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a remis en cause les propositions relatives  à la validation d’un siège de député, et la promotion de   la femme  en politique.

Manassé AGBOSSAGA

Bien que pertinent, le projet de révision du code électoral présente des faiblesses. Du moins,  aux yeux du leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a désapprouvé deux dispositifs du nouveau code proposé, après avoir souligné auparavant des points positifs dans ledit projet.

Dans une publication en date du lundi 2 juillet 2018, l’ancien conseiller du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a fustigé le dispositif qui promeut la femme en politique.

« Le projet de code électoral est un leurre concernant l’implication de la femme dans la sphère en politique », écrit-il.

Pour le juriste de formation, cette proposition « ne valorise pas la femme mais encourage plutôt un remplissage subjectif ».  Et tel un docteur qui propose des ordonnances après avoir détecté le mal dont souffre son patient, le leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’  propose « un système de bonus pour les listes ayant fait une place de choix aux femmes et notamment aux jeunes en néral ».

La seconde faille relevée est relative  à la validation d’un siège de député.

A travers une publication en date du 3 juillet, il indique que la nouvelle formule instaure un  double degré d’élection des députés, avec le   nombre de voix dans la circonscription, et cumulativement les  10% des voix à obtenir sur le territoire.  « C’es un scrutin à deux tours qui ne dit pas son nom », déplore t-il.

Nourou-Dine Saka Saley fait savoir que ce principe,  s’il était adopté serait en contradiction avec la démocratie, qui dit-il n’est pas de contester le choix des populations.

« Nous risquons d’avoir des députés déclarés élus,  alors qu’ils n’auront pas été choisis par les populations.  C’est un déni du choix originel des électeurs », prévient le premier candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale.

Adrien Houngbédji et les autres représentants du peuple apprécieront !