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Orden Alladatin est ouvert à la participation des partis de l’opposition aux législatives du 28 avril 2019. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée par le bureau politique de l’UP le jeudi dernier, le député de la 16è circonscription électorale s’est dit prêt à une bataille qui met aux prises tous les partis…
Après
validation des dossiers de candidature par la Commission électorale nationale
autonome (Céna), les législatives du 28 avril 2019 offrent un duel Union progressiste
(UP) -Bloc républicain. Pour les membres de l’Opposition, ce « match
amical » traduit la volonté du
président de la République, Patrice
talon et de ses alliés à ne pas aller à la compétition. Présent à la sortie
médiatique du bureau politique de l’UP, ce jeudi 14 mars 2019, l’Honorable Orden Alladatin a réfuté cette accusation et
réitéré la volonté des siens à voir les partis de l’Opposition participer au scrutin.
Manassé AGBOSSAGA
Orden
Alladatin est ouvert à la participation des partis de l’opposition aux
législatives du 28 avril 2019. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée
par le bureau politique de l’UP le jeudi dernier, le député de la 16è
circonscription électorale s’est dit prêt à une bataille qui met aux prises
tous les partis.
« L’UP est
très prête à travailler, à tout faire pour
que la compétition soit totalement ouverte…Nous nous souhaitons la compétition… Les députés de l’UP s’engagent dans le respect des textes, de nos lois actuelles et à venir, que tout le monde puisse participer aux
élections… C’est notre volonté profonde », a rassuré Orden Alladatin.
Et si l’Honorable
Orden Alladatin est ouvert à la compétition, c’est parce qu’il
reste convaincu que ce rendez-vous électoral est l’occasion pour les béninois
de ranger au placard certains politiciens. Du moins, dans la 16è
circonscription électorale. « …nous sommes par exemple à Cotonou, nous entendons nos concitoyens qu’ils veulent régler,
finir avec certains acteurs ici que nous
connaissons… Donc si ces personnes là n’ont pas la possibilité de compétir, ce
n’est pas bon », a-t-il confié.
Ce message s’adresse
t-il particulièrement à Candide Azannaï ?
Fidèles lecteurs
de Kapkaato Médias, à vous de répondre.
Les acteurs de la société civile se préoccupent de la bonne tenue des législatives de 2019. Réunis au sein de la plateforme dénommée ‘‘Task force citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance, la démocratie et la paix’’, ces derniers ont, à l’occasion d’un point de presse tenu à la maison de la société civile ce jeudi 27 décembre 2018, fait trois propositions majeures au gouvernement et aux différents organes impliqués dans l’organisation du scrutin.
Manassé AGBOSSAGA
Ces
recommandations viennent après la rencontre avec le président de la Commission électorale
nationale autonome (Céna), le lundi 24
décembre dernier. Au cours de cette rencontre, les membres de la
plateforme ‘‘Task force citoyenne de la cedeao pour la gouvernance, la
démocratie et la paix’’, mise sur les fonts baptismaux par le réseau ‘‘Glégbénu’’
ont échangé avec le président de la
Céna, Emmanuel Tiando sur « le point des préparatifs en ce qui
concerne le budget de ces élections », sur « la distribution des
cartes d’électeur » et le « budget du fonctionnement de la Céna ».
Et
selon la déclaration lue par Gustave Assah, les membres de la plateforme ‘‘Task
force citoyenne de la Cédeao pour la gouvernance, la démocratie et la paix’’ sont,
au terme des échanges, repartis avec des
inquiétudes notamment sur les deux derniers points.
Face à ces inquiétudes qui pourraient perturber l’organisation du scrutin, la société civile adresse trois recommandations au gouvernement, à la Céna et au Conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos Lépi).
« Nous
demandons qu’à l’occasion de l’arbitrage budgétaire du 27 décembre, les
autorités béninoises accordent un regard
favorable au budget des élections afin que des moyens financiers subséquents
soient octroyés à la Céna en vue de lui permettre d’assurer une bonne organisation
desdites élections », plaide, dans un premier temps, la plateforme.
Ensuite,
et ce en attendant la rencontre avec le président du Cos-lépi, annoncée pour ce
vendredi 28 décembre 2018, la société civile recommande que « la
distribution des cartes d’électeurs soit systématique pour tous les béninois en
âge de voter ».
Et
d’ajouter par le biais de Gustave Assah, porte-parole en la circonstance « La
procédure actuellement en cours ou qui a
déjà pris fin le 24 décembre dernier demandant à ceux qui auraient perdu leur carte d’électeur, d’aller se faire
enregistrer est inappropriée. Combien sont ils les béninois qui disposent
encore de leur carte d’électeur à ce jour ? Combien sont-ils à avoir
compris qu’ils devraient se faire enregistrer à ce propos ? Combien de
béninois comprendront l’exigence qui leur est faite de débourser l’argent avant
de se faire enregistrer pour avoir perdu leur carte d’électeur ?
Nous
voulons pour notre pays des élections crédibles, transparentes et inclusives …Nous
faisons donc le plaidoyer pour que de nouvelles cartes estampillées législatives
21019 soient rendues disponibles et distribuées.
S’il
le faut, nous demanderons à tous nos compatriotes
de cotiser des fonds et solliciter l’appui de nos partenaires au développement
pour financer le volet du budget de nos élections si tant est que, c’est pour
des questions de disponibilité budgétaire que ce problème devrait se poser ».
La
dernière recommandation se rapporte à la convocation du corps électoral. Ici, c’est
le chef de l’Etat qui est indexé.
« Nous
demandons avec tout le respect dû à son rang au président de la République chef, Mr Patrice Talon et à
son gouvernement de prendre la mesure de la situation, afin que toutes les
dispositions idéales soient prises aux fins de la convocation du corps électoral
avant la fin de cette année 2018, histoire de permettre à la Céna de vite mettre
en branle le déroulement de son chronogramme».
Patrice
Talon, président de la République, Emmanuel Tiando, président de la Céna,
Janvier Yahouédéhou, président du Cos-Lépi, tous les premiers concernés apprécieront !