Eric Houndété : « Nous avons pris l’option de déposer notre dossier de candidatures sans tous les quitus fiscaux dans l’espoir que … »

Ils sont nombreux ces béninois partisans, militants ou détracteurs à accuser le parti Les Démocrates d’avoir creusé sa propre tombe en positionnant des candidats qui n’avaient pas leurs quitus fiscaux. Et dans un message publié ce mercredi 16 novembre,  Eric Houndété a semblé revenir sur la question.

Ils sont nombreux ces béninois partisans, militants ou détracteurs à accuser le parti Les Démocrates d’avoir creusé sa propre tombe en positionnant des candidats qui n’avaient pas leurs quitus fiscaux. Et dans un message publié ce mercredi 16 novembre,  Eric Houndété a semblé revenir sur la question.

Il a justifié pourquoi les responsables du parti ont pris le pari de positionner des candidats qui n’avaient pas leurs quitus fiscaux dans le cadre des législatives du 08 janvier 2023.

Eric Houndété a avoué que « c’était une décision difficile, éprouvante voire cornélienne », expliquant « dans ce contexte, au regard du Code électoral qui encadre notamment la Direction Générale des Impôts dans son rôle, et au regard de l’évolution du traitement de nos demandes de quitus fiscaux, nous avons pris l’option de déposer notre dossier de candidatures sans tous les quitus fiscaux dans l’espoir que l’administration rattraperait son propre retard. Il fallait cependant, décider dans la combinaison de toutes les congruences en présence, dans l’intérêt de notre groupe et surtout de celui du Parti ».

Le président du parti Les Démocrates a rappelé qu’en « ce moment », ils n’étaient pas « les seules formations politiques à être dans cette situation ».

Toutefois, «  notre faiblesse a été de croire que nous sommes les autres », admet le président du parti.

Et malgré la non délivrance de quitus fiscaux à quatre candidats positionnés, Eric Houndété reste confiant et évoque « un risque qui n’est heureusement pas insurmontable ».

« Cette option prise en toute responsabilité s’est révélée comme un risque qui n’est heureusement pas insurmontable », soutient le président du parti Les Démocrates qui annonce que le parti a saisi la Cour constitutionnelle.

« Face à la situation, nous avons fait le choix d’un règlement devant la Cour constitutionnelle. Nous espérons dans l’intérêt du Bénin, que le dénouement de ce contentieux par la Haute Juridiction nous rétablira dans nos droits », a-t-il lancé, invitant au passage, les uns et les autres « au calme, à la sérénité et à garder la foi en la Démocratie et la confiance au Peuple béninois ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Quitus fiscal : Eric Houndété dévoile les noms des 4 candidats coincés par la DGI et lance un appel à la Cour constitutionnelle

On connaît officiellement les 4 candidats du parti Les Démocrates qui n’ont pas obtenu leurs quitus. Dans un message publié ce mercredi 16 novembre 2022, Eric Houndété a indiqué que Patrick Djivo, Justin Adjoviet Jean-Marie Alagbé et Arnaud Koudébi sont les candidats qui n’ont pas pu obtenir le précieux sésame pour permettre au parti de compléter son dossier de candidature à la Commission électorale nationale autonome (Céna).

On connaît officiellement les 4 candidats du parti Les Démocrates qui n’ont pas obtenu leurs quitus. Dans un message publié ce mercredi 16 novembre 2022, Eric Houndété a indiqué que Patrick Djivo, Justin Adjoviet Jean-Marie Alagbé et Arnaud Koudébi sont les candidats qui n’ont pas pu obtenir le précieux sésame pour permettre au parti de compléter son dossier de candidature à la Commission électorale nationale autonome (Céna).

Loin d’en vouloir à ces derniers, le président du parti Les Démocrates a plutôt tiré chapeau aux quatre candidats.

« Je décerne une fière chandelle tout à fait particulière à nos camarades Patrick DJIVO, Justin ADJOVI et Jean-Marie ALAGBE qui, dans la foi en notre combat et en l’idéal que nous poursuivons ont pris de lourds engagements. Quant à Arnaud KOUDEBI, je salue son courage pour la torture à laquelle il a été insidieusement soumis et qui l’a conduit à élire domicile depuis une dizaine de jours à la DGI sans jamais obtenir le quitus. Que tous ces camarades soient rassurés de notre solidarité commune, et de ce que l’histoire qui ne donne pas dans la dentelle, le leur revaudra immanquablement ».

Eric Houndété a confirmé que le parti a saisi la Cour constitutionnelle, invitant la haute juridiction à rétablir Les Démocrates dans ses droits.

«  Face à la situation, nous avons fait le choix d’un règlement devant la Cour constitutionnelle. Nous espérons dans l’intérêt du Bénin, que le dénouement de ce contentieux par la Haute Juridiction nous rétablira dans nos droits », a-t-il plaidé.

Pression donc sur Razaki Amouda Issifou .

Manassé AGBOSSAGA

MESSAGE DU PRÉSIDENT DU PARTI LES DÉMOCRATES LD AUX MILITANTS

Militantes et Militants

Chers Camarades

Je voudrais saluer tous nos camarades qui se sont battus et continuent de se battre pour que la candidature de notre Parti soit actée dans le processus des législatives de 2023. Pour tous ceux qui s’y sont investis, des militants à la base aux différentes structures de notre Coordination nationale, c’était un véritable parcours de combattant. Et, je me dois, en mon nom personnel et au nom de toute la Coordination nationale, de féliciter chacun et tous pour l’engagement demeuré indéfectible malgré les nombreuses embûches.

Je remercie les uns et les autres pour les sacrifices courageusement consentis. Je décerne une fière chandelle tout à fait particulière à nos camarades Patrick DJIVO, Justin ADJOVI et Jean-Marie ALAGBE qui, dans la foi en notre combat et en l’idéal que nous poursuivons ont pris de lourds engagements. Quant à Arnaud KOUDEBI, je salue son courage pour la torture à laquelle il a été insidieusement soumis et qui l’a conduit à élire domicile depuis une dizaine de jours à la DGI sans jamais obtenir le quitus. Que tous ces camarades soient rassurés de notre solidarité commune, et de ce que l’histoire qui ne donne pas dans la dentelle, le leur revaudra immanquablement.

Je salue tous ceux qui, malgré leur mérite, n’ont pas pu être retenus par le casting du processus de désignation des candidats et qui, cependant, sont restés attachés à nos valeurs.

A l’endroit des sympathisants, militantes et militants qui parfois, au prix de leur santé, se sont vus tenir en haleine par la participation du Parti Les Démocrates aux prochaines législatives, j’exprime ma profonde reconnaissance. Je prie Dieu notre Père du Ciel à panser nos blessures, soigner nos esprits et nous donner de rester forts pour poursuivre la lutte.

Dans ce contexte, au regard du Code électoral qui encadre notamment la Direction Générale des Impôts dans son rôle, et au regard de l’évolution du traitement de nos demandes de quitus fiscaux, nous avons pris l’option de déposer notre dossier de candidatures sans tous les quitus fiscaux dans l’espoir que l’administration rattraperait son propre retard. Je puis vous assurer que c’était une décision difficile, éprouvante voire cornélienne. Il fallait cependant, décider dans la combinaison de toutes les congruences en présence, dans l’intérêt de notre groupe et surtout de celui du Parti. En ce moment, nous n’étions pas les seules formations politiques dans la même situation et notre faiblesse a été de croire que nous sommes les autres …

Cette option prise en toute responsabilité s’est révélée comme un risque qui n’est heureusement pas insurmontable.

Face à la situation, nous avons fait le choix d’un règlement devant la Cour constitutionnelle. Nous espérons dans l’intérêt du Bénin, que le dénouement de ce contentieux par la Haute Juridiction nous rétablira dans nos droits.

J’appelle les uns et les autres au calme, à la sérénité et à garder la foi en la Démocratie et la confiance au Peuple béninois.

Éric HOUNDÉTÉ

Président du parti Les Démocrates LD

 

« Rira bien qui rira le dernier », avertit Nadine Okoumassoun du parti d’opposition Les Démocrates

Ça grogne chez Les Démocrates après la non délivrance des quitus fiscaux à quatre candidats, synonyme d’absence du parti aux législatives du 08 janvier 2023. Après Claude Djankaki, Guy Mitokpè , c’est autour de nadine okoumassoun d’exprimer sa colère et d’accuser le pouvoir de la Rupture d’écarter à nouveau l’opposition après 2019, 2020 et 2021.

Ça grogne chez Les Démocrates après la non délivrance des quitus fiscaux à quatre candidats, synonyme d’absence du parti aux législatives du 08 janvier 2023. Après Claude Djankaki, Guy Mitokpè, c’est autour de Nadine Okoumassoun d’exprimer sa colère et d’accuser le pouvoir de la Rupture d’écarter à nouveau l’opposition après 2019, 2020 et 2021.

Assurée de l’absence du parti d’opposition avant le verdict de la Céna, celle qui se présente comme ‘‘Candidate recalée par la ruse’’ soutient que  le président Talon « est tombé dans son propre piège pensant avoir gagné ».

« L’évidence est que le Bénin triomphera. Rira bien qui rira le dernier », a-t-elle averti, sur sa page Facebook, mardi 15 novembre, comme pour répondre à ceux qui se réjouissent du sort  du parti Les Démocrates.

 Manassé AGBOSSAGA

 

Bénin : Mitokpè recadre sèchement un activiste de la Rupture

Mes pensées pour les jeunes qui ont obtenu leur quitus fiscal au terme de moult péripéties et publications sur les réseaux sociaux, pour enfin se retrouver enfermés sur la liste d’un parti où de gros débiteurs ne…

« Mes pensées pour les jeunes qui ont obtenu leur quitus fiscal au terme de moult péripéties et publications sur les réseaux sociaux, pour enfin se retrouver enfermés sur la liste d’un parti où de gros débiteurs ne veulent faire de la place à personne et compromettent les chances de générations entières.

Faire tout ça pour ne pas être sur la ligne de départ. J’en connais beaucoup qui vont perdre le sommeil sur des semaines.

Bah, 2026 n’est pas si loin…on apprend mieux de ses erreurs… », a écrit l’activiste YDO sur sa page Facebook. Un message qui n’a pas été du goût de Guy Dossou Mitopkè.

Répondant sèchement à ce post, l’ancien député a invité « les petits communicateurs » du régime de la Rupture à ne pas « insulter l’intelligence de tout un peuple» en accusant le parti Les Démocrates d’être responsable de son propre malheur. « Mon très cher, si tu n’as rien à dire, il serait préférable d’arrêter d’insulter l’intelligence de tout un peuple… Continuer… continuer vos brimades… mais de grâce n’insultez l’intelligence de personne… Ce que vous, petits communicateurs de ce régime, essayez de faire avaler depuis le déclenchement de cette nouvelle forfaiture, vous devez pouvoir l’assumer et non chercher des boucs émissaires… les faits et les écrits restent… Puisse Dieu nous garder… », a-t-il commenté.

Une réaction saluée par plusieurs internautes qui ont dénoncé l’obtention des quitus fiscaux de quatre candidats des Démocrates pour exclure le parti des législatives du 08 janvier 2023.

Manassé AGBOSSAGA

« Certificat de conformité, parrainage, quitus fiscal, rien que des langages de tricheries sans vergogne », s’insurge Claude Djankaki

 Le parti Les Démocrates a espéré en vain une réponse favorable de la Direction générale des Impôts ce mardi 15 novembre, dernier jour pour compléter les pièces manquantes au dossier de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Suffisant pour provoquer l’ire de Claude Djankaki.

 Le parti Les Démocrates a espéré en vain une réponse favorable de la Direction générale des Impôts ce mardi 15 novembre, dernier jour pour compléter les pièces manquantes au dossier de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Suffisant pour provoquer l’ire de Claude Djankaki.

Face à la non délivrance des quitus fiscaux à quatre candidats du parti, il a crié son ras-le-bol pour dénoncer cette énième exclusion. « Certificat de conformité, parrainage, quitus fiscal, rien que des langages de tricheries sans vergogne. Ayez la crainte de Dieu », a-t-il fustigé sur sa page Facebook.

S’appuyant sur les dernières communales, Claude Djankaki fait le triste constat que « les Conseillers communaux et municipaux sont élus dans ce pays sous deux régimes juridiques ».

« Quand c’est eux, on s’en remet rapidement à une loi explicative en pleine élection pour départager les jumeaux. Mais quand c’est l’autre camp, c’est la loi du tout ou rien », s’offusque t-il.

Pour lui, c’est » immorale la posture de défendre l’exclusion à toutes les élections depuis 2016, surtout quand certains « jubilent sans une réelle compétition avec débats contradictoires ».

Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023 : Joseph Djogbénou craint la fraude et déplore l’absence « d’honnêteté dans la compétition politique » au Bénin

Joseph Djogbénou écrit à nouveau aux militants et militantes de l’Union progressiste le Renouveau. Dans sa traditionnelle lettre, publiée ce dimanche 13 novembre, il a notamment lancé un appel à la vigilance pour la sécurisation du scrutin du 08 janvier 2023.

Joseph Djogbénou écrit à nouveau aux militants et militantes de l’Union progressiste le Renouveau. Dans sa traditionnelle lettre, publiée ce dimanche 13 novembre, il a notamment lancé un appel à la vigilance pour la sécurisation du scrutin du 08 janvier 2023.

Et là-dessus, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a déploré l’absence  « d’honnêteté dans la compétition politique » au Bénin et semblé afficher une crainte au sujet de la fraude électorale.

« La sécurisation du scrutin à un moment où les esprits nouveaux d’honnêteté dans la compétition politique n’ont pas encore habité tous les corps anciens, et où les pratiques anciennes offrent encore une résilience intolérable préoccupe, légitiment de nouveaux citoyens », confie-t-il, jurant au passage que  « Partout les plaintes montent à maints égards ».

Face à cela, il s’est empressé de lancer un appel aux militants et militantes de l’UP le Renouveau pour la « sécurisation du scrutin ».

« …la meilleure assurance en faveur de la sécurité et de la sincérité du scrutin est la présence massive, ponctuelle et continue de l’électeur à son poste de vote. La participation élevée est la plus grande essentielle de sécurité du scrutin. Si la présence est dissuasive, l’absence est nuisible. Nous devons alors à présent chacun et chacune, tous et toutes, nous mettre en mouvement vers  l’électeur… », a-t-il alors lancé.

Quand le président d’un parti présidentiel et auteur du ‘‘certificat de conformité’’, à l’origine de l’exclusion des partis de l’opposition en 2019, parle de « sécurité » et « sincérité » du scrutin, on est bien tenté de se demander si ce « n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Quitus fiscal : Nadine Okoumassoun écrit à Patrice Talon, lire sa lettre ouverte

Je viens avec tout le respect dû à votre personne, vous rappeler la nécessité de la participation inclusive des législatives du janvier 2023. En effet, pour ces législatives, 08 partis politiques dont le parti « Les Démocrates » auquel j’appartiens, ont déposé leurs dossiers de candidature à la Cena.

Lettre ouverte au Président Patrice Talon

Objet : Appel à la libération des quitus fiscaux des opposants

Monsieur le Président de la République,

Je viens avec tout le respect dû à votre personne, vous rappeler la nécessité de la participation inclusive des législatives du janvier 2023. En effet, pour ces législatives, 08 partis politiques dont le parti « Les Démocrates » auquel j’appartiens, ont déposé leurs dossiers de candidature à la Cena.

La plupart de ces partis ont rencontré unanimement les mêmes difficultés. Il s’agit du retard dans la délivrance des quitus fiscaux. La plupart de ces retardataires ont fait leur demande de quitus, pour certains depuis un mois, pour d’autres plus.

Et pourtant le système est fait désormais de sorte que, pour toute demande de papier entrant concernant ces élections, les agents vous demandent avant tout, si le document veut servir pour les législatives.

Madame/Monsieur, c’est pour les élections ? Demandent-ils.

Si l’administration n’est pas ignorante de l’obligation que fait la loi, le délai du dépôt et de la clôture des dossiers, pourquoi trainer les pas après un mois avant de faire observer aux demandeurs ce qui bloque la délivrance de leurs quitus.

Je parlerai de ce qui concerne mon parti Les Démocrates. Nous nous sommes à maintes reprises rapprochés de la DGI pour demander ce qui en réalité constitue le blocus. On nous a toujours demandé de patienter sans pour autant nous dire, il vous faut payer tel montant.

Nous n’avons pas des génies pour identifier le problème pour pouvoir y remédier

J’ai encore en mémoire que le jour même du dépôt des dossiers à la Cena, nous avons passé toute la journée à la DGI voyant trotter les agents qui ressassaient de patienter, ceci jusqu’à 23h30.

Ce ne sera, après le dépôt des dossiers à la Cena et après une forte pression que la DGI sortira une liste d’imposition à des coûts exorbitants comme pour dire au parti Les Démocrates, c’est moi qui vais décider de votre participation ou non.

Monsieur le Président Patrice Talon,

L’opposition surtout mon parti « Les Démocrates » a cette fois prouvé comme toujours, sa volonté manifeste de participer aux élections et s’y est donné corps et âme afin que plus jamais on ne dise que par mauvaise volonté, nous faisons la politique de la chaise vide dans le but de pousser à la violence.

La Cena a rejeté, faute des quitus fiscaux, la liste de candidatures du parti les Démocrates et attends dans un cou délai que les dossiers soient à jour.

Pendant que tous les béninois sont informés des efforts que font  » Les Démocrates » pour donner aux citoyens la possibilité d’une alternance qui plus est, la chance de permettre une participation inclusive de tous les béninois au processus de démocratisation de leur pays. Il serait légitime pour les béninois de manifester leur mécontentement par une mobilisation populaire quoique pacifique, s’il s’avère que malgré ces efforts, Les Démocrates est à nouveau exclu.

C’est pourquoi monsieur le Président Patrice Talon, j’en appelle à votre sens combien élevé, (quand bien même anti démocratique), du vivre en commun et de la solidarité

Monsieur le Président, je voudrais compter sur votre responsabilité en tant que chef garant de la paix, pour des législatives inclusive pour la paix et la solidarité.

Le Bénin est notre patrimoine commun et personne ne va gaspiller ma jeunesse.

En espérant que vous accorderez de la valeur à ma requête, je vous prie d’agréer Monsieur le Président, l’expression de mes sincères sentiments.

Nadine Okoumassoun

Membre du parti « Les Démocrates »

Législatives 2023 : Azannaï dit que Djogbénou veut faire du « kaléta » et que « c’est lui qui l’a mis au dos comme un bébé » pour l’amener au Parlement

Candide Azannaï descend  Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique dans le 13ème arrondissement de Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir a minimisé la force de frappe du président de l’Union progressiste le Renouveau et candidat tête de liste du parti dans la 16ème circonscription électorale pour les législatives de janvier 2023.

Candide Azannaï descend Joseph Djogbénou. Au cours d’une sortie politique dans le 12ème arrondissement de Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir a minimisé la force de frappe du président de l’Union progressiste le Renouveau et candidat tête de liste du parti dans la 16ème circonscription électorale pour les législatives de janvier 2023.

En langue locale fon, il a laissé entendre que Joseph Djogbénou veut juste s’offrir en spectacle en jouant au « kaléta » au cours d’une parodie d’élection.

Et pour lui, le président de l’Union progressiste le Renouveau  ne peut participer à aucune élection et tirer son épingle de jeu.

« Ils ont mis quelqu’un sur la liste et il veut faire du kaléta devant vous…Quelle élection Djogbénou peut aller ? Entre nous est-ce-que Djogbénou peut aller à une élection »  a-t-il lancé.

Avec ironie, Candide Azannaï fait savoir que c’est d’ailleurs lui qui a mis Joseph Djogbénou ‘‘au dos comme un bébé pour qu’il aille s’asseoir au Parlement’’, référence aux législatives de 2015  où les deux hommes y étaient avec la liste de l’Union fait la Nation.

Pour lui, ce qui veut se passer en janvier 2023, avec Djogbénou candidat, est en réalité une « autre nomination » avec la participation de l’homme qui a détruit la démocratie béninoise en inventant le certificat de conformité lors de son passage à la tête de la Cour constitutionnelle.

Djogbénou va-t-il accepter ce vocal ???

Manassé AGBOSSAGA

Quitus fiscal : Claude Djankaki dénonce le « zèle excessif » de la DGI et interpelle Patrice Talon à travers une lettre ouverte

En courroux contre la Direction générale des Impôts (DGI), Claude Djankaki invite Patrice Talon à taper du poing sur la table pour faire respecter les textes qui encadrent la délivrance des quitus fiscaux. Pour lui, le chef de l’Etat doit rapidement agir  « pour éviter » que le «  zèle excessif de l’administration fiscale n’empêche le parti les Démocrates, de participer aux élections législatives de janvier 2023 ».

En courroux contre la Direction générale des Impôts (DGI), Claude Djankaki invite Patrice Talon à taper du poing sur la table pour faire respecter les textes qui encadrent la délivrance des quitus fiscaux. Pour lui, le chef de l’Etat doit rapidement agir  « pour éviter » que le «  zèle excessif de l’administration fiscale n’empêche le parti les Démocrates, de participer aux élections législatives de janvier 2023 ». Lire l’intégralité de sa lettre.

Lettre ouverte au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Monsieur le Président de la République

J’ai l’honneur d’appeler respectueusement à votre Haute attention, les graves dérives que suscite la délivrance du quitus fiscal.

Si j’y tiens particulièrement, Monsieur le Président de la République, c’est parce que vous avez souhaité au début de votre Fonction, être porté en triomphe à la fin de l’exercice de votre Fonction de Chef de l’Etat,Chef du Gouvernement.

En effet, l’instauration du quitus fiscal, quoi que noble, avait été combattu sous le régime du Président Soglo sous prétexte que les esprits malintentionnés allaient s’en servir à des fins inavouées.

De quoi s’agit-il dans le cas d’espèce ?

La délivrance du quitus fiscal pour les élections législatives de janvier 2023 perd l’idée noble qui la caractérise et se met en drame qui risque à terme de se transformer en psychodrame.

Monsieur le Président de la République,

Je suis candidat sur la liste du Parti les Démocrates pour porter ma modeste contribution à votre gouvernance.

Je souhaite donc aller à l’Assemblée Nationale pour parler et critiquer officiellement, comme c’est le rôle de tout parlementaire en vue de faire des propositions constructives et alternatives.

Les Partis de la mouvance ces dernières années ne parlent plus vraiment et votent les lois pour aller solliciter les explications des autres institutions de la République. Je suis donc dans l’attente que cette fois-ci l’opposition ira aux élections sous votre régime pour des débats d’intérêt national.

Revenant à la délivrance du quitus fiscal pour les élections législatives de 2023, il ne serait pas superflu de faire observer que nous sommes au tribunal de l’histoire après le fameux certificat de conformité qui a favorisé une assemblée monocolore.

Je m’en voudrais alors, de ne pas livrer mon témoignage, étant donné qu’au tribunal de l’histoire, chaque témoin a droit à la parole.

Le 7 octobre, j’ai formulé une demande de délivrance de quitus fiscal dès l’ouverture de la plate-forme, après avoir payé mes impôts jusqu’en 2022, et ce, sur insistance des Receveurs de mes centres d’impôt.

Pourtant les textes sont clairs sur la périodicité.

Il s’agit plutôt, d’être en règle vis à vis du fisc les années 2019-2020-2021 et pas plus.

La mention de délivrance, 72 h, figure sur l’accusé de réception.

Et pourtant, ce n’est que le 8 novembre, soit plus d’un mois, je reçois les observations ci-dessous :

  1. DJANKAKI COSSI CLAUDE, votre situation fiscale n’est toujours pas régularisée. Elle concerne les TVM des voitures BL7823RB, Z9680RB, AE1396RB, AG3999RB, AS1109RB

A l’analyse, il ressort qu’il faut aller payer les TVM de 4 véhicules supplémentaires, utilisés dans ma jeunesse, et qui ont fini depuis des années, leur trajectoire dans les poubelles des garages.

Ces véhicules ne sont donc plus dans mon patrimoine. Malgré une déclaration sur l’honneur enregistrée au tribunal, j’ai été sommé de payer, avant la délivrance de mon quitus fiscal.

Ce n’est qu’après le paiement des TVM que je reçois le message ci-dessous, le lendemain.

M./Mme DJANKAKI COSSI CLAUDE, votre quitus fiscal est disponible pour retrait au bureau No 28 ou 29 de la DGI.

Merci.

Monsieur le Président de la République, l’impôt exprime la justice sociale et je n’ose pas croire que tous mes compatriotes dont les véhicules ont subi le même sort payeront les TVM alors que la TVM supprimée depuis le régime Soglo dans les années 90 n’a été rétabli que sous votre mandat.

La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif.

Quel crédit accordé aux montants exorbitants de 600 millions, 800 millions, etc, à certains camarades de ma liste les Démocrates ?

Mon indignation est d’autant plus grande, en qualité, d’ancien Haut Fonctionnaire de l’État en Finances Publiques à la retraite.

Car, les faits de concussion dans l’exercice des fonctions d’un cadre assermenté de l’Etat  sont punis par la loi tôt ou tard.

C’est pourquoi, l’administration publique doit être institutionnalisée, c’est à dire fondée sur un corps de règle, de fonctionnement, de procédures.

Elle doit être un outil au service de l’Etat et des usagers.

Enfin, l’administration doit être objectivée, c’est-à-dire que les normes qu’elle applique doivent être transparentes et repérables. Or, tel n’est pas le cas dans le calcul des montants mis en recouvrement et la somme réellement due et recouvrée par l’administration des impôts.

L’on ne saurait attribuer les quitus à un contribuable en 2019 et 2020 et venir dire brutalement pour la délivrance du quitus de 2021, sans sommation préalable, que l’intéressé doit payer séance tenante pour la délivrance du quitus des élections législatives de janvier 2023, des centaines de millions.

Monsieur le Président de la République, en votre qualité de Chef de l’administration publique, je vous demande très respectueusement de faire respecter les textes qui encadrent la délivrance des quitus fiscaux, pour éviter que ce zèle excessif de l’administration fiscale n’empêche le parti les Démocrates, de participer aux élections législatives de janvier 2023.

Et ce sera justice.

Telle est, Monsieur le Président de la République, la substance de la présente lettre que je soumets très respectueusement à votre Haute appréciation.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très Haute considération.

Claude C Djankaki

Expert en Finances Publiques et Décentralisation

Candidat sur la liste du Parti les Démocrates.

 

Bloc Républicain : Premier parti officiellement retenu pour les législatives du 08 janvier 2023

C’est officiel ! Le Bloc Républicain (BR) sera bel et bien dans la course des législatives du 08 janvier 2023 au Bénin.

C’est officiel ! Le Bloc Républicain (BR) sera bel et bien dans la course des législatives du 08 janvier 2023 au Bénin.

Le parti présidé par le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a officiellement reçu son récépissé définitif ce vendredi 11 novembre 2022.

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Sacca Lafia a officiellement remis le précieux sésame à Eugène Dossoumon, secrétaire administratif du BR.

En attendant le verdict des six autres partis à savoir l’Union progressiste le Renouveau, le Mouvement populaire de libération, Les Démocrates, le Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), l’Union démocratique pour un Bénin nouveau, le Bloc Républicain est le premier parti à valider sa participation pour le scrutin du 08 janvier.

Manassé AGBOSSAGA