Critiques contre Les Démocrates : Claude Djankaki répond avec douceur à Candide Azannaï et lui fait une suggestion

Candide Azannaï a récemment critiqué la proposition de loi modificative du code électoral portée par le parti Les Démocrates. Mais, cet énième tacle du président du parti Restaurer l’Espoir contre la formation politique présidée par Boni Yayi; n’est visiblement pas du goût de Claude Djankaki. Ce dernier l’a fait savoir avec tact à travers un commentaire publié sur la page Facebook du président du parti Restaurer l’Espoir.

Candide Azannaï a récemment critiqué la proposition de loi modificative du code électoral portée par le parti Les Démocrates. Mais, cet énième tacle du président du parti Restaurer l’Espoir contre la formation politique présidée par Boni Yayi; n’est visiblement pas du goût de Claude Djankaki. Ce dernier l’a fait savoir avec tact à travers un commentaire publié sur la page Facebook du président du parti Restaurer l’Espoir.

S »il reconnaît les qualités de Candide Azannaï, il a toutefois invité l’homme à faire preuve de « flexibilité » dans ses analyses.

« Vous pouvez aimer cet homme ou ne pas l’aimer.Ce qui est important,la morale et l’éthique font de lui un homme incorruptible. Je garde de lui depuis la conférence nationale de bons souvenirs, même si je ne partage pas , ses positions, parfois maximalistes. Je lui suggère un peu plus de flexibilité dans les analyses ,face aux derniers événements sur la scène politique.
Nous ne sommes plus dans une démocratie optimale qui tolère l’ouverture de plusieurs fronts opposés à la mouvance comme dans un passé récent. La démocratie tutélaire en cours,avec deux partis siamois,exige un seul front de l’opposition face à la mouvance.Tant il est vrai,nous ne sommes plus au temps où, dans une union, tout le monde doit être en uniforme.Il faut une union dans la diversité. Je reste nostalgique de ce temps où le Président Azannaï était de la délégation de l’opposition au Palais de la République », a commenté Claude Djankaki sur la page Facebook de l’intéressé.

Reste désormais à savoir si cette douce réponse va adoucir le cœur de l’autoproclamé coordonnateur national de la résistance nationale.

M.A

Bénin-Politique : Gbadamassi dézingue Yayi et lui décerne le « prix Nobel de la désinformation »

Dans un entretien accordé à un médias de la place, Rachidi Gbadamassi n’a pas loupé Boni Yayi. Fustigeant les derniers propos du président du parti Les Démocrates sur la révision de la constitution, l’ancien député lui décerne le « prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Dans un entretien accordé à un médias de la place, Rachidi Gbadamassi n’a pas loupé Boni Yayi. Fustigeant les derniers propos du président du parti Les Démocrates sur la révision de la constitution, l’ancien député lui décerne le « prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Rachidi Gbadamassi s’adonne à son sport favori. A la faveur d’un entretien accordé à un médias de la place, l’ancien député a, à nouveau, tiré à boulets rouges sur Boni Yayi. Et cette-fois, c’est le sujet lié à la révision de la constitution qui a servi d’appât.

S’attardant sur les critiques de l’ancien président sur une certaine disposition du nouveau texte proposé, notamment l’article 156, Rachidi Gbadamassi a laissé entendre  que « Boni Yayi parle de quelque chose qu’il ne sait pas et qui n’existe pas ».

Pour lui, le piège dont parle le président du parti Les Démocrates  » ne se trouve que dans sa tête », avant d’ajouter que  « c’est une accusation fantoche, sans fondement ».

Et à l’ancien poulain de l’écurie FcBe de décerner une couronne à son ancien patron : « c’est un fake news, made in Boni Yayi désormais prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Il enfonce le clou et soutient que  « Boni Yayi ne comprend plus absolument rien » et « est dépassé par les événements ». Et pour le « Docteur autoproclamé en Sciences politiques », les  » dérives verbales de son « grand frère » « sont la preuve qu »il a besoin d’encadrement et de coaching ».

Yayi, président du parti d’opposition Les Démocrates, et depuis peu, chantre gospel, y pensera !

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Houndété annonce son absence à la rencontre entre Talon et les députés LD

Patrice Talon reçoit les députés du groupe parlementaire « Les Démocrates » ce lundi 22 janvier 2024. Mais à quelques heures de la rencontre, le premier vice-président du parti a annoncé qu’il ne sera pas de la partie.

Patrice Talon reçoit les députés du groupe parlementaire « Les Démocrates » ce lundi 22 janvier 2024. Mais à quelques heures de la rencontre, le premier vice-président du parti a annoncé qu’il ne sera pas de la partie.

A travers un message abondamment relayé sur les réseaux sociaux, Eric Houndété a annoncé son absence à la rencontre. Le député de la 5ème circonscription électorale n’a pas donné les raisons de son absence, se contentant d’indiquer que 4 élus du groupe parlementaire LD vont manquer à l’appel.

Il est donc fort à parier que le président du groupe parlementaire LD, Nourénou Atchadé va se charger de conduire la troupe.

M.A

Lire ci-dessous le message de l’He Eric Houndété

Le chef de l’État a entrepris une consultation des partis politiques représentés à l’assemblée nationale. Il a dans ce cadre, invité les députés du groupe parlementaire « Les Démocrates » à la présidence de la république ce lundi 22 Janvier 2024 pour une séance de travail.

Les députés du groupe parlementaire « Les Démocrates » vont répondre à cette invitation du chef de l’État. Malheureusement 4 députés du groupe parlementaire (dont moi) ne pourront être présents à cette rencontre.

Je voudrais remercier très sincèrement tous ceux et celles très nombreu(x) (ses) qui par diverses manières nous ont dit ou fait parvenir leurs préoccupations, inquiétudes, alertes et mise en garde, encouragements, soutiens et bénédictions.

Je voudrais rassurer l’ensemble des militants et sympathisants du parti « Les Démocrates » que les espoirs mis dans le parti ne seront pas trahis.

Je rassure également tous les citoyens et démocrates de notre pays que les députés du parti « Les Démocrates », sont conscients de leur responsabilité vis-à-vis de notre peuple et devant l’histoire.

Fort des consultations au sein du parti et des échanges que je viens d’avoir ce matin même avec les camarades qui seront présents à cette rencontre, je vous prie de croire que les députés du parti « Les Démocrates » sont pleinement disposés à jouer leur partition pour la préservation de la paix, la restauration de la démocratie et l’accélération du développement de notre pays sans compromission aucune.

J’espère que le Chef de l’État sera aussi dans les mêmes dispositions d’esprit dans l’intérêt supérieur de notre nation.

C’est sur cette note d’espoir que je voudrais souhaiter une bonne séance de travail aux camarades.

L’He Eric HOUNDETE

Sortie médiatique de Talon, ses rapports avec Les Démocrates, le mouvement ‘‘Libéral’’: Richard Boni Ouorou en parle

Si la désillusion des citoyens béninois envers les formations politiques est de plus en plus actée, il est aussi vrai qu’ils restent en attente de représentants plus légitimes qui partagent mieux leurs réalités et aspirent à des améliorations réelles de leurs conditions. Le Mouvement Ligue d’initiative bénévoles pour l’éducation la réflexion et l’action libérales LIBERAL porté par Richard Boni Ouorou nait dans ce contexte et suscite moult intérêts. Si pour les uns, il reflète la diversité politique malgré les acerbes critiques contre le régime actuel, il pourrait être bien venu parce que impensé jusque là de la vie politique. Pour d’autres, il donne d’espérer un nouvel aperçu de la conduite politique, de ses pratiques et de ses décisions. LIBERAL, l’interface cognitive pour un cadrage différent non clivant et ambitieux de la vie politique au Bénin? nous en saurons plus dans cet entretien exclusif conduit par Pesce HOUNYO que son président accorde à notre média.

Si la désillusion des citoyens béninois envers les formations politiques est de plus en plus actée, il est aussi vrai qu’ils restent en attente de représentants plus légitimes qui partagent mieux leurs réalités et aspirent à des améliorations réelles de leurs conditions. Le Mouvement Ligue d’initiative bénévoles pour l’éducation la réflexion et l’action libérales LIBERAL porté par Richard Boni Ouorou nait dans ce contexte et suscite moult intérêts. Si pour les uns, il reflète la diversité politique malgré les acerbes critiques contre le régime actuel, il pourrait être bien venu parce que impensé jusque là de la vie politique. Pour d’autres, il donne d’espérer un nouvel aperçu de la conduite politique, de ses pratiques et de ses décisions. LIBERAL, l’interface cognitive pour un cadrage différent non clivant et ambitieux de la vie politique au Bénin? nous en saurons plus dans cet entretien exclusif conduit par Pesce HOUNYO que son président accorde à notre média.

Pesce HOUNYO : Monsieur Boni Ouorou au-delà des polémiques et des suspicions, sans aucune ambiguïté clarifiez nous la position du mouvement dit libéral que vous venez avec vos amis de lancer à Dassa par une formation ?

Je vous remercie pour cette opportunité de clarifier la position du mouvement Libéral sur l’échiquier politique béninois. Nous sommes conscients de la confusion qui peut être causée par la complexité du paysage politique. Cependant, je tiens à souligner que notre mouvement Libéral n’est ni de l’opposition, ni de la mouvance. Nous sommes indépendants, nous n’adhérons à aucune faction et nous ne collaborons pas directement avec l’une ou l’autre.

Nous sommes une alternative. Nous proposons une voie différente par rapport à ce qui a été vu et vécu jusqu’à présent dans notre pays. Nous ne sommes pas un simple mouvement politique, nous sommes un mouvement de changement, d’évolution et de progrès. Notre objectif n’est pas de combattre les autres partis, mais de proposer une nouvelle manière de penser et de faire de la politique. Notre positionnement libéral se base sur le respect des libertés individuelles, la défense du libre-échange et de l’initiative privée. Nous croyons fermement que l’avenir de notre pays réside dans la capacité de chaque Béninois à réaliser ses rêves et à contribuer à la prospérité collective. C’est cette vision libérale qui guide notre action quotidienne et qui forme le cœur de notre programme.

Nous ne sommes pas un mouvement de l’opposition ou de la mouvance, nous sommes le mouvement de l’alternative. Nous sommes le mouvement de ceux qui croient en une politique différente, qui aspirent à un avenir meilleur pour le Bénin et qui sont prêts à agir pour le réaliser. Nous sommes le mouvement de tous ceux qui n’acceptent pas le statu quo et qui veulent construire un avenir différent pour notre pays, un avenir fondé sur les principes libéraux de liberté, d’égalité et de prospérité pour tous. C’est donc avec fierté et détermination que nous assumons notre position unique sur l’échiquier politique béninois. Un positionnement qui n’est ni de l’opposition, ni de la mouvance, mais qui est résolument tourné vers l’avenir et la réalisation des aspirations du peuple béninois.

Il persiste quand même une part d’ambiguïté autour de vos actions ? Récemment, vous avez dit à mon micro que le président Yayi avait le droit de prendre la tête du parti d’opposition Les Démocrates et nous avons pensé que vous étiez proche de ce parti pour lequel il ne faut pas l’oublier vous avez appelé à voter et à qui vous avez fait don d’une enveloppe financière en guise de contribution et là vous dites que vous n’êtes pas avec eux ?

Je comprends parfaitement que certaines de nos actions puissent prêter à confusion. Permettez-moi donc de vous rendre plus claire notre position.

De mes actions pour les législatives à quand j’ai affirmé que le président Yayi avait le droit de prendre la tête du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’, je n’exprimais pas un soutien à ce parti ou à ses actions. J’énonçais un principe fondamental de la démocratie : celui de la liberté d’association et du droit pour chaque citoyen, quel qu’il soit, d’occuper une position de leadership dans un parti politique s’il en a le soutien. Ce n’était pas une déclaration d’allégeance, mais une défense des principes démocratiques et des droits civiques qui sont au cœur de notre action. C’est en cela que réside notre libéralisme : dans la défense sans faille des droits et des libertés individuelles, quelles que soient les personnes ou les partis concernés.

Cela ne signifie pas que nous partageons les idées ou les actions des Démocrates, ou de tout autre parti politique. Notre mouvement Libéral est indépendant et se distingue par son refus de s’enfermer dans les clivages traditionnels de l’échiquier politique. Nous ne sommes ni de l’opposition, ni de la mouvance. Nous sommes une alternative, une voie différente. Je tiens à être très clair : notre engagement est envers le peuple béninois et l’avenir de notre pays. Nous n’avons pas de lien formel ou informel avec Les Démocrates ou tout autre parti. Nous sommes guidés par notre vision libérale et notre détermination à construire un Bénin meilleur. J’espère que ces explications ont permis de dissiper toute ambiguïté autour de nos actions et de notre positionnement. Notre objectif est et restera toujours de servir les Béninois et de défendre leurs droits et leurs libertés.

Il n’est pas question d’exiger que le président Yayi abandonne la scène politique pour céder la place à la jeunesse. Il est important de reconnaître avant tout l’importance des principes démocratiques. Si le président Yayi jouit du soutien du peuple et respecte les prérogatives de la Constitution, il est tout à fait en droit d’occuper la position qu’il détient. Cependant, après une décennie de service dévoué et de sacrifices importants, il est certainement évident que des vacances bien méritées et une retraite confortable, financées par les contribuables, seraient bienvenues. Cette réflexion est une parenthèse, mais l’avenir se construit avec les acteurs du présent que nous sommes.

Je crois fermement en l’importance du renouveau en politique. L’avenir est entre les mains de la jeunesse, et il est crucial que nous ayons l’opportunité de façonner notre futur et celui de notre nation. La jeunesse apporte des idées innovantes, une énergie renouvelée, une vision contemporaine du monde, ainsi qu’une perspective unique sur les défis et les opportunités que notre pays doit saisir.

Le mouvement Libéral que je représente est le symbole de cette aspiration au renouveau et à l’innovation. Nous entendons insuffler un nouveau dynamisme à la scène politique béninoise, donner une voix à la jeunesse et mettre en place des politiques qui répondent aux aspirations des générations à venir.

Une fois encore, il ne s’agit pas de demander à une personne ou à un parti politique de se retirer. Il s’agit plutôt de promouvoir une politique qui est inclusive, qui respecte les droits et les libertés de chacun, et qui œuvre pour l’avenir de notre pays. C’est dans cette optique que notre mouvement Libéral travaille sans relâche chaque jour.

Avant de finir, que pensez-vous du discours sur l’Etat de la nation du chef de l’Etat Patrice Talon prononcé le jeudi 21 décembre 2023 ?

Merci pour votre question. Pour commencer, il faut rappeler que nous sommes très conscients de la part sacrificielle du rôle d’un chef et que malgré plusieurs erreurs, Patrice Talon joue son rôle. Aussi, écoutons-nous les commentaires de compatriotes et nous sommes conscients que quelque part, sous son impulsion le pays n’a pas stagné et que dans bien de domaines les choses évoluent.

Toutefois, il reste indéniable que nous sommes confrontés à des défis conséquents, et c’est là justement que je trouve cela préoccupant que le gouvernement soit plus intéressé par des statistiques abstraites que par les difficultés concrètes auxquelles nos concitoyens font face quotidiennement. En effet, l’inflation et le chômage sont des réalités tangibles qui affectent de manière tragique la vie de nos concitoyens. Les jeunes, particulièrement, ressentent une peur légitime face à une situation sécuritaire qui semble de plus en plus préoccupante. Et pendant ce temps, il semble que le gouvernement actuel regarde ailleurs, se félicitant de chiffres qui, à mon avis, ne reflètent pas la réalité de la vie de bon nombre de nos concitoyens. Je m’interroge sur la validité de ces données, sachant que de nombreux Béninois ne sont pas enregistrés au fichier d’état civile et ne disposent d’aucun moyen d’identification. C’est comme si on comparait des pommes et des oranges. Le Président Talon, à mon avis, gagnerait à s’immerger davantage dans la réalité de son pays plutôt que de se fier à des modèles de gouvernance qui peuvent fonctionner en France, mais qui ne sont pas nécessairement adaptés à notre contexte.

Pour ne pas qu’on en parle, le chef a voulu allumer un contre-feu en parlant des éléphants blancs de son prédécesseur, mais le mal est profond et même cette stratégie ne nous a pas empêché de nous pencher sur son bilan. Il n’a pas réussi à nous dévier je dirai.

Concernant la situation au Niger, il semble qu’une prise de conscience est en cours. Le gouvernement actuel semble comprendre que la gouvernance au 21e siècle ne se fait plus par la force avec impulsivité, mais plutôt avec la tête froide, le recul nécessaire, la stratégie pour saisir la première fenêtre d’opportunité qui s’offre à soi. Toutefois, il reste à voir si ces leçons seront retenues et mises en pratique.

En résumé, il y a encore beaucoup à faire au Bénin avant de pouvoir se reposer sur des données statistiques et de se laisser emporter par une certaine forme d’arrogance. Et je pense que la première étape consiste à se rapprocher de la réalité de nos concitoyens, pour mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes.

Le Chef de l’Etat rappelle de façon insistante l’héritage de son prédécesseur Yayi Boni, Patrice Talon a t-il besoin politiquement de procéder ainsi et est ce que cette posture n’entretient pas selon vous le malaise politique découlant de leur inimitié… cela n’alimente t-il pas de fait une polarisation de la vie politique rendant difficile l’émergence d’autres acteurs ?

Il est indéniable que des tensions ont émergé entre l’ancien président Yayi Boni et le président actuel. Ces tensions ont eu des répercussions considérables sur notre nation, et ont malheureusement affecté la vie quotidienne de nombre de nos concitoyens. Certains ont subi des préjudices du simple fait de leur association présumée avec l’ancien président Yayi Boni. C’est un constat qui englobe des individus tels que Madame Madougou, Joël Aïvo et d’autres, qui semblent avoir subi les conséquences de cette situation complexe. Tout comme moi, certains ont été étiquetés de manière non justifiée comme partisans de l’ancien président Yayi Boni. Il est regrettable que l’ancien président Yayi Boni n’ait pas réussi jusque là à rééquilibrer le rapport de force. Cette situation a mené à des luttes silencieuses et à des exils forcés pour des individus comme l’ancien ministre Djenontin, des conséquences qui ne devraient jamais découler d’une divergence politique.

Il nous faut revisiter les objectifs de notre lutte, et choisir humblement des personnes capables de mener à bien cette mission avec efficacité. Notre peuple mérite mieux que d’être pris en otage par des dissensions politiques entre deux amis. Il est temps de mettre un terme à cette situation qui est le produit d’un divorce peut-être précipitée entre ces deux anciens amis. Nous devons tous nous unir pour le bien de notre nation et avenir se construit avec les hommes du présent.

Monsieur Ouorou Un mot de fin ?

Pour finir madame, je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude à mon équipe dévouée ainsi qu’aux pionniers de ce mouvement. C’est grâce à leur détermination et à leur engagement que nous sommes ici aujourd’hui. Je voudrais également rappeler à chacun d’entre vous, chers citoyens et citoyennes, la singularité de l’initiative que nous avons entreprise. Pour la première fois dans l’histoire de notre nation, un mouvement politique a pris le temps et les ressources nécessaires pour former ses membres fondateurs aux principes de son idéologie, en l’occurrence le libéralisme. Mais nous sommes allés encore plus loin.

 

Nous avons mis en place un manifeste, un phare idéologique unique, qui guide nos actions et nos intentions. Cela illustre l’innovation que nous apportons à la scène politique. Nous œuvrons pour structurer de manière significative l’espace politique et pour faire progresser le débat politique dans notre pays qui, je dois le dire, a largement stagné depuis l’instauration de la démocratie. Dans le passé, notre politique a été axée sur les personnes. Nous pensons qu’il est temps de transcender cela. Nous devons concentrer notre énergie et notre attention sur les idées, sur les principes, sur les actions qui peuvent réellement faire avancer notre pays. Nous sommes ici pour changer la donne, et je suis convaincu que, ensemble, nous le ferons.

Source : Reporter Bénin Monde

« En prison, la nature m’a offert l’occasion de m’évader; et pourtant… », confie Nadine Okoumassoun

Dans une publication sur sa page Facebook ce lundi, Nadine Okoumassoun est revenue sur son séjour carcéral. La militante du parti d’opposition Les Démocrates a notamment confié qu’elle a eu l’occasion de s’évader.

Dans une publication sur sa page Facebook ce lundi, Nadine Okoumassoun est revenue sur son séjour carcéral. La militante du parti d’opposition Les Démocrates a notamment confié qu’elle a eu l’occasion de s’évader. Lire son émouvant récit.

« Quand notre histoire sera écrite, il sera dit qu’à une heure sombre de l’histoire du Bénin, nous avons défendu ce pays au prix fort de notre liberté et contre nos intérêts personnels.

En prison, un jour, la nature m’a offert l’occasion de m’évader; et pourtant je suis restée.

En effet, ce jour, j’étais aux toilettes quand j’ai vu les murs de la prison s’écrouler. Je pouvais perdre la vie si les briques s’étaient renversées sur moi. Heureusement …

Par contre, j’avais l’opportunité de m’enfuir sans courir le risque de me faire prendre.

Me sauver de la mort fut ma première préoccupation.

Ensuite, je me suis rendue chez le régisseur pour lui faire part de ce qui venait de se passer sans pour autant informer mes co-détenus, parce que beaucoup risquent de vouloir saisir l’occasion pour prendre la tangente.

Pourquoi m’enfuir ? Je n’ai ni volé; ni tué. Je ne suis qu’une prisonnière d’opinion.

Et pourtant,
je n’avais pas besoin d’un malle-arrière pour m’enfuir mais non parce que je ne me reproche rien ».

Nadine Okoumassoun
Membre du parti Les Démocrates

Les Démocrates : un député critique sévèrement les présences de Yayi et son fils dans le bureau

Boni Yayi, président du parti Les Démocrates, et son fils Chabi, chargé des relations extérieures…cela met en courroux Richard Allossohoun. Le député de la 11 ème circonscription électorale a sévèrement critiqué la présence de Boni Yayi ainsi que celle de son fils Chabi Yayi dans la coordination nationale du parti, à l’issue du congrès tenu à Parakou.

Boni Yayi, président du parti Les Démocrates, et son fils Chabi, chargé des relations extérieures…cela met en courroux Richard Allossohoun. Le député de la 11 ème circonscription électorale a sévèrement critiqué la présence de Boni Yayi ainsi que celle de son fils Chabi Yayi dans la coordination nationale du parti, à l’issue du congrès tenu à Parakou.

Selon des propos rapportés par Le Potentiel, Richard Allossohoun a laissé entendre que ce casting met à mal la réforme du système partisan.

Il a ajouté que le père, président du parti tandis que le fils aux relations extérieures, n’est rien d’autre la preuve que la démocratie reste la chose, la moins partagée chez Les Démocrates.

S’attardant sur le cas de Chabi Yayi, Richard Allossohoun a laissé exploser sa colère. Le député, membre du parti Union progressiste le Renouveau se demande s’il n’y a pas un autre jeune capable d’assurer cette fonction.

Et de dénoncer : « C’est une insulte pour toute la jeunesse béninoise. C’est absurde ! Ça sonne très mal. Ce n’est pas éthique. Ça fait le lit au népotisme ».

Il poursuit et fait remarquer qu’il s’agit d’un « plan machiavélique bien mûri pour les prochaines joutes électorales », ajoutant que c’est un signe annonciateur pour 2026 sur le mode de gouvernance de ceux qui rêvent reprendre le pouvoir en 2026.

« C’est un avant goût de ce qui va se passer une fois au pouvoir. En réalité, ceux là ne viennent pas au pouvoir pour changer quelque chose par rapport à ce qui se fait de mieux de nos jours », a t-il prévenu d’après des propos rapportés par Le Potentiel.

Yayi et son fils Chabi apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Yayi président LD, son fils Chabi dans le bureau, présence d’instructeurs français au Bénin,..:Houndété en parle sur RFI, lire l’entretien

La parole ce 18 octobre est à l’opposition béninoise : l’ancien président Thomas Boni Yayi prend les rênes de son parti, Les Démocrates, décision annoncée dimanche dernier à l’issue du 1ᵉʳ Congrès ordinaire des LD. Le principal parti de l’opposition du Bénin se met en ordre de bataille en vue de la présidentielle de 2026 et Éric Houndété, qui était président, devient numéro 2, avec le titre de vice-président des LD.

La parole ce 18 octobre est à l’opposition béninoise : l’ancien président Thomas Boni Yayi prend les rênes de son parti, Les Démocrates, décision annoncée dimanche dernier à l’issue du 1ᵉʳ Congrès ordinaire des LD. Le principal parti de l’opposition du Bénin se met en ordre de bataille en vue de la présidentielle de 2026 et Éric Houndété, qui était président, devient numéro 2, avec le titre de vice-président des LD.

RFI : Pourquoi Boni Yayi revient-il dans l’arène ?

Éric Houndété : Il n’avait jamais quitté l’arène. Il a quitté la présidence de la République. Nous avons, ensemble, fondé le parti Les Démocrates en 2020, et par rapport aux objectifs que nous avons, nous avons jugé qu’il était bon de faire un reclassement pour nous nourrir de son expérience d’ancien chef d’État, d’homme d’État, de renforcer notre équipe pour aller à l’assaut du pouvoir.

Vous faites contre mauvaise fortune bon cœur ?

Non, absolument pas. Quand on a des objectifs, on monte une équipe qui permet de réaliser ces objectifs.

Cela fait plus de deux ans que Reckya Madougou, la candidate de votre parti lors de la dernière présidentielle, et le constitutionnaliste Joël Aïvo sont en prison. De grandes ONG, comme Amnesty international et le Comité des experts de l’ONU, ont demandé leur libération, et toujours rien. Comment expliquez-vous l’intransigeance du chef de l’État ?

Il va être difficile pour nous d’expliquer cela. Mais ce qui est important pour nous, c’est ce que nous faisons pour que cette libération intervienne. Dès la mise en place du nouveau Parlement, nous avons pu avoir une place au sein de ce nouveau Parlement, contrairement au Parlement mono-couleur qui a précédé, nous avons introduit une proposition de loi d’amnistie pour décrisper notre pays. Donc, nous allons continuer le combat pour que Reckya, pour que Joël, pour que Latifou, et tous les autres qui sont encore dans les geôles du pouvoir de Patrice Talon en sortent. Nous n’avons pas le choix, c’est une exigence pour nous.

Le choix de Boni Yayi de reprendre les rênes de son parti ne risque-t-il pas de rendre le président Talon plus inflexible ?

Il est un homme, ils ont leur histoire, mais ici, il s’agit du pays. Les sentiments, les émotions ne doivent pas être au rendez-vous.

Est-ce qu’après huit ans de présidence de Patrice Talon vous reprochez toujours au chef de l’État d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ?

Bien évidemment, et il faut réparer cela. Les lois électorales, et c’est l’un de nos chantiers, doivent être revues: la question des listes électorales, la question de l’organe qui gère les élections, même la Cour constitutionnelle.

La question des parrainages reste un grave problème pour vous ?

C’est toujours un problème, même si pour nous, ça peut paraitre comme du passé, nous avons maintenant les capacités de mobiliser du parrainage. Les fondements même de la question sont à revoir. On ne peut pas utiliser le parrainage pour empêcher des gens d’être candidat.

Vous êtes de nouveau représenté à l’Assemblée nationale. Est-ce que vous pourrez vous faire entendre ?

Nous parlerons dans leurs oreilles, nous parlerons fort pour qu’ils soient obligés de nous entendre.

Redoutez-vous que Patrice Talon ne se présente en 2026 pour un troisième mandat ? Il assure que non, le croyez-vous ?

La loi ne lui permet pas d’être candidat, je ne vois pas par quelle acrobatie il pourrait être candidat. Je ne fais pas beaucoup d’efforts pour réfléchir à comment quelqu’un va violer la loi.

Certains disent que quand un chef d’État change la Constitution, notamment la question du mandat, on ne sait jamais…

La Constitution prévoit que nul ne peut être président de la République du Bénin plus de deux fois. Il l’a été deux fois, c’est terminé.

Boni Yayi a déjà fait deux mandats, et l’on voit son fils, Chabi Yayi, entrer dans les instances dirigeantes du parti. Comment doit-on le comprendre ?

Le fils du président Yayi Boni est un citoyen. Il a le droit de militer au parti. Il a le droit de donner son énergie et son intelligence au parti, mais ça s’arrête à cela. Le moment venu, on appréciera : si cette implication lui donne le mérite d’avoir telle ou telle position, il les aura. Mais le fait d’être fils du chef de l’État au sein de notre parti ne donne aucun droit particulier à quelqu’un.

Certains reprochent aux Démocrates d’être toujours dans l’opposition radicale. Rien ne trouve grâce à vos yeux ?

De la même façon, certains nous reprochent d’être trop mous. Ceux qui sont au pouvoir, pour le peu que nous faisons, estiment que nous sommes trop durs, que rien ne trouve grâce à nos yeux. Qu’ils veuillent bien accepter qu’on critique leur action. Et Dieu sait que si leur action était si bonne, la population ne serait pas en train de se plaindre tous les jours. Toute notre action est de faire en sorte que notre pays revive une démocratie apaisée. De plus en plus, il a été fait la promotion de lois liberticides, vous ne pouvez pas vous exprimer, ni dans les médias, ni sur les réseaux sociaux, sans vous sentir menacés. Ce sont là des questions importantes qui nous préoccupent.

Comment percevez-vous la présence d’instructeurs français dans le nord du pays, à Kandi ?

Je demande que le gouvernement soit transparent par rapport à la question. Si nous avons des gens qui sont sur l’aéroport de Tourou, si nous avons des gens qui sont à Kandi, à Bembéréké, à Copargo, le gouvernement a l’obligation et le devoir, à défaut de parler aux populations, de parler au Parlement, et le Parlement demande que le gouvernement donne des explications. En ma qualité de responsable, je ne fais pas de spéculation. J’ai besoin d’éléments concrets pour formuler mes observations.

Source : Rfi

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Pour son entrée royale dans la coordination nationale du parti LD : Gabin Djèbou  félicite Guy Mitokpè

Le dimanche 15 octobre 2023 aura été une journée décisive pour les acteurs de l’opposition en jeu dans l’arène politique béninoise. Une journée déterminante pour ‘’la reconquête de la souveraineté du peuple béninois’’. C’est d’ailleurs sous ce thème que s’est arc-bouté le congrès du plus redoutable parti de l’opposition, Les Démocrates. Au bout de 48 heures, le sort est jeté et le nouvel état-major de prise de décisions politiques est dévoilé à son publique qui s’impatiente derrière le rideau._

Le dimanche 15 octobre 2023 aura été une journée décisive pour les acteurs de l’opposition en jeu dans l’arène politique béninoise. Une journée déterminante pour ‘’la reconquête de la souveraineté du peuple béninois’’. C’est d’ailleurs sous ce thème que s’est arc-bouté le congrès du plus redoutable parti de l’opposition, Les Démocrates. Au bout de 48 heures, le sort est jeté et le nouvel état-major de prise de décisions politiques est dévoilé à son publique qui s’impatiente derrière le rideau._

Un jeu de chaise entre les vieux briscards mais aussi de nouveaux entrants au rang desquels figure l’honorable Guy Mitokpè.

C’est une bonne nouvelle, on ne peut que s’en réjouir, du moins pour les sympathisants et le peuple béninois, l’entrée de Guy Mitokpè au sein de l’instance de décision du parti de l’opposition le plus en vue sur l’échiquier politique béninois.

Et quand on a, sans tenir grand compte des adversaires politiques dans les circonscriptions électorales pas les moindres, mouillé avec détermination et confiance le maillot pour offrir un spectacle plaisant au peuple béninois lors des élections législatives de janvier 2022, on ne peut que mériter ‘’la couronne de justice’’.

A tout point de vue, l’ancien locataire de la marina a le mérite d’avoir fait un choix stratégique en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il mérite. C’est sans doute un choix tactique qui va payer très lourd dans les jours à venir, mais aussi un signal très fort que lance l’insaisissable Boni Yayi au patron de Restaurer l’espoir qui a tôt fait de mépriser les talents de son ex « disciple ».

Une position stratégique à point nommé.

« Quand vous voyez un homme habile dans son ouvrage, il se tient auprès des rois et non auprès des gens obscurs. » C’est la connaissance appliquée de cette loi qui meut et mouvra les pas de l’He Guy Mitokpè dans sa carrière politique. Indéniablement, l’audace de l’homme politique, le courage d’un jeune de contrarier son ancien mentor politique au point même de se séparer d’avec son parti au profit du parti LD lui vaut les prouesses de l’heure.C’est dire donc qu’il ne faut pas avoir peur de se réinventer et d’oser être différent en contrariant parfois des gens pour autant que cela vous permette de saisir les opportunités de l’océan bleu. Malgré ce que l’on peut en penser, c’est la leçon à tirer du choix politique qu’a fait le parlementaire de la 7è législature.

Des prévisions réjouissantes pour 2026

Quand on a l’œil de lynx, on ne peut manquer de lire entre les lignes que le choix tactique porté sur le Dr Guy Mitokpè au poste de Chargé de Communication du parti LD est un casting méritoire. En la matière le Maître Orchestre du grand rassemblement du peuple souverain est à féliciter.

Tant ce jeune maître harangueur de foule brille d’ingéniosité, de sagesse et de perspicacité dans ses actions, dans ses décisions et dans ses discours. Son humilité et son sens de persuasion lui seront d’une utilité infaillible dans la réussite de sa haute mission.

C’est tout le meilleur qu’on peut lui souhaiter durant ce voyage plaisant mais jonché de défis et de suspens dont sont faites les élections générales de 2026 qui s’annoncent avec autant de surprises.

De toute évidence, les mois à venir vont mettre à rude épreuve l’ingéniosité, la créativité et l’ardeur de ce brillant rouage humain avec lequel le président Yayi devra collaborer sans faille pour réussir sa plus grande mission à la tête du parti.

Mitokpè en 2026, la fin de la rupture ?

Il n’est pas trop tôt de le dire quand on a un sens d’orientation claire des défis des élections générales de 2026 et qu’on a besoin d’un contrepoids sérieux à la peau neuve contre la ruse et la rage.

Certains pourraient le prendre comme un pavé dans la marre, mais c’est la volonté du peuple qui l’emportera sous le leadership rassembleur de celui qui désormais tient la manette et porte la casquette de chef de l’opposition, le taureau de Savè, que dis-je, de Tchaourou.

Quoi que ce soit, l’ex parlementaire, le Dr Guy Mitokpè, est sans contredit de l’or en barre dans le camp de l’opposition. Les preuves sautent à l’oeil. Et le Président Yayi, en homme averti de la chose politique, ne se laissera pas à nouveau éconduit en ces moments où le peuple saigne et souffre des erreurs de casting du passé.

Mieux, le positionnement des jeunes talentueux, travailleurs, confiants et résolus pour la victoire écrasante du peuple à travers le parti LD doivent être la priorité unanime des décideurs au sein de l’Etat-major.

Oui, c’est le prix à payer pour une quelconque reconquête de la souveraineté.

Source Externe

Bénin : Richard Boni Ourou félicite Boni Yayi et décrypte son arrivée à la tête du parti Les Démocrates

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux offciels, il lui a adressé ses féliciations, avant d’en tirer les leçons.  

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux officiels, il lui a adressé ses félicitations, avant d’en tirer les leçons.  

« J’ai appris ce soir, avec un sentiment partagé, l’élection de l’ancien Président Boni Yayi à la tête du Parti Les Démocrates. Pour beaucoup d’entre vous, c’est une élection surprenante et une attitude étrange. Je comprendrais et vous avez tout à fait raison. Mais il y a une chose qui se dégage et qui est très intéressante : c’est la nouvelle responsabilité politique qui l’incombe devant le peuple béninois.

Pendant longtemps, le Président Boni Yayi a émis des reproches à l’encontre de son successeur sur sa gestion du pays, sur les questions des libertés et de droits, sur la situation des détenus politiques et des exilés.

Ses reproches et dénonciations sont tout à fait légitimes et largement partagés par beaucoup de nos compatriotes.

Mais il se disait aussi, qu’il ne dispose pas de moyens de pression politiques pour mener son combat. Aujourd’hui, en prenant la tête du plus grand parti d’opposition, il jouit désormais de la légitimité qu’il faut pour mener son combat. Ne pas le faire ou ne pas le réussir sera alors une trahison pour les béninois et les béninoises qui placeront tant d’espoir et d’espérance en sa personne. Le moment venu, il devra rendre compte et présenter un bilan d’exercice.

Je voudrais donc ici lui dire toutes mes félicitations et lui rappeler combien les béninois sont attentifs à ses actes et s’impatientent de le voir faire évoluer les nombreux sujets politiques qui semblent rangés : sortir nos frères et sœurs emprisonnés, pacifier la scène politique, garantir le droit à tous les béninois de participer à l’animation de la vie politique, sans risque d’exil et d’arrestations etc…

Encore une fois, félicitations au nouveau président et que nos ondes positives l’accompagnent tout au long de son mandat.

Prenez soin de vous, »

Issa Boni Richard Ouorou

Désigné président du parti Les Démocrates : Boni Yayi s’adresse aux militants après le congrès

Boni Yayi a publié un message sur sa page Facebook au lendemain de sa désignation comme président du parti Les Démocrates au terme du congrès tenu à Parakou. Le nouveau président du parti à invité les uns et les autres à s’atteler à rallier toutes les forces politiques de l’opposition, les unir, les fortifier pour mener ensemble le combat de restauration de la démocratie, de l’Etat de droit, des droits de la personne humaine et du panier de la ménagère. 

Boni Yayi a publié un message sur sa page Facebook au lendemain de sa désignation comme président du parti Les Démocrates au terme du congrès tenu à Parakou. Le nouveau président du parti à invité les uns et les autres à s’atteler à rallier toutes les forces politiques de l’opposition, les unir, les fortifier pour mener ensemble le combat de restauration de la démocratie, de l’Etat de droit, des droits de la personne humaine et du panier de la ménagère. 

« Mes Chers militantes et militants,

Qu’il vous souvienne qu’à l’ouverture de notre congrès, nous avions invoqué Dieu le Père Céleste, créateur du ciel et de la terre et mis nos travaux sous l’onction de l’Esprit Saint pour qu’il répande sur nous tous, ses grâces de sagesse et de tolérance.

Au terme de deux jours de travaux ardus , pratiquement sans sommeil, effectués avec abnégation, nous avons réussi à surmonter les obstacles et exorciser nos démons intérieurs de division et d’exclusion. Que l’Eternel en soit béni et loué.

En effet, nous avons de nouveau réalisé l’union sacrée et mis en place une équipe solide de combat destinée à conduire à une victoire éclatante notre parti et le peuple béninois dans les confrontations des élections générales de 2026.

Nous avons désormais vaincu l’esprit de timidité et reçu celui de vigueur et de courage pour prendre en main la mission historique qui incombe aujourd’hui aux Démocrates, parti du peuple. Les populations du Bénin espèrent venir à bout de la misère et comptent sur nous pour leur assurer de nouveau le pain et la liberté. Aussi, mieux que par le passé, nous devrions nous atteler à rallier toutes les forces politiques de l’opposition, les unir, les fortifier pour mener ensemble le combat de restauration de la démocratie, de l’Etat de droit, des droits de la personne humaine et du panier de la ménagère. Sans oublier les droits des producteurs et autres créateurs de richesse .

Prenons solennellement ensemble aux côtés de notre peuple l’engagement de lutter sans désemparer pour la libération des détenus politiques et le retour sans condition des exilés politiques. Les Béninois de toutes catégories sociales : travailleurs des villes et des campagnes, étudiants et femmes du marché refusent et rejetent la politique d’exclusion dans tous les domaines exercée par le pouvoir de la rupture. En effet la gouvernance actuelle qui divise, oppose et fragilise met en danger l’unité, la paix et la cohésion nationale. Aujourd’hui la recherche du développement équilibré et harmonieux de toutes les régions de notre pays est délibérément mise sous le boisseau. Nous ne pouvons en aucun cas faire nôtre cette volonté de développement à deux vitesses et d’exclusions tous azimuts pratiquée sans état d’âme par le pouvoir de la rupture.

Mes Chers militantes et militants, compagnons de lutte je vous félicite pour l’esprit de sacrifice dont vous avez fait preuve et je vous invite à toujours œuvrer, dans la fraternité et la paix, au bien-être de tous.

Par la foi et l’amour pour Dieu et pour autrui, voici les bénédictions que nous avons reçu :

– Le salut, la délivrance, les guérisons, les miracles.

– Comme le peuple de Moïse en route pour la terre promise, nous avons supplié Dieu qui nous a exaucé. A travers le Parti LD le Bénin passe de l’esclavage à la liberté, de la pauvreté à la richesse, des ténèbres à la lumière, à travers l’aile de l’aigle des malédictions à toutes les bénédictions.

Chacun doit faire la paix avec tout le monde. Le Bénin vivra ainsi dans la paix du cœur, il vivra ainsi dans la paix avec les pays voisins, et vivra toujours dans la grâce de Dieu le miséricordieux dont les bontés sont inépuisables et la miséricorde illimitée.

Je vous souhaite un bon retour dans vos familles et merci pour ces merveilleux moments que nous avons passés ensemble ».

Boni YAYI