Démarrage du vote de l’élection du 1er VP de l’Assemblée nationale, deux candidats en lice

Après l’élection du président de l’Assemblée nationale, place à celle du 1er vice-président.

Après l’élection du président de l’Assemblée nationale, place à celle du 1er vice-président.

Deux candidats convoitent le poste. Il s’agit de Barthélémy Kassa, député du parti présidentiel Bloc Républicain (BR) et de Constant Nahum du parti de l’opposition Les Démocrates.

Pour rappel, Louis Vlavonou a été élu à la tête du Parlement par 77 voix contre 30 voix pour Viviane Orou Tama la candidate du parti Les Démocrates.

M.A

Prison civile de Cotonou : l’administration pénitentiaire s’oppose à une visite des députés Démocrates à Aïvo pour raison de « Covid », colère des proches de l’opposant

Les députés du parti d’opposition Les Démocrates étaient à la prison civile de Cotonou, ce mercredi 8 février 2023. Après l’étape Missérété avec Réckya Madougou, ils y étaient pour rencontrer l’opposant Joël Aïvo, incarcéré depuis avril 2021. Mais à l’arrivée, pas de rencontre pour raison de « Covid ». Détails …

Les députés du parti d’opposition Les Démocrates étaient à la prison civile de Cotonou, ce mercredi 8 février 2023. Après l’étape de Missérété avec Réckya Madougou, ils y étaient pour rencontrer l’opposant Joël Aïvo, incarcéré depuis avril 2021. Mais à l’arrivée, pas de rencontre pour raison de « Covid ». Détails …

 Les députés du parti Les Démocrates ont été refoulés à la prison civile de Cotonou ce mercredi 08 février. Alors qu’ils y étaient pour rencontrer l’opposant Joël Aïvo, ils ont été bloqués à l’entrée de la prison civile de Cotonou sans voir le Constitutionnaliste.

Informé, Aïvo dit oui et prend des dispositions

Selon nos sources, l’honorable Nourénou Atchadé a contacté, dimanche dernier, le cercle restreint du prisonnier politique le plus surveillé de la maison d’arrêt de Cotonou, pour annoncer leur arrivée afin notamment de lui témoigner le soutien des nouveaux élus du parti Les Démocrates après les législatives, mais également pour échanger avec lui sur l’actualité nationale.

L’opposant arrêté au lendemain des présidentielles de 2021 a dans la foulée donné son Ok, mais a pris soin d’informer le vice-président du parti Les Démocrates de son incapacité à recevoir tous les 28 députés. Et ce en raison des conditions strictes qui lui sont imposées depuis son incarcération en avril 2021. « Joël Aïvo reçoit ses visiteurs derrière une grille métallique à l’entrée de la prison, dans un espace qui ne dépasse guère 1 m2. C’est au même endroit qu’il reçoit son épouse, ses enfants ainsi que les membres de sa famille », a confié, à Kpakpato Medias, un proche de l’ancien président de l’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC).

Le Professeur a alors informé l’administration pénitentiaire de l’arrivée des députés du parti Les Démocrates à la prison civile de Cotonou. Joël Aïvo aurait alors sollicité du régisseur que des dispositions exceptionnelles soient prises  afin qu’il puisse recevoir des élus de la Nation  dans des conditions de visite optimales « pour quelques minutes ».

Non pour Covid

Mais, la requête du candidat à la présidentielle 2021 recevra un refus ferme et catégorique pour raison de Covid.

Le régisseur a souligné que la « visite ne pourra pas être autorisée pour la simple raison que depuis le 17 mars 2020, le ministère de la justice a suspendu pour cause de Covid 19, les visites dans tous les établissements pénitentiaires du Bénin ».

Colère des proches de l’opposant

Au-delà des interrogations sur la pertinence de la raison avancée avec la levée des mesures restrictives contre la Covid, la célébration du 01er  août, l’élection législative du 08 janvier dernier, des proches de Joël Aïvo assurent que c’est dans la nuit du 07 février que le professeur a été informé du refus du régisseur. Etant sans moyen de communication, il ne lui était plus possible d’informer à temps ses visiteurs que la rencontre n’aura plus lieu.

Choqués et en courroux, l’heure est aux interrogations et à l’incompréhension générale chez les proches du Constitutionnaliste. « Les lois varient t- elles d’une prison à une autre au Bénin ? Que fait-on du droit du prisonnier ? Des élus du peuple n’ont-ils plus le droit d’échanger avec un détenu ? Sommes-nous toujours dans une République ? Pourquoi tout cet acharnement contre un Professeur qui même en prison continue d’encadrer ses étudiants ? »

Questions sans doute adressées au président de la République, Patrice Talon et son ministre de la Justice, Sévérin Quenum.

Manassé AGBOSSAGA

Boni Yayi à Guy Mitokpè : « Tu es un exemple pour toute la jeunesse »

En marge du séminaire de formation initié au profit des 28 députés du parti Les Démocrates du mercredi 01er au vendredi 03 février à Possotomè, Boni Yayi a rendu un vibrant hommage à Guy Dossou Mitokpè. Du moins à en croire les confidences de l’ancien secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir.

En marge du séminaire de formation initié au profit des 28 députés du parti Les Démocrates du mercredi 01er au vendredi 03 février à Possotomè, Boni Yayi a rendu un vibrant hommage à Guy Dossou Mitokpè. Du moins à en croire les confidences de l’ancien secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir.

En effet, Guy Dossou Mitokpè a confié, sur sa page Facebook, qu’il a eu droit à quelques mots doux de la part du président d’honneur du parti Les Démocrates lors des civilités.

«   Intense moment de communion avec nos 28 soldats à Possotomè… »tu es un exemple pour toute la jeunesse  » m’a dit le PH Yayi Boni… », a écrit l’ancien député de la 16ème circonscription électorale.

A ces mots d’encouragements et de gratitude, Guy Mitokpè dit avoir témoigné sa gratitude et répondu par une promesse. Il a promis au président d’honneur du parti Les Démocrates de ne pas « décevoir » la jeunesse.

« Et moi de répondre, je ferai l’effort de ne pas décevoir cette jeunesse Monsieur le Président d’Honneur… », a-t-il poursuivi tout en remerciant l’ancien président du Bénin pour sa « considération ».

Après sa démission du parti Restaurer l’Espoir, Guy Dossou Mitokpè a rejoint le parti Les Démocrates. Absent sur la liste aux législatives du 08 janvier dernier, pour des raisons inconnues,  il s’est toutefois impliqué dans la campagne électorale. Ce qui a sans doute permis au parti Les Démocrates de s’en sortir avec 28 sièges, selon les résultats de la Cour constitutionnelle et de la Céna.

Manassé AGBOSSAGA

Contentieux électoral : Le parti Les Démocrates encore attendu à la Cour constitutionnelle

Eric Houndété et les siens seront encore à la barre. Après le rendez-vous du samedi dernier, soldé par le rejet de la demande sur l’accès aux copies des procès-verbaux de compilation des résultats des législatives du 08 janvier, le parti Les Démocrates sera, à nouveau, à la Cour constitutionnelle, le jeudi 26 janvier 2023.

Eric Houndété et les siens seront encore à la barre dans le cadre du contentieux électoral. Après le rendez-vous du samedi dernier, soldé par le rejet de la demande sur l’accès aux copies des procès-verbaux de compilation des résultats des législatives du 08 janvier, le parti Les Démocrates sera, à nouveau, à la Cour constitutionnelle, le jeudi 26 janvier 2023.

Razaki Issifou Amouda et les siens auront à se pencher sur les recours non examinés dont les demandes d’invalidation de l’élection de Nicaise Fagnon, candidat sur la liste Union progressiste le Renouveau dans la 9ème circonscription électorale ; de l’élection de Benoît Dègla, candidat sur la liste du Bloc Républicain dans la 10ème circonscription électorale.

Rendez-vous est donc pris le jeudi 26 janvier à 9 h00.

Manassé AGBOSSAGA

Contentieux électoral : Encore 06 recours du parti Les Démocrates sur la table de la Cour constitutionnelle

Entre Les Démocrates et le contentieux électoral, ce n’est pas encore fini. Si la requête demandant à la Direction générale des élections, la délivrance des copies des procès-verbaux de compilation de résultat dans les 546 arrondissements du territoire national n’a pas reçu avis favorable, d’autres recours sont toutefois encore sur la table de Razaki Amouda Issifou.

Entre Les Démocrates et le contentieux électoral, ce n’est pas encore fini. Si la requête demandant à la Direction générale des élections, la délivrance des copies des procès-verbaux de compilation de résultat dans les 546 arrondissements du territoire national n’a pas reçu avis favorable, d’autres recours sont toutefois encore sur la table de Razaki Amouda Issifou.

En effet, au moins six recours du parti présidé par Eric Houndété n’ont pas encore été examinés par les conseillers de la Cour constitutionnelle dans le cadre du contentieux électoral des législatives du 08 janvier.

Par exemple, la Cour n’a pas encore tranché sur la demande d’invalidation de l’élection de Nicaise Fagnon, candidat sur la liste Union progressiste le Renouveau dans la 9ème circonscription électorale ou encore l’invalidation de l’élection de Benoît Dègla, candidat sur la liste du Bloc Républicain dans la 10ème circonscription électorale.

Comme quoi, dans cette affaire de contentieux électoral, le parti Les Démocrates a perdu une bataille, mais pas la guerre.

Manassé AGBOSSAGA    

Contentieux électoral : Lire l’intégralité de la décision EL 23-003 rejetant la requête du parti Les Démocrates

La Cour constitutionnelle a rejeté le recours du parti d’opposition Les Démocrates aux fins d’enjoindre à la Direction générale des élections de lui communiquer copies des procès-verbaux de compilation des résultats des législatives du 08 janvier 2023.Quant à la requête de Moussa Rafiou, candidat aux élections sur la liste du parti politique, qui demande l’invalidation de l’élection de monsieur Comlan Bénoît Dègla, le rapport sera lu jeudi prochain. C’était à  l’issue de l’audience spéciale qui a eu lieu ce samedi 21 janvier 2023 dans le cadre du contentieux électoral.

La Cour constitutionnelle a rejeté le recours du parti d’opposition Les Démocrates aux fins d’enjoindre à la Direction générale des élections de lui communiquer copies des procès-verbaux de compilation des résultats des législatives du 08 janvier 2023.Quant à la requête de Moussa Rafiou, candidat aux élections sur la liste du parti politique, qui demande l’invalidation de l’élection de monsieur Comlan Bénoît Dègla, le rapport sera lu jeudi prochain. C’était à  l’issue de l’audience spéciale qui a eu lieu ce samedi 21 janvier 2023 dans le cadre du contentieux électoral. Lire l’intégralité la décision EL 23-003.

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Peut être une image de ‎texte qui dit ’‎EN CONSEQUENCE, Dit que la requête du parti LES DEMOCRATES est rejetée. La présente décision sera notifiée au président du parti LES DEMOCRATES au président de la CENA et publiée au Journal officiel. Ont siégé à Cotonou, le vingt-et-un janvier deux mille vingt-trois, AMOUDA ISSIFOU Président NOUWATIN Vice-Président de DRAVO ZINZINDOHOUE Membre Messieurs Razaki Sylvain M. C. Marie-José José Madame Messieurs André Fassassi KATARY Rigobert A. Membre MOUSTAPHA AZON Le Rapporteur, Membre Membre Sylvain M. NOUWATIN.- résident, Miک RazakiAMOUDA RazakiA ISSIFOU.-‎’‎

Talon et Les Démocrates « humiliés », selon Azannaï qui appelle à la tenue d’un dialogue

Dans un entretien exclusif, samedi 14 janvier 2023, l’ancien ministre de la défense, président du parti politique Restaurer l’espoir (RE) décrypte les résultats des législatives proclamés par les institutions de la République : la Cena et la Cour constitutionnelle. Nous vous proposons un pan de cet entretien dans lequel Candide Azannai ne considère pas Les Démocrates comme de l’opposition. Selon lui, la présence des Démocrates au Parlement ne changera rien. Lisez plutôt. 

Dans un entretien exclusif, samedi 14 janvier 2023, l’ancien ministre de la défense, président du parti politique Restaurer l’espoir (RE) décrypte les résultats des législatives proclamés par les institutions de la République : la Cena et la Cour constitutionnelle. Nous vous proposons un pan de cet entretien dans lequel Candide Azannai ne considère pas Les Démocrates comme de l’opposition. Selon lui, la présence des Démocrates au Parlement ne changera rien. Lisez plutôt. 

Journaliste : Président Candide Azannai, au finish, les Béninois sont allés aux urnes le 8 janvier 2023 puis les institutions de la République à savoir la Cena et la Cour constitutionnelle ont proclamé les résultats du scrutin. Quels sont vos sentiments ou quelles sont vos impressions par rapport à ces résultats ?

AZANNAI : Vous avez dit que les Béninois sont allés aux urnes. Les Béninois ne sont pas allés aux urnes. Une élection s’analyse à travers les chiffres d’abord, à travers le peuple et à travers les débats en jeu, l’enjeu, et puis en fin à travers les personnes lorsqu’il s’agit d’élection de renouvellement du personnel politique en terme d’institution. Alors, si vous prenez l’impression générale par rapport au peuple, chiffres officiels entre griffes, les populations ne sont pas sorties. Dans certaines zones, c’est à 19%, dans certaines zones c’est 13%, dans certaines zones ça ne franchit pas la barre des 40%. Et tel que l’institution Cena est monochrome, monocolore, une institution totalement exclusive, à la botte donc de monopole organisationnel, comme j’ai l’habitude de le dire et que vous constatez, on peut dire sur la base des chiffres, que : 1) le peuple béninois est dégouté, n’a pas donné caution. Maintenant si on voit les suffrages dits exprimés, leur diffusion à l’intérieur, on voit aussi que ça ne correspond à rien, à aucun objectif et que c’était un gâchis du point de vue conceptuel, stratégique et tactique pour les forces qui sont contre ce pouvoir, de se prêter à ce jeu qui, au finish n’a fait que cautionner. Mon impression est une impression de gâchis, mais j’ai une satisfaction qu’il y a des éléments d’espoir à travers le comportement de ce peuple. Et c’est à ce peuple que revient le mérite d’avoir asséner à cette dictature un échec, un désaveu flagrant hors les urnes.

Vous avez dit que les populations ne sont pas sorties, au regard des chiffres. Est-ce qu’on doit mettre cela à votre actif aussi puisqu’avant les élections vous êtes descendu sur le terrain pour passer un message aux populations. Est-ce qu’à l’arrivée on doit dire que vous avez raison ?

Non, je ne suis pas un homme qui cherche à avoir raison eu égard à mon profil moral, éthique et politique. Je suis un homme qui pose les principes comme base, comme asymptote ; comme idéal et qui demande aux gens qui agissent de regarder les principes posés et par rapport à ça je n‘ai pas à dire c’est ci, c’est ça. D’abord je ne suis pas le seul à être dans cette posture, de décrypter, de dire, d’analyser que ces élections ne valent rien, c’est un piège du dictateur. Je ne suis pas le seul, je ne veux pas appeler de nom mais il y a plein dans la population, plein dans la classe politique à avoir la même chose que moi. Ceux qui ne sont pas compromis, ceux qui ne sont pas des félons, des traitres, ceux qui ne cherchent pas leur intérêt personnel doivent savoir que ces élections ne règlent aucun problème et peuvent régler aucun problème. Nous n’avons rien inventé, il y a la science politique. Quand on fait une élection, on a trois grilles d’analyse : par rapport au peuple, le peuple a rejeté. Le suffrage est là. Officiellement on vous dit 64 et quelque pour cent, mais c’est faux ; nous, nous avons décrypté. Deuxième chose, par rapport au discours : quel est le débat pour comprendre que ce n’est pas moi et que c’est le peuple ? Le débat était qu’il y a une dictature, nous devons mettre fin à cette dictature et rétablir l’Etat de droit. Il y a des lois scélérates, nous devons mettre fin à ces lois scélérates. Il y a par exemple des citoyens béninois qui sont persécutés et que nous savons que la raison est politique même si on trouve des arguties, des artifices pour dire qu’ils ont fait ci… Tout le peuple béninois sait que c’est des raisons politiques. Il faut que ces citoyens retrouvent la quiétude, la liberté. Il y a plein de choses : il y a eu des victimes, il faut qu’il y ait une réhabilitation des victimes.

Candide Azannai, vous ne cherchez pas avoir raison mais vous avez lancé un mot d’ordre. Vous estimez qu’au vu de ce mot d’ordre les gens ne sont pas sortis. Mais…

Le peuple a raison, les principes ont raison, les valeurs ont raison, l’intérêt général a raison.

Est-ce que vous n’avez pas l’impression d’avoir été écouté ?

Je comprends bien votre question, mais ce serait dangereux du point de vue moral, du point de vue politique et par rapport à la suite, qu’un leader dise c’est moi. Non ! ce n’est pas bon. Ici, nous sommes en train de suivre le peuple. C’est ce peuple qui a raison, ce peuple résistant qui a raison. C’est les valeurs qui ont raison, c’est les principes qui ont raison. C’est tout ce qu’on nous a enseigné dans les écoles, qui disent qu’on ne candidate jamais efficacement contre un dictateur. Ça ne s’est produit nulle part sur la terre. Le débat n’est pas un débat de raison, c’est un débat de rendre l’évidence que ce que nous sommes en train de dire tout le monde doit se rallier à ça.

Vous dites qu’on ne doit pas candidater face à un dictateur. Mais n’avez-vous pas l’impression de ramer à contre-courant ?

D’abord, vous ne vous êtes pas présenté aux différentes élections pourtant votre parti politique est autorisé à le faire. Mieux, à l’approche de ces dernières législatives, on vous a vu sur le terrain passer un mot d’ordre.

Dans la vie, il y a les principes et les valeurs. Il y a ceux qui veulent respecter les principes et les valeurs qui sont les seuls à garantir le mieux vivre pacifique, il y a ceux qui rament à contre-courant qu’on appelle des faussaires, des gangsters, des brigands. Par exemple on dit quand le feu est rouge, nous nous arrêtons. Quand le feu est vert nous passons. Vous voyez des gens, le feu est rouge ils passent. Et vous dites, parce qu’ils passent moi aussi je vais passer. Je vois ça souvent dans la circulation. Je ne suis pas comme ça. Ramer à contre-courant, ça peut s’expliquer de plusieurs façons. Mais je prends deux façons. Quel est le courant contre lequel on ne doit pas ramer ? Le principe des courants et des valeurs. Est-ce que c’est le courant du faussaire, du dictateur ? Si je vais ramer dans le courant du dictateur, je vais à Canossa. L’expression c’est aller à Canossa. Et puis il y a un célèbre auteur, Bertrand Russell qui a dit : si vous acceptez travailler, par désespoir, vous créez des conditions de solutions désespérées. Et les solutions désespérées c’est ça que vous voyez. Bon, le dictateur il est là, je suis désespéré, il ne finira jamais, je vais faire exactement comme il le dit. Et c’est ça ce que le dictateur veut. Il faut ramer à contre-courant du dictateur et il faut ramer dans le courant des valeurs, des principes. Et si c’est ça, je ne rame pas à contre-courant parce que le peuple ne peut pas ramer à contre-courant. Je porte avec beaucoup d’autres, le discours du peuple qui est le discours de l’intérêt général. Ecoutez, mes chers amis. Ces élections-là, in fine, un acte doit avoir un résultat. Quel est le résultat ?

Le résultat, je peux vous le dire, il y a que les populations ont salué l’ouverture parce que désormais on n’aura plus un Parlement monocolore, sans l’opposition.

Excusez-moi, avec beaucoup de considération, aucune population n’a salué l’ouverture. Des hommes politiques ont peut-être parlé. Aucune population. Les populations auraient accepté l’ouverture, mon cher ami, que vous n’auriez pas le chiffre de l’abstention que vous voyez. On lit les choses. D’abord, je n’ai pas produit les chiffres. J’ai mes chiffres hein. Je n’ai pas produit les chiffres exprès. Mais les propres chiffres de ce gouvernement pervers donnent quoi ? Donnent plus de 60% de Béninois qui ne sont pas allés. Techniquement et dans la politologie, techniquement dans l’analyse même des chiffres, on appelle ça désaveu, désintérêt, manque de confiance dans les institutions et dans la gouvernance. Donc vous ne pouvez pas dire que les populations ont salué une ouverture. Si elles ont salué une ouverture, pourquoi elles ont tourné dos ? On ne peut pas saluer quelque chose et puis tourner dos à la chose. Non, sortons de ça.

Mais personnellement, n’avez-vous pas vu que comparativement à 2019, il y a quand même l’opposition qui était présente à ces élections-ci ? Il y a sept partis politiques toutes obédiences politiques confondues qui y étaient représentés au lieu de deux il y a quatre ans. Est-ce que vous ne saluez pas cette avancée ?

Est-ce que vous reconnaissez qu’il y a une dictature dans le pays ? Il y a le vol du pouvoir législatif, le tripatouillage sectaire de la Constitution et l’imposition de lois antinomiques aux règles. S’il y a tout ça, nous ne sommes plus dans la démocratie. Et par rapport à ces mêmes élections, vous voyez les lois ? D’abord, la loi pour la liste des électeurs, la loi pour la Cena, qu’est-ce qui a été respecté ? Le dictateur a le monopole de tout. A partir de là, vous ne pouvez pas comparer 2019 et aujourd’hui et dire qu’il y a eu avancée. Non ! C’est la même situation. Mais les comportements dans tel camp, dans le camp de ceux qui sont contre le pouvoir, les comportements ont changé au niveau de l’élite, au niveau des leaders. C’est tout. Je raisonne factuellement parce que le discours qui nous intéresse aujourd’hui, c’est de rétablir l’état de droit et la démocratie. Est-ce que nous pouvons rétablir l’Etat de droit et la démocratie avec les chiffres ? Non, on ne peut pas le faire avec les lois simples, c’est de l’analyse mathématique, terre à terre. Les lois simples, c’est les lois où on a besoin de moitié plus un. On peut le faire ? Qui peut le faire ? Le dictateur a la main. Les lois organiques, c’est les lois par exemple sur deux tiers. Qui peut le faire ? Le dictateur a la main. Les lois constitutionnelles où on peut toucher la Constitution. Le dictateur a la main. Connaissant comment la liste des Démocrates, la déclaration de candidatures a été faite, nous sommes dans un piège. Parlant de parti d’opposition, il y en a plus, il n’y en a pas. Je l’ai démontré dans toutes mes déclarations. Ce sont des structures de faire valoir. Certains pensent que Les Démocrates, c’est un parti d’opposition. Mais c’est un parti de compromission, et lorsque vous faites de la compromission avec le dictateur vous rentrez dans les escarcelles du dictateur. Les Démocrates font de la sous-traitance de la dictature. Demandez à Yayi Boni.

Pourtant, Candide Azannai, Les Démocrates c’est eux qui s’en sont sortis parmi les trois partis de l’opposition, avec 28 sièges ?

Allez en amont. Ils s’en sont sortis parce que la dictature a parrainé leur présence. Lorsque votre parrain vous autorise à entrer dans le cercle, vous pouvez faire quoi contre ce parrain. Ils vont gagner quoi ?

S’il faut utiliser votre terme, ils ont dû parrainer aussi le Mpl et Fcbe ?

Tout est parrainé. Si vous passez pas sous les fourches caudines de la dictature, vous n’irez pas.

Expliquez ce que vous mettez dans ce parrainage

Parrainer quelqu’un c’est servir de caution pour autoriser la personne à franchir une étape, soit d’initiation, soit de jouissance, soit accéder à des formations.

En clair, si Talon ne voulait pas, ils ne participeraient pas à ces élections, voulez-vous dire ?

Merci beaucoup. Pour parler terre à terre. Vous êtes magnifique en diluant les choses pour ceux qui n’ont pas l’habitude des grosses choses. C’est ça. Si Patrice Talon, le pouvoir de la Rupture, le système en place pour être plus précis n’acceptait pas, ne voulait pas que Les Démocrates aillent, ils n’iront pas. Et ça s’est passé en amont. Questionnez le rôle de Yayi Boni, le rôle d’autres personnes.

C’est quoi le rôle ?

Nous sommes ici sur un terrain de compromission, c’est tellement terre-à-terre. Vous posez tellement les questions pour que ceux qui ne comprennent pas comprennent.

Mais Candide Azannai, est-ce que quelqu’un qui est allé à la compromission, à la publication des résultats, peut revendiquer ?

C’est de la comédie. Vous savez, vous n’êtes pas des hommes politiques. C’est pour ça que, je ne sais pas si c’est Mérimée ou quel auteur qui a dit ça, la politique fait partie un peu de comédie. Toute la politique a une grande dimension de la mise en scène. D’abord, l’Etat, la République, les structures politiques font beaucoup plus dans la mise en force, la mise en scène que tout. Et, nous sommes dans de la comédie. Ceux qui disent qu’ils vont revendiquer, ils vont revendiquer devant quelle institution ?

Devant la Cour constitutionnel qui leur a donné raison ou qui les a repêchés pour qu’ils puissent participer à l’élection.

Je vous dis, nous sommes dans de la comédie. Ne perdons même pas notre temps sur cette affaire. Les Démocrates savent pertinemment qu’ils sont en train de vendre de l’illusion, de rêve aux populations. Ils ont vendu du rêve pour pouvoir gérer des intérêts particuliers. J’ai dit dans une émission que face à un dictateur il faut faire attention. Il y a deux types d’intérêt : l’intérêt général et l’intérêt particulier. Si vous allez voir le dictateur pour poser, au moment où vous voulez revendiquer l’intérêt général, si vous commettez l’erreur de soumettre au dictateur les intérêts particuliers, vous êtes foutu. Ils sont dans l’intérêt particulier. Ils auront des députés qui iront à l’Assemblée pour prendre de l’argent. Des fonctionnaires qui ont accepté d’être cooptés en amont ne sont pas désignés par le peuple. Je vous ai demandé tout à l’heure, qu’est-ce qu’ils peuvent faire sur une loi ordinaire à l’Assemblée ? Rien, zéro. Et le chiffre 28, ce n’est pas au hasard.

Dites-nous…

Je vous ai dit que je faisais les analyses avant. Et sur le terrain j’ai dit : ils seront situés entre 25 et 30 maxi et que ce chiffre-là, c’est exprès, c’est de l’illusion, c’est de miroirs, des miroirs à oiseau. Si vous prenez 109, vous divisez 109 par 4 par exemple vous avez 27 et quelque ; donc dans cette Assemblée-là le dictateur est trois fois supérieur à ces personnes-là. Donc ces personnes ne peuvent pas réagir sur des lois ordinaires, réagir sur des lois organiques (majorité qualifiée), réagir sur des lois constitutionnelles parce que les 27 ou 28-là sont frileux. Donc à quoi beau avoir fait tout ça ?

Est-ce qu’il n’est pas possible qu’il y ait des mouvements vers Les Démocrates, c’est-à-dire que les députés de la mouvance aujourd’hui puissent migrer demain vers la minorité, Les Démocrates ?

Quand j’enseignais, qui après le Bac, viennent dire : et si j’avais 7 en Anglais, j’aurai 10 et en sport je vais bien courir, et si j’avais 16 multiplié par un, ça fait deux et j’aurai ci.  Sortons de ça. Posons, quand on est conducteur de masse, conducteur de peuple, on part sur du tangible. Aujourd’hui le monde a évolué et nous pouvons tout modéliser.  Il y a des logiciels de modélisation du comportement social. Prenons ces éléments-là. Les paramètres que nous avons-là, mettons ça. Et vous dites, un dictateur :  la case des lois, c’est pour lui ; la case des institutions, c’est pour lui ; la case du dispositif humain, c’est pour lui. Et la case des autres, vous mettez dedans, vous paramétrez tout.

Est-ce que vous ne surestimez pas Patrice Talon ? Est-ce que patrice Talon au début du mandat n’est pas différent de Patrice Talon en fin de mandat ?

Je ne peux pas contester votre vue mais moi je ne joue pas au casino. Quand je parle de la politique, je ne peux pas jouer au casino, je ne peux pas jouer au jeu de hasard. Je prends les paramètres, je dis voilà les paramètres qui sont là. A partir de ces paramètres, je pose les hypothèses. Est-ce que quelqu’un gagné par les élections dans le système mono politiste organisationnel de ces élections, est-ce que quelqu’un a gagné sur la terre, dans la vie ?

On peut vous donner l’exemple de Yaya Jammeh

J’ai vu des gens quand je donnais une conférence sur des cas de ce genre, j’ai vu des gens parler de Yaya Jammeh. Mais non, les lois ont été changées.

Yaya Jammeh est complètement affaibli, et en amont dans son Parlement il y avait une opposition dans son Parlement. Donc comparaison n’est pas raison. Quelqu’un m’a donné le cas de Botswana ou de Malawi ou d’un pays. J’ai dit mais ce n’est pas les mêmes choses. Quelqu’un m’a donné le cas de la Côte d’Ivoire, j’ai dit ce n’est pas les mêmes choses. Ici, le Parlement en amont est un Parlement monocolore. On a créé deux partis ; celui qui est au pouvoir a deux partis. Les deux partis ont toutes les lois, ont désigné la composition de toutes les institutions alors qu’en amont quand nous on sortait de la Conférence nationale, le Parlement est la source à partir de laquelle on diffuse et les lois, et le personnel institutionnel et tout. Prenez la Haac, le Conseil économique et social, même le Parlement a sa source dedans. Mais ici, on coupe ça et on fait des lois ; on dit venez dedans et des gens disent oui. Vous savez de quoi ils sont fatigués, ces messieurs ?

Dites-le nous…

Autant qu’ils sont de Yayi à Soglo ou à ci, ils savent que j’ai raison. Mais la lassitude, pour beaucoup c’est la faim. C’est-à-dire, ils ne peuvent plus.

Quelles sont les perspectives pour que cette résistance puisse se revigorer ? Vous n’allez quand même pas faire cette lutte, seul, il faut quand même ceux des Démocrates ?

 L’essentiel pour une lutte de résistance, ce n’est pas d’organiser seulement le peuple, ce n’est pas seulement d’organiser les résistants. C’est de déstabiliser le camp du mal. Et ça passe par la pertinence, la qualité des actions que vous menez parce qu’autour du dictateur il y a une lutte d’influence terrible. Il y a des règlements de compte, il faut miser là-dessus. C’est pour ça on doit faire l’inventaire des divers compartiments. Quand vous prenez Les Démocrates dont vous parlez. Parmi les 28, il y a des gens de qualité, qui comprennent ce que je suis en train de dire mais je ne vais pas donner leurs noms. Mais il y a aussi des cancres qui sont dedans qu’il faut extirper, exposer et sur lesquels il faut faire la pression. Et puis je l’ai dit, la notion d’être esseulé, c’est le peuple. Si au sortir de cette parodie électorale, il y avait plus de 50% qui sont allés aux urnes, votre question aura sa justification. Mais lorsque vous voyez la classe politique là, vous dites que je suis seul. En quoi je suis seul ? Il y a beaucoup de gens qui ont rendu possible ce boycott, ce n’est pas moi seul.

Je disais vos anciens camarades de la résistance…

Ils sont allés à Canossa

Ils ne reviendront plus ?

On ne ferme pas la porte. On ne ferme pas la porte mais on met une discipline, on met un canevas, on refuse maintenant qu’on vienne s’asseoir avec nous pour parler des affaires personnelles et privées. C’est exclu.

Dans le cadre de la pacification du pays, on a vu le chef de l’Etat recevoir des personnalités dont les anciens président Nicéphore Soglo, Yayi Boni et l’ancien premier ministre Lionel Zinsou. Et si avant 2026 Patrice Talon vous faisait appel, est-ce que vous irez échanger avec lui ne serait-ce que pour que vous entendre sur certains points ?

Moi, je l’ai dit, les gens ont parfois peur. Ceux qui me visitent ou parlent avec moi quand ils sont autour de lui, ils ont peur de dire qu’ils ont vu Azannai. Quelques rares personnes… Je n’ai pas de problèmes personnels avec Patrice Talon. Peut-être que c’est une déformation. On m’a enseigné que pour l’intérêt d’une Nation, les citoyens ne peuvent pas être des ennemis. Donc la notion d’ennemis fonctionne en politique comme une notion principale, comme un présupposé de la politique comme essence. Mais pris sous cet angle, il est un adversaire politique. Il est un adversaire politique parce que sur ce qu’il pose actions politiques, gouvernance à la nation, il blesse les principes sur lesquels la nation toute entière s’est entendue à la Conférence nationale. On n’a plus fait une réunion de toute la nation pour dire nous changeons de paradigmes. En cela, il fait de l’exercice solitaire du pouvoir personnel, et je dois le combattre sur ça. Maintenant, s’il appelait en catimini, ça ne m’intéresse pas. S’il appelait sur des problèmes personnels, ça ne m’intéresse pas, je n’en ai pas. Talon m’appelle, on veut discuter de quoi ? Problèmes personnels, je n’en ai pas ; donc je me prive, je n’ai presque besoin de rien. C’est parce que je ne veux pas être sale. Deux philosophes qui sont mes amis : Sénèque, les principes et autres et Diogène, pour le courage pédagogique, la pédagogie brutale, brute pour dire aux gens mais ce n’est pas ça !

Mais il peut vous appelez pour que vous voyiez ensemble comment organiser le Dialogue national inclusif.

Si c’est ça, mais c’est pour l’intérêt général. Je viens d’une ethnie, je viens d’Abomey où on dit les querelles, les dissensions ne peuvent pas vous amener à laisser pousser des herbes, à laisser délabrer la maison, à laisser partir en lambeaux la nation. Donc si c’est au nom de la nation qu’on appelle un fils de la nation, le fils de la nation va écouter. Mais si c’est pour qu’à la fin je me comporte comme Yayi, comme Soglo et d’autres aussi, je ne ferai pas. Dites-le sous le soleil, je ne ferai pas.

Votre mot de la fin

Une élection s’analyse par les chiffres, et les chiffres montrent que l’espoir est au niveau du peuple résistant qui s’est manifesté avec un score de plus de 4 millions et quelque sur 6 millions et quelque. C’est très important. L’espoir est de ce côté, il faut continuer. Il faut montrer que Les Démocrates sont tombés dans leur propre piège et que ce qui a aveuglé Les Démocrates c’est les gains personnels, les intérêts personnels. Et les chiffres-là sont une humiliation, une honte non seulement à eux, mais une honte terrible qu’il faut leur dire de jamais recommencer parce que ni en loi simple, ni en loi organique, ni en loi constitutionnelle, ils ne pourront rien faire, sauf si la volonté des autres décide. Voilà ce que je veux dire et appeler tous les bords à nous suivre, à rejoindre nos rangs parce qu’il n’y a rien à faire, tout ce que Talon a fait là, ça n’a aucune perspective. Le seul intérêt que nous avons, la seule issue que nous avons aujourd’hui c’est le dialogue national inclusif, qui n’est pas une conférence nationale nouvelle. C’est un dialogue qui nous permettra de nous parler et qui permettra d’abord, de sécuriser Patrice Talon lui-même aujourd’hui et demain et de sécuriser chaque Béninois sur le sol béninois ou la terre béninoise. Si on n’allait pas à ce dialogue national inclusif pour se parler, pour se pardonner, pour se faire des concessions, le problème demeure. Aussi longtemps que Talon sera là ou même après nous. Ce que lui, nous faisons, c’est un appel à la retenue, à la réconciliation, à ce que chacun cède, au nom de la paix.

Propos recueillis et transcrits par J.B/Matin Libre

9ème législature : liste des 28 députés du parti Les Démocrates

Au Bénin, l’opposition retrouve le Parlement avec la présence du parti Les Démocrates, 4 ans après. Selon les grandes tendances des législatives du 08 janvier dernier, publiées par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le parti présidé par Eric Houndété s’en sort avec 28 sièges sur les 109.

Au Bénin, l’opposition retrouve le Parlement avec la présence du parti Les Démocrates, 4 ans après. Selon les grandes tendances des législatives du 08 janvier dernier, publiées par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le parti présidé par Eric Houndété s’en sort avec 28 sièges sur les 109. Liste.

Liste des députés du pari Les Démocrates

1ère circonscription électorale (4 sièges)

Zéro siège

2e circonscription électorale (4 sièges)

Sounon Boké Soumaïla

3e circonscription électorale (4 sièges)

Zéro siège

4e circonscription électorale (5 sièges)

Ouansangari Bio Sika Abdel Kamel

Sabi Karim Alassane

Kora Zenabou

5e circonscription électorale (6 sièges)

Houndeté Eric Louis Camille

6e circonscription électorale (8 sièges)

Olossoumai Hélène

Hounga Midofin Antonin

7e circonscription électorale (5 sièges)

Moucoure Boko Souley Malam

8e circonscription électorale (6 sièges)

Sariki Raouf

Woroucoubou Habibou

Issiaka Arouna

Orou Tama Viviane

9e circonscription électorale (4 sièges)

Degny Fadegnon Léon

Aihe Y. Elise

10e circonscription électorale (4 sièges)

Ogbon Kolawolé Djima

Tossa Ogoussi Edwige

11e circonscription électorale (4 sièges)

Zéro siège

12e circonscription électorale (4 sièges)

Zéro siège

13e circonscription électorale (3 sièges)

Imorou Taïrou

14e circonscription électorale (3 sièges)

Atchadé Nourénou

15e circonscription électorale (4 sièges)

Do Rego B. Léansou

Adechokan Gafari

Hounmènou Denise Mahougnon

16e circonscription électorale (4 sièges)

Godonou Joël Timothée Sènou

Nahum Constant

Adjovi Chantal

17e circonscription électorale (3 sièges)

Ahossi Comlan Léon

18e circonscription électorale (4 sièges)

Alowanou Djehoué Félix

19e circonscription électorale (6 sièges) Sodjinou Michel François Oloutoyé

Radji Abdou Akim

20e circonscription électorale (6 sièges) Hounsou Nounagnon Célestin

21e circonscription électorale (4 sièges)

Zéro député

22e circonscription électorale (3 sièges)

Zéro siège

23e circonscription électorale (5 sièges)

Zéro siège

24e circonscription électorale (5 sièges)

Zéro siège

6ème circonscription électorale : sans campagne et sans de  »véritables candidats », le parti Les Démocrates réussit à décrocher 2 sièges

S’il y a bien une circonscription électorale où le parti Les Démocrates a été moins présent durant la campagne électorale, c’est sans doute la 6è. D’Abomey-Calavi, à Zè en passant par Sô-Ava, les candidats de l’ancien président Boni Yayi étaient moins visibles sur le terrain.

S’il y a bien une circonscription électorale où le parti Les Démocrates a été moins présent durant la campagne électorale, c’est sans doute la 6è. D’Abomey-Calavi, à Zè en passant par Sô-Ava, les candidats de l’ancien président Boni Yayi étaient moins visibles sur le terrain.

A cela, on pourrait ajouter que les ambassadeurs des Démocrates étaient presque inconnus des populations et des électeurs. Malgré tout ça, le parti n’a pas été ridicule.

Orphelins de Valentin Djènontin, Paulin Dossa ou encore Claude Djankaki, le parti a réussi à décrocher deux sièges, soit mieux que le parti présidentiel Bloc Républicain.

Sur 8 sièges disponibles, Olossoumai Hélène et Hounga Midofin Antonin ont permis au parti d’avoir deux représentants.

L’Union Progressiste le Renouveau remporte la bataille avec 5 sièges.

Manassé AGBOSSAGA

Yayi fera t-il campagne pour Les Démocrates ? Pourquoi cette discrétion ? Saliou Akadiri dit tout

Officiellement pas réaction et de descente sur le terrain de Boni Yayi après la validation du dossier de candidature du parti Les Démocrates. L’ancien président n’a toujours pas lancé son opération de charme pour la victoire de son parti

Officiellement pas réaction et de descente sur le terrain de Boni Yayi après la validation du dossier de candidature du parti Les Démocrates pour les législatives. L’ancien président n’a toujours pas lancé son opération de charme pour la victoire de son parti. Il s’est juste contenté de rencontrer les candidats, avec à la clé, des séances photos.

Intervenant sur RFI, ce jeudi 29 décembre, le directeur de campagne du parti Les Démocrates a été interpellé sur la question.

Yayi fera t-il campagne pour son parti ? Pourquoi se fait il discret ?

Et à Saliou Akadiri de répondre : « Le président Yayi Boni fait ce qui est en son devoir pour amener aussi bien les responsables politiques du parti que les militants à faire en sorte que notre parti connaissent une victoire écrasante…Nous avons encore une semaine devant nous. Rien ne l’empêche de participer de façon officielle, plus active qu’il ne le fait maintenant à la campagne ».

Manassé AGBOSSAGA