Bonne nouvelle pour Kikissagbé Godonou Bernard dit ‘‘KGB’’ et ses proches. Incarcéré depuis 2018 et condamné à 5 ans de prison et 5,5 milliards de FCFA d’intérêts-civils, le richissime homme d’affaires pourra enfin respirer l’air frais..
Bonne nouvelle pour Kikissagbé Godonou Bernard dit ‘‘KGB’’ et ses proches. Incarcéré depuis 2018 et condamné à 5 ans de prison et 5,5 milliards de FCFA d’intérêts-civils pour escroquerie en bande organisée, le richissime homme d’affaires pourra enfin respirer l’air frais.
Pour cause, Kikissagbé Godonou Bernard vient de bénéficier d’une libération conditionnelle au titre du deuxième trimestre de l’année 2022 pour le compte de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
KGB n’est d’ailleurs pas le seul détenu à bénéficier de cette décision signée du Garde des Sceaux.
En effet, ils sont au total, 126 personnes condamnées et détenues dans les établissements pénitentiaires d’Akpro-Missérété, d’Abomey, d’Abomey-Calavi, de Savalou, de Lokossa, de Porto-Novo et de Cotonou à bénéficier d’une libération conditionnelle au titre du deuxième trimestre de l’année 2022 pour le compte de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), selon un Arrêté en date du 6 août 2022 signé du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Séverin Maxime Quenum, dont le journal Matin Libre a pu avoir copie.
À l’article 2 dudit Arrêté, il est mentionné que « l’exécution de cette mesure est subordonnée, pour les personnes condamnées pour crimes et délits économiques commis au préjudice de l’État, des établissements, offices et sociétés publics ainsi que des collectivités territoriales, au remboursement et au règlement des sommes mises à leur charge ».
Le ministre de la Justice souligne que « Le présent Arrêté prend effet pour compter de sa date de signature et sera publié au journal officiel », invitant le Procureur spécial de la Criet à veiller à son application.
Manassé AGBOSSAGA