Bénin: Quand Charles Toko invente la ‘‘Vente à la Coréenne du Nord’’

Surnommé le ‘‘Kamikaze’’ par ses anciens confrères journalistes, l’actuel maire de Parakou a justifié qu’il ne portait pas ce surnom par hasard. A l’occasion du lancement de l’ouvrage « Notre combat pour la presse : il était une fois Le Matinal »  tenu ce samedi  16 décembre 2017 à  l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, Charles Toko  a usé de tout son art pour contraindre les personnalités, mais aussi et surtout  les journalistes assurant la couverture médiatique de l’évènement à participer à la vente à l’américaine, que dis-je « à la vente à la Coréenne du Nord’’…

Surnommé le ‘‘Kamikaze’’ par ses anciens confrères journalistes, l’actuel maire de Parakou a justifié qu’il ne portait pas ce surnom par hasard. A l’occasion du lancement de l’ouvrage « Notre combat pour la presse : il était une fois Le Matinal »  tenu ce samedi  16 décembre 2017 à  l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, Charles Toko  a usé de tout son art pour contraindre les personnalités, mais aussi et surtout  les journalistes assurant la couverture médiatique de l’évènement à participer à la vente à l’américaine, que dis-je « à la vente à la Coréenne du Nord’’.

En effet, après avoir acheté le livre à 1 million de Fcfa, et observant que la vente se faisait timidement, Charles Toko s’est levé et a arraché le micro à la personne qui assurait l’impresario.

Et là, l’actuel maire de Parakou a retrouvé tout son talent de ‘‘journaliste coupeur’’. Avec humour et intimidation, il passait de chaise en chaise. Que vous soyez anciens du Matinal,   collaborateurs du Matinal, stagiaires,  journalistes rédacteurs, journalistes photographes, cadreurs assurant la couverture médiatique,  Charles Toko ne faisait pas de  distinction. A votre chaise, il vous obligeait à mettre la main à  la poche.

« Donne…Donnez, même si c’est symbolique…que personne ne sorte…Tu as trois portables, et tu vas dire… », étaient, entre autres, les gris-gris qui sortaient de sa bouche.

Mais s’inspirant de la « ruse »  de Djognénou, des journalistes ont promis envoyer leurs contributions par ‘‘Mobile money’’ ou ‘‘Flooz’’. Là encore, Charles Toko trouvait quelque chose à dire. A la proposition d’envoyer par Mobile Money ou Flooz, l’homme qui s’est découvert des qualités d’impresario à la phase de la vente, demandait à prendre le nom de ces derniers.

Loin de ce jeu de « malin, malin et demi », la « vente à la Coréenne du Nord », comme dans ce pays où la dictature reste la règle d’or,  aura permis d’arrondir le paquet, même si cela n’a pas été dévoilé.

Peut-être à cause de Charles Toko, lui qui après son coup, déclarait avec humour, « j’ai 10%  à prendre sur les entrées ».

Manassé AGBOSSAGA