Médiation des anciens présidents dans la crise Bénin-Niger : Ce qu’en pense Daniel Edah

Daniel Edah a dévoilé, ce lundi 01er juillet 2024, sa position sur la médiation des anciens présidents béninois dans la crise Bénin-Niger.

Daniel Edah a dévoilé, ce lundi 01er juillet 2024, sa position sur la médiation des anciens présidents béninois dans la crise Bénin-Niger. Ci-dessous ce qu’il pense de l’initiative de Boni Yayi, Nicéphore Soglo, mais également l’attitude de Patrice Talon face à la démarche de ses prédécesseurs.

SUR LA MÉDIATION DES ANCIENS PRÉSIDENTS DU BÉNIN DANS LA CRISE BÉNIN – NIGER

En accord avec le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, l’effort de médiation entrepris par les anciens Présidents de la République, Monsieur Nicephore Dieudonné SOGLO et Dr Thomas Boni YAYI, est la preuve que lorsque nous avons la volonté de bien faire, rien ne peut nous empêcher de nous rassembler pour avancer ensemble.

En s’engageant dans la recherche de solutions à la crise entre notre pays et le Niger, les anciens Présidents de la République du Bénin viennent de démontrer que quand le pays est en danger, le sursaut patriotique s’impose au-delà des considérations politiques partisanes.

Je remercie les anciens Présidents de la République, Monsieur Nicephore Dieudonné SOGLO et Dr Thomas Boni YAYI, pour leur disponibilité à toujours contribuer au développement du Bénin malgré leurs opinions politiques opposées à la gouvernance en vigueur et je les encourage à poursuivre leurs efforts.

Je salue l’ouverture du Président TALON à l’implication de ses prédécesseurs pour un heureux dénouement de cette crise entre le Bénin et le Niger qui n’aurait jamais dû être.

Je l’encourage vivement à poursuivre cette dynamique qui est un acte salutaire pour la gouvernance inclusive indispensable pour le relèvement durable des nombreux défis auxquels notre pays est confronté.

J’invite tous les citoyens béninois, toute la classe politique et particulièrement l’ensemble de la presse béninoise, les influenceurs et les activistes des réseaux sociaux à accompagner cette dynamique nouvelle qui milite en faveur de l’unité nationale et dont la poursuite ne pourra que contribuer, au-delà de la résolution de la crise actuelle, à l’apaisement du climat politique, y compris permettre la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et la relecture du code électoral pour renouer avec des compétitions électorales inclusives.

Vive le Bénin!

Daniel EDAH

Crise Bénin-Niger : Rencontre annoncée entre Talon, Yayi et Soglo

Après le Général Tiani, Boni Yayi et Nicéphore Soglo pourrait rencontrer « l’homme fort » de Cotonou.

Après le Général Tiani, Boni Yayi et Nicéphore Soglo pourrait rencontrer « l’homme fort » de Cotonou. D’après Le Matinal, les deux anciens présidents qui ont entrepris une mission de médiation pour un dénouement de la crise entre Bénin et le Niger, sont attendus au palais de la marina, le lundi 01er juillet.

Pour la première fois, Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Patrice Talon pourraient évoquer ce délicat sujet.

Les deux anciens présidents n’ont toujours pas pipé mot sur le contenu de leurs échanges avec les autorités nigériennes.

M.A

Crise Bénin-Niger : Tiani a reçu Yayi et Soglo

Arrivés à Niamey, lundi 24 juin pour un dénouement de la crise Bénin-Niger, Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont pu s’entretenir avec le président de la Transition du Niger.

Arrivés à Niamey, lundi 24 juin pour un dénouement de la crise Bénin-Niger, Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont pu s’entretenir avec le président de la Transition du Niger. Les deux anciens présidents Béninois ont notamment été reçus en audience par le Général Abdourhamane Tiani, ce mardi 25 juin. Selon les indiscrétions, la rencontre a duré plusieurs heures. Boni Yayi et Nicéphore Soglo n’ont pas accordé d’interview à la presse à la fin des échanges.

M.A

Crise Bénin – Niger : Ouorou salue la démarche de Yayi et Soglo et insiste sur un point

Le président du mouvement Libéral Bénin a donné son avis sur le déplacement des anciens présidents du Bénin à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter de dénouer la crise qui oppose les autorités nigérienne et béninoise. Juste avant leur envol, Richard Boni Ouorou a salué cette initiative, qui dit-il, le « remplit de joie » et « d’espoir ».

Le président du mouvement Libéral Bénin a donné son avis sur le déplacement des anciens présidents du Bénin à Niamey ce lundi 24 juin pour tenter de dénouer la crise qui oppose les autorités nigérienne et béninoise. Juste avant leur envol, Richard Boni Ouorou a salué cette initiative, qui dit-il, le « remplit de joie » et « d’espoir ».

Pour lui, la mobilisation des deux anciens présidents pour le dénouement de la crise est  » une entreprise louable », qui mérite soutien et  » prière ». « Leur initiative montre une volonté commune de paix et de coopération entre nos deux nations », a t-il renchéri.

« Dans l’attente de bonnes nouvelles de leur part », notamment de « solutions qui renforceront les liens entre nos deux pays et apporteront la paix et la stabilité tant attendues », Richard Boni Ouorou a fait une suggestion pour ne pas capoter la mission de médiation.

« J’ai bon espoir que leur mission ne vise pas à prendre des engagements définitifs, mais plutôt à préparer le terrain pour une rencontre bipartite entre notre président et son homologue nigérien, M. Tiani. Une telle rencontre, où les deux chefs d’État pourraient discuter directement des solutions à apporter, serait en effet la clé pour dénouer cette crise complexe », recommande le président du mouvement Libéral, indiquant qu’il « est naturel de se demander jusqu’où leurs actions peuvent aller sans un mandat explicite de notre chef de l’État, Patrice Talon ».

.A Yayi et Soglo d’en tenir compte.

Manassé AGBOSSAGA

Médiation au Niger : Voici pourquoi Shegun et la délégation de la Cédeao n’étaient pas à Niamey

Rendez-vous manqué pour les émissaires de la Cédeao hier jeudi ! Attendus à Niamey le 25 janvier, le ministre des affaires étrangères du Bénin et ses homologues du Togo et de la Sierra Leone n’ont pu rallier la capitale nigérienne.

Rendez-vous manqué pour les émissaires de la Cédeao hier jeudi ! Attendus à Niamey le 25 janvier, le ministre des affaires étrangères du Bénin et ses homologues du Togo et de la Sierra Leone n’ont pu rallier la capitale nigérienne.

Dans un communiqué publié tard dans la nuit du jeudi, la Cédeao a levé un coin de voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué. L’organisation rassure que les membres de la délégation étaient au Nigéria, mais n’ont pu s’envoler pour le Niger en raison d’un souci lié  à l’avion qui devait transporter la délégation.

« La délégation de la communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja prête à se rendre à Niamey. Malheureusement, en raison de problèmes techniques de l’avion que la commission avait affrété, le vol spécial devant conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pu être effectué », confie la Cédeao.

La Cédeao rassure qu’elle a obtenu l’accord des autorités nigériennes pour le séjour à Niamey d’une « mission ministérielle ».

L’organisation présente ses regrets aux autorités nigériennes et « fait part de sa détermination à trouver une nouvelle date en vue de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais ».
Affaire à suivre donc …

Manassé AGBOSSAGA

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Niger: La Cédeao envoie Bakari et plusieurs ministres pour une nouvelle médiation

Après l’échec de l’option militaire, la Cédeao mise désormais sur le dialogue pour résoudre la crise nigérienne. L’organisation sous-régionale a ainsi dépêché une délégation des ministres des affaires.

Après l’échec de l’option militaire, la Cédeao mise désormais sur le dialogue pour résoudre la crise nigérienne. L’organisation sous-régionale a ainsi dépêché une délégation des ministres des affaires.

Bip Radio précise que Shegun Bakari et les patrons de la diplomatie du Togo, de la Sierra Leone sont attendus à Niamey ce jeudi 25 janvier 2024.

Ces derniers doivent s’entretenir avec les responsables du CNSP.

Avec la médiation du Togo, la Cédeao a pu obtenir des autorités de la transition, la libération du fils de l’ancien président ainsi que celle de son épouse.

En revanche, Mohamed Bazoum reste toujours aux mains des militaires depuis le 26 juillet.

Pendant ce temps, le CNSP fait face aux nombreuses sanctions de la Cédeao dont le gel des comptes de l’État à la BCÉAO, l’impossibilité de lever des fonds sur les marchés régionaux, la suspension des financements extérieurs, estimées à plus de 7% du PIB, …

M.A

Niger : L’Algérie exige des « clarifications » et suspend sa médiation

Opposée à toute intervention militaire au Niger, l’Algérie s’était empressée de proposer ses services pour un dénouement pacifique de la crise. Seulement voilà, une semaine après avoir annoncé que Niamey avait accepté sa proposition de médiation, après le coup d’état de 26 juillet, Alger vient d’annoncer la suspension de sa médiation avec les putschistes.

Opposée à toute intervention militaire au Niger, l’Algérie s’était empressée de proposer ses services pour un dénouement pacifique de la crise. Seulement voilà, une semaine après avoir annoncé que Niamey avait accepté sa proposition de médiation, après le coup d’état de 26 juillet, Alger vient d’annoncer la suspension de sa médiation avec les putschistes.

Dans un communiqué en date du lundi 09 octobre 2023,  l’Algérie a fait part de sa décision de «  surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées dans la  crise au Niger, jusqu’à l’obtention des clarifications nécessaires qu’il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de la médiation algérienne ».

Pour le ministère algérien des Affaires étrangères, les « déclarations officielles et publiques d’autorités nigériennes ont suscité des interrogations légitimes quant à leur disposition réelle à donner suite à leur acceptation de la médiation algérienne ».

Plus grave encore, Alger rappelle que si dans  un communiqué en date du mercredi 27 septembre 2023, « les autorités nigériennes ont informé, par lettre officielle, le Gouvernement algérien de leur acceptation de la médiation algérienne dans la crise politique, institutionnelle et constitutionnelle à laquelle le Niger est confronté », les « échanges n’ont », en revanche «  pas été concluants  sur deux sujets ».

Dans son communiqué, le ministre Algérien confie que  dès réception de la lettre des autorités nigériennes, le président de la République,  Abdelmadjid Tebboune, a instruit le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger,  Ahmed Attaf, « de se rendre à Niamey dans les délais les plus rapprochés possibles, à l’effet d’entamer avec les autorités nigériennes des discussions préparatoires à la médiation algérienne ». Depuis cette date, souligne le texte, M Attaf, directement avec son interlocuteur nigérien, de même que l’ambassade d’Algérie à Niamey avec le ministère nigérien des Affaires étrangères, « se sont engagés dans des échanges portant sur le programme et le contenu de cette visite ».

Face à ces deux points flous, Alger réclame des clarifications et suspend sa position.

M.A