Le Conseil de sécurité de l’ONU vote pour le retrait de la Minusma du Mali

Le Conseil de sécurité de l’Onu a voté ce vendredi 30 juin 2023 pour le retrait des Casques bleus du Mali. L’ONU cède ainsi à la pression des autorités maliennes.

Le Conseil de sécurité de l’Onu a voté ce vendredi 30 juin 2023 pour le retrait des Casques bleus du Mali. L’ONU cède ainsi à la pression des autorités maliennes.

C’est officiel ! Les soldats de la Mission de maintien de la paix des Casques bleus au Mali (Minusma) quitteront le territoire malien. Comme réclamé par Bamako, le conseil de sécurité de l’ONU a, par 15 voix, adopté le retrait des soldats de la Minusma avant la fin de l’année.

Les ambassadeurs russes et chinois ont salué cette décision. Si  le représentant malien « a reconnu l’utilité de la Minusma en matière d’assistance humanitaire et de bons offices du secrétaire général », il a toutefois « regretté que le Conseil continue à voir la situation au Mali comme menaçante en dépit des résultats enregistrés », rapporte Rfi.

Le 16 juin, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, dénonçait l’« échec » de la mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusma), avant d’exiger son « retrait sans délai ».

M.A

 

Mali : 3 casques bleus tués par un engin explosif

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) encore endeuillée. Trois soldats ont été tués par une bombe artisanale, ce mardi. La Minusma a indiqué que le drame s’est produit dans le centre du Mali.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) encore endeuillée. Trois soldats ont été tués par une bombe artisanale, ce mardi. La Minusma a indiqué que le drame s’est produit dans le centre du Mali.

« Centre du Mali. Un convoi de la Force de la MINUSMA a heurté ce 21 février un Engin explosif improvisé IED. Selon les rapports préliminaires, 3 Casques bleus sont décédés et 5 autres sont grièvement blessés », a écrit la Minusma, assurant que ses soldats « n’étaient pas une cible ».

L’identité des casques bleus tués et blessés n’a pas été révélée.

En octobre 2022, la Minusma perdait également deux soldats après le passage de leur véhicule sur une mine dans le nord-est du pays.

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Le Gouvernement chasse le directeur des droits de l’homme de la Minusma, voici la raison

A Bamako, le renvoi de responsables d’organismes internationaux ou sous-régionaux semble désormais être une règle d’or. Après l’expulsion du porte-parole de la Minusma, de l’Ambassadeur de France,… le gouvernement de transition vient de congédier le directeur des droits de l’homme de la Minusma.

A Bamako, le renvoi de responsables d’organismes internationaux ou sous-régionaux semble désormais être une règle d’or. Après l’expulsion du porte-parole de la Minusma, de l’Ambassadeur de France,… le gouvernement de transition vient de congédier le directeur des droits de l’homme de la Minusma.

En effet dans un communiqué en date du dimanche 5 février 2023, le Gouvernement malien donne un délai de 48 heures au directeur des droits de la Minusma pour quitter le territoire national, qualifiant ce dernier de « persona non grata ».

«    Le Gouvernement de la république du Mali informe l’opinion publique que ce jour 05 février 2023, le ministère des affaires étrangères et la coopération internationale a notifié à la mission Multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), la décision du gouvernement de déclarer persona non grata Monsieur Guillaume Ngefa-Alondoko Andali, directeur des droits de l’homme de la Minusma. Par conséquent l’intéressé devrait quitter le territoire national dans un délai de 48 heures », peut-on lire.

Les raisons de l’expulsion de Guillaume Ngefa-Alondoko Andali

Bamako dénonce les « agissements déstabilisateurs et subversifs » du directeur des droits de l’homme de la Minusma. Le porte-parole du Gouvernement soutient qu’à l’occasion des différentes sessions du Conseil de sécurité des nations unies sur le Mali, les actions de Guillaume Ngefa-Alondoko Andali  « ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales ».

A cela, le Colonel Abdoulaye Maïga ajoute que le directeur des droits de l’homme de la Minusma « n’a jamais réussi à prouver les critères objectifs qui lui ont permis d’identifier les représentants de la société civile qu’il a utilisés », dénonçant au passage sa « partialité » lors du dernier examen du conseil de sécurité des nations unies sur le Mali.

Et de rappeler que « Le gouvernement de la transition réitère sa disponibilité à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération avec l’ensemble de ses partenaires, conformément aux trois principes de son Excellence le colonel Assimi Goïta  à savoir : le respect de la souveraineté ; le respect des choix stratégiques et le respect des choix des partenaires opérés par le Mali ; la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises ».

Les uns et les autres sont donc prévenus !!!

M.A

Mali : Deux soldats de la Minusma tués

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali est en deuil. Deux soldats de la Minusma sont tombés au front ce lundi 17 octobre 2022.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali est en deuil. Deux soldats de la Minusma sont tombés au front ce lundi 17 octobre 2022.

La mission de l’ONU a annoncé le décès de deux soldats ce jour. Ils ont perdu la vie lorsque leur véhicule a sauté sur une mine dans le nord est du Mali.

Outre les deux soldats tués, quatre autres casques bleus ont été gravement blessés.

Manassé AGBOSSAGA

Minusma: 𝟒𝟐𝟓 soldats Ivoiriens déployés à Tombouctou dans le Nord-Ouest du Mali

Malgré l’arrestation de ses 49 soldats inculpés pour  «  tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », la Côte d’Ivoire reste aux côtés du Mali pour traquer les terroristes. Pour cause, 425 soldats sont arrivés à Tombouctou pour rejoindre  le 2e Bataillon de casques bleus ivoiriens dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), en fin de semaine dernière, rapporte un communiqué de l’état-major général des armées.

Malgré l’arrestation de ses 49 soldats inculpés pour  «  tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », la Côte d’Ivoire reste aux côtés du Mali pour traquer les terroristes. Pour cause, 425 soldats sont arrivés à Tombouctou pour rejoindre  le 2e Bataillon de casques bleus ivoiriens dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), en fin de semaine dernière, rapporte un communiqué de l’état-major général des armées.

Comptant 650 soldats dont 56 officiers et 25 femmes, ce bataillon est déployé pour un engagement de 12 mois à Tombouctou dans le Nord-Ouest du Mali.

S’adressant aux soldats avant leur départ, le jeudi 18 août 2022 au cantonnement de AK Camp, le chef d’État-Major général des armées, le général Lassina Doumbia a évoqué avec la troupe, les conditions particulières de ce déploiement, allusion à la situation des 49 soldats Ivoiriens  détenus au Mali depuis le 10 juillet.

« Vous devez rester des soldats ivoiriens, avec une parfaite connaissance de la mission et l’exécuter avec professionnalisme. Vous devez porter encore plus haut, cette renommée acquise durement en mission extérieure et qui est reconnue dans les instances onusiennes », a-t-il conseillé, avant de prévenir « au Mali, vos faits et gestes seront certainement observés tout comme votre attitude. Demeurez des ambassadeurs de paix dans votre zone de responsabilité ».

Le général Lassina Doumbia n’a pas alors  manqué d’insister sur les nouvelles dispositions réglementant l’exploitation par la MINUSMA de l’espace aérien malien.

Les missions de cette unité consistent à assurer le contrôle de positions avancées dans le fuseau Ouest, à faire des patrouilles de sécurisation et des escortes de convois de ravitaillement.

Manassé AGBOSSAGA

Minusma : L’Allemagne suspend ses opérations militaires au Mali

L’Allemagne décide de suspendre ses opérations militaires au Mali. Le porte-parole du ministère allemand de la Défense a annoncé la suspension de la majeure partie des opérations militaires au Mali réalisées dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ce vendredi 12 août 2022. A l’origine, un nouveau refus de survol du pays par la junte militaire au pouvoir au Mali.

L’Allemagne décide de suspendre ses opérations militaires au Mali. Le porte-parole du ministère allemand de la Défense a annoncé la suspension de la majeure partie des opérations militaires au Mali réalisées dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ce vendredi 12 août 2022. A l’origine, un nouveau refus de survol du pays par la junte militaire au pouvoir au Mali.

« Le gouvernement malien a encore une fois refusé d’autoriser un vol prévu aujourd’hui qui devait pourtant assurer une rotation de personnel », a expliqué un porte-parole du ministère allemand de la Défense lors d’une conférence de presse, rapporte l’AFP, avant d’annoncer « nous suspendons jusqu’à nouvel ordre nos opérations de reconnaissance et les vols de transport par hélicoptère ».

Il a souligné qu’ « il n’est plus possible de soutenir la Minusma sur le plan opérationnel » dans ces conditions, ajoutant que « la sécurité sur place n’est plus assurée ».

Sur Twitter, la ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a indiqué que les « actes de Sadio Camara parlent une autre langue que ses mots », jurant que le refus de survol intervient après des assurances de la part du ministre malien de la Défense lors d’un entretien téléphonique jeudi.

Le Gouvernement de Transition Malien impose ses règles dans sa lutte contre le terrorisme. Par exemple, les autorités maliennes ont décidé de suspendre les rotations militaires de la Minusma, 14 juillet dernier, conséquence de l’arrestation de 49 militaires Ivoiriens à l’Aéroport International Président Modibo Kéita Sénou, le dimanche 10 juillet 2022 et qualifiés de ‘‘mercenaires’’.

Des Soldats Béninois qui devaient rentrer au Bénin après plus d’un an de présence sont bloqués à Bamako.

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Voici ce qui retarde le retour au pays des premiers soldats Béninois engagés au sein de la Minusma

Le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a, à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, demandé le retrait des troupes Béninoises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en raison de la « situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés » aux frontières nord Bénin par des « hommes armés non identifiés».

Le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a, à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, demandé le retrait des troupes Béninoises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en raison de la « situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés » aux frontières nord Bénin par des « hommes armés non identifiés».

Sur la base de cette demande , la première vague, constituée d’une compagnie mécanisée de 250 soldats, était attendue à Cotonou le 23 juillet dernier.

Mais ces premiers soldats n’ont pu regagner Cotonou après un an de présence en terre malienne.

Interrogé par la radio nationale, le porte-parole de l’Armée Béninoise a levé un coin de voile sur ce qui retarde leur retour au bercail.

Il a justifié la situation par la suspension des rotations militaires de la Minusma prise par les autorités maliennes, le 14 juillet dernier, conséquence de l’arrestation de 49 militaires Ivoiriens à l’Aéroport International Président Modibo Kéita Sénou, le dimanche 10 juillet 2022 et qualifiés de ‘‘mercenaires’’.

« …Le 23 juillet dernier, la relève de ce contingent qui a déjà fait pratiquement plus d’un an sur le territoire malien devait rentrer. Mais, il y a eu un incident avec le contingent entre griffe ‘‘Ivoirien’’.

Ce qui fait que le gouvernement Malien a décidé de revoir les mesures ou les conditions d’entrée des membres de contingent sur son  territoire », a expliqué le Colonel Didier Ahouanvoèdo.

Le Porte-parole de l’Armée béninoise dit comprendre cette décision et espère un retour rapide à la normale pour permettre aux premiers soldats Béninois de rentrer au pays.

« On ne peut pas en vouloir au pays hôte. On attend que la mesure soit normalisée ou du moins que les gens rétablissent le contact avec la Minusma pour permettre les rotations des contingents qui sont en fin de mandat de douze mois », a ajouté le colonel Didier Ahouanvoèdo.

Le feuilleton ‘’arrestation 49 militaires ivoiriens ‘’ fausse donc les calculs des autorités Béninoises.

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Le Gouvernement donne 72 Heures à Olivier Salgado, Porte-parole de la MINUSMA pour quitter le territoire malien

Olivier Salgado, Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Malien (Minusma) est désormais persona non grata sur le territoire malien. A travers une note en date du mercredi 20 juillet 2022 signée du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, il est prié de quitter le territoire national dans un délai de 72 heures.

Olivier Salgado, Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Malien (Minusma) est désormais persona non grata sur le territoire malien. A travers une note en date du mercredi 20 juillet 2022 signée du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, il est prié de quitter le territoire national dans un délai de 72 heures.

Cette  décision fait suite à « la série de publications tendancieuses et inacceptables » de  Olivier Salgado « sur le réseau social Tweeter, déclarant, sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient  été préalablement été informées de l’arrivée des 49 militaires Ivoiriens par vol civil, à l’aéroport International Modibo Kéita, le dimanche 10 juillet 2022 », indique le communiqué.

Interpelé pour apporter les preuves de ses allégations, le Porte-parole de la Minusma n’aurait pas calculé la junte militaire au pouvoir.

Face à ce que Bamako qualifie « d’agissements » qui portent atteintes au partenariat avec la Minusma et d’autres partenaires, Olivier Salgado a désormais trois jours pour plier bagages.

Manassé AGBOSSAGA   

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Retrait des 390 soldats béninois du Mali: Les deux grandes leçons à tirer, selon Richard Boni Ouorou

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Le Bénin veut plier bagage du Mali. Dans un courrier adressé au secrétariat général des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a annoncé le retrait progressif des 390 soldats béninois engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). A présent, place aux analyses, commentaires et réactions…

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Se contentant d’aborder le « fond » de la question, Richard Boni Ouorou tire principalement deux grandes leçons.

Pour l’auteur du ‘‘Projet pour un Bénin démocratique’’ ou encore ‘‘Option gagnante pour sortir de la pauvreté et de la corruption’’,   ce retrait annoncé laisse croire que la question sécuritaire devient « préoccupante » au Bénin avec les nombreuses attaques enregistrées dans le pays, notamment dans la partie septentrionale du pays.

«… sur le fond et au vu des arguments (officiels) avancés, il est désormais clair que la question de la sécurité dans notre pays passe de subsidiaire à très préoccupante et que la garantie de la sécurité des uns et des autres, pose problème et qu’il faille s’en préoccuper individuellement et collectivement », constate d’abord le Politologue.

Ensuite, Richard Boni Ouorou fait remarquer que le retrait des 390 soldats béninois du Mali pour les redéployer au Bénin confirme un problème de sous-effectif au niveau de l’armée béninoise.

Cette situation, explique-t-il, pourrait amener les autorités à confier la sécurité du pays à des troupes étrangères.   

« En second, cela prouve, s’il le fallait encore, que notre pays est en sous-effectif », indique-t-il, avant de poursuivre, « et que pour des raisons sécuritaires plus intenses (si ce n’est déjà le cas), notre pays pourrait être amené à livrer son territoire a des forces étrangères qui lui viendraient en renfort ».

 

Mais pour une véritable « souveraineté » du Bénin, Richard Boni Ouorou plaide pour un renforcement des moyens de sécurité.

« …il est important, voire urgent, que nous travaillions tous et toutes sur des moyens de sécurité renforcée sans quoi la souveraineté ne serait qu’une illusion », lance-t-il …

Un peu comme pour dire, la sécurité, c’est l’affaire de tous.

 

Manassé AGBOSSAGA

Minusma: Le Bénin veut retirer ses troupes militaires du Mali, les raisons

Le Bénin veut retirer ses troupes  engagées au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le patron de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci a annoncé la nouvelle à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, révélée ce samedi 21  mai.

Le Bénin veut retirer ses troupes  engagées au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le patron de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci a annoncé la nouvelle à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, révélée ce samedi 21  mai.

 Le courrier dont le média allemand Deutsche Welle a pu en avoir copie a été transmis au secrétariat général des Nations Unies après l’attaque  contre le commissariat de police de Monsey à Karimama dans le Nord Bénin, le 27 avril dernier.

Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci  a indiqué  que le retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) allait se faire en deux phases.

«Le Bénin va, d’ici novembre prochain, retirer ses 140 hommes qui composent une base de la police à Kidal, dans le nord du Mali. Ensuite, les 250 militaires qui constituent un régiment de l’infanterie basés à Sénou, en périphérie de la capitale malienne Bamako, seront rapatriés en novembre 2023», a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Le patron de la diplomatie béninoise a avancé que le pays est «confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés».

Face à cela, il est «urgent que le Bénin déploie toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques requises», insiste Aurélien Agbénonci dans sa lettre.

Le Bénin fait donc l’option de sauver sa peau avant de penser à ses voisins, pourrait-on dire.

Manassé AGBOSSAGA