Dans le cadre de la célébration de l’édition 2024 du Mois du Consommons Local au Bénin, le Ministère de l’industrie et du Commerce a convié les acteurs de la chaîne de production locale à une journée de réflexion. Au cœur des échanges, les stratégies et politique à développer pour inciter les populations à adopter les produits locaux.
C’est la salle des conférences de la Chambre de Commerce et d’industrie du Benin qui a servi de cadre dans la matinée du mercredi 23 octobre 2024 aux discussions. Ces dernières se sont déroulées sous la houlette de Emilie Tibouté la Directrice de Cabinet du Ministre de l’industrie et du Commerce.
Deux thèmes principaux ont été développés par des experts et cadres à divers niveaux du ministère de l’industrie et du commerce pour lever un coin de voile sur l’état des lieux de la production locale au Benin et les possibles raisons qui justifient leur faible consommation par les populations. Il s’agit : « Le développement industriel à travers la consommation des produits locaux » d’une part et « La promotion des produits locaux, un levier de développement à la base » d’autre part.
Si le premier panel a été modéré par le journaliste Osias Sounouvou, c’est la Directrice Adjointe du Cabinet du Ministre de l’industrie et du Commerce Émilie Tibouté qui sera à la manette du second. « Les panels nous invitent à poser les questions essentielles pour évaluer les cinq années du mois de consommons local et voir ce que nous allons faire dans les cinq prochaines années pour penser à comment conquérir le marché international », a-t-elle faire savoir pour donner un aperçu de l’objectif visé à travers ces assises.
De bout en bout, les différents participants ont suivi avec une attention particulière les échanges et ont posé des questions pour comprendre mais également ont fait des propositions.
Il est à constater qu’a l’unanimité l’on est conscient de ce que des efforts restent à faire pour amener le public Béninois a adopté les produits fabriqués localement. Ceci au niveau des autorités au plus haut niveau comme au niveau des producteurs.
Par Christophe KPOSSINOU