Coronavirus: Biden critique la visite « irresponsable » de Trump dans le Nevada

Donald Trump s’est rendu dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au coronavirus.

Donald Trump s’est rendu dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au coronavirus.

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a critiqué samedi la décision « irresponsable » de Donald Trump de se rendre dans le Nevada samedi pour un meeting de campagne, dont le lieu a dû être changé pour respecter les restrictions liées au Covid-19.

Trump n’a « aucun programme pour endiguer le Covid-19 »

Le président américain, qui brigue un second mandat en novembre, doit s’exprimer près de Reno, troisième grande ville du Nevada, un des Etats-clés qui pourrait faire basculer l’élection. Donald Trump « ne peut nier la réalité », a estimé le candidat démocrate.

« Plusieurs mois après avoir reconnu avoir trompé les Américains sur la pandémie, il n’a toujours aucun programme pour endiguer le Covid-19, un virus qui a tué plus de 1.400 habitants du Nevada, atteint plus de 72.000 résidents et détruit les moyens de subsistance de centaines de milliers de travailleurs dans l’État ».

« La population du Nevada n’a pas besoin de nouvelles fanfaronnades du président, elle n’a pas besoin de ses meetings de campagne irresponsables qui ignorent la réalité du Covid-19 et menacent la santé publique », a-t-il ajouté.

6,4 Américains infectés

Donald Trump avait initialement prévu de s’exprimer dans un hangar de l’aéroport international de Reno mais les autorités locales avaient prévenu que l’événement dépasserait le nombre limite de personnes autorisées à se rassembler pendant la pandémie (50). Le président s’est replié sur un aéroport plus petit, celui de Minden-Tahoe Airport, à 70 km de là.

Selon le dernier bilan de l’université Johns Hopkins, plus de 6,4 millions d’Américains ont été atteint du Covid-19 depuis le début de l’année, et plus de 193.000 en sont morts.

E.P/BFM TV/msn actualités

Les Etats-Unis révoquent plus de 1.000 visas de ressortissants chinois

Les Etats-Unis ont révoqué, à compter de cette semaine, plus de 1.000 visas de ressortissants chinois, a annoncé mercredi une porte-parole du département d’Etat.

Les Etats-Unis ont révoqué, à compter de cette semaine, plus de 1.000 visas de ressortissants chinois, a annoncé mercredi une porte-parole du département d’Etat.

Cette mesure fait partie d’une tentative de l’administration Trump d’empêcher l’entrée sur le territoire d’étudiants et de chercheurs chinois soupçonnés d’avoir des liens avec l’armée chinoise.

Lors d’une proclamation faite en mai, le président américain, Donald Trump, avait restreint l’entrée sur le territoire de certains chercheurs et étudiants chinois, disant que Pékin les utilisait pour acquérir des technologies et des biens de propriété intellectuelle américains sensibles.

Le département d’Etat a commencé à implémenter ces règles effectives le premier juin.

Le département a autorité pour révoquer les visas, a ajouté la porte-parole du département d’Etat, et exercera cette autorité lorsqu’il recevra des informations indiquant que le titulaire d’un visa peut être interdit de séjour aux États-Unis ou qu’il peut ne pas avoir droit à un visa.

Elle n’a pas donné de détails concernant les personnes dont le visa a été révoqué.

REUTERS/msn actualités

Présidentielle américaine: Trump assure être prêt à investir personnellement dans sa campagne

Il y a quatre ans, il avait déjà déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne.

Il y a quatre ans, il avait déjà déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne.

Floride, Caroline du Nord, Michigan, Pennsylvanie, Nevada… Au premier jour d’une série de déplacements dans cinq États-clés, Donald Trump a évoqué ce mardi le volet financier de l’âpre combat qu’il mène face au démocrate Joe Biden à l’approche du scrutin du 3 novembre. Le président américain s’est dit prêt ce mardi à mettre la main à la poche si cela s’avérait indispensable dans la dernière ligne droite de sa campagne.

« Nous avons beaucoup plus d’argent que la dernière fois pour les deux derniers mois », a assuré le milliardaire républicain, au moment où les médias américains pointent du doigt des dépenses faramineuses qui pourraient le mettre en difficulté. « Mais si nous avions besoin de plus, je contribuerais personnellement comme je l’ai fait lors des primaires en 2016 », a-t-il ajouté.

Il y a quatre ans, il avait déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne (un chiffre cependant très en deçà des 100 millions qu’il avait annoncés).

L’état de la fortune personnelle de l’ancien magnat de l’immobilier est entouré d’un épais mystère. En rupture avec une tradition solidement établie dans les campagnes présidentielles américaines depuis des décennies, il a obstinément refusé jusqu’ici de publier ses déclarations d’impôt.

Une campagne trop dépensière?

Le 45e président de l’Histoire des Etats-Unis, en quête d’un second mandat de quatre ans, s’est aussi employé à contrer l’idée d’une campagne cacophonique et trop dépensière, en particulier au printemps et au début de l’été sous la houlette de Brad Parscale, limogé depuis.

« Mon équipe de campagne a dépensé beaucoup d’argent au début pour contrecarrer les fausses histoires et les Fake News concernant notre gestion du virus chinois », a-t-il tweeté.

Les démocrates accusés de plomber l’économie

Face à la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 189.000 morts dans la première puissance mondiale, le locataire de la Maison Blanche fait aux Américains une double promesse: l’arrivée imminente d’un vaccin et un spectaculaire rebond de l’économie.

Et il accuse ses adversaires de noircir le tableau de la situation sanitaire et d’imposer par pur calcul électoral des restrictions excessives dans les villes et Etats qu’ils contrôlent.

« Les démocrates rouvriront leurs États le 4 novembre, au lendemain de l’élection. Ces fermetures sont ridicules et uniquement décrétées pour nuire à l’économie avant ce qui est peut-être la plus importante élection de notre histoire! », a-t-il encore tweeté.

M.D/BFM Tv/msn actualités

Japon: Top départ de la campagne électorale pour succéder à Shinzo Abe

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe, démissionnaire pour raisons de santé, son fidèle bras droit Yoshihide Suga tenant la corde. M. Suga, actuel secrétaire général du gouvernement, s’est déjà assuré le soutien des principales factions du PLD, qui doit élire son prochain président le 14 septembre. A 71 ans, ce fils d’agriculteur n’est cependant pas le seul en lice: un ancien ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, et l’un des responsables du PLD, Fumio Kishida, briguent également la présidence du parti.

Le vainqueur de ce scrutin interne est quasiment assuré de remporter le vote qui aura lieu le 16 septembre au Parlement, où le PLD dispose d’une solide majorité, et de devenir ainsi le prochain Premier ministre du Japon. La course à la succession de M. Abe, 65 ans, a commencé fin août, quand il a annoncé par surprise qu’il comptait démissionner pour raisons de santé, après avoir battu le record de longévité d’un Premier ministre japonais.

La situation suscite des spéculations sur une possible convocation d’élections législatives anticipées par le nouveau leader du PLD, afin de remporter un mandat public et faire taire toute contestation de la part de l’opposition, encore fragmentée. Plusieurs partis d’opposition tentent actuellement de se regrouper et de former un contrepoids plus fort face aux conservateurs au pouvoir.

Lourdes tâches

Les candidats du PLD devaient officiellement s’inscrire ce mardi pour participer à l’élection interne. Leurs discours séparés et une conférence de presse commune étaient prévus dans l’après-midi. Il y aura également deux débats publics durant cette courte campagne, bien que le scrutin ne soit ouvert qu’à 535 électeurs: les élus du PLD au Parlement et des représentants du parti des 47 préfectures du pays. Un vote plus large incluant tous les adhérents du parti a été rapidement exclu, les responsables ayant estimé que l’organisation d’une telle élection aurait demandé trop de temps, alors que l’heure est à l’urgence. De lourdes tâches attendent le prochain Premier ministre, de la pandémie de coronavirus à une économie en fort déclin, en passant par l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo-2020, reportés à 2021.

Aucun des trois candidats n’est considéré comme offrant une plate-forme politique significativement différente de celle de Shinzo Abe. M. Suga a déjà déclaré qu’il prévoyait de poursuivre les programmes du Premier ministre sortant, notamment dans le domaine économique. Ses deux adversaires ont également souligné la nécessité de s’assurer que les mesures de relance prises durant la crise du coronavirus ciblent les personnes les plus démunies.

Cheville ouvrière

M. Ishiba, un ancien banquier de 63 ans expert des questions militaires, partisan notamment d’un renforcement du statut des Forces japonaises d’autodéfense dans la Constitution pacifiste, est populaire auprès de l’électorat et s’était régulièrement placé en tête des sondages avant la démission de M. Abe. Mais au sein du PLD, où il est l’une des rare voix ouvertement critique du bilan de M. Abe, M. Ishiba est toujours considéré avec suspicion par certains, qui ne lui pardonnent pas d’avoir un temps quitté le parti au cours des années 1990.

M. Kishida, également âgé de 63 ans, a longtemps été considéré comme l’héritier naturel de M. Abe, mais il semble être récemment tombé en disgrâce. Sa proposition d’une prime ciblant les revenus les plus modestes face à la crise du coronavirus avait ainsi été abandonnée au printemps, au profit d’une somme d’argent forfaitaire attribuée à chaque résident du pays. M. Abe a par ailleurs refusé de soutenir publiquement l’un des candidats. Jusqu’à récemment, M. Suga avait nié toute ambition pour le poste. Fils d’un cultivateur de fraises du nord du Japon, il a travaillé pour financer ses études à Tokyo, avant de conquérir un siège au conseil municipal de Yokohama, grande ville voisine de la capitale. Parlementaire du PLD depuis 1996, M. Suga est devenu le conseiller le plus proche de M. Abe, le porte-parole de son gouvernement et la cheville ouvrière entre les ministères et l’administration. Il est considéré comme capable de faire plier la vaste bureaucratie japonaise à la volonté du gouvernement, mais a été critiqué pour ses relations parfois tendues avec la presse, ses détracteurs l’accusant d’esquiver systématiquement les questions sensibles.

Source: msn actualités avec AFP

Trump accusé d’avoir qualifié des soldats morts de « losers », la Maison Blanche dément

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Tout part de sa visite en France en novembre 2018, lors de la commémoration des 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Le milliardaire avait annulé son déplacement dans un cimetière américain près de Paris, expliquant que les mauvaises conditions météorologiques rendaient la visite impossible.

L’article de The Atlantic avance toutefois une autre raison: Donald Trump n’y voyait simplement aucun intérêt. « Pourquoi devrais-je aller à ce cimetière? C’est rempli de losers », aurait-il dit à des membres de son équipe, selon le magazine, qui cite plusieurs sources anonymes.

Des sources anonymes

Toujours selon le magazine culturel, Donald Trump aurait également qualifié les 1541 soldats américains morts pendant la bataille du bois Belleau de « crétins », avant de demander « qui étaient les gentils » pendant ce conflit.

La Maison Blanche a vigoureusement démenti. « Personne n’est assez courageux pour apposer son nom à ces accusations. C’est parce qu’elles sont fausses », a notamment déclaré un des porte-paroles de l’exécutif, Judd Deere.

Hogan Gidley, un ancien porte-parole de la Maison Blanche qui avait accompagné Donald Trump lors de son voyage en France en 2018, a également dénoncé des accusations « complètement ridicules » et des sources anonymes « minables et lâches ».

« Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Même son de cloche du côté de Donald Trump. « Quelqu’un a inventé cette histoire horrible disant que je ne voulais pas y aller », a dit le président américain aux journalistes en rentrant jeudi soir d’un déplacement de campagne en Pennsylvanie.

« S’ils existent vraiment, si des gens existants ont pu dire ça, ce sont des minables sans scrupules et des menteurs. Et je serais prêt à jurer sur n’importe quoi que je n’ai jamais dit ça à propos de nos héros tombés au combat », a-t-il souligné, avant d’ajouter: « Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Cet épisode en rappelle un précédent: pendant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump s’en était publiquement pris au statut de héros de la guerre du Vietnam du très respecté sénateur républicain John McCain, fait prisonnier et torturé pendant plus de cinq ans. « C’est un héros parce qu’il a été capturé. J’aime les gens qui ne sont pas capturés », avait-il alors déclaré.

À la suite de la publication de l’article de The Atlantic et du tollé qu’il a suscité, le locataire de la Maison Blanche a usé d’une tonalité bien différente sur Twitter.

« Je n’ai jamais été un grand fan de John McCain, ai eu des désaccords avec lui sur beaucoup de sujets (…) mais le drapeau américain en berne, et les obsèques de première grandeur que le pays lui a accordées, ont dû être approuvées par moi en tant que président, (et) je l’ai fait sans hésitation et sans me plaindre. Au contraire, j’estimais que c’était bien mérité », a-t-il écrit.

Tournant de campagne?

Rarement de tels démentis auront-ils été brandis aussi vite par cette administration. Cela s’explique par le rapport affectif profondément ancré des Américains avec leurs soldats et leurs vétérans.

Reste à savoir si la polémique – pour l’instant basée sur des propos anonymes – changera ou non le cours de la campagne présidentielle qui oppose Donald Trump au démocrate Joe Biden, dont l’équipe a publié un communiqué s’indignant des propos attribué au candidat républicain:

« Si les révélations publiées dans The Atlantic sont vraies, alors elles sont une énième illustration du profond désaccord qui règne entre Donald Trump et moi-même sur le rôle que doit avoir le président des États-Unis. (…) Des générations de troupes américaines ont versé leur sang à travers le monde pour défendre nos libertés et préserver les intérêts vitaux des États-Unis. (…) Le sacrifice et la bravoure de nos soldats et leur volonté de servir notre Nation devraient être honorés. »

Source:  Jules Pecnard avec AFP