Et de deux pour la Journée internationale de la femme africaine (Jifa) ! Après Abidjan en 2017, Cotonou accueille du 26 au 31 juillet 2018, sous la houlette de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’, la deuxième édition de la Jifa. Et à l’occasion, Francine Enian Loko-Toupé, Nadine Kiki-Migan, Yolande Lida Koné et les autres ont mis les petits plats dans les grands pour magnifier la femme dans toute sa splendeur.
Manassé AGBOSSAGA
Le Bénin est depuis ce vendredi 26 juillet 2018 la capitale de la célébration de la femme africaine. Pour cause, la deuxième édition de la Jifa, initiative de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’, a posé ses valises à Cotonou. Une édition placée sous le signe de la célébration de la femme africaine dans toute sa splendeur.
A l’occasion du lancement officiel des activités, Francine Enian Loko-Toupé a indiqué que l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’ a décidé de mettre en lumière cette journée méconnue pour permettre au monde entier de célébrer la femme dans toute sa splendeur. « Notre ambition, c’est de célébrer la femme africaine dans toute sa splendeur », a fait savoir la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique-Bénin’’.
Et à la directrice de projet d’indiquer qu’un cocktail riche et varié a été retenu pour rester dans cette vision. Au programme de cette 2è édition de la Jifa, Nadine Kiki-Migan a, en présence des présidentes de ‘‘Femme de demain Afrique’’ du Gabon, du Libéria, du Burkina-Faso, de la vice-présidente de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, et d’autres personnalités, annoncé plusieurs activités dont une campagne de sensibilisation, un gala pour faire un levé de fonds contre les violences faites aux femmes.
Dans son intervention, la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique internationale’’ n’a d’ailleurs pas manqué de saluer ce beau mélange à la cérémonie officielle de lancement des activités.
« Je suis très heureuse que des personnes distinguées, honorables, de haut niveau ministériel, de grandes directions de pays, de représentation, de députation de Côte-d’Ivoire et d’ailleurs soient présentes. C’est toujours merveilleux d’avoir aussi des réalités de territoires différents dans un bel lieu pour avoir un langage universel », s’est réjouit Christine Jouan Bruneau. Toutefois, elle plaide pour que ce rendez-vous ouvre la voie à des projets concrets.
Dans le même sens, la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique’’, qui n’a pas manqué de saluer l’engagement de son homologue du Bénin, a rassuré de la volonté des femmes africaines à travailler ensemble.
« Nous voulons être ensemble pour être plus forte, pour porter des projets communs, partager des expériences communes,…», a martelé Yolande Lida Koné.
De quoi réjouir la marraine de la cérémonie qui tout en mettant un accent particulier sur l’instruction des femmes à aussi plaider pour l’unité d’action. « Les femmes africaines ont besoin de se réunir, de se voir de temps en temps, de mettre en commun nos expériences pour gagner les batailles futures », insiste Ghislaine Fagbohoun. Elle a aussi rassuré de son soutien indéfectible à l’association ‘‘Femme de demain’’.
Pour sa part, la présidente d’honneur de ‘‘Femme de demain Afrique-Bénin’’ a invité les femmes à l’engagement, la détermination, et à l’enthousiasme.
« Ce que je voudrais partager avec les femmes africaines, c’est d’être ce qu’elles pensent être. C’est d’être, ce qu’elles pensent vouloir être. C’est de ne pas être, ce que les gens pensent qu’elles sont », a lancé Reckya Madougou.
Un message très ovationné par l’assistance.