Le président Patrice Talon a échangé, ce mardi 26 avril 2022, au palais de la marina, avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). Pendant plusieurs heures, le chef de l’Etat a débattu de la revalorisation des salaires des agents de l’Etat et du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) avec ses hôtes.
Contacté par Frissons Radio, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a confié que les centrales et confédérations syndicales avaient l’impression d’avoir en face d’eux, un président « prudent » parfois « embarrassé ».
« On a vu un chef d’Eta embarrassé, un peu prudent », constate Noël Chadaré.
Pour lui la crise exogène avec le conflit Ukraine-Russie en est pour quelque chose.
« Le chef de l’Etat a exprimé des inquiétudes avec cette guerre en Ukraine. On ne sait pas demain combien va coûter le gasoil. Il dit qu’on va attendre, peut-être, en novembre en espérant qu’on va traverser l’orage », a déclaré le syndicaliste.
Mais crise en Ukraine ou pas, le Sg de la Cosi-Bénin fait savoir que les travailleurs s’attendaient à beaucoup plus après cette rencontre.
« Les travailleurs, ils attendaient qu’on dise à partir de tel mois, vous aurez une telle augmentation », souligne-t-il sur la question de la revalorisation des salaires « Au niveau du Smig, ce n’est pas encore ça ».
Sentiment de déception, dira-t-on.
Manassé AGBOSSAGA