Bureau politique du parti Les Démocrates : Avec Guy Mitokpè, Claude Djankaki, mais sans Nourou-Dine Saka Saley et Nadine Okoumassoun

Le parti Les Démocrates a procédé au renouvellement de son organe dirigeant à l’issue de son 1er congrès ordinaire tenu le samedi 14 et dimanche 15 octobre 2023 dans la ville de Parakou.  Désormais présidé par Boni Yayi, la coordination nationale compte plusieurs membres.

Le parti Les Démocrates a procédé au renouvellement de son organe dirigeant à l’issue de son 1er congrès ordinaire tenu le samedi 14 et le dimanche 15 octobre 2023 dans la ville de Parakou.  Désormais présidé par Boni Yayi, la coordination nationale compte plusieurs membres.

Parmi ces derniers, on peut noter Guy Dossou Mitokpè ou encore Claude Djankaki. L’ancien secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir est promu chargé de communication. Quant à Claude Djankaki, il est promu Conseiller Politique.

En revanche, Kpakpato Medias note deux absences de taille. Il s’agit notamment de l’opposant ‘‘tchigan’’ Nourou-Dine Saka Saley et de l’audacieuse Nadine Okoumassoun.

S’agit-il d’une décision personnelle de ces derniers de ne pas intégrer la coordination nationale du parti Les Démocrates ?

Pour rappel, Guy Dossou Mitokpè, Claude Djankaki, Nadine Okoumassoun et Nourou Dine Saka Saley étaient, pour des raisons inexpliqués à ce jour, absents sur liste du parti aux législatives de janvier 2023 après le repêchage de la Cour constitutionnelle.

Manassé AGBOSSAGA  

Attaques terroristes, cybercriminalité, crise entre les producteurs et le gouvernement : l’analyse de Saka Saley

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Attaques terroristes et nécessité d’une humilité dans la communication publique officielle

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Lorsque le porte-parole du Gouvernement présente la situation comme sous contrôle, cela ne ramènera pas les vies qui ont été violemment et de manière inhumaine arrachées, cela ne ramènera pas le bonheur et la joie dans les familles. Mais au contraire, cela pourrait être considéré comme un défi par les odieux auteurs de la barbarie, voire une invitation quasiment à défier en retour le gouvernement par de nouvelles attaques.

Aucune nation aussi puissante et forte soit elle, n’a le terrorisme sous contrôle.

Le gouvernement, et surtout la sécurité des populations dont elle a la charge, gagneraient beaucoup plus à ce que la communication soit moins prétentieuse et moins « de bureau », mais plus axée sur la solidarité de la nation, sur la prise en compte et le respect de la détresse et du désarroi des familles éplorées et impactées.

Il s’agit de vies humaines cruellement arrachées et de familles traumatisées, pas de course aux félicitations de ses supérieurs.

Cybercriminalité

On peut encore se consoler que la cybercriminalité dans notre pays n’ait pas encore atteint des records qui déstabilisent les économies. C’est le fait de petites frappes, de petits escrocs qui le font pour des raisons alimentaires malheureusement, ou pour les plus importants pour des raisons de fanfaronnade dans les bars et maquis de la place.

Mais par contre, l’économie des familles des personnes et des ménages est dangereusement impactée parce qu’aujourd’hui pour 5000 francs extorqués à une personne, un drame familial survient. Les cas sont d’actualité et chacun de nous a déjà été ou failli être victime de ces procédés parfois drôles tellement ils sont ridicules.

Il ne faut donc pas avoir d’état d’âme dans le découragement de la cybercriminalité.

Il faille tout autant avoir une réponse et une riposte contextualisées et adéquates, qui vont d’abord des mesures et des politiques liées à l’occupation saine et fructueuse de la couche juvénile (pour réduire l’explosion de la web prostitution toute aussi nocive et même connexe à la cybercriminalité par les actes de sextorsion), mais aussi à la sensibilisation des plus jeunes qui peut aller jusqu’à des visites de prison pour leur montrer la finalité de leurs petits larcins.

Les mesures de riposte, au-delà de l’impératif de la sensibilisation pédagogique, doivent également aller au niveau de la gestion politique de la cybercriminalité avant que cela ne devienne un fléau et un phénomène de haute délinquance économique. Ces mesures doivent impérativement cumuler des actions liées au système numérique et au système financier tel que nous le connaissons localement.

La cybercriminalité est très peu bancarisée, donc repose et utilise les moyens et procédés financiers et numériques locaux.

Crise entre les producteurs et le gouvernement.

Je réitère ici mon opinion exprimée lors de l’émission de Vital Panou Page Perso (vidéo en commentaire) que la solution dans cette crise repose exclusivement sur la « seule » volonté du Président de la République qui cumule également avec cette fonction institutionnelle, la casquette de monopole dans la filière coton surtout qui est menacée..et menace incidemment d’impacter le PIB et donc l’économie de la nation.

Seul l’humanisme dans la gestion de cette crise peut être une solution.

Monsieur le Président, on ne peut et ne doit pas mourir par suicide du fait de travailler pour produire du coton ou du soja.

On ne peut et ne doit pas non plus en perdre sa liberté, sa dignité et sa famille.

Aucun sacrifice financier (encore que..) ou d’ego ne sera de trop pour redonner confiance aux producteurs, et surtout arrêter les suicides et les exils liés à la production du coton ou du soja dans notre pays.

Notre économie, notre vivre ensemble et surtout l’humain en dépendent.

« Je pense..donc je gêne »…..Nouvelle traduction du Cogito ergo sum ?

#NDSS

#TCHIGAN

Législatives 2023 au Bénin : Le précieux conseil de Saka Saley à Houndété et aux candidats du parti Les Démocrates

Absent sur la ligne de départ, Nourou Dine Saka Saley s’est adressé aux leaders et aux 218 candidats qui représenteront les couleurs de son parti Les Démocrates pour les législatives de 2023. Loin de la polémique et des mécontentements suite à son absence sur la liste ou celles d’autres leaders beaucoup plus connus, il a préféré insister sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège de la « surmédiatisation des absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents ».

Absent sur la ligne de départ, Nourou Dine Saka Saley s’est adressé aux leaders et aux 218 candidats qui représenteront les couleurs de son parti Les Démocrates pour les législatives de 2023. Loin de la polémique et des mécontentements suite à son absence sur la liste ou celles d’autres leaders beaucoup plus connus, il a préféré insister sur la nécessité de ne pas tomber dans le piège de la « surmédiatisation des absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents ».

Pour lui, il faut impérativement éviter cette erreur politique pour ne pas « dévaloriser les candidats et rendre les absents déterminants et cruciaux dans le sort des candidats désignés ».

« C’est une trop grande, injuste et illusoire responsabilité à faire porter aux absents », prévient celui qui se fait appeler ‘‘l’opposant tchigan’’.

Engagé pour le sacre de sa formation politique au soir du 08 janvier 2023, Nourou Dine Saka Saley interpelle les leaders et les 218 candidats du parti d’opposition Les Démocrates.

« Il faut que les dirigeants et les 218 candidats se rendent plus visibles et plus légitimes à mériter cette lourde mission », recommande-t-il, ajoutant que « Personne mieux qu’eux- mêmes ne peut et ne doit le faire ».

Pour lui,  « ils sont les ‘‘élus’’  présentés au suffrage des populations en mal et en soif de s’exprimer après des années de privation de ce droit ».

La balle est à présent dans le camp de Houndété et des 217 candidats dont certains sont inconnus au bataillon.

Manassé AGBOSSAGA

« Non, je n’ai pas été l’objet d’un deal », Saka Saley clarifie (Opinion)

Même si les événements et les rumeurs me baptisent en personne avec laquelle on ne marchande pas ses convictions et donc pas manipulable.

Non, je n’ai pas été l’objet d’un deal…

Même si les événements et les rumeurs me baptisent en personne avec laquelle on ne marchande pas ses convictions et donc pas manipulable.

Même si les rumeurs me placent en opposant qu’on ne peut associer à des compromissions, donc préférable de tenir à distance.

Tout ce que je prends comme un compliment et une reconnaissance de ma fermeté de conviction et de personnalité politique engagée, parce qu’il est préférable d’être transparent et identifiable pour ses principes publics.

Mon nom n’a pas été retiré d’une quelconque liste, parce que n’ayant jamais figuré sur une autre liste que celle de la Commission de candidature jusqu’à la date du 2 Novembre 2022, avant le dépôt à la Cena, et qui m’avait honorablement désigné pour conduire les soldats LD dans la 16e circonscription.

C’est inscrit et gravé dans l’histoire, n’en déplaise aux manœuvres et mesquineries.

Des rumeurs de régionalisme et de règlement de compte ont circulé avec des supports audio. Nous n’allons pas nous voiler la face..Comptez sur moi pour cela.

Mais le moment est à la célébration de cette population qui croit en notre parti, et qui a eu ses nerfs et emotions mis à rude épreuve, mais ne nous a pas lâchés en vol

Le moment est à la gratitude aux dirigeants qui ont fait des choix que nous supposons bons et sains pour le parti.

Il ne faut cependant pas surmédiatiser les absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents, au double risque de dévaloriser les candidats et rendre les absents déterminants et cruciaux dans le sort des candidats désignés. C’est une trop grande, injuste et illusoire responsabilité à faire porter aux absents.

Il faut que les dirigeants et les 218 candidats se rendent plus visibles et plus légitimes à mériter cette lourde mission.

Personne mieux qu’eux mêmes ne peut et ne doit le faire. Ils sont les « élus » présentés au suffrage des populations en mal et en soif de s’exprimer après des années de privation de ce droit.

En attendant…218 personnes ne peuvent être moins présents et présentés que 3, 10 ou même 50 absents.

On n’est pas obligé de vous aimer, mais on doit vous respecter pour vos principes et personnalité.

À bientôt…

 Nourou Dine Saka Saley

Ruse politique Chez Les Démocrates : Saka Saley subtilement retiré de la liste de candidature ?

Quitus fiscal : C’est peut-être la partie émergée de l’iceberg chez Les Démocrates. Alors que le parti court derrière les quitus fiscaux de plusieurs candidats manquant au dossier de candidature déposé à la Céna, une crise interne minerait la formation politique.

Quitus fiscal : C’est peut-être la partie émergée de l’iceberg chez Les Démocrates. Alors que le parti court derrière les quitus fiscaux de plusieurs candidats manquant au dossier de candidature déposé à la Céna, une crise interne minerait la formation politique.

En effet, dans un audio qui circule abondamment depuis quelques jours, et fortement condamné dans plusieurs fora pour ses relents régionalistes, une militante indexe avec courroux Nahum (Coordonnateur de la 16eme circonscription) et Éric Houndete (le Président du parti politique). Comme dans un jeu de récitation où on l’entend répéter des mots que lui soufflaient plusieurs autres personnes, celle qui se réclamait de l’ex  Renaissance du Bénin a plaidé pour un autre candidat, anciennement membre de la RB, qui serait placé en quatrième position.

Alternant le français et la langue fon et d’un ton menaçant, elle dénonce le positionnement de Nourou-Dine Saka Saley comme candidat premier titulaire dans la 16e circonscription électorale.

Mais, dans la foulée, plusieurs militants l’ont rapidement recadré.

Les commentaires forts de désapprobation dans un forum populaire appelé « Tonounkoun » notamment de figures de proue connues comme Remy Gnambakpo, Reine Chabi Gnankpé, le grogneur Bokossa ont appelé à décourager cette attitude qui s’apparente au régionalisme contre le choix fait par la Commission de candidature.

Et pendant que ces derniers saluaient le choix de NDSS comme tête de liste, dame rumeur évoque un ‘‘jonlikouis’’. Comme si on était à la vielle époque, le nom de celui qui se fait appeler affectueusement ‘‘opposant tchigan’’ aurait été subtilement retiré à la dernière minute.

Et le jeu de cache-cache des dirigeants du parti sur la publication de la liste du parti Les Démocrates donne matière à prendre au sérieux l’information. Car contrairement au parti FcBe ou encore le Bloc Républicain, la liste des candidats du parti Les Démocrates aux législatives du 08 janvier 2023 reste un véritable mystère.

Mais puisque tout finit par se savoir au 229, le temps révèlera qui ou ceux qui ont rusé avec NDSS.

La Rédaction

Suspension des peines : Saka Saley s’étonne du silence des magistrats et dénonce, « c’est une manière d’assommer et de détruire le pouvoir des juges »

Dans un parlement monocolore, composé uniquement des Députés de la mouvance présidentielle, la loi portant modification du code de procédure pénale au Bénin, est passée comme une lettre à la poste, le mardi 04 octobre dernier à Porto-Novvo. Si avant l’adoption de ladite loi, Nourou-Dine Saka Saley avait invité les Béninois, curieux de connaître sa position sur le sujet,  à se « surprendre de son silence », en laissant les « initiateurs, et leur prolongement de Porto novo qui doivent l’adopter, nous abreuver de leur grande âme humanitaire », l’opposant est finalement sorti de son mutisme.

Dans un parlement monocolore, composé uniquement des Députés de la mouvance présidentielle, la loi portant modification du code de procédure pénale au Bénin, est passée comme une lettre à la poste, le mardi 04 octobre dernier à Porto-Novvo. Si avant l’adoption de ladite loi, Nourou-Dine Saka Saley avait invité les Béninois, curieux de connaître sa position sur le sujet,  à se « surprendre de son silence », en laissant les « initiateurs, et leur prolongement de Porto novo qui doivent l’adopter, nous abreuver de leur grande âme humanitaire », l’opposant est finalement sorti de son mutisme.

Dans une analyse limpide comme l’eau de roche dont lui seul a le secret, le juriste a relevé les insuffisances de ladite loi.

Silence étonnant des magistrats

Pour le juriste, cette loi détruit le pouvoir des juges. Et là-dessus, Nourou-Dine Saka Saley s’étonne du silence des magistrats.

« … s’il faut pousser la réflexion un peu plus loin, je vais m’étonner du silence des magistrats dont les pouvoirs propres sont en train d’être rognés et réduits à chaque fois… C’est une manière d’assommer et de détruire le pouvoir des juges », s’insurge le juriste.

De l’avis de Nourou-Dine Saka Saley,  il aurait été tout simplement « plus intelligent, plus pratique et même plus juste et plus respectueux de l’indépendance de la justice de renforcer les pouvoirs » du juge des libertés et de la détention « quant à l’appréciation des conditions de détention et des possibilités de suspension des peines ».

« Si on veut décider de suspendre des peines, on peut confier ce travail aux juges », soutient l’opposant.

Une loi qui « personnifie » et « politise » la détention carcérale au Bénin, selon Nourou-Dine Saka Saley

Nourou-Dine Saka Saley dénonce ensuite la personnification et la politisation de la détention carcérale des personnes avec l’adoption de la loi modificative portant code de procédure pénale en République du Bénin.

« moi, ça me pose un problème à ce niveau, qu’on subjectivise, qu’on politise et qu’on personnifie la question de la liberté des personnes et la question surtout de la détention carcérale des personnes », dénonce t-il.

Et de s’interroger : « pourquoi, c’est toujours au seul président de la République qui dispose déjà de la grâce présidentielle, ce que moi je trouve déjà être une entorse au principe de la séparation des pouvoirs, pourquoi c’est au seul président de la République qui est déjà un peu trop renforcé au sein du Conseil supérieur de la magistrature, qui est devenu beaucoup plus politique qu’administratif que judiciaire, pourquoi c’est toujours au seul président que revient, le suprême pouvoir de décider de la libération ou de la ‘’condamnation’’ des personnes ? Pourquoi le confier à une personne politique ? Pourquoi, c’est  au président de la République qui est chef de l’exécutif et qui doit garantir les lois et les libertés dans notre pays de décider de la possibilité de libérer quelqu’un ? Pourquoi dans un système de séparation strict des pouvoirs, pourquoi donner la possibilité à un président de la République, personnalité politique de décider de la possibilité d’une personne de sortir de prison, de suspendre une peine ?».

Les questions posées, le Juriste appuie là ou ça fait mal et insiste sur le fait que   l’appréciation de la suspension des peines reste en dernier ressort celle du président de la République  », même si « l’analyse de la demande ressort d’une instance ».

Le ‘‘jeune au cheveu blanc’’ doté d’une sagesse d’un vieillard prévient alors que cette loi ouvre la voie à tous les dangers avec un chef d’Etat qui peut décider, à lui seul, de la libération de ses proches ou amis.

« Une fuite en avant  »

Mais si pour beaucoup d’observateurs, cette loi serait une astuce du pouvoir pour libérer Joël Aïvo, Réckya Madougou ou d’autres détenus politiques, le militant du parti Les Démocrates y voit un faux-fuyant. Pour Nourou-Dine Saka Saley, cette stratégie ou cette option serait en réalité « une fuite en avant ».

Il invite le pouvoir de la rupture à assumer sa « responsabilité   pleine et entière dans le caractère abusif des détentions ».

« S’il faut penser immédiatement aux détenus politiques, c’est une fuite en avant. C’est une espèce de lâcheté. Il vaut mieux plutôt que le pouvoir reconnaisse sa responsabilité pleine et entière dans le caractère abusif des détentions.

Donc, s’il faut en arriver à renforcer les pouvoirs du chef de l’Etat dans le sens d’un traitement subjectif des peines, puisque la plupart de ceux qui sont là aujourd’hui, c’est des détenus qui n’ont pas été condamnés, ils n’ont pas été jugés. Pour moi, ils ont été arbitrairement et abusivement détenus ».

Qui pour démonter les arguments de l’opposant tchigan ? Surtout par monsieur 0,35 % de la présidentielle de ….

Manassé AGBOSSAGA

Dossier menace de mort, harcèlement et diffamation contre Nourou-Dine Saka Saley : Lourde peine requise contre les prévenus

Nouvel épisode du dossier « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre Nourou Dine Saka Saley.  Le Procureur de la République a requis ce mercredi 19 octobre 2022, contre les prévenus une peine de prison et une amende financière.

Nouvel épisode du dossier « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre Nourou Dine Saka Saley.  Le Procureur de la République a requis ce mercredi 19 octobre 2022, contre les prévenus une peine de prison et une amende financière.

Le Procureur de la République près le tribunal de Cotonou a requis, contre les promoteurs des organes incriminés, des peines de prison de 12 à 18 mois, des peines d’amende et des dommages-intérêts  de 80 millions, et la publication de la condamnation dans la presse nationale.  C’était en présence du principal plaignant Nourou-Dine Saka Saley, accompagné de ses deux avocats Me Balle, ex Bâtonnier et Me Josette Atadé-Topanou.

Le verdict est attendu pour le mois de décembre.

M.A

Loi de suspension des peines, sortie médiatique du Porte-parole du Gouvernement: Nourou-Dine Saka Saley ironise et révèle pourquoi il ne répond jamais à Wilfried Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

En Conseil des ministres du mercredi 21 septembre 2022, le Gouvernement a annoncé la transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant modification et complément de la loi n°2018-14 du 18 mai 2018 portant code de procédure pénale en République du Bénin.

« La réforme proposée vise à conférer au Président de la République, après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, le pouvoir d’ordonner la suspension de l’exécution de la peine lorsque celle-ci est justifiée pour des raisons sociales et humanitaires », explique le communiqué du Conseil des ministres.

Mais pour beaucoup d’observateurs, cette loi ouvre la voie à une immixtion du Chef de l’Etat dans une procédure judiciaire.

Au cours d’une sortie médiatique, le porte-parole du Gouvernement a réagi à cette critique.

Face aux professionnels des médias, Wilfried Houngbédji a réfuté cette accusation.

« Il n’y a aucune immixtion du Chef de l’État dans une procédure judiciaire. Il n’apparaît nulle part une telle chose. Je voudrais faire observer que ce projet de loi n’indique nulle part que le Chef de l’État interviendrait dans une procédure judiciaire. L’intervention du Chef de l’État projetée vient beaucoup plus en aval, c’est-à-dire que la justice a fini de faire son travail. Et puis dans le contexte actuel de séparation des pouvoirs, le Chef de l’État a déjà des prérogatives qui lui permettent de mettre fin à l’exécution d’une décision de justice. Quand vous graciez quelqu’un qui a été condamné par les tribunaux, vous mettez fin à l’exécution de sa peine. Quand l’Assemblée nationale vote une loi d’amnistie que le Chef de l’État promulgue pour permettre à des justiciables de bénéficier de cette mesure d’amnistie, la loi a pour effet d’effacer l’infraction et de mettre fin aux poursuites ou aux peines qui sont en cours d’exécution, selon le cas. Donc, ce sont déjà des mécanismes que notre système démocratique, comme partout ailleurs, a prévu en fonction des impératifs qui se présentent à l’autorité. Lorsque chaque année, le Chef de l’État signe un décret pour accorder la grâce à des citoyens justiciables qui ont été condamnés et dont les peines sont en cours d’exécution, personne ne trouve que c’est une intrusion dans le domaine judiciaire et donc ce qui se fait maintenant à travers ce projet de loi, c’est de compléter ce dispositif qui existe et qui, encore une fois, ne donne pas le droit au Chef de l’État d’interférer dans les procédures judiciaires. Non. Les procédures judiciaires auront été déjà conduites à leur terme, les sanctions ont été prononcées et ce mécanisme va permettre d’interrompre le cours normal de l’exécution d’une décision pour les raisons qu’on a évoquées, en l’occurrence d’ordre éminemment social et humanitaire. Cette intervention n’a pour effet que de suspendre l’exécution de la peine…», a-t-il déclaré.

Loi de suspension des peines : Nourou-Dine Saka Saley ironise suite à une question des jeunes sur la sortie de Wilfried Leandre Houngbédji

Jusque là silencieux sur le sujet, Nourou-Dine Sake est sorti de son mutisme. Interpelé par des jeunes suite à la sortie du Porte-parole du Gouvernement, le juriste s’est prononcé sur cette loi, violant au passage l’une de ses promesses. Celle de ne jamais répondre à Wilfried Léandre Houngbédji.

« Vous aurez remarqué que je ne réagis jamais sur les propos de Wilfried Léandre et je ne le ferai jamais quelque soit ce qu’il pourrait dire, et Dieu sait qu’il dit beaucoup de choses qui soulèvent le cœur », fait il remarquer, avant d’expliquer « La première raison est que je considère qu’il est payé pour un travail qu’il doit faire, y compris peut-être en tuant sa conviction profonde, sauf à refuser d’exécuter sa mission contractuelle. Il n’est donc pas l’auteur des décisions qu’il porte à la connaissance du public et défend.  Mais, plus important et capital pour moi, j’ai une dette humaine et morale à son égard qui en a fait plus qu’un frère et qui remonte au décès de mon père en 2005. C’est grâce à lui, et un autre de ses confrères, que j’ai vécu les derniers moments de vie sur terre de mon père ».

Après cette clarification, Nourou-Dine Saka Saley opte pour le silence sur la Loi de suspension des peines, annoncée en Conseil des ministres du 21 septembre.

« Maintenant sur le sujet de cette fameuse proposition de loi, il est mieux de se surprendre de mon silence sur ces sujets que de mes opinions.  Le silence parle plus fort », a réagi le jeune opposant, avant d’ironiser « Laissons donc les initiateurs, et leur prolongement de Porto novo qui doivent l’adopter, nous abreuver de leur grande âme humanitaire ».

La force de la parole …

M.A

Saka Saley : « Notre environnement politique est partagé entre ceux qui savent avoir tous les droits et ceux qui sont contraints à subir les tracasseries »

C’est ‘‘l’opposant tchigan’’ qui le dit. Réagissant à la fusion de l’Union progressiste et du Parti du renouveau démocratique à moins de 5 mois des législatives de janvier 2023, Nourou Dine Saka Saley a fait remarquer que l’environnement politique à l’ère de la rupture est marqué par deux catégories.

C’est ‘‘l’opposant tchigan’’ qui le dit. Réagissant à la fusion de l’Union progressiste et du Parti du renouveau démocratique à moins de 5 mois des législatives de janvier 2023, Nourou Dine Saka Saley a fait remarquer que l’environnement politique à l’ère de la rupture est marqué par deux catégories.

Il a, dans un premier temps, évoqué une première catégorie comportant les acteurs qui « savent avoir tous les droits » et une seconde subissant « les tracasseries » et « diabolisations politiques ».

« Notre environnement politique est partagé, d’une part, entre ceux qui savent avoir tous les droits et, d’autre part, ceux qui sont contraints à subir les tracasseries et diabolisations  politiques », a-t-il fait remarquer.

Il a logé les responsables de l’Union progressiste le renouveau dans cette première catégorie, soutenant que ces derniers ne se seraient pas aventurés à créer un nouveau parti à quelques mois des législatives de janvier, s’ils n’avaient pas la garantie qu’ils obtiendraient sans anicroche la reconnaissance officielle du côté du ministre du ministre de l’Intérieur, lui-même, membre du parti.

« Seul un parti qui sait avoir tous les droits, peut se risquer aujourd’hui dans un projet de transformation qui puisse amener à faire intervenir une sollicitation au ministère de l‘intérieur », a déclaré celui qu’on appelle affectueusement NDSS.

Quant à la seconde catégorie, l’opposant a cité son parti ‘‘Les Démocrates’’, qui selon ses mots, a subi toutes les tracasseries et humiliations avant d’obtenir son récépissé.

NDSS, dira pour finir, que c’est une autre preuve qu’il n’y a jamais eu de reforme du système partisan au Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Assignés par Saka Saley pour menaces de mort, diffamation, …: Les prévenus et leurs avocats driblent la justice

 Les adversaires de  Nourou-Dine Saka Saley ont ‘‘fraya’’. Appelés à se présenter au tribunal de Cotonou ce mercredi 18 mai 2022 dans l’affaire dite     « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre l’opposant et membre du parti ‘‘Les Démocrates’’,  les prévenus  ont totalement brillé par leur absence.

 Les adversaires de  Nourou-Dine Saka Saley ont ‘‘fraya’’. Appelés à se présenter au tribunal de Cotonou ce mercredi 18 mai 2022 dans l’affaire dite     « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre l’opposant et membre du parti ‘‘Les Démocrates’’,  les prévenus  ont totalement brillé par leur absence.

Pas de traces des personnes poursuivies par Nourou Dine Saka pour    « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » ce mercredi 18 mai au tribunal de Cotonou.

A l’ouverture de l’audience, « G.K », « A.T », et « M.F.G » et consorts ont brillé par leur absence.  Idem pour leurs avocats.

Pourtant,   les actes d’huissier attestent que les prévenus  ont été régulièrement et suffisamment préalablement saisis.

Et si cette absence sans justification des prévenus n’a pas empêché l’ouverture de l’audience, elle  suscite toutefois une  interrogation : mépris de la justice ?

Manassé AGBOSSAGA