Union Progressiste le Renouveau : Saka Saley démontre « l’illégalité » de ce nouveau parti et invite les citoyens à saisir la justice

À moins de 5 mois des législatives de janvier 2023, l’Union progressiste (UP) et le Parti du renouveau démocratique (PRD), tous deux, de la mouvance présidentielle ont fusionné. Le congrès de fusion tenu le dimanche 21 août 2022 à Porto-Novo a donné naissance à l’Union Progressiste le Renouveau avec pour logo ‘’L’arc-en-ciel », signe distinctif du PRD, à la cime du baobab de l’UP et pour slogan « Tchoco-Tchoco, Maintenons le Cap ».  Et justement, c’est à ce niveau que résiderait « l’illégalité » de ce nouveau parti, selon Nourou-Dine Saka Saley.

À moins de 5 mois des législatives de janvier 2023, l’Union progressiste (UP) et le Parti du renouveau démocratique (PRD), tous deux, de la mouvance présidentielle ont fusionné. Le congrès de fusion tenu le dimanche 21 août 2022 à Porto-Novo a donné naissance à l’Union Progressiste le Renouveau avec pour logo ‘’L’arc-en-ciel », signe distinctif du PRD, à la cime du baobab de l’UP et pour slogan « Tchoco-Tchoco, Maintenons le Cap ».

 Et justement, c’est à ce niveau que résiderait « l’illégalité » de ce nouveau parti, selon Nourou-Dine Saka Saley.

Le juriste de formation s’appuie à cet effet sur la loi N°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin.

Citant l’article 15 qui stipule, « aucun parti politique, nouvellement créé ou né de la scission d’un parti existant, ne peut choisir une dénomination, un ensemble, un logo, un sigle ou un slogan qui coïncide avec ceux d’un parti déjà enregistré au ministère chargé de l’Intérieur ou qui est susceptible d’engendrer la confusion dans l’esprit de ses électeurs », Nourou Dine Saley conclut que cette disposition de la loi électorale est en train d’être violée.

Union Progressiste le Renouveau : Saka Saley démontre « l’illégalité » de ce nouveau parti
Le logo du parti Union progressiste le renouveau

« Quand vous regardez le logo ou la dénomination, est ce que ça ne rappelle pas quelque chose qui a déjà existé ? Le logo rappelle quelque chose qui a déjà existé. Est-ce que nous sommes face à un détournement de la loi, à une alliance bien qu’interdite par le code électoral », ajoute-t-il, rappelant que le parti ‘’Les Démocrates’’ a rencontré des difficultés au ministère de l’Intérieur pour une interprétation de son logo.

Le congrès précipité ?

 Dans son développement fait la veille du congrès de fusion, Nourou Dine Saley a fait le parallèle entre la remise de chèques aux partis politiques représentatifs par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), lundi  07 août 2022 et le congrès tenu le dimanche 21 août à Porto-Novo.

Il rappelle que l’Union progressiste a reçu son chèque à cette date puisque faisant partie des trois formations politiques éligibles au financement public au titre de l’année 2022. Ce qui n’est pas le cas du PRD, a-t-il, précisé.

Et de s’interroger : «… Des chèques ont été distribués avant le projet d’union entre ces deux partis. Un des partis qui va convoler en juste noce a reçu un chèque… la question que je me pose, puisque l’autre parti n’en avait pas le droit, est ce que le timing du paiement de ces chèques a été précipité de manière à ce que le parti qui va convoler en juste noce bénéficie de ce financement public avant de convoler en juste noce ? ».

Nourou-Dine Saley poursuit et explique que « si l’union avait été faite avant que les chèques ne soient délivrés, le parti qui naitrait de ce regroupement n’aurait pas droit à ce financement public des partis politiques ».

« C’est pour moi une suspicion assez forte d’un détournement de la loi sur le financement des partis pour donner le bénéfice d’un financement à un parti qui n’en avait pas droit », souligne-t-il.

Face à un parti Union progressiste le renouveau qu’il juge illégal et une violation supposée de la loi sur le financement public des partis, l’opposant et membre du parti ‘’Les Démocrates’’ invite les Citoyens, peu importe, leur couleur politique, à saisir la justice.

« Face à cela, tout citoyen béninois soucieux d’égalité et d’équité devrait porter cette union devant n’importe quel tribunal pour en constater l’illégalité et la violation non seulement de l’article 15 de la loi sur les partis politiques et la loi sur le financement public de partis politiques », lance NDSS.

Les uns et les autres sont donc interpellés.

Manassé AGBOSSAGA

 

UDBN : Une « miraculeuse résurrection » qui confirme qu’il « n’y a jamais eu de reforme du système partisan », selon Nourou-Dine Saka Saley

L’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a officiellement suspendu, le 17 août dernier, son accord politique avec le Bloc républicain (BR). Dans la foulée, le parti au cheval cabré s’est dit étonné puisque soutenant que l’UDBN a été absorbé au BR et ne saurait existé.

L’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a officiellement suspendu, le 17 août dernier, son accord politique avec le Bloc républicain (BR). Dans la foulée, le parti au cheval cabré s’est dit étonné, puisque soutenant que l’UDBN a été absorbé au BR et ne saurait existé.

Le ministère de l’intérieur s’est invité dans le débat et a finalement confirmé l’existence du parti UDBN.

Réagissant à cette actualité, de façon voilée, Nourou-Dine Saka Saley a qualifié l’existence de l’UDBN malgré son accord avec le BR de « miraculeuse résurrection ».

Et pour l’opposant, membre du parti ‘‘Les Démocrates’’, cette « miraculeuse résurrection » confirme que la rupture a vendu du faux en matière de reforme du système.

Pour lui, il s’agissait en réalité des plans « qui ont été méticuleusement et savamment orchestrés et mis en place pour exclure l’opposition  ou tout regroupement politique qui ne soit pas dans le sens des aspirations du pouvoir ».

« Si vous en doutez encore, il suffit juste de jeter un coup d’œil du côté de l’Union qui avait préalablement été faite entre deux partis de la mouvance présidentielle. Curieusement un de ces partis se réveille miraculeusement pour revendiquer son existence alors que si on doit appliquer les textes de leur charte des partis politiques, ce parti ne devrait plus exister.

Donc cette miraculeuse résurrection appelle à s’interroger et confirme ce que j’avais dit, qu’il n’y avait pas de reforme politique au Bénin encore moins celle qui nous sont présentées comme telles », a déclaré l’opposant.

Mais dans un comportement de ‘’kpakpatoya stylé’’ l’opposant dira que ce n’est pas son problème, puisque il ne lui revient de « s’intéresser encore  moins d’opiner techniquement sur la cuisine interne à des partis de la mouvance ».

Manassé AGBOSSAGA

Rosine Vieyra Soglo,  »la championne »: Nourou-Dine Saka Saley cite trois ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’

Alors que la statue de l’Amazone est au cœur de tous les débats sur la toile, Nourou-Saka Saley a choisi ce moment pour rendre hommage à certaines femmes du Bénin. L’‘‘opposant tchigan’’, comme il se fait appeler,   cite  Reckya Madougou, Biba Dafia Ouassagari, Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo. Pour lui, ces femmes sont des ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’. Lire son point de vue.

Alors que la statue de l’Amazone est au cœur de tous les débats sur la toile, Nourou-Dine Saka Saley a choisi ce moment pour rendre hommage à certaines femmes du Bénin. L’‘‘opposant tchigan’’, comme il se fait appeler,   cite  Reckya Madougou, Biba Dafia Ouassagari, Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo. Pour lui, ces femmes sont des ‘‘Amazones contemporaines du Bénin’’. Lire son point de vue.

Nos Amazones contemporaines du Bénin…

Je citerais sans hésitation aucune, après ma feue mère (comme pour la mère de tous) Pego Issa Azaratou (RIP):

Mme Reckya Madougou, qui est pour moi l’incarnation du courage le plus téméraire face à l’adversité et l’injustice politiques et institutionnelles.

Tes bourreaux, chère sœur, même après 100 ans de règne que je leur souhaite du fond du cœur, ne pourront jamais recevoir les éloges et la reconnaissance du mérite dont je suis témoin chaque jour qui passe.

À ton jeune âge, très peu d’entre eux ont ton parcours et accomplissement.

Mme Biba Dafia Ouassagari, dont le parcours administratif et politique, et surtout la fidélité, restent encore inégalés par la majorité de la gente masculine en politique. J’ai cette chance d’être ton fils, et je bénis chaque jour supplémentaire que Dieu te donnera.

Feue Mme Rosine Vieyra Épouse Soglo, qui restera pour moi la championne, toutes catégories confondues, du courage d’engagement politique. Jusqu’au dernier souffle, votre cécité en a même été oubliée tellement votre voix couvrait tout type de handicap. Les deux fois où elle s’est posée sur moi, malgré mes cheveux grisonnants, j’en ressens encore les frissons.

Bien des fois, mal acceptées parce qu’audacieuses, villipendées parce que non soumises, je garde de vous l’image, et surtout l’exemple, chacune dans son sillon, de l’engagement public dont je rêve personnellement.

Beaucoup de statues devront encore être érigées Insh Allah..et ce ne sera que justice en temps opportun.

Des amazones béninoises, nous avons le luxe d’en avoir et d’en côtoyer. Pourvu que nous en ayions conscience.

Pardonnez-moi et citez-en si j’en ai oubliées, après votre mère à chacune et chacun….

#NDSS

#TCHIGAN

Bénin-Politique : Nourou-Dine Saka Saley parle des législatives de 2023 et fait une grande annonce

Nourou-Dine Saka Saley,  membre fondateur  du parti d’opposition Les Démocrates se prononce sur les législatives de 2023. Dans un entretien accordé au journal Matin Libre, l’ancien conseiller du ministre d’Etat Bio Tchané donne la position de son parti sur le scrutin et en profite pour faire une grande annonce. « Je ne serai pas candidat », confie t-il. La raison ? La réponse dans l’entretien.

Nourou-Dine Saka Saley,  membre fondateur  du parti d’opposition Les Démocrates se prononce sur les législatives de 2023. Dans un entretien accordé au journal Matin Libre, l’ancien conseiller du ministre d’Etat Bio Tchané donne la position de son parti sur le scrutin et en profite pour faire une grande annonce. « Je ne serai pas candidat », confie t-il. La raison ? La réponse dans l’entretien.

Saka Saley, le gouvernement promet que les élections législatives de 2023 seront un grand moment de fête. Est-ce que cela vous rassure en tant qu’opposant ?

Je rajouterais à votre phrase « promet une fois de plus « .  Si vous avez une bonne mémoire, le Président Talon en avait quasiment fait une promesse d’Etat lors de sa tournée dite de réédition avant la présidentielle, et s’était même donné le privilège de majesté de citer nommément mon parti Les Démocrates en assurant que nous serions « enfin » légalement reconnus et participerions à la Présidentielle de 2021. Je vous rappelle également qu’aujourd’hui des vies perdues, des personnes en prison, des personnes en fuite et en exil, des familles disloquées, sont la conséquence, pour l’opposition et même des innocentes populations, dans le sillage de cette annonce. Mon parti est celui qui paye le plus lourd tribut pour avoir parié sur la réalité d’une atmosphère démocratique. Faut-il humainement considérer cette promesse, une fois encore tenue? Cela sonne plutôt pour moi, à minima, comme une invitation à l’amnésie, de la mauvaise foi, voire un mépris à l’égard des drames récents et irréversibles. Et ce n’est pas du rôle, et encore moins de la gentillesse du gouvernement composé de nos adversaires, de nous rassurer, mais plutôt de nous respecter tout au moins, même s’ils ont le pouvoir administratif de nous malmener, l’essence du pouvoir étant par nature, pour son détenteur, d’avoir la tentation d’en abuser.

 D’aucuns pensent et ont même appelé ouvertement l’opposition à boycotter les prochaines législatives. Qu’en pensez-vous ?

Je vais vous répondre en deux volets: historique et contextuel. Historiquement, même aux temps des centaines de partis politiques au Bénin, aucun parti n’a jamais boycotté une élection dans notre pays. Chaque formation s’arrangeait à participer seule, pour celles qui en avaient la force, ou alors en alliance politique. L’ancrage communal, communautaire ou régional de chaque formation constituant un atout, et donc une motivation à aller dans une option ou dans l’autre pré citée. La seule expérience du boycott dans notre histoire politique a été celle effectuée successivement par Nicéphore Soglo et Adrien Houngbédji en 2001, en qualité de second et troisième à l’élection présidentielle. En dehors de ce seul exemple, le boycott, bien qu’étant légal et légitime, n’a jamais été utilisé par les partis politiques depuis le renouveau démocratique. Dans le cadre contextuel, je me limiterai à parler du seul cas de mon parti Les Démocrates, sans en porter la parole, en vous rappelant d’abord que les dirigeants du parti n’ont jamais parlé de boycott, mais plutôt de participation. Ensuite, je ramènerai la douloureuse actualité que la présence en prison de notre candidate Reckya Madougou, et de plusieurs leaders du parti, est la résultante de notre ferme destin et volonté de participer à l’expression et l’animation politiques par la présidentielle de 2021 par exemple, juste quelques mois après notre naissance légale. Nous sommes pleinement conscients de nos atouts et forces, et nos adversaires aussi le sont encore mieux que nous. Je doute donc que ceux dont vous parlez appelant au boycott, viennent de nos rangs. Il leur est loisible d’appliquer leur appel à leurs formations s’ils en ont. Notre parti est officiellement né dans la douleur en Décembre 2020, avec les pires difficultés expérimentées pour la création d’un parti au Bénin, au point où l’opinion s’émerveille ironiquement aujourd’hui que les nouvelles caisses dites d’opposition soient aussi facilement et rapidement légalement reconnues.

Notre parti, malgré les assauts du pouvoir, des actes de déstabilisation, et même des attaques des autres ensembles dits d’opposition, y compris ceux nés d’à peine quelques jours curieusement, est celui qui a connu quasiment zéro déstructuration. Une famille née dans la douleur est plus solide que toutes celles nées pour des intérêts ou des missions d’intérêts. Et il faut saluer cette ferme conviction des militants du parti Les Démocrates, et leur ténacité face à l’adversité et l’injustice même  institutionnalisée. Il faut préciser que nous avons zéro cadre avec des fonctions politiques ou administratives, zéro financement public de partis, et zéro facilité ou accord politico-administratif, mais par contre 100% de stigmatisation, tracasseries et diabolisation. Le parti Les Démocrates, n’a pas à prouver son rôle et son ancrage d’opposition. Il est même, curieusement et honteusement, le fonds de commerce de certains autres regroupements se réclamant trop bruyamment et inefficacement d’opposition, et qui ne sont audibles qu’en s’en prenant à notre formation politique.

 Vous vous préparez donc activement à prendre part à la prochaine joute électorale ?

Non je ne serai pas candidat, si votre question est personnalisée. Le parti est resté soudé parce que le contact n’a jamais été rompu avec les cellules de base, malgré la situation carcérale ou d’absence des coordonnateurs et dirigeants locaux, communaux et même départementaux. Et je vais me permettre un conseil à l’endroit des dirigeants du parti, en ma qualité de simple membre fondateur, au regard du lourd tribut payé par notre formation politique lors de la dernière élection. La décision de participation du parti aux élections de 2023 doit être prise et consacrée par un congrès. Le Covid-19 est heureusement et progressivement en train de sortir de nos vies, et nous pouvons revivre les grands rassemblements qui nous étaient injustement refusés, pendant que le pouvoir n’était pas soumis aux restrictions sanitaires dans ses regroupements. Un congrès aura le triple avantage de marquer la force de notre parti, de permettre à tous de se prononcer sur la décision de participation qui ne doit pas apparaître comme décidée et imposée par des membres du bureau intéressés au dit scrutin, et enfin de donner l’onction populaire et solennelle à ladite participation. Cet appel au congrès vient du petit militant que je suis. Ce petit militant, qui lors des périodes de difficultés du parti pour son Immatriculation, n’a pas hésité, accompagné de jeunes militants fortement engagés, sur fonds propres, à mener, malgré les risques humains, une tournée d’explication à l’intérieur du pays et sur les média en plusieurs langues, pour apaiser et expliquer aux militants perdus et remontés, les difficultés administratives rencontrées par le parti. Nous n’étions pas nombreux à assumer haut et fort cet engagement. Cet appel au congrès vient de ce petit militant, qui a introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour faire déclarer la mesure inique du parrainage, inapplicable, de manière à donner toutes les chances à tout citoyen, et donc notre futur(e) candidat(e) de proposer notre solution de gouvernance à nos compatriotes. Mais hélas. Notre parti doit être assis sur une légitimité populaire de ses membres pour toute décision d’envergure nationale engageant son orientation, et nous n’avons jamais eu une telle possibilité. L’exercice nous est maintenant hautement crucial, et nous y contribuerons fortement pour sa bonne tenue le cas échéant.

Saka Saley, et ce sera votre mot de fin, pourquoi ne serez-vous pas candidat alors que vous en avez eu la volonté par le passé, et sans doute le profil et les qualités non ?

Je prends votre surprise comme un petit compliment et j’y suis sensible. Merci grandement. Tout d’abord, je ne suis pas indispensable, même si vous me reconnaissez une utilité. Le parti présentera le cas échéant des profils de qualité que vous connaissez, et d’autres que vous découvrirez sûrement. Et j’encourage justement à une forte prise en compte du mérite, de la fidélité et de la jeunesse contemporaine (des deux sexes) dans un objectif de relève impérative. Ensuite, je n’avais pas prévu, même en 2018 quand j’avais annoncé vouloir être candidat dans la 16e circonscription, être candidat en 2023. Candidat, élu ou non en 2019, je n’aurais de toute manière pas été candidat aux législatives en 2023, et nous y sommes. Les discussions avaient été dans ce sens avec Véronique Tognifodé qui devait être ma suppléante. Et rien ne dit que nous n’aurions pas décidé qu’elle siège ensuite, durant la même mandature, avec tout mon accompagnement.

Mais en 2019, j’ai été empêché d’être candidat. Par les circonstances ou l’exclusion orchestrée, le résultat est que ce n’est pas par renoncement personnel que je n’ai pas été candidat. De plus, jusqu’ en 2019, il y avait une Assemblée nationale, une atmosphère de travail et de débats législatifs, et des références historiques et de personnes qui donnaient envie d’être au parlement et au service de la nation. Je vous demanderais de me citer dix occupants de l’Assemblée nationale que vous en seriez très embêté, sauf à citer majoritairement ceux qui s’illustrent négativement. Vous avez aujourd’hui des occupants de l’Assemblée nationale dont vous ne connaissez même pas les noms, et/ou qui ne se sont jamais exprimés, et aucun contrôle de l’Exécutif. La mandature en cours est un précédent malheureux et contraire aux principes et progrès démocratiques. Ne croyez pas que je ne puisse ou ne sache pas être opportuniste, parasite ou vénal, aller m’asseoir là-bas, garder ma grande bouche fermée pendant la durée de la mandature, et empocher de manière égoïste et non méritée les indemnités et avantages, mais ce n’est pas ma conception de servir sa nation. N’étant pas fonctionnaire et donc tenu d’aucune obligation au service de l’Etat, je vis comme vous, volontairement, parmi nos compatriotes, et suis soumis aux mêmes taxes et contraintes contributives. Ça fait un moment depuis avant l’exclusion électorale de 2019, que je ne suis plus naïf de l’environnement politique tel que nous l’avons aujourd’hui, et tout citoyen devrait s’y pencher avant toute aventure politique et électorale. Un environnement politique partagé entre un groupe qui sait avoir tous les droits, y compris l’assurance et même le culot d’être seul dans une Assemblée nationale, le droit absolu d’être présent à des élections et même de décider que son adversaire y sera présent, et un autre groupe présenté comme les ennemis de la République, qui est obligé de subir l’humiliation de devoir marteler qu’il sera présent à une élection avec les conséquences que nous avons eues jusque-là en termes de destructions de vies et de familles. Un environnement politique où des personnes du troisième âge rivalisent d’ingéniosité négative pour détruire leurs semblables du troisième âge, ou encore pire, détruire leurs petits enfants pour des fonctions politiques et publiques croyant faussement en avoir la patrimonialité. Un environnement public où des gens d’une même génération, n’ont pas autre moyen de compétition que de détruire ou d’exclure ceux qu’ils considèrent comme méritants, tout cela pour la seule et unique finalité de se mettre sous la coupole des décideurs du moment, pour vivre de l’argent public. C’est suffisamment humiliant de devoir justifier le fait qu’on veut participer à une élection, et de vivre l’hypocrisie qu’un pseudo adversaire vienne pérorer que vous y participerez. Le peuple béninois est progressivement éduqué, depuis quelques années, à mépriser le mérite et à user, en toute impunité, de toute manœuvre de nuisance, de malfaisance pour mettre hors course le méritant qui pourrait lui faire ombrage. Le peuple béninois est progressivement éduqué de facto, à présenter et accepter le mérite comme une inutilité, voire un crime. Aujourd’hui la compétition politique est seulement réduite et antérieure à la confection de la liste, et il faut juste plaire au décideur unique qui gère et clôt le jeu quand il le souhaite et selon ses objectifs. Là où un citoyen se battra avec sa bonne foi et son honnêteté, il aura en face des personnes qui n’ont de repères que l’injustice, le mépris de la droiture et la félonie sans limites. Les armes ne sont pas égales. S’il ne se construit pas, il ne sera jamais utile pour son pays mais seulement un poids nuisible, comme la majorité de ceux précédemment cités capables des pires nuisances, pour vivre de l’argent public. L’histoire des nations, pourvu qu’on sache la lire, nous enseigne que tout ceci est trop léger pour durer longtemps, et l’énorme travail de reconstruction des valeurs ne se fera pas uniquement à l’Assemblé nationale. Je finirai en vous remerciant pour le pluralisme d’opinions que vous incarnez. C’est courageux dans notre environnement, même si c’est votre métier.

 Propos recueillis et transcrits par J.B/Matin Libre

Tirage au sort des Secrétaires exécutifs des mairies : Saka Saley parle de « folklore » et fait des propositions (Opinion)

Ce n’est pourtant pas si compliqué…affaire de SE des mairies.

Vous voulez recruter 77 SE soi-disant au mérite et de manière objective par concours:

1- Vous lancez un concours en demandant à chaque candidat(e) de préciser trois choix de destination par priorité

2- Vous classez les candidat(e)s retenu(e)s par ordre décroissant de mérite …en y introduisant la question de genre si vous y tenez tant (quoique je trouve cela personnellement réducteur pour la gente féminine quand il s’agit de mérite…je n’ai aucun complexe à ce que les 77 SE soient exclusivement des femmes, si elles se sont montrées plus brillantes)

3- Vous short listez les 77 first

4- Vous faites les arbitrages en affectant par ordre de mérite (le numéro 1 est affecté par principe à son choix numéro 1..et ainsi de suite…si le choix premier du numéro 2 est déjà attribué, vous l’affectez à son choix numéro 2 ou subséquemment…)

5- Vous oubliez ce folklore de tirage au sort…et je vous passe les incohérences de fond sur la cohabitation soi-disant réformée au sein des collectivités locales…c’est un autre débat.

Vous seuls savez les profondes motivations desdites réformes…que personne ne vous discute.

Félicitations

quand même au passage pour cette énième refonte liée au secteur privé et son guichet unique…à se demander combien de temps elle durera vue l’expérience récente du Fnpeej vers Adej…

Ça a pris 6 ans pour appliquer quelque chose qu’on (moi) proposait depuis Avril 2016…mais quand on met des soudeurs pour réfléchir pour des vétérinaires…le résultat ne peut être que réformes de réformes éphémères…et le sort est déjà connu si les ingrédients humains et politiques sont ceux jusque là connus.

Ma question : en dehors de réformer le Fnpeej, à quoi sert réellement le Ministère des PME depuis sa création ?

Ou alors dans le cadre du hautement social, à octroyer et garantir les salaires à ses occupants comme le moribond Fnpeej défunt et toute la galaxie de structures récemment dissous ?

Ramadan me fait réfléchir un peu…

#NDSS

#TCHIGAN