A Akpakpa, l’un des arrondissements de Cotonou, une église catholique a été victime de plusieurs vols. Comme si personne n’avait plus peur de Dieu et de la vierge Marie, les offrandes sont régulièrement chipées.
Mais vous-mêmes, vous savez, l’argent des ‘’hommes de Dieu’’, ça se bouffe difficilement. Inquiets, les responsables de l’Eglise décident alors d’attraper ce voleur audacieux.
Une caméra cachée
Pour découvrir le voleur, les responsables de l’Eglise ne s’appuient pas sur une prière ou sur la vierge Marie. Ils font plutôt recours à une invention humaine.
Ils s’appuient sur la technologie et décident d’installer une caméra cachée. Et rapidement, le bourreau de l’Eglise est attrapé. L’Eglise porte plainte et le présumé fidèle voleur est arrêté et placé en détention provisoire.
Au moins un million de Fcfa volé, mais le fidèle nie les faits
En réalité, le présumé fidèle voleur est accusé d’avoir volé au moins un million 500 mille Fcfa dans la caisse de l’Eglise. Et ce mercredi 27 avril 2022, il était devant les juges du tribunal de Cotonou face à ses accusés.
Selon le point fait par Frissons Radio, l’accusé a nié les faits à la barre.
Il rampe pour prier ou après le vol ?
Mais l’un des responsables du lieu de culte soutient que le prévenu a soutiré plusieurs fois de l’argent du récipient des offrandes. Il a révélé que pour le confondre, une caméra cachée aurait été installée dans l’Eglise. Et c’est ainsi qu’il aurait été aperçu sur une image de la caméra de surveillance en train de ramper.
Mais face à ces déclarations du responsable de culte, l’accusé a fait savoir qu’il rampait pour une mieux prié et avoir les faveurs de la Vierge-Marie et de Dieu.
Il avait déjà été arrêté pour vol dans une église
Seulement voilà, le ministère public lui rappelle et fait savoir aux juges, que l’accusé est un récidiviste. Le ministère public confie qu’il avait déjà été arrêté pour vol dans une autre église.
Pour le ministère public, il n’y a donc aucun doute. Il est bel et bien le bourreau de l’Eglise.
Le ministère public requiert alors 12 mois de prison dont huit ferme, 50 mille d’amende.
Le verdict est attendu le 04 mai prochain.
Manassé AGBOSSAGA