Bénin : Les dernières informations à savoir sur l’affaire Boko-Homéky

Mardi 24 septembre 2024, les Béninois ont été réveillés par une actualité, presque inimaginable en début de mandat du régime dit de la Rupture. Olivier Boko, bras droit du président Talon, présent dans certains déplacements officiels sans une fonction officielle et Oswald Homéky, ministre des Sports sont arrêtés pour complot contre  la sûreté de l’Etat. Ce qui est désormais considéré comme une « affaire de famille » pour certains opposants, avance à petit pas.

Mardi 24 septembre 2024, les Béninois ont été réveillés par une actualité, presque inimaginable en début de mandat du régime dit de la Rupture. Olivier Boko, bras droit du président Talon, présent dans certains déplacements officiels sans une fonction officielle et Oswald Homéky, ministre des Sports sont arrêtés pour complot contre  la sûreté de l’Etat. Ce qui est désormais considéré comme une « affaire de famille » pour certains opposants, avance à petit pas.

Moins d’un mois après l’interpellation de Oliver Boko et Oswald Homéky, les lignes semblent bouger. Arrêtés le mardi 24 septembre, le bras droit du chef de l’Etat et l’ancien ministre des Sports ont été présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), le mardi 01er octobre, avant d’être déposés en prison. Ils sont poursuivis  pour « complot contre la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et corruption d’agent public ».

Détention et instruction

Placés sous mandat de dépôt, les mis en cause séjournent désormais à la prison civile d’Akpro-Missérété. Selon plusieurs sources, Olivier Boko était dans un premier temps placé à la prison civile de Cotonou.

Désormais, ils doivent effectuer plus de 45 km pour se rendre à la Criet, désormais située à Cotonou pour la suite du dossier.

Parlant de la suite du dossier, Olivier Boko et Oswald Homéky sont attendus une seconde fois à la commission d’instruction de la Criet. D’après Jean-Luc Aplogan, Correspondant de Rfi au Bénin , les deux hommes doivent s’y rendre ce mercredi  et demain jeudi.  « Cette audience doit se dérouler à huis clos, en présence des accusés et de leurs avocats », précise la même source.

Au terme de l’instruction, dont on ignore la date, les différentes parties pourraient être situées sur la suite du dossier.

Quenum et Nieri dans le viseur de la justice

D’autres personnalités sont également dans le viseur de la justice béninoise dans ce dossier d’atteinte à la sûreté de l’Etat, D’après Le Potentiel, un mandat d’arrêt a été délivré contre Rock Niéri, beau-frère de Olivier Boko. Mais difficile de dire où se trouve à cette heure l’homme d’affaires et patron de l’équipe de football des Requins de l’Atlantique.

En revanche, le Comptable de Rock Niéri, également poursuivi est en détention, confirmé Rfi.

Absent du territoire national, Sévérin Quenum a également reçu une convocation au début de l’affaire. Mais visiblement, l’ancien ministre de la Justice, « auteur » de la Criet semble être réticent à rentrer au pays pour être écouté.

Pour le reste, on pourrait évoquer les tintamarres  de supposés soutiens du chef de l’Etat et les déclarations laconiques ou réserves des partis politiques de l’opposition 

M.A   

Affaire coup d’Etat au Bénin : Boko et Homéky présentés au PS de la Criet

Après le faux-bond de la semaine dernière, Olivier Boko, bras droit de Patrice Talon, et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports, ont été présentés ce mardi 01er octobre au procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou. Les deux hommes ont notamment été écoutés dans le dossier complot contre la sûreté de l’Etat.

Et selon les confidences de nos confrères du site Le Parakois, le PS de la Criet « a décidé de les renvoyer devant la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) », après leur audition. Il s’agira donc « d’examiner les éléments à charge pour déterminer si un procès est justifié », explique la même source.

Olivier Boko et Oswald Homéky ont ensuite été écoutés par le Juge des libertés. L’audience s’est achevée après 20 heures, indique Bip Radio

Pour ce qui est de la présentation du commandant de la Garde républicaine, difficile de dire s’il était présent dans les locaux de la Criet. Les rares médias autorisés à franchir le portail de la Criet n’ont pas fait cas de la présence du Colonel Tévoédjrè, ce mardi.

Affaire à suivre…

M.A

Olivier Boko ou Joseph Djogbénou en 2026? l’avis tranché de Nathanaël Koty

Qui de Joseph Djogbénou ou Olivier Boko pour être le dauphin de Patrice Talon en 2026 ? Interrogé sur la question, dans un entretien exclusif accordé à BL Tv et Reporter Bénin Monde Tv, Nathanaël Koty a affiché une position tranchée.

Qui de Joseph Djogbénou ou Olivier Boko pour être le dauphin de Patrice Talon en 2026 ? Interrogé sur la question, dans un entretien exclusif accordé à BL Tv et Reporter Bénin Monde Tv, Nathanaël Koty a affiché une position tranchée.

L’ancien président de l’ex Parti pour l’engagement et la Relève (Per) a pris l’engagement de respecter le choix de son parti, l’Union progressiste le renouveau (Per).  » Si le parti  dans lequel je suis, me dit que c’est Monsieur Olivier Boko, ou Monsieur Joseph Djogbénou, ou x ou y, je travaille pour lui, je travaille pour la discipline du groupe », a t-il déclaré, avant d’ajouter « le président de mon parti Joseph Djogbénou ne m’a jamais dit qu’il est  candidat. C’est un homme qui travaille tous les jours pour que l’Up le Renouveau étende ses manches sur tout le Bénin…Mr Olivier Boko sait très bien par où il doit passer pour être candidat ».

Loin des ambitions présidentielles, Nathanaël Koty a enfin souligné que « ce qui est plus important », à l’heure actuelle, « c’est comment faire pour aider le chef de l’Etat a fini son mandat en beauté ».

Et de lâcher « il ne s’agit pas de qui est candidat pour nous en 2026 ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Présidentielle de 2026 : Jean-Claude Gnonlonfoun et les populations de Soclogbo lancent un appel pressant à Olivier Boko

Dimanche 19 Décembre 2023 dans la commune de Dassa, sur le grand terrain de Soclogbo, les populations sages, et notables ont sonné le grand rassemblement. En prémices au élections régionales de 2026, le mouvement politique « LES PÉPINIÈRES D’OLIVIER BOKO » après profondes analyses ont lancé l’appel solennel du grand rassemblement pour la suscitation de la candidature de leur fils Olivier Boko pour briguer la magistrature suprême.

Dimanche 19 Décembre 2023 dans la commune de Dassa, sur le grand terrain de Soclogbo, les populations sages, et notables ont sonné le grand rassemblement. En prémices au élections régionales de 2026, les membres du mouvement politique « LES PÉPINIÈRES D’OLIVIER BOKO » après profondes analyses ont lancé l’appel solennel du grand rassemblement pour la suscitation de la candidature de leur fils Olivier Boko pour briguer la magistrature suprême.

Les mérites du Natif de Soclogbo n’ont pas échappé à ce creuset des jeunes qui a eu la clairvoyance de faire le bon choix. Qui va loin ménage sa monture dit-on mais l’homme pragmatique doté d’une dimension élevée de l’humanisme a inspiré la suite de Jean-Claude Gnonlonfoun à adopter trois valeurs phares dont : la justice sociale, la transparence et l’engagement éthique pour le Bénin.

Un engagement à faire du tournant de 2026 une occasion de fêter où les populations du Bénin tourneront la page de la fatalité pour le vivre ensemble dans l’unité et la fraternité renouvelée.

Les différentes allocutions de Maxime Houndoté et Rock MEDAGNON, respectivement Président du comité d’organisation et Secrétaire Exécutif National du mouvement, se sont articulées autour des valeurs citoyennes.

À son tour, le Coordonnateur exécutif National a invité l’assistance à se joindre à lui pour être ensemble les architectes de l’avenir porteur d’espoir. Selon Jean-Claude Gnonlonfoun, Olivier Boko est la personne la plus indiquée pour relever ce défi.

Signalons que ce mouvement d’envergure nationale a décidé de lancer son appel solennel depuis la région natale de leur champion. Ainsi les coordinations départementales ont été installées afin de prendre le relais pour diffuser et propager la bonne nouvelle selon Olivier BOKO afin que les graines semées et entretenues par ces artisans du changement, portent le germe de la paix et l’unité pour un Bénin meilleur.

Source Externe

Présences de Boko et autres aux côtés de Talon lors des activités officielles: Le parti de Azannaï exige des clarifications

C’est une affaire qui fait à chaque fois grand bruit lors des déplacements officiels du chef de l’Etat. Des membres du sillage de Patrice Talon, mais sans titre officiel sont à ses côtés lors de ses sorties officielles tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Le parti Restaurer l’Espoir a, à l’occasion d’un point de presse, effectué à Cotonou ce mercredi 26 septembre 2018 dénoncé cette situation et exigé des clarifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le parti Restaurer l’Espoir veut connaître l’identité réelle et officielle des personnes qui accompagnent le chef de l’Etat lors de ses déplacements officiels. Dans une déclaration lue par le secrétaire général du parti, Guy Mitokpè, le bureau exécutif national a évoqué le sujet. Sans citer de nom, le parti présidé par Candide Azannaï a invité l’actuel locataire de la marina à clarifier le rôle et le titre des membres de sa délégation. « Le Parti Restaurer l’Espoir exige la transparence sur le statut officiel et public et le rôle de chaque membre de chaque accompagnateur à l’occasion des activités officielles du président de la République tant à l’intérieur du pays que tant des les missions à l’étranger », réclame le parti.

boko officel

On n’a pas besoin d’être diplômé en ‘‘kpakpatoya’’ pour comprendre que cette dénonciation sous fond d’exigence vise principalement le cas Olivier Boko.

Retour de Talon au Bénin après son exil : Réckya Madougou fait des confidences et tacle ‘‘Agbonnon’’

Le jeudi 8 octobre 2015, Patrice Talon mettait fin à trois ans d’exil en France, conséquence de son clash avec son ancien allié,  Boni Yayi. Ce jeudi 2 août 2018 au Centre de documentation et d’information juridique, Reckya Madougou a livré les secrets du rôle joué par sa personne dans ce dossier, affichant au passage ses déceptions vis-à-vis du régime du Nouveau départ…

Le jeudi 8 octobre 2015, Patrice Talon mettait fin à trois ans d’exil en France, conséquence de son clash avec son ancien allié,  Boni Yayi. Participant à l’atelier national sur l’engagement des femmes en politique, ce jeudi 2 août 2018 au Centre de documentation et d’information juridique, Reckya Madougou a livré les secrets du rôle joué par sa personne dans ce dossier, affichant au passage ses déceptions vis-à-vis du régime du Nouveau départ.

Manassé AGBOSSAGA

Reckya Madougou a tout mis  dehors. L’ancienne ministre de la microfinance a dévoilé les tractations qui ont facilité le retour au bercail de Patrice Talon sur sa terre natale après son long séjour d’exil. Dans ses confidences, elle a mis un accent particulier sur le rôle joué par sa personne dans ce dossier.

L’actuelle conseillère du président togolais a révélé comment elle est entrée en scène pour servir d’intermédiaire entre les protagonistes qu’étaient à l’époque Boni Yayi, et Patrice Talon, d’une part, et les facilitateurs,  qu’étaient les présidents Faure Eyadéma  du Togo et Alassane Ouattara de la Côte d’ivoire.

«…  ils (Ndlr: Les présidents ivoiriens et togolais) se sont dit, trouvons quelqu’un,  en qui nous avons confiance, en qui  le président Boni Yayi aussi a confiance pour nous servir de couloir de transition.

C’est comme ça nuitamment,  dans une période d’orage, j’ai pris un avion qui a fait le tour. On a quitté Bia, c’est au nord du Togo. Pendant que Patrice Talon et son épouse étaient à Bia, j’ai fait le tour. L’avion a failli  crasher ce jour là. J’ai  laissé mes enfants pour le faire en pleine nuit.

Le président Boni Yayi ne voulait rien entendre. Il ne décrochait plus les appels de ses pairs. Il a fallu que j’appelle Rachel, sa fille.  J’ai dit Rachel, je dois parler à papa, parce que  c’est compliqué.  J’ai la pression.

Quand je l’ai eu,  il (Ndlr: Boni Yayi) a dit,  ils m’ont eu. Ma fille,  tu peux venir. Sinon il ne voulait recevoir personne.

J’ai ensuite quitté le nord du Togo. J’ai pris l’avion ce jour là. Je suis allée voir le président Ouattara. Je lui ai rendu compte.

C’est comme ça,  et c’est seulement après cela, que le président Patrice Talon a pu rentrer…  J’espère que cela ne vous a pas échappé. Lorsque le président Patrice Talon a été élu, vous vous rappelez avant qu’il ne prête serment dans quel pays il a été. Si vous avez vu la vidéo, cela veut tout dire », a révélé Reckya Madougou à l’assistance.

Dans ses confidences, elle ne s’est pas  arrêtée là. Reckya Madougou poursuit et mentionne d’autres actions menées par sa personne au lendemain de la venue de Patrice Talon pour lui faciliter la vie. Et à en croire ses propos, elle a été d’une grande aide à ce dernier lors du second tour de la présidentielle de 2016, et  de la cérémonie d’investiture.

«… à l’entre des deux tours,  il  a fallu parler à des chefs d’Etat, non pas seulement de la sous-région, mais centrale. Là, c’est vraiment des négociations de très haut niveau…

Même le jour de la prestation de serment jusqu’à cinq heures du matin,  j’étais en éveil,  je n’ai pas dormi toute la nuit,  parce que l’équipe de Patrice Talon n’arrêtait pas de me téléphoner pour dire qu’ils ont besoin de ci, de ça. Ils ne faisaient pas confiance à tout ce qui était ici. Donc des fauteuils, le pupitre, …,  j’envoyais », ajoute t- elle.

Outre Patrice Talon, l’ancienne ministre de la microfinance révèle que la garde rapprochée de l’ex magnat du coton a bénéficié de ses services.

« Il y a des gens qui sont témoins. Vous pouvez parler avec Charles Toko. Vous pouvez parler avec Olivier Boko. Vous pouvez parler avec Eustache Kotigan. Tous savaient prendre le véhicule de Cotonou pour venir me voir à Lomé pour que je leur règle leur problème », confie Reckya Madougou.

Déception

Pour Reckya Madougou, la reconnaissance de ses nombreux efforts n’a pas été, par la suite, au rendez-vous. Elle dit d’ailleurs regretter tout  le risque pris gratuitement.

« Aujourd’hui,  je regrette parce que j’aurai fait une négociation en disant,  écoute je fais ça, en retour j’ai ci, j’ai ça comme le font  les hommes à chaque fois… », se plaint Reckya Madougou.

Face à cette mauvaise expérience, elle annonce un changement  avec toux ceux qui souhaitent solliciter ses services.

« Désormais, mon lobbying je vais le vendre  très cher. Mon carnet d’adresse,  je vais le vendre très cher », prévient  l’ambassadrice du concept ‘‘ne touche pas à ma constitution’’.

Tacle

Dans ses déballages, Reckya Madougou a saisi la perche pour tacler le régime du Nouveau départ et son chef ‘‘Agbonnon’’. Depuis Lomé où elle se trouve désormais de par ses charges, Reckya Madougou dit observer un régime ethnocentrique, mais également  qui ne fait pas la promotion de la femme.

 « Ce pouvoir,  les deux problèmes que j’ai relevés  dès le début,  c’est le sort réservé aux femmes,  et le repli ethnique. La réponse m’a davantage fracassé, quand j’ai entendu le président lui-même justifier son choix par le fait qu’en vérité faire la promotion de la femme, ce n’est pas fait la promotion du mérite. J’ai failli l’appeler pour dire quand il a fallu trouver une personne capable de te faire rentrer,  il se fait comme par hasard, que c’est une femme.

Deuxièmement,  vous faites un repli ethnique. Aujourd’hui, nous sommes tous des béninois, mais quand il a fallu t’aider à plusieurs reprises,  il a fallu une femme d’une certaine  région » a-t-elle déploré.

L’ancienne ministre de la microfinance de Boni Yayi a aussi fustigé l’opération de libération des espaces publics, qui dit-elle a touché les activités des femmes.

A ceux qui pourraient se demander pourquoi ces déballages, Madougou répond « J’en parle, parce que je me dis, en fait, la politique,  c’est fait pour des gens cupides. Ce n’est pas fait pour des femmes comme nous ».

Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, vous avez en tout cas de la matière pour un vrai Kpakpatoya.

Talon, Toboula, Boko, Houngbédji, Yayi, … : Avec ses 20 tirs, Azannaï n’a loupé personne !

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  ..

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  

 1)

« Face à ma conscience, ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement. Nous n’avions jamais dit que nous débâterions la démocratie, que nous dépouillerons le pays, que nous violenterons les populations, que nous dénigrerons les institutions de contre-pouvoir ».

2)

« La rupture telle qu’elle est révélée est la malice d’un songe creux qu’il convient de combattre pour espérer limiter la saignée ».

3)

« On ne rentre pas en politique pour utiliser les moyens de la politique pour régler ses problèmes privés. Si vous êtes un homme d’Etat, on ne vous permettra pas d’utiliser les moyens de l’Etat pour régler vos problèmes personnels. C’est interdire par tous les traités politiques ».

4)

« On ne peut conduire des reformes majeures de manière sereine et participative si dans le même temps vos proches, vos propres actes et les actes de vos propres proches vous déshabillent de toute crédibilité politique, vous éjecte hors de la confiance publique. C’est ce qui malheureusement se déroule sous nos yeux ».

5)

« Qui peut croire en vous si au vu et au su de tous,  vos premiers actes consistent à acheter ce qui appartient à tous, à arranger les situations de vos anciennes activités, pendant que vous demandez aux populations de serrer les ceintures ? Quelle ceinture ! ».

6)

« Qui peut croire en vous si on suspecte vos entourages immédiats de mettre la main sur tout ce qui leur parait juteux dans les affaires de la République ? ».

7)

« Qui peut croire en vous si on vous suspecte d’avoir par ruse mercantiliste fabriqué une majorité parlementaire, j’allais dire mécanique, mais il me plait bien de dire décélérée ».

8)

« Qui peut croire en vous si manifestement  des repris de justice font partie de vos collaborateurs ultra-zélés ?  Qui peut croire en vous, si vous  avez comme collaborateurs proches et ultra-zélés des repris de justice ? Quel peuple va accepter que des repris de justice viennent casser leurs lieux de travail ? ».

9)

« Qui peut croire en vous si des personnes sur qui pèsent de lourds soupçons dans de grands scandales non encore élucidés opèrent sans gène dans votre entourage alors qu’aux trousses de ceux qui critiquent les tares de  votre gouvernance sont lancées de manière théâtrales des missions de contrôle apparemment sélectives ? ».

10)

« Qui peut croire en vous si vous vous illustrez à violer les décisions de la Cour constitutionnelle ? Même  les enfants dans les écoles maternelles savent que le président ne respecte pas les décisions de la Cour constitutionnelle ».

11)

« En décidant de m’adresser à vous à partir d’un texte écrit,  j’ai beaucoup réfléchi sur ce que devient de jour en jour notre Assemblée nationale. Et ce qui me parait une absurdité n’est pas …devant les caprices liberticides des maîtres du nouveau départ, mais l’excès de zèle de son président à transformer notre Assemblée sans autre forme de procès en une Assemblée godillot qui rivalise à faire faillir  les plus redoutables parlements de type stalinien ».

12)

« Je ne sais pas sous quelle hypnose avec un talent digne d’un meilleur griot mandingue, il nous a été dénoncé l’Etat saccagé, fragilisé, fragmenté,… ».

13)

« Je ne sais comment expliquer à quel point cet homme est devenu subitement laudateur si folklorique du régime actuel qui pourtant exagère ave sa complicité à saccager les acquis de la conférence nationale, à fragmenter les acquis sociaux, … ».

14)

« Il y a des raisons de s’inquiéter lorsque le porte-parole des présidents des instituions constitutionnelles de la République, institutions pourtant conçues dans une large mesure comme institution de contre-pouvoir encense une gouvernance qui terrorise les populations, qui aggrave la paupérisation, qui affame le peuple… ».

15)

« La première reforme que nous demandons et qui est la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de l’Etat sous la gouvernance actuelle. Nous demandons une seule reforme,  que les gouvernants actuels abandonnent la corruption au sommet de l’Etat. C’est tout. On ne demande pas deux reformes. C’est la seule reforme que nous nous demandons ».

16)

« Nous devons combattre autrement ce régime qui est conduit par un esprit sans foi ni loi. Le chef actuel est sans foi ni loi ».

17)

« On ne peut pas combattre ce régime comme on a fait les fois antérieures. Les sujets ne sont pas les mêmes. Les acteurs ne sont pas les mêmes. Le contexte n’est pas le même. L’autre système son chef sort et s’expose au combat et on découvre rapidement sa vulnérabilité. Mais ce système,  son chef ne sort pas, mais il laisse faire d’autres. Il reste caché et il opère par procuration à travers d’autres  qu’on appelle les klébés. Ces klébés qui pullulent sur le net, qui sont payés pour transformer les discours pour préparer l’opinion. Si vous n’êtes pas intelligents, si vous n’avez pas d’expérience, vous allez croire que son chef ne vous combat pas. il est celui qui tire sur toutes les ficelles,  mais il a l’art d se cacher ».

18)

« L’ancien chef est sans loi mais avec quelques résidus de foi ».

19)

« Nous devons approfondir notre analyse systémique sur ce qui transforme les gens en despote démoniaque une fois qu’ils accèdent au fauteuil le plus haut de la république ».

20)

« Je n’ai peur de rien. Je suis fabriqué, formé pour le combat de l’intérêt général ».

Manassé AGBOSSAGA