Covid 19: Boni Yayi propose une obligation vaccinale planétaire

Boni Yayi parle à nouveau du Covid 19. Dans une nouvelle tribune publiée sur la pandémie ce 07 septembre, l’ancien président du Bénin s’est dit favorable à la vaccination obligatoire pour faire face au mal.

« Pour sauvegarder la santé de notre village planétaire, des décisions fortes sont nécessaires pour l’application efficace du seul outil efficace contre le virus, en complément des gestes barrières : le vaccin. A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles pour une courte durée. J’en appelle à l’OMS (ou je lance un appel solennel à l’OMS), organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l’ONU,

pour une durée d’environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie », a-t-il recommandé.

Conscient du désaccord que peut susciter sa proposition, Boni Yayi lance, « Ma proposition ne manquera pas de susciter moult désapprobations, mais l’intérêt individuel s’arrête là où commence l’intérêt collectif à l’échelle planétaire’.

Lire l’intégralité de son message !!!

Manassé AGBOSSAGA

Nécessité d’une meilleure gestion concertée du COVID-19 au niveau mondial

L’effort doit être poursuivi pour corriger le déséquilibre insoutenable entre l’Occident et les Pays à faibles revenus concernant l’accès à la vaccination contre le COVID-19. Couverture vaccinale de 60% aux États-Unis et de 70% en Europe contre à peine 3% en Afrique. Et l’on apprend que 15 millions de doses de vaccin viennent d’être détruites aux États-Unis en raison de la date de péremption.

De l’autre côté, les Pays à faibles revenus, notamment l’Afrique, subissent une double peine caractérisée par le déficit de vaccin et la défiance vis-à-vis du peu de vaccin disponible. Cette situation dramatique engendre un nombre de plus en plus élevé de morts évitables.

Pour sauvegarder la santé de notre village planétaire, des décisions fortes sont nécessaires pour l’application efficace du seul outil efficace contre le virus, en complément des gestes barrières : le vaccin. A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles pour une courte durée. J’en appelle à l’OMS (ou je lance un appel solennel à l’OMS), organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l’ONU,

pour une durée d’environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie. Cette décision à l’échelle mondiale permettra aux différentes autorités gouvernementales une mise en œuvre plus facile des vaccinations.

Ma proposition ne manquera pas de susciter moult désapprobations, mais

l’intérêt individuel s’arrête là où commence l’intérêt collectif à l’échelle planétaire.

Santé: Un nouveau virus très dangereux a été détecté en Guinée

La quatrième vague est bien présente en France, alors que le pass sanitaire est étendu depuis le 9 août dernier. Alors que le Covid-19 sévit encore, un autre virus inquiète. En Guinée, un virus dangereux a fait son grand retour : le virus de Marburg.

Coronavirus : poursuite de l'enquête

Connaissez-vous le virus de Marburg ?

En Guinée, un premier malade du virus de Marburg a été détecté. Une nouvelle qui ne va pas réjouir les différentes autorités gouvernementales du monde entier. Alors que la pandémie du Covid-19 continue de sévir, ce virus est considéré comme très dangereux par les autorités sanitaires. Cependant, le virus de Marburg n’est pas nouveau. En 1967, plusieurs cas ont été détectés, avec des symptômes dangereux pour l’Homme.

« L’organisation mondiale de la santé est sur le terrain avec les partenaires locaux depuis l’apparition des premières alertes, et continuera à fournir tout le soutien nécessaire » , a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. L’organisation mondiale de la santé rappelle notamment que le virus, identifié pour la première fois en 1967, est survenu lors de différents « travaux de laboratoire sur des singes verts africains importés d’Ouganda » , comme le rapporte BFM TV.

Est-il plus contagieux que le Covid-19 ?

Bien que très dangereux pour la santé de l’Homme, le virus de Marburg n’est pas plus contagieux, si on le compare au Covid-19. Il n’en reste pas moins transmissible et les conséquences sont désastreuses. Depuis 1967, les cas de contaminations sont surveillés par les autorités sanitaires. Si on le compare cependant à Ebola, le virus de Marburg appartient aux « agents pathogènes de classe 4 » , signifiant ainsi qu’il a un taux de mortalité « très élevé » , et qu’il n’existe pas de remède pour s’en protéger, comme l’explique l’Institut Pasteur.

« Les deux maladies [Ebola et le Marburg] sont similaires sur le plan clinique. Elles sont toutes les deux rares et ont la capacité de provoquer des flambées épidémiques avec un taux de létalité élevé » , explique l’OMS dans un rapport. Avec un seul cas détecté en Guinée, il est pour le moment trop tôt pour s’en inquiéter.

Source: letribunaldunet.fr

Origines du Covid-19 : la Chine s’oppose fermement aux investigations de l’OMS

Pékin n’en démord pas. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sera pas autorisée à poursuivre ses enquêtes sur les origines du Covid-19 à Wuhan. Dans une déclaration reprise par l’AFP ce jeudi, la Chine a dénoncé l’arrogance de l’organisation, interprétant celle-ci comme «un manque de respect envers la science».

Pékin n’en démord pas. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sera pas autorisée à poursuivre ses enquêtes sur les origines du Covid-19 à Wuhan. Dans une déclaration reprise par l’AFP ce jeudi, la Chine a dénoncé l’arrogance de l’organisation, interprétant celle-ci comme «un manque de respect envers la science».

La Chine a démenti une nouvelle fois l’hypothèse d’une fuite provenant du centre de virologie basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4».
© Johannes Eisele La Chine a démenti une nouvelle fois l’hypothèse d’une fuite provenant du centre de virologie basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4».

Une fois de plus, la théorie d’une fuite de laboratoire provenant du centre de virologie chinois basé à Wuhan, le fameux «laboratoire P4», est balayée par le gouvernement chinois. Celui-ci refuse de reconnaître les origines chinoises du virus, reléguant cette hypothèse aux rangs de «rumeur». Interrogé par la presse locale, le ministre de la Santé chinois Zeng Yixin a affirmé que l’Institut de virologie de Wuhan «n’avait jamais mené de recherches» sur les coronavirus. Il a même laissé entendre à l’AFP qu’il aurait pu être importé dans le pays.

Ultimatum

Plus d’un an et demi après le début de la pandémie, les scientifiques peinent toujours à retracer l’origine du virus et l’hypothèse d’un accident de laboratoire revient en force ces derniers mois. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, longtemps accusé d’être trop complaisant envers Pékin, avait créé la surprise en mars dernier, demandant des enquêtes supplémentaires quelques jours après que des experts internationaux dépêchés à Wuhan par l’OMS ont jugé «extrêmement improbable» que le virus provienne d’un laboratoire. En mai, l’hypothèse est de nouveau sur la table : une vingtaine d’éminents scientifiques américains demandent, dans un article de la revue Science, à examiner plus sérieusement la piste d’un incident de laboratoire.

Cet ultimatum est le premier frein explicite à l’enquête sur les origines du Covid-19. Les réticences chinoises à collaborer sont toutefois apparues dès le début. Si des membres de l’OMS ont été autorisés à pénétrer dans le laboratoire en janvier 2021, la communauté scientifique dénonce alors le manque de transparence de la Chine et exige quelques jours plus tard une enquête approfondie et impartiale. Dans une tribune publiée le 4 mars dernier dans le Monde, plusieurs scientifiques écrivaient : «Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que la moitié de l’équipe conjointe réunie dans le cadre de ce processus est composée de citoyens chinois, dont l’indépendance scientifique pourrait être limitée.»

La Chine s’en défend et critique à son tour un manque de transparence de la part des Etats-Unis. Responsables chinois comme médias d’Etat pointent du doigt en particulier le laboratoire de Fort Detrick, au cœur de la recherche américaine contre le bioterrorisme, comme étant à l’origine du Covid-19. Selon le Global Timesquotidien chinois au ton résolument nationaliste, 5 millions d’internautes avaient signé mercredi une pétition pour l’ouverture d’une enquête sur le laboratoire américain.

Source: Libération

Le chef de l’OMS compte briguer un deuxième mandat

 Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, compte briguer un deuxième mandat de cinq ans à la tête de l’agence spécialisée des Nations unies, rapporte lundi le site spécialisé dans la santé Stat news.

L’ancien ministre éthiopien de la Santé et des Affaires étrangères incarne les efforts mis en oeuvre par l’OMS pour lutter contre la pandémie de COVID-19, depuis l’émergence du nouveau coronavirus SARS-CoV-2 dans la ville chinoise de Wuhan à la fin de l’année 2019.

En 2017, Tedros, comme il est d’usage de le nommer, est devenu le premier Africain à diriger l’OMS et a fait de la fourniture de soins de santé pour tous l’une de ses priorités.

Un porte-parole de l’OMS a déclaré qu’il ne pouvait pas faire de commentaire quant aux candidats potentiels. Les 194 États membres de l’OMS ont jusqu’à septembre pour proposer des noms avant les élections de l’année prochaine.

Des diplomates ont déclaré à Reuters que le soutien des Etats africains pourrait être crucial en vue d’une réélection, bien qu’ils doutent que Tedros puisse compter sur le soutien de l’Ethiopie, le pays l’accusant d’avoir pris parti pour les rebelles dans le conflit du Tigré en novembre dernier.

REUTERS

Covid 19/Vaccins : AstraZeneca évoque une efficacité de 79 % et exclut les risques de caillots

Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, affirme aussi le laboratoire, lundi, après un essai clinique mené aux États-Unis.

e laboratoire AstraZeneca a affirmé, lundi 22 mars, que son vaccin était efficace à 79 % contre le Covid-19 et qu’il n’augmente pas le risque de caillots, après l’essai clinique mené aux États-Unis. Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, a-t-il affirmé alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données lors des précédents essais.

Le recours à ce vaccin est crucial au moment où s’accélère la troisième vague de la pandémie de Covid-19, notamment en Europe, où l’Allemagne envisage de nouvelles restrictions. Le vaccin est efficace à 79 % pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans la population générale et à 100 % pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation, a affirmé le laboratoire lundi après des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec 32 449 participants. Il est efficace à 80 % chez les personnes âgées et n’augmente pas le risque de caillots sanguins, selon le laboratoire, alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données sur les séniors lors des précédents essais.closevolume_off

Jugé « sûr et efficace » par l’EMA

Ce mois-ci, plusieurs pays ont suspendu son utilisation par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins, parfois mortels. Ce vaccin est perçu comme plus dangereux que sûr en AllemagneFranceEspagne et Italie, selon une étude d’opinion réalisée entre le 12 et 18 mars. Jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) l’a pourtant jugé « sûr et efficace » et l’utilisation du vaccin a repris dans plusieurs pays, mais l’impact sur l’opinion publique s’est fait sentir, souligne l’institut YouGov. « Non seulement nous avons constaté une augmentation considérable du nombre de personnes qui le jugent dangereux au cours des deux dernières semaines en Europe, mais le vaccin AstraZeneca continue d’être considéré comme nettement moins sûr que ceux de Pfizer et Moderna », a commenté YouGov, dans un communiqué.

Avec les campagnes de vaccination, les Européens pourraient atteindre l’immunité collective en juillet, a laissé entrevoir dimanche le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. « C’est la dernière ligne droite parce que nous savons que pour vaincre cette pandémie, une seule solution : se faire vacciner. Les vaccins arrivent, ils seront là », a martelé le commissaire français. Encore faut-il avoir des stocks suffisants, alors que Britanniques et Européens s’accusent mutuellement de capter les doses produites sur leur territoire.

Van der Leyen hausse le ton contre AstraZeneca

Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a prévenu dimanche qu’il serait « contre-productif » de bloquer les exportations d’AstraZeneca comme l’a menacé la veille la Commission européenne si l’UE ne recevait pas d’abord ses livraisons. « La Commission a son propre contrat avec AstraZeneca. Nous essayons simplement de le faire respecter. Le laboratoire nous a livré moins de 10 % des doses prévues pour l’année par le contrat. Il est donc normal que nous demandions que ces doses soient livrées comme prévu aux Européens », a rétorqué dimanche soir une source dans l’entourage de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Ursula van der Leyen a rappelé que le contrat de l’UE avec AstraZeneca prévoyait la livraison de doses produites à la fois sur le territoire de l’UE et au Royaume-Uni. « Or, nous n’avons rien reçu des Britanniques, alors que nous les fournissons. » Le vaccin AstraZeneca est notamment produit dans deux usines en Belgique et aux Pays-Bays, deux pays qui ont appelé à la prudence sur un durcissement des exportations alors que d’autres pays européens, comme la France, le soutiennent.

Lassitude au sein de la population allemande

Or, le temps presse, notamment en Allemagne. Le gouvernement s’apprête lundi à prolonger, voire à durcir les restrictions face à une troisième vague toujours plus virulente, au risque de nourrir la grogne déjà croissante de l’opinion. La chancelière Angela Merkel et les régions allemandes se retrouvent dans l’après-midi pour une nouvelle réunion sur la stratégie anti-pandémie. Mais alors qu’elle devait être consacrée il y a quelques semaines encore à relâcher la pression, l’ordre du jour a complètement changé face à la propagation du variant britannique du virus, jugé plus infectieux et dangereux. Le confinement partiel déjà en place en Allemagne depuis fin 2020, et programmé jusqu’au 28 mars, pourrait être prolongé au moins jusqu’au 18 avril, selon un projet gouvernemental.

Une douche froide pour l’opinion allemande, usée comme ailleurs par un an de pandémie. Les restrictions sanitaires alimentent la colère de certains qui les assimilent à une forme de « dictature ». Par milliers, ils l’ont fait savoir samedi lors de manifestations en Autriche, en Bulgarie, en Grande-Bretagne, en Suisse ou en Allemagne. « Arrêtez la terreur Corona » ou « le Covid est un canular », pouvait-on lire sur certains panneaux brandis par les manifestants, de Montréal à Belgrade.

La lassitude pousse aussi une partie de la population à négliger gestes barrières et distanciation sociale. Quelque 6 500 personnes sans masques se sont rassemblées pour célébrer le carnaval à Marseille, dans le sud de la France. Un rassemblement non autorisé qualifié d’« irresponsable » par la police qui est intervenue pour disperser les fêtards. Ailleurs dans le monde, les vaccinations s’intensifient aussi dans l’espoir d’enrayer l’épidémie qui a déjà fait plus de 2,7 millions de morts dans le monde.

Épidémie hors de contrôle au Brésil

Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi un accord avec le groupe pharmaceutique indien Virchow Biotech pour produire en Inde 200 millions de doses du vaccin Spoutnik V. Au Brésil, où l’épidémie est hors de contrôle, le gouvernement a levé dimanche l’obligation faite aux autorités locales de réserver des stocks de vaccins pour la seconde injection, dans le but d’accélérer la vaccination.

Aux États-Unis, trois millions de doses de vaccins par jour ont été administrées pour la première fois lors de deux journées consécutives, nouvelle illustration d’une campagne de vaccination qui continue de monter en puissance, selon les chiffres officiels publiés dimanche. Et à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare à publier, probablement cette semaine, le rapport très attendu de ses experts dépêchés en janvier en Chine pour étudier les origines de la pandémie.

AFP

L’OMS continue son enquête sur l’origine de la pandémie à Wuhan

Une équipe de l’Organisation mondiale de la santé qui se penche sur les origines de la pandémie de coronavirus s’est rendue dimanche dans un marché connu pour avoir été le centre de distribution alimentaire de la ville chinoise de Wuhan lors du confinement de 76 jours l’année dernière.© Fournis par La Presse Canadienne

Les membres de l’équipe ont été vus marchant dans des sections du marché de Baishazhou – l’un des plus grands marchés humides de Wuhan – accompagnés d’un grand entourage de fonctionnaires et de représentants chinois.

Les membres de l’OMS, dotés d’une expertise en matière de médecine vétérinaire, de virologie, de sécurité alimentaire et d’épidémiologie, ont jusqu’à présent visité deux hôpitaux là où la pandémie a débuté – l’hôpital Wuhan Jinyintan et l’hôpital intégré de médecine chinoise et occidentale du Hubei.

Samedi, ils ont également visité l’exposition d’un musée consacrée aux débuts de l’histoire de la COVID-19.

L’OMS, qui est basée à Genève, a déclaré sur Twitter jeudi dernier que l’équipe prévoyait de visiter des hôpitaux et des marchés comme le marché de fruits de mer de Huanan, qui était lié à bon nombre des premiers cas. Ils ont également répertorié l’Institut de virologie de Wuhan et des laboratoires dans des installations telles que le Centre de contrôle des maladies de Wuhan.

La mission est devenue politiquement chargée, alors que la Chine cherche à éviter d’être blâmée pour des faux pas présumés dans sa réponse à l’épidémie.

Il est peu probable qu’une seule visite de scientifiques confirme les origines du virus. Déterminer le réservoir animal d’une épidémie est généralement une entreprise exhaustive qui nécessite des années de recherche, notamment le prélèvement d’échantillons animaux, des analyses génétiques et des études épidémiologiques.

L’une des hypothèses est qu’un braconnier d’animaux sauvages ait pu transmettre le virus à des commerçants qui l’ont transporté à Wuhan. Le gouvernement chinois a fait part de théories, avec peu de preuves, selon lesquelles l’épidémie aurait pu commencer par des importations de fruits de mer congelés contaminés par le virus, une notion totalement rejetée par les scientifiques et les agences internationales.

– Par Emily Wang Fujiyama et Zen Soo, The Associated Press/La Presse Canadienne

Covid-19: le chef de l’OMS en quarantaine après un contact avec une personne positive

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé dimanche soir qu’il s’était placé en quarantaine après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, précisant qu’il n’avait pas de symptômes.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé dimanche soir qu’il s’était placé en quarantaine après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, précisant qu’il n’avait pas de symptômes.Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse au siège de l'OMS à Genève le 11 mars 2020 (Photo d'illustration)© Fabrice COFFRINI © 2019 AFP Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse au siège de l’OMS à Genève le 11 mars 2020 (Photo d’illustration)

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé dimanche soir qu’il s’était placé en quarantaine après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, précisant qu’il n’avait pas de symptômes.

« J’ai été identifié comme un contact de quelqu’un qui a été testé positif au Covid-19. Je vais bien et suis sans symptôme mais je vais me placer en quarantaine les jours qui viennent, en ligne avec les protocoles de l’OMS, et travailler à la maison », a tweeté Tedros Adhanom Ghebreyesus.

BFM TV

Covid-19: Plus de 185 000 guérisons associées et 9700 décès signalés en Afrique à la date du 30 juin

Le Coronavirus ne régresse pas en Afrique. Du moins, d’après le dernier bilan publié par le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique…

Le Coronavirus ne régresse pas en Afrique. Du moins, d’après le dernier bilan publié par le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique.

En effet, d’après les chiffres à la date du mardi 30 juin 2020, le continent africain enregistre plus de 390 000 cas de #COVID19.

Toutefois, la pandémie aurait fait moins de victimes.

 En effet, 9700 décès ont été signalés contre plus de 185 000 guérisons associées.

Le respect des gestes barrières par les populations permettrait sans doute de réduire encore plus le taux de décès.

Bilan de l’Afrique à la date du 30 juin

Manassé AGBOSSAGA

Actions prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises : Ganiou Soglo ironise, parle de « mesurettes » et propose

Les mesures prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du 10 juin dernier pour soutenir les entreprises suscitent moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre des sports, Ganiou Soglo. Revenant sur les conséquences de la pandémie au Covid-19 au plan mondial et africain, l’ancien ministre qualifie de « mesurettes » les actions prises par le gouvernement Talon pour voler au secours des entreprises. Dans un esprit critique, il suggère d’autres pistes au gouvernement. Pour plus de détails, nous vous proposons son développement…

Les mesures prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du 10 juin dernier pour soutenir les entreprises suscitent moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre des sports, Ganiou Soglo. Revenant sur les conséquences de la pandémie au Covid-19 au plan mondial  et africain, l’ancien ministre qualifie de « mesurettes » les actions prises par le gouvernement Talon pour voler au secours des entreprises. Dans un esprit critique, il suggère d’autres pistes au gouvernement. Pour plus de détails, nous vous proposons son développement.

« Il faut que je vous dise…

Les grandes crises mondiales de façon générale impactent indubitablement positivement ou négativement l’économie d’un pays. C’est ainsi que la pandémie coronavirus et ses corollaires de part sa propension vont bouleverser les rapports de forces économiques et sociales sur la planète.

L’après Covid-19 se dessine déjà avec les stratégies de déconfinement observées de part et d autre dans le monde. Les observateurs assidus constateront indéniablement que les relations internationales sont d’ores et déjà bouleversées.
Par conséquent les Etats-Unis sortiront affaiblis, leur leadership sera désormais fortement disputé par une Chine qui pèsera sur le monde un peu plus aujourd’hui qu’hier. L’Union Européenne de son côté, avec son pacte de stabilité prouve à l’opinion publique qu’il existe une certaine solidité en son sein, malgré les quelques balbutiements observés au moment où elle était l’épicentre de la pandémie. La construction européenne s’en trouve renforcée.

Quid de l’Afrique ?

Les prévisions les plus pessimistes étaient envisagées pour le continent. Tout le monde se rappelle de la mise en garde du docteur Adhanom Ghebreyesus Directeur de l’OMS. La résilience du continent du fait des différentes crises vécues l’ont préparé à mieux supporter les effets mortifères de ce mal du 21ème siècle.

La crise a ceci de cruel qu’elle affaiblira davantage les Etats vulnérables, elle les poussera à mettre en œuvre des mesures d’urgence inédites par l’ampleur de la situation.

Dans ce cadre, les autorités Béninoises après avoir pris par-dessus la jambe la sécurité sanitaire de nos populations, se découvre soudainement une âme charitable et a proposé lors de son dernier Conseil des Ministres des mesurettes dans le seul but distraire l’opinion. De la poudre de perlimpinpin dirai-je pour paraphraser le président Macron.

Contrairement à d’autres pays africains, le Bénin n’a pas opté pour le confinement mais plutôt pour un cordon sanitaire autour de certaines villes. Qu’est ce qui justifie alors cette décision du Conseil des Ministres du mercredi 10 juin ?
Au plus fort de la pandémie, les populations étaient livrées à elles-mêmes. Aucune mesure d’accompagnement, pas de plan riposte digne d’un pays émergent jouissant d’une croissance culminant à 7,5 %.
Subitement, dans un élan de magnanimité le gouvernement dégotte 75 milliards de nos francs dont une grande partie est pour les entreprises sachant que les plus florissantes sont détenues par le président Talon et ces affidés. Faut-il rappeler que dans le domaine des affaires il n’y a pas de mesures universelles qui s’appliquent à tout le monde.

Je serai tenté de dire que nous sommes dans un cas manifeste de prévarication pure et simple.

Là encore, nos dirigeants se trompent.

La machine économique mondiale est grippée : les prix des produits d’exportation dégringolent, d’énormes invendus sont à constater, la baisse des recettes est une triste réalité et enfin le tarissement de liquidité entraîne des conséquences incommensurables. Il faut de l’argent frais pour relancer l’économie. Il urge donc de remettre le pays au travail.

Pour ce faire, je crois profondément que nous devons dans un premier temps ravaler notre fierté et négocier avec notre grand voisin de l’Est, le Nigéria pour une réouverture des frontières. Diriger un pays c’est prendre en compte l’intérêt seul du peuple. La dynamique pour le Bénin est dorénavant de créer le plus possible de la richesse, une richesse qui permettra d’augmenter l’assiette fiscale des impôts et donc des recettes pour répondre aux impondérables de l’Etat.

Les emprunts et autres prêts devraient servir à redonner de l’oxygène aux petites entreprises. Dans un deuxième temps, il s’agira d’injecter de l’argent dans l’économie locale pour que l’argent circule et stimule la consommation.
Le Covid-19, enfin pour le bénin devrait être une opportunité, l’occasion idoine de repenser notre modèle économique en misant par exemple sur la transformation, la petite transformation. Créer un fond d’appui à la transformation dans le but de susciter des vocations dans ce secteur. L’enjeu serait de créer un engouement collectif.

Le Bénin devra orienter ses efforts dans d’autres cultures d’exportation autre que le coton tel que nous l’exploitons aujourd’hui. Si la propension est de rester dans ce domaine, nous pouvons partir sur du bio, qui peut s’avérer être une niche.

Une des leçons de cette pandémie est qu’elle a permis de mettre en exergue le rôle de l’humain dans notre société. L’Homme doit dorénavant être au cœur de toute politique publique.
Il faut penser y adjoindre, un grand investissement dans la formation et l’éducation qui sont des défis de demain dans la cadre d’une éventuelle politique d’industrialisation du Bénin (une formation adaptée à nos réalités).

Enfin, il ne faudra pas oublier la santé. Nous devons repenser notre système de santé. La santé pour tous sera un leitmotiv.

C’est comme cela que j’imagine le Bénin nouveau, le Bénin de l’après Covid.

Qu’en pensez-vous ?