Fadel Kabassi parle du concours ‘’La Dictée du Président’’ : « Le brassage est effectif et l’intérêt d’une unité nationale perceptible »

Président de l’ONG Cap Equilibre qui organise le concours ‘’La Dictée du Président’’ dont la deuxième édition est en cours, il revient à travers cet entretien accordé à notre rédaction sur les intérêts pour un parent de faire participer son enfant à cette compétition. Fadel Kabassi, puisque c’est de lui qu’il s’agit lève à nouveau un coin de voile à propos des objectifs de l’initiative et fait le point sur le déroulement de la deuxième édition qui va livrer son verdict le 14 août 2021. Lisez plutôt !

Merci de nous présenter le projet  ‘’La Dictée du Président’’ que met en œuvre l’ONG Cap Equilibre dont vous êtes le président ?

‘’La Dictée du Président’’ est un concours national de Dictée. L’idée consiste à susciter l’émulation au près de nos enfants, à leur donner le goût de la performance, de l’excellence et à leur faire comprendre que sur la base de ses compétences, on peut évoluer dans la vie, on peut atteindre des sommets, on peut réussir en partant de rien. Pour le compte de la première édition, les sélections sont faites au niveau des 77 communes ensuite au niveau des 12 départements puis la finale. Pour le compte de la deuxième édition en cours, nous sommes allés plus bas  c’est-à-dire au niveau d’arrondissement.

En votre qualité de président, avez-vous le sentiment de quelqu’un qui a atteint son objectif au terme de la première édition ?

Oui. L’objectif pour nous dans le temps, c’était de réussir un défi : celui de faire un examen national de dictée. Un premier objectif atteint. Le deuxième objectif pour nous, c’était de montrer qu’ensemble les jeunes peuvent réaliser quelque chose de grandiose à impact d’envergure nationale. C’est parce que nous avions atteint ces deux objectifs que nous nous sommes engagés pour l’édition qui est en cours et qui livrera son verdict le 14 aout 2021.

La Dictée du Président est une initiative d’envergure nationale car ayant impactée tous les départements. Vous voudriez bien nous évoquer les difficultés rencontrées ?

Elles sont d’ordres logistiques et financières. Mais avec les contributions des différentes autorités administratives nous avons pus s’en sortir. C’est le lieu pour moi de remercier le préfet du  département du Borgou qui est allé véritablement au-delàs de nos attentes. Ce qui est un peu normal parce qu’il a vu l’initiative naitre dans sa phase pilote qui était ‘’La Dictée du Préfet’’ dans le département du Borgou. Au niveau organisationnel, nous avons la chance et toute l’équipe était motivée et déterminée. Il n’y a pas eu de faille. Nous avons eu beaucoup de volontaire et de bénévole. Au niveau de la correction des copies comme au niveau de l’organisation pratique.

La deuxième édition est en cours. Que peut-on retenir du point du déroulement?

Nous avons fait l’étape des arrondissements le 22 mai, l’étape communal le 3 juillet, le 24 juillet l’étape départementale, et le 14 août l’étape national. Pour le moment, les choses se déroulent relativement bien, et nous espérons que nous pouvons aller jusqu’au bout.

La deuxième édition se déroule sous le même format que la première ? Si non, quelles sont alors ses particularités ?

Ce que nous souhaitons ajouter cette fois-ci, c’est de faire séjourner les enfants pendants au moins une semaine à Cotonou, leur faire visiter les institutions, de la République, leur faire rencontrer les responsables de ces institutions, leur fait faire un peu de tourisme parce qu’il n’y en a beaucoup pour qui c’est la première fois, ils viendront à Cotonou. Faire certaines activités avec eux pour marquer agréablement leur séjour de façon à ce que même si ils ne sont pas retenus parmi les médaillés, que ce séjour reste gravé à jamais dans leur mémoire que ça leur donne toujours ce sens de détermination et le besoin d’être excellent pour avancer dans la vie.

7-Quel est l’intérêt pour un parent d’inscrire son enfant au concours La Dictée du Président ?

Ce qui est important pour un parent, c’est tout ce qui concourt à rendre son enfant meilleur. Accroitre les chances de l’enfant de réussir dans la vie. Tout concours lié à l’éducation, devrait être une priorité ou un élément que tout parent responsable prendrait comme occasion en or. Ceci  permettra en fait à son enfant d’apprendre les choses de la vie. Participer à un concours, au-delàs des performances, c’est habitué l’enfant à être en situation de stress, de compétition, et demain, je pense qu’il serait mieux préparer psychologiquement. C’est aussi le brassage que nous offrons. Vous imaginez quand tous les 124 enfants qualifiés pour la finale de la première édition étaient à Cotonou, imaginez le nombre de langue qui se parlait. Le brassage est effectif et l’intérêt de l’unité nationale perceptible.  C’est donc de l’intérêt des parents de permettre à leur enfant de vivre ces choses là. De façon durable, il s’agit d’une expérience qui leur permettra d’avoir une ouverture d’esprit dans la vie et mieux se  préparer.  

Un mot pour conclure

Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’offrez, j’aimerais que nos autorités à divers niveau puissent comprendre que il irait également de leur intérêt, que ce concours de dictée puisse marcher parce que au niveau communal les meilleurs enfants deviennent les ambassadeurs, de ces communes là donc ce serait bien que nos autorités s’intéressent un peu plus à la chose pour ceux qui n’ont pas encore fait et que les autres bonnes volonté continuent à nous aider pour en faire véritablement une activité qui concourent réélement à l’excellence dans le pays.

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU