Sénégal : Ousmane Sonko invite Amadou Ba à un débat contradictoire sur le bilan de Sall

Aura t-on droit à un rendez-vous médiatique entre Premier ministre et ex premier ministre au Sénégal? Ce lundi 21 octobre 2024, Ousmane Sonko a invité Amadou Ba, à un débat contradictoire sur le bilan de l’ancien président, Macky Sall.

Aura t-on droit à un rendez-vous médiatique entre Premier ministre et ex premier ministre au Sénégal? Ce lundi 21 octobre 2024, Ousmane Sonko a invité Amadou Ba, à un débat contradictoire sur le bilan de l’ancien président, Macky Sall.

 « Monsieur Amadou Ba a décidé de sortir de l’ombre et de ne plus se cacher derrière ses mercenaires de la plume et autres 《 chroniqueurs 》. Tant mieux, car le jeu du mythe et du combat politique par procuration ne saurait prospérer plus longtemps », a d’abord fait observer le Premier ministre Sénégalais sur sa page Facebook, avant de lui adresser l’invitation »Je lui offre donc une belle opportunité de s’expliquer devant le peuple : un débat public contradictoire entre lui et moi sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays, et sur sa responsabilité personnelle ».

Ousmane Sonko a ensuite levé un coin de voile sur les échanges qui pourraient être au cœur de ce grand débat public. Il a cité « la dette, le déficit public, la fiscalité, le foncier, les mines et hydrocarbures, la masse salariale, la Vision.
Cette demande intervient à moins d’un mois des législatives au Sénégal (17 novembre). Reste désormais à savoir si l’ancien premier ministre de Macky Sall et candidat malheureux à la présidentielle sera intéressé par ce débat.

Manassé AGBOSSAGA

Sénégal: Un décret présidentiel fait de Sonko un super premier ministre

Le nouveau président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye a renforcé les pouvoirs de son premier ministre Ousmane Sonko. Ceci à travers un décret présidentiel pris au début du mois d’avril 2024 nous apprend RFI.

Le nouveau président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye a renforcé les pouvoirs de son premier ministre Ousmane Sonko. Ceci à travers un décret présidentiel pris au début du mois d’avril 2024 nous apprend RFI.

Au Sénégal, tous les membres du gouvernement sont placés d’office sous l’autorité du premier ministre Ousmane Sonko à qui ils ont l’obligation de rendre compte. Ainsi se présente la substance d’un décret pris par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye ce début du mois d’avril 2024. Un fait qui traduit sa volonté effective de renforcer les pouvoirs de son camarade et compagnon de luttes politiques Ousmane Sonko comme il l’avait annoncé dans l’un de ses discours quelques jours après sa prise de service.

Ainsi désormais au Sénégal, c’est le premier ministre Ousmane Sonko qui est d’office responsable de tous les actions des ministres membres du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de société.

Une décision qui fait objet de polémique au sein de la classe politique.

Au niveau du gouvernement, l’acte est néanmoins justifié. Selon le porte-parole, la polémique ne devrait pas y avoir dans la mesure où  »le Premier ministre est un chef d’orchestre et tous les ministres, des membres de cet orchestre. Il est aussi le seul à rendre compte directement au président de la République », lit-on sur rfi.

Une première presque dans l’environnement politique ouest-africaine. Reste à voir le résultat que cette cohabitation va engendrer dans la gouvernance de l’État Sénégalais.

Par Christophe KPOSSINOU 

Sénégal : Ousmane Sonko nommé Premier ministre

On n’est pas loin d’une co-gestion au Sénégal. Après son investiture mardi 02 avril, le président Bassirou Faye a nommé Ousmane Sonko, au poste de Premier ministre

On n’est pas loin d’une co-gestion au Sénégal. Après son investiture mardi 02 avril, le président Bassirou Faye a nommé Ousmane Sonko, au poste de Premier ministre du Sénégal. « Nous donnerons tout ce que nous avons,nous ne menagerons aucun effort pour atteindre ce que nous avons Promis aux peuples sénégalais c’est-à-dire la rupture,le progrès et changement définitif dans le bon Sens », a promis le nouveau premier ministre

Ousmane Sonko est appelé à former un gouvernement dans les plus brefs délais.

M.A

Présidentielle au Sénégal : Sonko et Wade éjectés, liste des 20 candidats retenus par le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel met fin au suspense sur les candidats en course pour la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Tard dans la soirée du samedi 20 janvier 2023, la haute juridiction a publié la liste définitive des candidats retenus.

Le Conseil constitutionnel met fin au suspense sur les candidats en course pour la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Tard dans la soirée du samedi 20 janvier 2023, la haute juridiction a publié la liste définitive des candidats retenus.

Au total, 20 candidatures ont été validées, notamment celle de Amadou Ba, premier ministre et représentant le parti au pouvoir. L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall est également sur la ligne de départ.

En revanche, pas de Karim Wade et Ousmane Sonko. Le dossier du fils de l’ancien président sénégalais a été déclaré irrecevable. Il lui est reproché sa double nationalité.

Quant à Ousmane Sonko, son recours a été rejeté. Il devra donc compter sur le numéro 2 du Pastef, Bassirou Diomaye Faye pour prendre sa revanche sur le président sortant Macky Sall.

M.A

Liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle du25 fevrier 2024 dans l’ordre issu du tirage au sort :

1) Boubacar CAMARA ;

2) Cheil,rtr Tidiane DIÈYE ;

3) Déttrié FALL ;

4) Daouda NDIAYE ;

5) Habib SY;

6) Khalifa Ababacar SALL ;

7) AntaBabacar NGOM ;

8) Amadou BA ;

9) Rose WARDINI ;

l0)Idrissa SECK ;

1l)Aliou Mamadou DIA ;

l2)Serigne MBOUP ;

l3)Papa Djibril FALL ;

l4)Mamadou Lamine DIALLO ;

l5)Mahammed Boun Abdallatr DIONNE ;

l6)El Hadji Malick GAKOU;

17)Aly Ngouille NDIAYE ;

l8)El Hadji Mamadou DIAO ;

l9)Bassirou Diomaye Diakùar FAYE ;

20)Thiemo Alassane SALL.

Sénégal : Ousmane Sonko admis en réanimation à l’hôpital principal de Dakar

L’annonce a été faite par son parti, dans une note jeudi 17 août 2023. Selon le Pastef, Ousmane Sonko est admis en service de réanimation de l’hôpital principal de Dakar.

L’annonce a été faite par son parti, dans un communiqué jeudi 17 août 2023. Selon le Pastef, Ousmane Sonko a été admis en service de réanimation de l’hôpital principal de Dakar.

L’opposant qui est en grève de la faim aurait été victime d’un malaise, dans la soirée du mercredi  suite à sa grève de la faim, qui est son 19ème jour.

En outre, Mouhamed Samba Djim dit Hannibal et Cheikh Bara Ndiaye sont également admis en service de réanimation de l’Hôpital Principal de Dakar.

Le bureau politique du Pastef-Les Patriotes interpelle « le Président Macky Sall, son ministre de la justice, son ministre de l’intérieur et tous les acteurs de cette persécution inhumaine, qui a fini par mettre la vie du chef de l’opposition en danger », et prévient qu’ils, « seront tenus entièrement responsables de tout ce qui adviendra ».

Le parti de l’opposant exige la libération de son président et de tous les détenus politiques, invitant le peuple sénégalais « à rester débout ».

M.A

Sénégal : Philippe Noudjènoumè exige la libération de l’opposant Ousmane Sonko

Philippe Noudjènoumè appelle à la libération immédiate de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 31 juillet dernier et poursuivi pour  huit (08) chefs d’accusation notamment « appel à l’insurrection ». Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) et de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest Wapo dénonce à travers un communiqué publié ce samedi 05 août « une détention arbitraire ».

Philippe Noudjènoumè appelle à la libération immédiate de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 31 juillet dernier et poursuivi pour  huit (08) chefs d’accusation notamment « appel à l’insurrection ». Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) et de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (Wapo) dénonce à travers un communiqué publié ce samedi 05 août « une détention arbitraire ».

« A tous membres OPAO/ WAPO

Exiger la libération immédiate du camarade Ousmane Sonko et la cessation de toutes poursuites à son encontre !

Depuis le vendredi 28 juillet 2023, Ousmane Sonko, Maire de Ziguinchor et Président de PASTEF a été arrêté et arbitrairement détenu. Il apparaît nettement qu’il s’agit tout simplement d’un acharnement inacceptable contre un Challenger, le plus crédible aux prochaines élections présidentielles, un Patriote convaincu surtout en ces heures de patriotisme triomphant en Afrique.

Nous dénonçons ces traitements fascistes, digne d’un autre âge.

Je demande à tous les membres de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO-WAPO) d’adresser des vives protestations contre cette détention arbitraire, d’exiger la libération immédiate de Ousmane Sonko ainsi que le respect de tous ses droits civiques et politiques.

Cotonou, le 5 Août, 2023

Le Président de WAPO

Philippe NOUDJENOUME

Sénégal : Ousmane Sonko placé sous mandat de dépôt

Arrêté vendredi et placé en garde à vue, le président du Pastef-Les Patriotes restera en prison. Auditionné par un juge d’instruction, ce lundi 31 juillet 2023, l’opposant a été inculpé,  et placé sous mandat de dépôt.

Arrêté vendredi et placé en garde à vue, le président du Pastef-Les Patriotes restera en prison. Auditionné par un juge d’instruction, ce lundi 31 juillet 2023, l’opposant a été inculpé,  et placé sous mandat de dépôt.

Selon le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, Ousmane Sonko est poursuivi pour huit (08) chefs d’accusation dont « appel à l’insurrection , association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, vol de téléphone portable’’, diffusion de fausses nouvelles.

Et conformément au réquisitoire du procureur,  le président du Pastef va séjourner à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss alors que les vacances judiciaires démarrent le 1er août pour s’achever le 02 Septembre.

M.A

Sénégal : Le Gouvernement annonce la dissolution du Pastef, parti de l’opposant Ousmane Sonko

Plus de  Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité  (PASTEF) au Sénégal ! Le Gouvernement vient d’annoncer la dissolution du parti de l’opposant Ousmane Sonko.

Plus de  Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité  (PASTEF) au Sénégal ! Le Gouvernement vient d’annoncer la dissolution du parti de l’opposant Ousmane Sonko.

L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur ce lundi 31 juillet 2023. Dans son communiqué, Antoine Félix Abdoulaye Diome prononce la dissolution du parti Pastef en raison de la violation des « dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81- 17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89- 36 du 12 octobre 1989 ».

Le PASTEF est notamment accusé «  à travers ses dirigeants et ses instances, d’appeler ses partisans à des mouvements insurrectionnels », avec de « lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés ».

Le ministre de l’Intérieur évoque « des mouvements insurrectionnels » fréquemment provoqués par le parti. Ce qui a en croire l’autorité, entraine de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés

Face à cela, le ministre de l’intérieur informe que « les biens » du PSTEF « dissous seront liquidés conformément aux dispositions légales et règlementaires en vigueur ».

Cette décision intervient après l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt du président du parti de Ousmane Sonko, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, , a acté la dissolution du parti Pastef.

M.A

Voici le communiqué

Objet: Dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) enregistré sous le récépissé n°17226/MINTSP/DGAT/DLP du 06 février 2015.

Le parti politique Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels, ce qui a entrainé de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés. Les dernières en date sont les graves troubles à l’ordre public enregistrés au cours de la première semaine du mois de juin 2023, après ceux du mois de mars 2021.

Suite à ces événements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques et conformément aux dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81- 17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89- 36 du 12 octobre 1989, le parti politique Pastef est dissous par décret N° 2023-1407 du 31 juillet 2023.

En conséquence, les biens du parti dissous seront liquidés conformément aux dispositions légales et règlementaires en vigueur.

Sénégal : Le parti de Sonko dénonce sa « condamnation sur commande » et appelle à la mobilisation générale

Au Sénégal, Ousmane Sonko a été condamné, ce jeudi par le tribunal de Dakar, à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr. Dans la foulée, son parti a réagi à cette condamnation qui rend difficile sa participation à la prochaine présidentielle.

Au Sénégal, Ousmane Sonko a été condamné, ce jeudi par le tribunal de Dakar, à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr. Dans la foulée, son parti a réagi à cette condamnation qui rend difficile sa participation à la prochaine présidentielle.

Pour le bureau politique du Pastef Les Patriotes, « ce verdict sur commande est l’ultime étape du complot ourdi Macky Sall et ses sbires à l’encontre du principal opposant » au Sénégal.

Le parti  de Ousmane Sonko dénonce, sans surprise « ce verdict indigne d‘un Etat de droit » et soutient que « jamais la République du Sénégal et les institutions n’ont autant été bafouées, souillées et sacralisées ».

S’opposant fermement à cette condamnation, le Pastef appelle à «  la mobilisation de tous les patriotes sénégalais dès maintenant, partout au Sénégal, et dans la diaspora », pour dit-il « combattre par tous les moyens cette voyoucratie ». « Peuple sénégalais, arrêtez toute activité et descendez dans la rue pour faire face aux dérives dictatoriales et sanguinaires du régime Macky Sall jusqu’à son départ de la tête de l’Etat », lance le bureau politique.

Les responsables du parti invitent « les forces de l’ordre à désobéir aux ordres illégaux et antirépublicain ».

Le Sénégal risque de virer à nouveau dans la violence.

Manassé AGBOSSAGA

Sénégal: l’opposant Ousmane Sonko condamné à 2 ans de prison ferme, croix sur son ambition présidentielle ?

Le verdict est tombé pour Ousmane Sonko. L’opposant a été condamné ce jeudi 01er juin 2023, par la chambre criminelle de Dakar, à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr.

Le verdict est tombé pour Ousmane Sonko. L’opposant a été condamné ce jeudi 01er juin 2023, par la chambre criminelle de Dakar, à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr.

Poursuivie pour viol, Ousmane Sonko a été finalement condamné pour un autre chef d’accusation. Dans l’affaire Ousmane Sonko/ Adji Sarr, la chambre criminelle de Dakar a condamné ce jeudi 01er juin, l’opposant à deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 600 000 FCFA pour « corruption de la jeunesse ».

Son procès s’était tenu en l’absence de ses avocats et en son absence le 23 mai dernier. Le procureur avait requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour viol ou une peine de 5 ans de prison pour « corruption de la jeunesse ».

Le juge a finalement décidé de requalifier les faits et de le condamner à 2 ans de prison  pour « corruption de la jeunesse ».

La propriétaire du salon de massage, Ndèye Khady Ndiaye, écope également de deux ans de prison ferme pour «  incitation à la débauche ».

Absent au palais de justice lors de la proclamation du verdict, Ousmane Sonko risque de mettre une croix sur son ambition présidentielle.

M.A