Talentueux artiste, Robinson Sipa n’a malheureusement pas connu la brillante carrière musicale qui l’attendait. La faute à un enchaînement d’évènements douloureux survenu dans la vie de l’artiste.
Manassé AGBOSSGA
C’est l’acteur du showbiz et animateur culturel, « Dah Adagboto » qui l’a dévoilé. D’après ce dernier, Robinson Sipa a pris sur lui la responsabilité de continuer l’œuvre entamée par le groupe ‘‘Panthères Noir’’, après le décès tragique de son frère Edie Lobo.
‘‘Dah Adagboto’’ explique que grâce à son talent, Robinson Sipa réussira à se faire « remarquer par un groupe européen qui lui signe un contrat en label indépendant sur quelques années ».
A cet instant là, Robinson Sipa côtoie le succès. Il sort un album dont les titres phares sont incontestablement ‘‘kiki moko’’, ‘‘un beau jour’’, ‘‘sandro’’. L’artiste se lance alors dans la promotion. Hélas, pour lui, le succès peut vous faire des ennemis.
« Robinson Sipa émit le besoin de faire venir sa compagne à l’époque selon les différents avis reçus près de lui en Europe… ses frères béninois s’investirent à saquer cette décision auprès des autorités de l’Ambassade de France, évoquant le motif fallacieux que Robinson Sipa voulait utiliser son titre d’artiste pour faire voyager sur l’Europe, les membres de sa famille », révèle Dah Adagboto.
Mais, l’artiste n’est malheureusement qu’au début de ses peines.
« Le fait de voir son frère jumeau partir dans la fleur de l’âge, voir sa compagne se refuser le visa à cause de la médisance de ses frères étaient des évènements assez difficile à gérer pour Sipa quand de retour d’un spectacle, la légende raconte qu’il vint constater que des personnes mal intentionnées ont profité de la nuit pour voler tous les instruments de musique du groupe », poursuit- il.
Selon l’animateur culturel, Robinson Sipa perd alors le contrôle. La chute d’un artiste qui avait tout pour réussir et qui impressionnait des grands noms de la musique africaine à l’image du groupe Assalfo est alors inévitable.
« C’était la goute d’eau qui avait fait déborder le valser de Sipa…il se mit à sombrer et à se réfugier derrière les substances peu catholiques, juste pour supporter les successions d’évènements malheureux dans sa vie… C’était le début de la descente aux enfers…Sipa ne pouvait plus être productif », confie Dah Adagboto.
L’artiste culturel évoque même un triste souvenir où Robinson Sipa sur scène se perd dans ses propres chansons « Des années plus tard,… mal en point, Sipa arrivait à oublier… ses propres chansons ».
Un triste souvenir que l’artiste essaie d’oublier avec la sortie dans les tout prochains jours d’un album, révèle Dah Adagboto.