Pas de réponse à son appel à l’aide: En courroux, Daagbo ordonne et menace, « J’attends celui qui va rater »

L’affaire devient sérieuse. Très sérieuse même. La ‘‘dieue de Banamè’’ exige de la part de ses fidèles un effort financier et spirituel  pour se soigner, elle qui dit  avoir des ennuis de santé.

L’affaire devient sérieuse. Très sérieuse même. La ‘‘dieue de Banamè’’ exige de la part de ses fidèles un effort financier et spirituel  pour se soigner, elle qui dit  avoir des ennuis de santé.

Annonce

Daagbo revient à la charge quelques jours après son appel à l’aide. Dans un audio  où elle s’exprime en langue fon avec un ton injurieux et menaçant, la ‘‘dieue’’ autoproclamée sur terre demande incessamment à ses fidèles, connus sous le sobriquet ‘‘daagbovis’’  de cotiser 1200 Fcfa pour faire face à ses ennuis de santé où plutôt  à leurs ennuis de santé.

Très en courroux, elle a indiqué qu’un dieu ne tombe pas malade et qu’elle porte en réalité leurs problèmes, souffrances et charges. Elle a également ajouté que c’est une marque d’honneur et de considération qu’un dieu demande à des humains de cotiser pour sa santé.

Cette mise au point faite, Daagbo dénonce le comportement de ses fidèles et traite de tous les noms d’oiseau ses détracteurs.

Elle a dénoncé le comportement de ses fidèles qui selon elle, sont restés indifférents à son SOS, donnant une occasion aux ennemis, détracteurs ou « kalétas » de critiquer ou de se moquer de leur dieu.

Face à  cela,  elle invite incessamment les ‘‘dagboovi’’ à laver leur honneur en mettant la main à la poche pour faciliter la mobilisation des fonds.

Veut ou pas, ‘‘Parfaite de Banamè’’  demande à chaque ‘‘daagboovi’’ de cotiser  1200 fcfa et en plus d’acheter un foulard qui coûterait également 1200 Fcfa.

Dans son audio qui fait le tour des réseaux sociaux, elle demande aux uns et aux autres de regagner dès 19 heures leur église ou chancellerie  pour commander une messe en son honneur afin qu’elle sorte gagnante de cette « épreuve ».

Parfaite Daagbo a demandé aux prêtres et autres responsables  de suivre de près ce dossier. Elle a d’ailleurs menacé de s’en prendre à eux en cas d’échec.

Enfants, jeunes, vieux, vieilles, hommes ou femmes, tout le monde devra y apporter sa contribution, a-t-elle insisté.

Et de prévenir :  « J’attends celui qui va rater ».

Si un ‘‘daagbovi’’ veut savoir à quoi ça ressemble la colère d’un  dieu sur terre, il peut donc continuer à ignorer  le cri de cœur de Daagbo.

Manassé AGBOSSAGA