Frère Hounvi : Le parti LD exige du Gouvernement Talon des « clarifications sur les circonstances » de son « enlèvement » et interpelle les ODDH

Juste à l’annonce de la disparition de ‘Frère Hounvi », le parti Les Démocrates n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué en date du 13 août signé de son Sécrétaire national à la communication, Guy Dossou Mitokpè, le parti d’opposition exprime sa profonde indignation et exige du Gouvernement du président Talon des « clarifications sur les circonstances de son enlèvement à Lomé.

Juste à l’annonce de la disparition de ‘Frère Hounvi », le parti Les Démocrates n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué en date du 13 août signé de son Sécrétaire national à la communication, Guy Dossou Mitokpè, le parti d’opposition exprime sa profonde indignation et exige du Gouvernement du président Talon des « clarifications sur les circonstances de son enlèvement à Lomé. Rappelant que ce dernier bénéficie du statut de réfugié politique, Les Démocrates « appelle toutes les organisations de défense des droits de l’homme que sont : l’ordre des avocats du Bénin, l’ODHP, Amnesty International Bénin, le Comité des Nations Unies contre la tortue, le Haut Commissariat pour les Réfugiés, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, les Chancelleries et tous les Béninois de l’intérieur et de la diaspora à se tenir mobiliser et à exiger la libération immédiate du frère Hounvi et le respect des droits de la personne Humaine ». Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué.

 

COMMUNIQUÉ

C’est avec une profonde indignation que nous avons appris, en ce jour du mardi 13 août 2024, l’enlèvement odieux de notre compatriote, le « frère Hounvi », dans la périphérie de la capitale togolaise. Cet acte ignoble, perpétré par des hommes armés à bord d’un véhicule 4×4 immatriculé au Bénin, s’est déroulé dans la nuit du lundi 12 août 2024, aux alentours de 22h 00 heure locale.

Le parti « Les Démocrates » tient à interpeller la communauté nationale et internationale sur la gravité de cet événement et pointe du doigt la responsabilité pleine et entière du Gouvernement béninois à sa tête le Président Patrice Talon dans cet acte d’une grande infamie. Car procéder à l’enlèvement d’un citoyen qui a la qualité de réfugié politique sur un territoire étranger sans aucune coopération judiciaire et sans un mandat d’arrêt est assimilable à un terrorisme d’État et peut déclencher une nouvelle crise diplomatique entre le Bénin et le Togo alors que la crise avec le Niger n’est toujours pas résolue.

Le Parti « Les Démocrates » exprime sa plus vive réprobation et condamne avec la plus grande fermeté cet acte abject, digne des pratiques des plus redoutables organisations criminelles. Ce kidnapping représente une attaque frontale non seulement contre un homme, mais également contre les principes fondamentaux de justice, de liberté,  de démocratie,  de respect des Droits et Libertés fondamentales que notre parti défend avec détermination.

Le « frère Hounvi », depuis l’instauration du régime dit de la « rupture », n’a cessé de s’élever contre l’état de non-droit, la gabegie au sommet de l’État, et la destruction systématique des acquis démocratiques de notre chère nation. Ses actions courageuses, consistant à alerter et à sensibiliser notre peuple face à ces dérives, lui valent aujourd’hui d’être la cible de ce qui semble être une manœuvre de répression orchestrée.

Nous exigeons du Président Talon une clarification immédiate sur les circonstances de cet enlèvement et nous l’appelons à garantir, sans délai, l’intégrité physique et morale du « frère Hounvi ». Tout manquement à cette exigence ne restera pas sans conséquence, et le Parti « Les Démocrates » se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire et assurer la protection de nos concitoyens engagés dans la lutte pour la démocratie et l’état de droit.

Le Parti Les Démocrates appelle toutes les organisations de défense des droits de l’homme que sont : l’ordre des avocats du Bénin, l’ODHP, Amnesty International Bénin, le Comité des Nations Unies contre la tortue, le Haut Commissariat pour les Réfugiés,  la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, les Chancelleries et tous les Béninois de l’intérieur et de la diaspora à se tenir mobiliser et à exiger la libération immédiate du frère Hounvi et le respect des droits de la personne Humaine

Le Parti « Les Démocrates » aux côtés de notre Peuple reste mobilisé et déterminé à défendre les valeurs qui nous unissent, et invite tous les citoyens à se joindre à cet élan de solidarité pour que justice soit rendue.

Pour le Parti

Le Secrétaire National à la Communication

du Parti Les Démocrates

Cotonou, le 13 Août 2024

Je vous remercie

Défilé militaire du 01er août : le parti Les Démocrates prend une importante décision

Le Bénin va célébrer le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance, le jeudi prochain. A quelques jours de l’événement, le secrétaire national du parti Les Démocrates a animé un point de presse.

Le Bénin va célébrer le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance, le jeudi prochain. A quelques jours de l’événement, le secrétaire national du parti Les Démocrates a animé un point de presse.

Au siège du parti ce mardi 30 juillet 2024, Guy Dossou Mitokpè a mis fin au suspense sur la participation ou non de LD à la cérémonie officielle.

Le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates a annoncé leur présence au défilé militaire du 01er août qui se tiendra au boulevard de la Marina, répondant ainsi favorablement à l’invitation du Chef de l’Etat..

« Le parti Les Démocrates, convaincu de l’utilité de ce dialogue national, a décidé en toute responsabilité et dans un esprit républicain, de répondre favorablement, à l’invitation du président Patrice Talon au défilé du 01er août 2024, marquant les festivités de la 64è année de notre accession à l’indépendance « .

Pour le parti Les Démocrates , » aucun sacrifice ne sera de trop, pour faciliter le dégel, et créer les conditions de dialogue politique nationale, que routes les couches sociales, les confessions religieuses, les partis politiques, la société civile, appellent de tous leurs vœux  »

Désaccord avec la gouvernance Talon d’accord, mais union autour de la fête de l’indépendance d’abord, dira t-on

Manassé AGBOSSAGA

Zou : Opération reconquête pour Les Démocrates, les militants prêts à relever le défi

Les Démocrates à l’assaut des 23è et 24è circonscriptions électorales. Le samedi 22 juin dernier, Boni Yayi, Eric Houndété et des responsables du parti ont parcouru les communes d »Abomey, Bohicon, Za-kpota, Covè, …

Les Démocrates à l’assaut des 23è et 24è circonscriptions électorales. Le samedi 22 juin dernier, Boni Yayi, Eric Houndété et des responsables du parti ont parcouru les communes d »Abomey, Bohicon, Za-kpota, Covè, …

A l’étape de Za-kpoa, Eugène Aglé, secrétaire général de la 24è circonscription électorale a rendu un vibrant hommage à l’ancien président du Bénin. Hélas, le « beau pays de démocratie laissé » par Boni Yayi « est aujourd’hui banalisé, bafoué, fragilisé, descendu de son piédestal ou presque tout est à refaire », a t-il ensuite regretté.

Face à ce « tableau sombre », Eugène Aglé a assuré que les populations de Covè, Ouinhi, Zagnanado, Za-kpota, Zogbodomey « s’engagent à travailler dans les coins et recoins pour l’enracinement de la flamme de l’espoir ».

Dans le même sens, Jean-Marie Allagbé a soutenu que la 24è circonscription électorale est prête à se « lever pour la reconquête de notre souveraineté, de notre dignité », exigeant au passage la libération des détenus politiques dont Reckya Madougou, Joel Aïvo, la tenue d’un débat national « qui conduira à un mieux vivre », le retour des exilés politiques.

Pour Désirée Ahonnou, Coordonnateur de la 24è circonscription électorale, « la situation du Bénin est préoccupante » et il urge de s’y attarder.

Et au président du parti Les Démocrates de dissiper les craintes des uns et des autres.
« notre pays le Bénin ne s’effondrera pas. Le Bénin nouveau arrive… », assuré l’ancien président du Bénin, invitant chacun à prier pour les gouvernants, le président Talon, ses ministres.

La 23è et la 24è sont les seules circonscriptions où le parti Les Démocrates ne compte pas d’élu.

Manassé AGBOSSAGA

Cour constitutionnelle : le parti « Les Démocrates » formule un recours contre la VP Talata

Kpakpato Medias annonçait dans un précédent article, une plainte du parti Les Démocrates en préparation contre la vice-présidente du Bénin. C’est désormais, chose faite.

Kpakpato Medias annonçait dans un précédent article, une plainte du parti Les Démocrates en préparation contre la vice-présidente du Bénin. C’est désormais, chose faite.

En application des dispositions de l’articles 42 nouveau de la loi N°2019-40 du 07 Novembre 2019  portant révision de la loi N°90-32 du 11 Décembre 1990 portant Constitution de la République du  Bénin et des articles 23 et 34 de la Constitution du 11 Décembre 1990, le parti présidé par Boni Yayi a formulé un recours contre Mariam Chabi Talata, ce lundi 17 juin 2024. Les propos tenus par la vice-présidente à Allada le 25 mai dernier lors de la tournée nationale de  reddition justifient cette plainte.

. « Evoquant l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Patrice Talon dont la fin de son second mandat et dernier mandat constitutionnel est pour le 23 mai 2026, la vice présidente a non seulement violé les dispositions de l’article 42 nouveau de la constitution précité,  mais également les dispositions de l’article 34 de la constitution du 11 décembre 1990 qui  précisent : « tout citoyen béninois, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter, en toutes  circonstances, la Constitution et l’ordre constitutionnel établi ainsi que les lois et règlements de  la République », fait remarquer le parti Les Démocrates aux sept sages.

En outre, LD soutient qu’une « telle déclaration venant de la vice-présidente, une figure aussi importante du pays qui  devrait incarner l’adhésion scrupuleuse à l’ordre constitutionnel en vigueur au Bénin, est une menace directe à la démocratie et à l’intégrité constitutionnelle du Bénin », et que « la vice-présidente, Mariam Chabi Talata a royalement mépris les  dispositions des articles 23, 34 et 42 de la constitution en faisant l’apologie d’un éventuel 3ème mandat anticonstitutionnel pour le président Patrice Talon presqu’en fin de son second et dernier  mandat constitutionnel ».

Pour ces différentes raisons, le Requérant, Guy Dossou Mitokpè, invite la Cour constitutionnelle à « constater la violation de la Constitution.

Talata sera t-elle renvoyer à ses cours de droits? Wait and See !

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Cherté de la vie et hausse du prix du maïs : Le parti Les Démocrates s’insurge et interpelle le Gouvernement (Déclaration)

Les responsables du parti Les Démocrates étaient en session extraordinaire, le vendredi 19 avril dernier. A l’occasion, ils ont

Les responsables du parti Les Démocrates étaient en session extraordinaire, le vendredi 19 avril dernier. A l’occasion, ils ont dénoncé la hausse du prix du maïs, invitant le gouvernement à « mettre en place un mécanisme de provisions de céréales pour constituer un stock de produits agricoles, à l’instar de ce que faisait l’ONASA ». Lire ci-dessous la déclaration.

DECLARATION FINALE DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA COORDINATION NATIONALE DU 19 AVRIL 2024

Aujourd’hui vendredi 19 avril 2024 s’est tenue une session extraordinaire de la Coordination Nationale du parti « Les Démocrates ».

Au menu des échanges, il s’est agi principalement de discuter des dispositions à prendre par le parti pour permettre son enracinement dans les soixante-dix-sept (77) communes du pays, condition sine qua non au combat de l’alternance en 2026 et de la restauration de la démocratie.

En outre, la Coordination Nationale a tenu à accorder sa sollicitude à Monsieur BADJOUGOU Moïse qui a posé un acte héroïque en filmant une scène de violence concernant quatre policiers et un usager à Natitingou.

La Coordination Nationale a été consternée par son arrestation en violation de l’article 9 de la charte africaine des droits de l’homme qui dispose du droit de chaque citoyen à l’information. Monsieur BADJOUGOU Moïse a posé un acte civique en relayant une action barbare à l’opinion publique nationale et internationale. Son action citoyenne et salvatrice l’a conduit au même endroit que les auteurs de ce dérapage. C’est l’occasion pour nous, au parti « Les Démocrates » de dénoncer encore une fois le code du numérique et le code pénal qui sont les instruments qu’utilisent le régime de la rupture pour priver les paisibles populations de leurs droits fondamentaux. Il n’y a pas de tyrannie plus cruelle que celle qui se perpétue sous le bouclier de la loi et au nom de la justice « Montesquieu »

La Coordination Nationale du parti « Les Démocrates » se préoccupe énormément de la situation sociale de la population.

Nous constatons dans nos marchés la mévente, la hausse des prix des produits agricoles, la morosité économique et en général la paupérisation de nos concitoyens. C’est l’occasion de faire un premier constat que le mandat du Président Talon, censé être « hautement social » se dévoile être un artifice de communication qui n’aura dupé personne.

La hause du prix du maïs, aliment essentiel dans nos familles, dans l’indifférence totale du gouvernement, en est l’initiative parfaite. La Coordination Nationale se désole de l’initiative du gouvernement, qui a décidé en 2016 de fermer l’ONASA, qui à travers les boutiques témoins permettait de réguler les prix des céréales dans nos marchés. Le parti estime que le gouvernement doit désormais mettre en place un mécanisme de provisions de céréales pour constituer un stock de produits agricoles, à l’instar de ce que faisait l’ONASA, pour agir sur l’inflation des prix des produits alimentaires.

C’est l’occasion pour le parti « Les Démocrates » d’appeler le peuple à se mobiliser davantage contre la cherté de la vie et la faim.

Nous ne pouvons pas prétendre développer ce pays sans prendre en compte les besoins et les préoccupations des citoyens.

Tout finit par finir. Puisse Dieu ramener la concorde entre nous, réconcilier le pays et rétablir l’union nationale.

Le peuple mérite mieux.

Non à la violence

Non à l’arbitraire

Non à l’exploitation de nos populations

Que Dieu bénisse le Bénin !

LA COORDINATION NATIONALE

Proposition de loi modificative du code électoral : Azannaï démontre la mauvaise foi du parti « Les Démocrates »

Candide Azannaï se prononce sur la proposition de loi modificative du code électoral formulée par le parti Les Démocrates. Dans la forme et dans le fond, il dénonce la mauvaise foi de Yayi et ses proches.

Candide Azannaï se prononce sur la proposition de loi modificative du code électoral formulée par le parti Les Démocrates. Dans la forme et dans le fond, il dénonce la mauvaise foi de Yayi et ses proches. Lire son développement pour plus de détails.

MON POINT DE VUE SUR LA PSEUDO – PROPOSITION DE LOI MODIFICATIVE DU CODE ÉLECTORAL FORMULÉE PAR LE PARTI DIT LES DÉMOCRATES:

Vous êtes nombreux à demander mon expertise, à propos de la polémique née du dépôt d’une proposition de loi par le parti dit Les Démocrates un peu avant l’ouverture de la Session extraordinaire du 21 février 2024.

Je rappelle que j’ai publié une analyse assez détaillée sur ce qui se joue avec les séries d’initiatives troubles ouvertes par la requête GBEHO et suite à l’effet HOMEKY.

Le volet parlementaire de ces initiatives découle politiquement de la même parenté génétique que les initiatives ( ayant impliqué les Sieurs SADODJOU et GAHOUNGA et qui avaient conduit au  » mafieux  » et rocambolesque forfait ayant accouché du certificat de conformité le 1er février 2019. Il faut souligner que cet instrument de fraude, vecteur d’exclusion, de crises et d’impasse politiques .. était sans précédent dans notre pays depuis le Renouveau démocratique.

Je recommande comme préalable à tous et avant tout examen du moindre acte de Patrice TALON ou de ceux de ses sbires, la lecture de sa ténébreuse insistance à propos de ce qui « assure la réélection » d’un Président selon lui.

N’oubliez jamais ce que disait Patrice TALON sur l’ORTB, la chaîne de télévision nationale d’antan à l’occasion d’une émission électorale intitulée « Moi Président » en 2016. Patrice TALON disait :
« Vous savez très bien que dans les petits pays comme les nôtres, ce qui permet à un président en exercice d’être réélu, c’est sa capacité à soumettre tout le monde. Quand tous les députés sont à sa solde, quand tous les maires sont à sa solde, quand tous les élus locaux sont à sa solde, quand tous les commerçants le craignent, sont à sa solde, quand les partis politiques sont affaiblis, sont à sa solde, sa réélection est facile.

Ne soyez pas sourds à ce que je dis : ce qui permet à un président d’être réélu avec assurance, ce qui assure la réélection dun président, ce nest pas son mandat, pas son résultat, c’est la manière dont il tient les grands électeurs, c’est la manière dont il tient tout le monde, c’est la manière dont personne n’est capable de lui tenir tête, d’être compétiteur contre lui. Quand vous n’avez pas de compétiteur, vous aurez beau être mauvais, vous serez réélu. (Propos de Patrice Talon, cité par Francis Laloupo dans une Chronique intitulée « Bénin : Privatisation du système électoral » du 13 février 2021). »

Je profite pour faire un rectificatif à savoir que ces propos étaient plutôt dans le cadre de l’émission « Moi Président » de 2016 et non dans le cadre du face à face du Second tour de la Présidentielle de 2016 comme

il s’y est glissé dans une de mes précédentes publications sur mon espace Facebook le 18 février passé.
Aucun acte de Patrice TALON n’échappe aux grilles de ce bréviaire politique du pouvoir déviant dit de la rupture.

Ce rappel fait, je propose d’aborder les exigences de procédure et de forme puis celles politiques de fond.
Sur la procédure et la forme :

1- Les exigences de la procédure parlementaire dans le cadre d’une Session extraordinaire :
Une session extraordinaire est toujours convoquée sur un ordre du jour précis.

En conséquence l’ordre du jour figuré dans le communiqué officiel portant convocation de ladite session extraordinaire ne doit et ne pourra en aucune manière et sous aucun prétexte être modifié.
Indépendamment de cette protection procédurale de l’ordre du jour d’une Session extraordinaire, le protocole classique usuel applicable à toute séance parlementaire ( le cas du Bénin en temps normal ) recommande que seules les correspondances déposées au moins deux heures ou en un temps convenus avant l’ouverture d’une séance plénière fassent l’objet d’une communication à ladite ouverture.
Cette communication ne peut en aucune manière, être prise en compte pour son inscription ou son enrôlement en vue d’une modification de l’ordre du jour de Session lorsqu’il est question d’une Session extraordinaire quel que soit le motif ou le contenu, objet de ladite communication.

Donc l’ordre du jour de la Session extraordinaire convoquée pour s’ouvrir le 21 février 2024 ne doit subir aucune modification.

Il est donc une vaine polémique, celle ouverte par le parti dit Les Démocrates et théâtralement entretenue par leurs comparses parlementaires BR et UPR du pouvoir déviant dit de la rupture.

EN CE QUI CONCERNE LA FORME :

Remarquez comment à la suite de ATCHADE, les SEIBOU, HOUNDETE, VLAVONOU et consorts se raclent la gorge et exposent leurs dentures politiques pour distraire et pour égarer plus d’uns.

Par la forme de leur approche, les parlementaires du parti dit Les Démocrates donnent un reflet de mauvaise foi politique en offrant du coup un avantage psychologique à leurs comparses, tous thuriféraires de la supercherie de la ruse et de la rage du pouvoir déviant dit de la rupture.

On est alors en droit de s’interroger sur ce que cache le choix du parti dit Les Démocrates d’un schéma nul de nivellement par le bas sur une question aussi cruciale posée par la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024.

L’ordre du jour de la Session extraordinaire convoquée pour le 21 février 2024 est définitivement clos aux 12 points qui y figurent dont les 10 premiers pour amuser la galerie et les deux derniers pour conforter la doctrine de la ruse et de la rage dont la description est dans la longue citation de Patrice TALON sus-rappelée.

Le point 11 porte révision de la Constitution avec son objet endossé par Assan SÉIBOU et le 12 porte modification du Code électoral avec son objet endossé par Natondé AKE.

J’ai déjà examiné et exposé les dessous inavoués de ces deux machinations de sauvetage du déficit politique de la requête GBEHO relativement à la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024, machinations déclenchées par les stratèges de la ruse et de la rage du pouvoir déviant dit de la rupture.

L’assaut SEIBOU à la fonction entre autres de détection et de délation politique des rebelles potentiels qui seraient tapis dans l’UPR et le BR contre les manœuvres du pouvoir déviant dit de la rupture visant à la falsification et la supercherie politiques en perpétration par le pouvoir déviant dit de la rupture dans le cadre de l’agenda 2026. Cet assaut contre le déficit de la DCC20-001 du 04 Janvier 2024 est pour également tester le degré de résistivité de tout « député » tout bord confondu aux schémas manipulatoires actuellement mis en branle par le pouvoir dit de la rupture aux abois.

Sur la procédure et sur la forme, l’approche du parti dit Les Démocrates manque de sérieux et de pertinence et pèche gravement tant dans son intitulé que dans le fond parce qu’elle triche avec la procédure et est vulgaire par la désinvolture de son introduction officielle au parlement et l’inconséquence de sa formulation qui a tout l’air d’une capitulation à moins d’être un égarement stratégique.

QUE VAUT LA PROPOSITION DE LOI DITE DE MODIFICATION DU CODE ÉLECTORAL DU PARTI DIT LES DÉMOCRATES ?

La proposition de loi déposée par Nourénou ATCHADE pour le compte du parti dit Les Démocrates est intitulée, Proposition de loi portant modification du Code électoral.

Il est curieux de s’interroger sur les raisons pour lesquelles le parti dit Les Démocrates n’a pas fait le choix d’une approche critique combative qui les démarquerait nettement de l’image suspecte d’un machin d’accompagnement et de validation du pouvoir déviant dit de la rupture.

D’un côté, la démarche devrait être elle celle d’une mise en conformité et non celle d’une loi de modification et de l’autre, la posture devrait être celle d’un face à face combatif articulé autour d’exigences politiques relativement à l’intérêt général, c’est-à-dire au rétablissement de l’Etat de droit, à la réhabilitation de la démocratie, au préalable du retour au Consensus National , principe à valeur constitutionnelle…

QUESTIONS / RÉPONSES:

Pourquoi la démarche devrait être celle d’une mise en conformité ?

Simplement parce que c’est celle ordonnée par la plus Haute juridiction constitutionnelle de l’instant, celle de la DCC 20-001 du 04 Janvier 2024.

Le parti dit Les Démocrates ne devrait pas agir en suiviste de la stratégie de rébellion inavouée et lâche du pouvoir dit de la rupture contre la Décision DCC20-001 du 04 Janvier 2024.

Le parti dit Les Démocrates doit reconnaître plus qu’une erreur, que c’est bel et bien une faute inadmissible, sa démarche de proposition de loi modificative de la loi portant Code électoral.

C’est comme si, ce parti dit Les Démocrates n’a aucune conscience de l’abysse pondérale qui le sépare et le handicape au sein de l’Assemblée nationale de l’instant par rapport aux deux partis siamois du pouvoir déviant dit de la rupture ; le rapport étant 28/109 contre 81/109. ( 28/81 ) .

Il lui suffisait juste à cette formation politique dite Les Démocrates de produire un Mémorandum de ses amendements dans le cadre et uniquement dans le seul cadre d’une mise en conformité de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin à la décision DCC20-001 du 04 Janvier 2024 de la Cour constitutionnelle.

Par sa procédure et par sa forme, l’initiative du parti dit Les Démocrates portée par ATCHADE joue malheureusement dans le registre de l’imprévisibilité législative, une des sources déplorables de l’insécurité législative pourtant dénoncée dans les considérants de la DCC 20 – 001 du 04 Janvier 2024. Je cite pour réflexion :

« Or, il incombe au législateur d’exercer pleinement sa compétence en adoptant des lois claires, intelligibles et accessibles afin de prémunir, conformément au préambule de la Constitution, les sujets de droit contre une interprétation contraire à la Constitution ou le risque d’injustice ou d’arbitraire; » ( Cf. DCC20-001 du 04 Janvier 2024 , Al. 06 p.10 ).

Le niveau de compréhension de l’enjeu par Le parti Les Démocrates pose en conséquence une sérieuse inquiétude dans la mesure où les responsables de cette formation se positionnent en parfait accord avec la stratégie des responsables du pouvoir déviant dit de la rupture. Ils donnent l’indigne impression qu’ils acceptent et valident les réformes politiques mortifères du pouvoir déviant dit de la rupture et démontrent de par leur approche qu’ils sont tout disposés à seulement et uniquement en discuter les détails quantitatifs.

Avec quels moyens est – on en droit de s’interroger ?

Une telle option est extrêmement préjudiciable à l’intérêt général ainsi gravement trahi sur la question du consensus national, de l’inclusion politique, de l’abrogation de la panoplie de lois scélérates, du rétablissement de l’Etat de droit, de la réhabilitation de la démocratie, de la garantie de transparence et de fiabilité des élections de l’échéance 2026.

Et à court terme, il s’agit d’une relégation dans les chapitres non prioritaires voire non importants du sort des personnalités politiques détenues, de celui de celles en exil, et de celui d’autres victimes politiques desdites réformes politiques mortifères, réformes inintelligibles obscures et inaccessibles votées à la pelle et imposées dans des conditions d’incompétence notoirement nocive relevées et finement dénoncées à la page 10 de la DCC20-001 du 04 Janvier 2024.

C’est dommage qu’à un si haut niveau politique, certains tellement éteints par les appâts fumants des chantres de la rupture, mordent sans réserve aucune dans les hameçons de la ruse et de la rage.

Pourquoi l’exigence du retour au Consensus National principe à valeur constitutionnelle ?

Dans le cas présent nous devons nous souvenir de la fragilisation du principe l’autorité de la jugée et de la relégation à l’arrière-plan du consensus national principe à valeur constitutionnelle à l’orée du mandat de la précédente Cour constitutionnelle. ( Celle dite communément de DJOGBENOU ) .

Suite à cette double démolition de ces deux gardes-fous de la sacralité de la Cour constitutionnelle, notre expérience démocratique a été déstabilisée sur la question de la prévisibilité du droit constitutionnel et désarmée sur celle de la justice constitutionnelle désormais dépouillée et fragilisée.

C’est ainsi que les réformes dites politiques de Patrice TALON ont fait basculer notre pays dans un régime de dictature et le pouvoir dit de la rupture dans le cyclone de l’hubris.

Nous avons assisté à la substitution du consensus national par le concept du consensus politique ( réduit dans la réalité aux seuls acteurs politiques dont le pouvoir s’est au préalable assuré de la docilité ) ou par un consensus parlementaire ( en réalité sectaire car étant celui d’un parlement monochrome ) ou encore par un consensus des partis politiques dits du club de parrainage ( dans l’optique d’un projet de falsification de l’alternance politique en 2026 ).

Le rétablissement du consensus national et sa stricte observance comme principe à valeur constitutionnelle est un préalable sans lequel aucune solution idoine à la crise et à l’impasse politiques actuelles n’est possible ou envisageable.

D’autre part , la crise et l’impasse politiques actuelles ne sont pas des crises nées de la quantité et du nombre de chacun des éléments excluants et crisogènes constitutifs des réformes politiques de Patrice TALON.

Elles ( ces crises et impasses ) sont provoquées par la nature de chacun des éléments donc par la qualité nocive desdits éléments constitutifs desdites réformes.

Le combat n’est pas celui de marchandage quantitatif de détails isolés mais plutôt sur celui de la pertinence qualitative desdites réformes politiques sur le renforcement et l’élargissement des droits et libertés, ( des droits politiques, économiques et sociaux ), en somme la pérennisation du Renouveau démocratique et des Acquis de la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990.

QUE RETENIR ?

1- Patrice TALON a donné publiquement depuis le 27 Novembre 2023, le tempo sur le sort qui est réservé à l’essentiel du commerce en détails formulé dans la fausse proposition de loi de modification de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin par le parti dit Les Démocrates. C’était lors de la rencontre avec les responsables du parti dit  » Les Démocrates » en présence de leur Président Boni YAYI.

2- La proposition de loi modificative déposée hors convocation de la Session extraordinaire en cours par le parti dit Les Démocrates est un écran de fumée.
Elle est insignifiante car étant une capitulation législative sur les enjeux et défis politiques de fond.

Dans la forme, elle révèle une tactique ignoble de captation de maigres dividendes politiques en échange d’un positionnement politique complice de validation et de légitimation du pouvoir déviant dit de la rupture.

3- L’autre aspect politiquement vicieux est l’obstination du parti Les Démocrates à évincer leur alter ego le parti la Fcbe et à se substituer à lui dans tous « les rôles de cette formation-ci dans le contexte-ci ».

Je vous recommande de bien relire l’extrait des propos de Patrice TALON tenus le 27 Novembre 2023 à la rencontre avec les responsables du parti dit Les Démocrates en présence de leur Président Boni YAYI et de le méditer en parallèle avec le contenu de la proposition de loi portant modification de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin formulée hors procédure par Nourénou ACTHADE pour le compte de ce même parti dit Les Démocrates.

Enfin sachez-le, si le pouvoir déviant dit de la rupture était un preneur d’otage ( ce qui est le cas , le Bénin étant dépouillé, dépossédé de la démocratie et de l’Etat de droit, des libertés et de bien d’autres de ses apparats passés sous opacité depuis 2016… ), le parti dit Les Démocrates en ce qui le concerne, ne se privant d’aucune occasion pour se positionner en légitimateur de ce pouvoir calamiteux, en échange d’avantages politiques particuliers suicidaires à l’intérêt général et à l’image de la Nation est bel et bien dans la posture de compromission et de sous – traitance de la dictature.

À suivre…

Candide A M AZANNAÏ,
Ancien Ministre Porte Parole du Gouvernement,
Ancien Ministre Délégué Chargé de La Défense Nationale

Bénin-Fonctionnement du Parti Les Démocrates: Le point financier présenté aux membres, une feuille de route adoptée pour 2024

Le parti Les Démocrates s’organise conformément à ses texte pour atteindre ses objectifs. Et pour preuve, dans la semaine écoulée, deux grandes activités ont réuni à l’interne responsables et militants. Il s’agit de la présentation du point financier 2023 au cours d’un Conseil Extraordinaire qui s’est déroulé le vendredi 1er Décembre à Abomey-Calavi et l’adoption du plan de travail 2024 à Grand-popo le samedi 02 décembre 2023.

Le parti Les Démocrates s’organise conformément à ses texte pour atteindre ses objectifs. Et pour preuve, dans la semaine écoulée, deux grandes activités ont réuni à l’interne responsables et militants. Il s’agit de la présentation du point financier 2023 au cours d’un Conseil Extraordinaire qui s’est déroulé le vendredi 1er Décembre à Abomey-Calavi et l’adoption du plan de travail 2024 à Grand-popo le samedi 02 décembre 2023.

Au parti les Démocrates la réédition de compte est une règle capitale. De plus la navigation à vue n’a pas droit de cité. Après la rencontre des trois premiers responsables de la coordination avec le Chef de l’Etat Patrice Talon le lundi 27 novembre 2023, le parti Les Démocrates tourne aussitôt les yeux vers les bons réglages pour un meilleur fonctionnement à l’interne. Dans cet élan, un Conseil Extraordinaire a été convoqué suivi d’un atelier. Si le premier s’est déroulé à Abomey-Calavi le 1er Décembre dans le département de l’Atlantique, le second a eu lieu à Grand-popo dans le département du Mono le lendemain.

En sa qualité de président, c’est Boni Yayi en personne qui a conduit les travaux. A Abomey-Calavi, le Conseil Extraordinaire s’est préoccupé du point financier du parti à la date du 1er décembre 2023. En présence des militants à la base, un point des activités, et les actions menées ont été fait. Il s’en suivront des projections sur 2026, nous renseigne nos confrères du blog d’information générale L’Œil Républicain (loeilrepublicainblog.wordpress.com).

les  observations et appréciations des militants ont été recueillies et le président Boni Yayi pour une nouvelle fois ne manquera pas de galvaniser sa troupe pour une victoire lors des échéances prochaines. Il va lancer également un appel à des comportement pacifiques. « toujours cultiver et prôner la paix, même si certains, nous collent les étiquettes de va-t-en-guerre. Nous devons être prêts pour relever les défis qui se pointent à l’horizon, et ce jusqu’en 2026 » a-t-il laissé entendre, nous rapporte L’Oeil Républicain.

Une planification pour 2024

Décembre étant le dernier mois de l’année, le parti Les Démocrates a déjà dans son viseur l’année 2024. Aussitôt donc le point financier adopté à Abomey-Calavi, le Bureau politique va mettre le cap sur la ville de Grand-Popo pour un atelier au cours duquel un plan de travail a été adopté. En effet, pour les responsables du parti Les Démocrates, la navigation à vue n’a pas droit de cité. Il faut obligatoirement tracer le chemin si l’on compte avoir des résultats.

Vue l’importance donc de ce rendez-vous, tous les membres de la coordination du parti ont fait le déplacement . Dans son mot d’ouverture, le président Boni Yayi va rappeler les objectifs de cet atelier. « Planifier le travail qui nous incombe dans l’animation de la vie politique nationale pour l’année 2024, doter le parti d’un budget annuel et faire participer les cadres du parti à l’élaboration de ces outils de gestion afin qu’ils se les approprient pour faciliter la mise en œuvre ».

Lancement des travaux du Conseil National Extraordinaire à Abomey-Calavi/Photo: L’Œil Républicain

A l’issue des travaux qui ont durée 48 H, le  plan de travail a été adopté. Ce dernier selon les indiscrétions annonce une année 2024 très chargée pour le parti au logo de la flame de l’espoir.

Comme quoi, en prenant la présidence de la principale formation politique de l’opposition au Bénin, Boni Yayi l’ancien président de la République ne vient pas pour faire de la figuration. Il veut être proactif.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Rencontre Talon et Les Démocrates: Voici l’intégralité des points d’accord et de désaccord

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

1-Le président Patrice Talon favorable à un audit de la liste électorale

Au Bénin, la liste électorale sera auditée avec l’implication du parti Les Démocrates avant les élections générales de 2026. C’est une assurance du président Patrice Talon à l’endroit des responsables du parti de l’opposition.  Face à la presse, Eric Houndété l’a fait savoir en premier parlant des points d’accord. Lire son propos :

Eric Houndété « Chacun de nous connait les difficultés que nous avons eues par rapport à la liste électorale au cours des élections de 2023. La préoccupation était qu’il fallait à tout prix éviter que ces mêmes difficultés se répètent en 2026. Le président de la République a marqué son accord pour qu’un audit soit diligenté si possible avec d’autres forces politiques. Si les autres forces politiques ne sont pas disponibles, nous, nous ferons le travail.

Nous espérons que cet accord marqué par le chef de l’Etat, se traduira effectivement en réalité avec les exigences que cela appelle. (…) Il a été reconnu par lui-même que quelque chose selon ses propres termes a ‘’ buggé ’’ dans le système où, des gens ont été envoyés à des dizaines de kilomètres de leur lieu de résidence pour voter. Cet audit qui aura été fait appellera à des recommandations et des corrections.

Ces corrections devront être mises en œuvre avant les élections générales de 2026. Lorsqu’on aura fait l’audit, et que approcheront les élections de 2026, il devrait être question d’extraire la liste électorale avec le concours des forces politiques qui comme il a été envisagé, un noyau sera mis en place pour faciliter la surveillance de ce qui se fera. Cela prendra une certaine forme ».

2-Certains compatriotes arrêtés dans le cadre des élections vont recouvrer incessamment leur liberté

Depuis  leur cellule, ils peuvent pousser un ouf de soulagement. En tout cas en attendant que la bonne nouvelle de leur libération tombe. Ils s’agit des citoyens arrêtés dans le cadre des différentes élections organisées. Selon Eric Houndété de retour du palais de la Marina, le président Patrice Talon a promis donner des instructions au Ministre de la Justice à cet effet. Détails :

Éric Houndété : « Pour diverses raisons les gens qui sont retenus notamment les jeunes, les élèves les étudiants, les artisans etc… Qui dans la manifestation de leur liberté d’expression, liberté d’action, se sont retrouvés en situation délicate et difficile et que la justice a gardé. Le président de la République a donné séance tenante des instructions au ministre de la Justice pour que les dossiers soient accélérés. Je dois dire au passage qu’en qualité de Chef de fil de l’opposition quand je l’avais rencontré, il avait déjà exprimé cette volonté de faire accélérer les dossiers. Nous espérons que cette fois-ci, ça va aller vite. »

3-Talon n’entend pas gracier ni pardonner Reckya Madougou

Reckya Madougou, ancienne ministre du président Boni Yayi et candidate du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle de 2021 doit purger entièrement sa peine de prison. En tout cas, c’est la volonté manifeste du président Patrice Talon qui n’entend pas lui accorder une grâce ni son pardon. Droit dans les yeux de Boni Yayi, il l’a fait savoir une fois que le sujet a été abordé. Une déclaration qui a « attristé voir révolter » la délégation du parti Les Démocrates selon Eric Houndé. Il raconte :

Eric Houndété : « Dans la même veine, nous avons avec grande tristesse enregistré de sa part (Patrice Talon, Ndlr) un refus d’être attentif à nos demandes, à nos cris de cœur, par rapport à certains de nos camarades, notamment dame Reckya Madougou par rapport à qui il montre une inflexibilité pour lui refuser même une grâce présidentielle.

Je dois dire que cela nous a beaucoup attristé voir révolter.

Le président Boni Yayi lui-même en personne a conduit ce plaidoyer pour que le président de la République puisse mettre son cœur au service du pardon. Ce pardon, le président de la République ne l’a pas compris tel que nous le souhaitons. C’était pour nous comme un coup de massue, un coup de poignard dans les cotes. Mais en tant que responsable du parti les démocrates, nous restons convaincus que nous devons continuer le combat pour obtenir la libération de notre compatriote. Nous avons un projet de lois d’amnistie sur la table. Si le président de la République refuse la grâce présidentielle nous ne devons pas baisser les bras. Peut-être devons nous comprendre que nous ne devons pas compter sur lui pour la loi d’amnistie mais il ne faut pas s’avouer vaincu avant d’aller au combat. Nos camarades qui sont au parlement, qui sont dans les différents groupes, nous avons engagé de parler avec eux, nous allons continuer à parler avec eux. J’espère que leur cœur de mère de père de frères de sœur, va s’assouplir pour qu’ils comprennent les arguments que nous avons développés à savoir que les filles et fils de ce pays doivent tous se mettre au service de la construction du pays.

S’il y a eu des incompréhensions par le passé ces incompréhensions doivent être gommées (…) Nous avons expliqué au président de la République que ces processus électoraux qui ont engendré ces arrestations ont été marquées par une exclusion et l’exclusion a naturelle générée un déchainement de passion, une révolte, un refus de se laisser embastiller, interdire de jouir de ses libertés ».

4-Les nouvelles décisions sur la taxation de l’exportation du Soja entrent en vigueur

La réduction de 140 F à 30 F de la taxe d’exportation sur le Soja est déjà en vigueur. Face aux responsables du parti Les Démocrates, le président Patrice Talon a donné les assurances de ce que les dispositions seront prises pour l’annoncer aux producteurs ceci afin de décourager ces acheteurs qui estiment que sa mise en œuvre commence en janvier 2024.

Éric Houndété « Comme vous le savez, nous avons fait le combat, nous avons eu une victoire d’étape, à savoir qu’aujourd’hui, le gouvernement a été obligé de réduire la taxe sur l’exportation pour permettre à nos producteurs d’avoir à vendre leur production à un prix raisonnable. Mais il s’est passé que dans la mise en œuvre de cette décision gouvernementale, fruit de notre combat, il y a eu des informations qui nous sont parvenues selon lesquelles, la décision ne serait mise en œuvre qu’à partir du mois de janvier ce qui a agi pendant ces derniers jours sur le prix d’achat des producteurs. Le président de la République a fait avec nous le constat que ce phénomène, mais qu’il ne dépend pas de lui. Il a rassuré de ce que les dispositions seront prises pour annoncer aux populations que la taxe a l’exportation qui est de 30 f est mise en œuvre dès maintenant et non à partir de janvier. Donc un communiqué gouvernemental passera pour préciser cela».

5-Très peu de chance pour Les Démocrates de Siéger à la Céna

Le Conseil Electoral de la Céna risque de rester en l’Etat jusqu’en 2026 pour l’organisation des élections générales. Le parti Les Démocrates qui représentent désormais l’opposition n’aura pas la possibilité de désigner ses membres pour y siéger. Le président Patrice Talon n’entend pas véritablement œuvrer pour puisque sur la question, il n’a pas fait preuve du tout d’ouverture.

Eric Houndété en parle : « Tel qu’il est aujourd’hui, le Conseil Electoral, nous lui avons expliqué qu’il n’est pas décent, qu’il n’est pas juste, qu’il n’est pas conforme à la loi évidement à l’esprit de la loi qu’un groupe de parti politique qui représente aujourd’hui, suivant les résultats, proclamé par la Cour Constitutionnelle, un parti politique qui fait plus du quart de l’électorat ne peut pas manquer de représentant au Conseil Electoral. Ceci pour la simple raison que le principe de base sur lequel il est créé, est un principe d’équilibre et un principe de : « tu me surveilles, je te surveille ».

Le Conseil a été conçu pour être plus ou moins un organe paritaire. La minorité parlementaire désigne un représentant, la majorité parlementaire désigne un représentant, le Chef de l’Etat désigne un représentant et le Chef de Fil de l’opposition désigne un représentant et puis les magistrats désignent celui qui fait l’arbitrage.

Aujourd’hui, depuis les élections de janvier 2023, la configuration politique dans notre pays a changé. Nous avons au parlement une minorité parlementaire normal incarné par le parti les Démocrates et une majorité représentée par les deux parties du président de la République et nous avons le président de la République et le Chef de file de l’opposition. En situation normale, le Conseil Electoral serait composé de deux personnes désignées par le parti Les Démocrates. Mais il se passe malheureusement que ce n’est pas le cas. Le président de la République est resté pas très ouvert à la question.

6-Le parti Les Démocrates va fournir du personnel électoral à la Céna

« Il s’agit du dernier d’accord de la rencontre entre le président Patrice Talon et la délégation du parti Les Démocrates. Désormais, le recrutement des agents électoraux ne se fera plus sans l’implication du parti qui va fournir au même titre que les autres partis de l’opposition le personnel électoral.

Éric Houndété : « Après la question de la liste électorale, nous avons abordé la question des membres du Conseil Electoral de la Cena. Les élections sont organisées par la Céna et on sait que la Céna s’appuie sur un personnel, à savoir les Coordonnateurs d’Arrondissement, les agents de Bureau de vote… Ce qu’il y a, c’est que dans la pratique depuis les trois dernières élections, ce sont les partis politiques du président de la République qui alimentent ces organes. C’est eux qui mettent en place ce personnel. On nous fait savoir qu’il y a une plateforme. Mais tout le monde sait comment ça se passe.

Nous avons obtenu du président de la République que ça ne passera plus ainsi.

Nous mettrons en place un mécanisme qui permettra au parti les démocrates et les autres forces de l’opposition de fournir du personnel électoral ».

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Commercialisation du Soja: Les exigences du parti Les Démocrates après les nouvelles mesures

Le parti Les Démocrates ne baisse pas les bras dans la lutte pour le bien-être des producteurs du Soja. Au détour d’une conférence de presse qui s’est déroulée ce dimanche 19 novembre 2023 à Cotonou, la formation politique présidée par Boni Yayi a apprécié les nouvelles mesures prises par le gouvernement sur le déroulement de la campagne de commercialisation et fait de nouvelles exigences.

Le parti Les Démocrates ne baisse pas les bras dans la lutte pour le bien-être des producteurs du Soja. Au détour d’une conférence de presse qui s’est déroulée ce dimanche 19 novembre 2023 à Cotonou, la formation politique présidée par Boni Yayi a apprécié les nouvelles mesures prises par le gouvernement sur le déroulement de la campagne de commercialisation et fait de nouvelles exigences.

La mise en œuvre du décret fixant la date d’interdiction d’exportation du soja grain sans transformation au 1er avril 2024 adopté en Conseil des ministres du 12 octobre 2022 a causé « des préjudices tant moral, économique que financier aux producteurs agricoles ». Il faut donc obligatoirement que réparation soit faite après l’annonce des nouvelles mesures annoncées à travers le communiqué N°04/PR/SGG/SP du Secrétaire Général du Gouvernement qui accompagnent la campagne de commercialisation du soja grain au titre de l’exercice 2023- 2024. Il s’agit là d’une exigence du parti Les Démocrates qui fasse à la presse ce dimanche 19 novembre 2023 va interpeler le gouvernement du président Patrice Talon à cet effet.

Dans une déclaration lue par Guy Dossou Mitokpè, secrétaire à la communication, le parti Les Démocrates exige : la libération sans délai et sans conditions des personnes incarcérées dans cette crise ; la destruction immédiate des barrières faites de blocs de granite ainsi que la fermeture des tranchées creusées qui entravent la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur des pays et au niveau des frontières ; la restitution des moyens de transport saisis ; la mainlevée sur les produits saisis ; la mise en place des mécanismes minimas de protection des producteurs ; et enfin le dédommagement des victimes.

Une victoire du parti du peuple

A lecture du communiqué N°04/PR/SGG/SP en date du 16 novembre 2023 signé par le Secrétaire Général du Gouvernement il est à noter que pour le compte de la campagne de commercialisation du soja grain au titre de l’exercice 2023- 2024, « le commerce du soja grain est libre sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, les opérations d’achat, de vente, de transport, les prix, les dates de démarrage et de fin des opérations, sont librement fixées par les acteurs ; l’exportation du soja est libre, sans agrément et se fait exclusivement par le port de Cotonou ; la contribution à la recherche et à la promotion agricole (CRA) perçue au cordon douanier, à la charge exclusive des exportateurs, est désormais fixée à 30 F CFA par kilogramme de soja grain au lieu de 140 FCFA au titre de la campagne écoulée ».

Ces nouvelles mesures annoncées correspondent en bonne partie aux revendications du parti Les Démocrates qui a toujours dénoncé le décret pris en conseil des ministres du 12 octobre 2022 dont la mise en œuvre n’a fait qu’empêcher les producteurs de jouir du fruit de leur travail. Il s’agit là d’une victoire dans la lutte pour le bien-être des producteurs de soja au Bénin, ont fait savoir les responsables du parti au logo de la flame. « Ces mesures qui semblent ramener le Gouvernement à plus d’humanisme dans la crise qu’il a délibérément et inutilement entretenue avec les producteurs et plus précisément avec les sojaculteurs est une première victoire des producteurs dans cette lutte ; une première victoire de notre peuple ; et indubitablement une première victoire du parti du peuple, le parti « LES DEMOCRATES  » » a laissé entendre Guy Dossou Mitokpè dans les propos liminaires de la conférence de presse.

Le parti Les Démocrates va également inviter le gouvernement à étendre les nouvelles mesures qui libèrent la commercialisation du Soja au Bénin à d’autres cultures à savoir : le coton, cajou, karité.

Il est à rappeler que le décret pris en conseil des ministres du 12 octobre 2022 interdit l’exportation du soja grain sans transformation.

Par Christophe KPOSSINOU

Coup d’Etat au Niger et éventualité d’une intervention militaire : Le parti Les Démocrates donne sa position et fait 02 propositions

Depuis le 26 juillet 2023, un coup d’Etat militaire a interrompu le mandat constitutionnel du Président de la République du Niger. Ce coup de force plonge la République voisine du Niger dans une situation difficile autant qu’il ameute tous les opportunistes de mauvais alois qui ont pour habitude de tirer profit des crises du genre. Cet événement, une fois encore, a

DÉCLARATION DU PARTI LES DÉMOCRATES SUR LA SITUATION AU NIGER

Depuis le 26 juillet 2023, un coup d’Etat militaire a interrompu le mandat constitutionnel du Président de la République du Niger. Ce coup de force plonge la République voisine du Niger dans une situation difficile autant qu’il ameute tous les opportunistes de mauvais alois qui ont pour habitude de tirer profit des crises du genre. Cet événement, une fois encore, a suscité la réaction de plusieurs organisations sous-régionales et régionales notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel tout en menaçant de recourir à la force en cas de résistance des auteurs du coup d’Etat. Le parti Les Démocrates condamne toute prise de pouvoir par la force, quelle que soit la forme qu’elle prend, et regrette la résurgence et la prolifération des coups d’Etat en Afrique de l’Ouest. Mais aussi, le Parti, comme la grande majorité des Africains, constate malheureusement que ces événements surviennent surtout dans des environnements politiques et socio-économiques marqués par l’injustice, les privations de liberté, l’exploitation des populations, l’accaparement des richesses communes par une caste, la brimade systématique des populations, la confiscation des institutions, l’obstruction à l’expression de la volonté populaire, l’exclusion et les tripatouillages des Constitutions ainsi que des élections.

LE PARTI LES DEMOCRATES RECOMMANDE ALORS AUX PAYS MEMBRES DE LA CEDEAO DE:

1 – privilégier la diplomatie et surtout le dialogue, voie principale de gestion des conflits, caractéristiques des différentes valeurs et cultures qui peuplent notre région. C’est l’alternative pour trouver la solution pouvant réconcilier les protagonistes et unir les forces dont les peuples et pays ont besoin pour arriver à bout du grand terrorisme qui menace l’espace CEDEAO. Cette option évite de recourir à une guerre aux conséquences imprévisibles, qui risque de déstabiliser les hommes, les économies et les Etats ;

2 – promouvoir la prévention en combattant vigoureusement et sans hypocrisie dans tous les pays de l’espace CEDEAO les coups d’Etats constitutionnels, la mal-gouvernance et l’exclusion qui finissent par induire les conséquences que nous déplorons aujourd’hui. A cet effet un mécanisme africain d’évaluation par les pairs pourra être sollicité. Le parti Les Démocrates s’interroge sur les fondements juridiques de la déclaration de guerre à un Etat membre de notre communauté économique. De même il s’interroge sur les mécanismes par lesquels le Gouvernement compte solliciter l’autorisation du Parlement pour engager nos enfants, nos frères, nos compatriotes dans une guerre déclarée à un Etat voisin. Il se préoccupe de savoir qui financera l’effort de guerre. Aussi, demande-t-il aux autorités du Bénin, résolument engagées dans l’option de la force, de savoir raison garder et surtout, de faire preuve de réalisme politique et économique dans la prise des décisions qui pourraient engager la destinée de notre commune Patrie. Ainsi à l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO, au lieu d’encourager les chefs d’Etats à emprunter le chemin hasardeux, dangereux et imprudent de la force, le parti Les Démocrates demande aux dirigeants de notre Pays d’être les porteurs de la voix du dialogue, de la négociation, de la réconciliation et de l’entente ; gage de paix pour la République sœur du Niger et de sauvegarde des intérêts communs à nos deux peuples et nos deux Etats.

Enfin, le parti Les Démocrates réitère son offre/demande de dialogue politique national, comme levier indispensable pour la promotion de la paix et du développement de notre Pays.

Cotonou, le 05 août 2023

Eric Houndeté

Président du parti